Championnat Languedocien : Alais vs Beziers

Du côté des supporters biterrois

ameleos


Ameleos avait écouter attentivement Aga, tout en observant les tribunes ennemis. Au passage elle salua sa future belle soeur.

Oui je vois bien qu'ils ont l'air argneux, et Sebwood m'a déjà parler de cette femme au oreilles pointues...mais on va lui rabattre son clapet à celle-là!!^^!! Dépéché vous de monter votre engin et je m'occupe de vous défendre!!

A peine avait elle terminé sa phrase qu'une lancée de projectil suspicieux, vint s'écraser sur eux. Aga en prit un en pleine tête et Ameleos dans les cheveux...BEURK de l'oeuf...jveux pas etre blonde moi!!!

Bon bah c'était un faux départ, maintenant jvous protège^^!!

Ameleos Bu une gorgée de liqueur de poire, puis sorti de sa besace un sac rempli de choses mal odorante....des poissons pourris!! qu'elle avait récolté au marché.

Tiens Gabbi prend en , j'espère que tu sais viser, car je pense qu'il va falloir qu'on les écrase, si on veut pas etre recouvert de choses infectes en partant!!!!

Ameleos se saississa d'un des poissons par la queue, le fit virvolter au dessus de sa tête et le lacha en l'air en direction des Alaisien.
Le poisson tourna, tourna sur lui même et vient s'écraser surla joue de Namarië. l'impact fut si puissant que c'était comme si cette femme avait reçu une claque dans sa tronche.
Ameleos laissa échapper un petit rire et s'arma à nouveau.


Agagamemnon


Fort du soutien enthousiaste d'Ameleos, Agagamemnon était tout occupé à monter son affaire quand il comprit, d'après les clameurs qui déferlaient sur le terrain, que Wiatt avait entamé un séance de strip-tease. Evidemment, si on sort l'arme fatale dès le premier tour, ça va aller vite...

N'écoutant que son courage, il se retourna précipitamment dans l'intention de découvrir enfin les vertus cachées du corps médical. C'était hélas compter sans sa terrible Nemésis. A peine avait-il tourné un visage innocent et joyeux en direction de ce fascinant spectacle qu'un oeuf de passage l'assoma, ou peu s'en faut, lui brouillant la vue au moment le moins opportun...

Platch !


Agagamemon tituba sous l'impact. Son pied heurta un banc, il chut en arrière à grand fracas.

Namariëuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhh, ça va chieerrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!

Sans aucun doute, cette créature maléfique agissait par pure malice. Mais tout se paye en ce bas monde, un peu de patience suffit. Agagamemnon tatonna donc pour trouver de quoi s'essuyer sommairement et se remit au travail avec une ardeur redoublée, non sans avoir salué au passage les derniers arrivants. L'affaire prenait tournure.

Quelques minutes plus tard, il reculait d'un pas pour observer avec satisfaction les formes oblongues se dressant dans les airs : une architecture vibrante d'inventivité qui promettait monts et merveilles ici, stupeur et désolation là-bas. Encore deux trois réglages mineurs et on pourrait lancer l'offensive... Gabbi et Ameleos tenaient fermement le front et lançaient de courageuses contre-attaques. La guerre chimique faisait rage sur le terrain et dans les tribunes. La guerre psychologique battait son plein. Il ne manquait plus au bonheur du jeune homme qu'un poutrage généralisé sur la pelouse et les Légions de l'Armaggeddon déferlant sur les Hordes Impies d'en face.

Sérieux à présent et concentré sur son devoir, Agagamemnon cliqua la dernière boucle d'attache du sac de cuir et commença à enfiler avec recueillement la tenue choisie pour la circonstance : une vieille et immense cape de toile huilée sur le dos, une série de sacs de cuir lourdement chargés de choses molles, clapotantes, probablement visqueuses et lourdes de remugles infâmes, reliés par une courroie passée autour de son cou et lui battant la poitrine.

Ce faisant, il héla les supporters biterrois qui ondulaient d'enthousiasme en observant les frétillements décadents de leurs vis-à-vis Alaisiens.

J'aurais besoin d'un volontaire pour amorcer la Machine Infernale ! Si quelqu'un a deux minutes...

Gradins d'Alais

Enduril


Enduril s'était pris en plein visage une pêche qui s'était éclatée sous l'impact. Elle éclate de rire et essuie la pulpe. Au cri de Nam, elle prend une provision de fruits et commence à canarder copieusement les bancs des Bittenbois !

Tout à coup, un poisson volant et pas trop frais à en juger l'odeur fend les airs et vient s'écrasser violement sur le visage de Nam.

Un sourire pervers naît alors sur ses lèvres. Elle était sûre qu'ils allaient profiter de l'occasion pour leur refiler leurs thons et morues pas frais ! Sans compter les maquereaux ! Que de beau monde sur les tribunes en face.

Malicieusement, elle porte les mains à sa bouche et émet un sifflement strident.

A ce signal prévu à l'avance, un groupe de gamins cachés derrières les supportaires adverses sortent de plusieurs sacs quelques chats relativement affamés par une journée passée sans manger et relativement énervés d'être manipulés de façon aussi peu cavalière. Les gosses attrappent alors les greffiers et les lancent habilement parmis les rangs des suppoters adverses. Ces félidés affamés et rendus comme fous par l'odeur de poissonerie, se jettent sur les biterrois, griffes en avant, un bon nombre réussissant à s'emparer d'une proie avant de s'enfuir avec. Ce faisant, la réserve de projectiles ennemis diminue considérablement.

Elle se met à hurler :

BITENBOIS-BITENBOIS, ON T'AURA !!!

Sachant qu'hélas, malgré toute sa bonne volontée, elle n'arrivera jamais à attendre le niveau sonore des marchands de poissons...


namarië


De loin là-bas, elle vit arriver le poisson qui tentait d'apprendre à voler après sa mort. N'importe quoi. A Béziers même les poissons sont tarés. Ha ils l'ont pas mis dans le dépliant de l'office de tourisme ça ! Elle ne bouge, trop sûr d'elle, elle est invincible aujourd'hui. Et tout le monde sait que c'est une grave erreur que de sous estimer son adversaire, et non moins que de ce surestimer. Cette histoire ne dérogeant pas à la règle, elle se prit le poisson en pleine face, et il avait tellement pris de vitesse le bougre, qu'il eut même la délicatesse d'éclater à l'impact. La voilà, cul par dessus tête, l'alcool n'aide pas à tenir debout, les poissons non plus, elle essaiera de retenir la leçon. Mais pour une plus grande compréhension, revoyons la scène au ralenti : le poisson arrive, tournoyant dans les airs, Nam le regarde droite et fière, perchée sur son banc, son maquillage des Diables encore parfait sur son visage. Les yeux s'écarquillent, elle a compris mais n'ose y croire encore. Le poisson se rapproche et vient percuter la joue, déformant sous l'impact le visage de la prétentieuse. La joue s'écrase sous la violence du choc, la bouche se tort dans un cri de détresse qui ne passera pas la barrière de ses lèvres et doucement elle tombe, les quatre fers en l'air dans une pause tout à fait artistique. Elle reste quelques secondes sonnée, puis se relève lentement en position assise. Secoue la tête pour retrouver ses esprit et hurle de rage.

Haaaaaaaa, ils osent !!! Ils s'attaquent à une faible femme, les lâches !

Approchez vous maintenant et regardez bien. Là où, un instant encore, on pouvait discerner le sourire d'un diable sur la joue tout à fait parfaite de la belle Namarië ne reste qu'un entremêlement de couleurs et de boyaux de poisson. Et si vous vous approchez encore un peu, vous pourriez même distinguer l'odeur qui s'en dégage. Elle bien sûr ne voyait pas tout cela, d'abord parce que c'est pas facile de voir sa joue et ensuite parce qu'elle était aveuglée par la colère et l'humiliation. D'un geste rageur de la main, elle essuya la substance visqueuse sur son visage, et s'aperçut avec une joie tout à fait contenue, que maintenant c'était ça main qui empuait son espace vitale. Elle saisit trois oeufs, les frotta bien soigneusement de sa main poisseuse et se prépara à la visée. Hurlant pour se donner du courage, elle balança les trois projectiles simultanément.

A CU* LES BITENBOIS !!!!!

Voyons le parcours des oeufs qui empruntent très exactement le trajet inverse du poisson. Si vous avez suivi jusque là tout ceci doit être clair pour vous. Donc, les oeufs. Le premier de la fratrie (oui c'est une famille) moins volontaire que les autres, arrêta sa course sur le rebord des gradins, n'occasionnant ainsi aucun dommage. Le second, pas trop pressé d'arriver, s'arrêta sur la deuxième rangée de gradins. Le troisième enfin, le seul sur lequel on pouvait vraiment compter, dommage qu'il ne puisse resservir d'ailleurs, alla s'écraser sur la lanceuse de poisson. Et il faut bien le dire, du point de vu de Namarië c'était tout à fait mérité. D'où cette magnifique phrase de la protagoniste :

TU L'AS BIEN MERITE CELUI LA !! BITENBOIS BITTENBOIS ON T'AURA !!!!


Edouard_Belfort

Edouard qui revennait du bourg où il était allé chercher du pain rassis, arriva à l'entrée du stade. Il entendait des clameurs provenant de tous les côtés et s'avança prudemment vers les gradins. Il reconnut de loin la petite silhouette de Marie Douce et celle de Namarië, qui semblait pourtant bien écrasée ou pliée, et il monta les quelques marches qui menaient aux gradins Alaisiens.
C'est alors qu'il vit
qu'il vit
des légumes, les fruits, des chaussures et des poissons voler!
Inquiet, il s'assit sur un gradins puis finit par s'allonger, persuadé d'être victime d'hallucinations.
Il resta prostré dans cette ridicule position quelques secondes, et releva la tête, assourdis par les clameurs des deux camps qui semblaient très exités.
A peine avait-il relevé la tête qu'un poisson eut la malencontrueuse idée de venir s'écraser dessus. A moitié assomé, il bondit sur ses deux jambes, pris la queue du poisson, et courrut vers les damoiselles qui semblanet bien agitées, contrairement aux joueurs de soul.
"Alors, c'est ça la soul ?" se dit-il très étonné et légèrement déçu.
Il toucha sa tignasse de cheveux blonds et sentit avec horreur qu'ils étaient tous visqueux. Furieux, il hurla :

-ARRRRhhhhhh d'où vient ce poisson? Un bruit suspect se fit entendre et un fruit aterrit à la figure de sa voisine. Se tournant vivement vers les gradins bittérois, il choisit une cible, c'est à dire un homme roux qui semblait être très satisfait de lui même, pris son élan et, après quelques tourniquets faits avec son bras, éjecta le poisson déja bien abîmé dans le camp adverse.
Celui-ci survola le terrain, et aterrit de plein fouet dans le ventre de sa cible.
Satisfait, Edouard se frotta et mains et s'accouda au bord des gradins, se demanant ce que faisant les joueurs, et même si les supporters n'étaient pas plus actifs que les joueurs.

MarieDouce


MarieDouce vit que Djahen semblait surpris des tirs qu’elle lui lançait et étonné qu’elle agisse de cette façon. Au signe qu’il lui fit, elle compris qu’elle devait arrêter. « C’est bon… j’arrête ! » lui cria-t-elle. « Mais t’es mieux d’avoir une bonne explication mon homme parce que sinon, je te promets que la Marie que tu connais n’aura pas que des ailes quand tu l’appelle mon ange » Sur ces paroles, elle lui envoya un baiser de la main et lui fit le plus beau de ses sourires.

Elle se pencha, repris des projectiles et s’élança à nouveau pour effectuer des tirs presque parfaits. Le premier atteignit Amaleos à l’épaule et au deuxième lancer, l’œuf s’écrasa sur la belle jeune femme aux cheveux bruns, directement sur son corsage.

Séb111


Profitant du regard perdu de l'arbitre et de l'arrivé d'une chose marron dans sa tête, Séb sorti un baton de la manche de sa chemise soutane.

Allez Kad, faut aller baptisez tout ces abrutis et on va leur faire comprendre que notre bitenbois, on sert mieux que la moyenne.

TAYAUTTTTT!!!!!!!!

Et il fonça joyeusement dans la mélée avec la ferme intention de fracuterer une jambe ou deux. De plus, étant plus habile avec un baton qu'avec tout autre arme, il s'amusa à frapper les poissons volant qui passait par là. Certains revenait même dans les tribunes, aussi tôt relancé. Ce genre d'échange n'est bien sur pas sans mal pour ces pauvres bêtes qui finissent forcement par perdre la tête (sens figuré et propre).

Vous allez voir les gars, j'ai une arme secréte moi aussi, et elle est bien plus dangereuse que celle de mon acolyte.
BOUHAHAHAHA

Diego.Moreno


Diego écoutait attentivement les explications de la belle et noble Enduril concernant les spécialités des bezziennes et bitennoix et n'en cru pas ses oreilles.

Ah bon ils savent faire cela ?

Tout à coup Namarie monta sur une grosse caisse de legumes invendables au marché et fit un discours sur ce que l'on appelait "Le sens des responsabilite Alaisien".
Diego écouta de maniere un peu flou ,derangé par les cris de la Douce marinette, mais il se ressaisit des qu'il vit la... la... la.... mince ca me reprend à chaque fois que je la vois argggggggg la... la... jolie A... A... A...Auru..mette.

C'est à ce moment là que Diego se leva, plein de fougue (tout foufou ou fougueux comme un jeune étalon non débourré )et prit tout ce qui lui passait sous la main pour le jeter sur les supporters d'en face

Essayez de vendre ca chez vousssssss

Puis il reprit le slogan de Djahen

BITENBOIS-BITENBOIS, ON T'AURA !!!

NOS LEGUMES - NOS LEGUMES, TU MANGERAAAAS

Agagamemnon


L'attaque massive des chats n'avait pas été prévue dans le planning de la journée. Agagamemnon haussa un sourcil incrédule en voyant bondir en direction des biterrois une bonne douzaine de félidés hargneux, hérissés et griffus. Situation d'autant plus embarrassante que la cape dont il venait de se couvrir leur offrait abondance de prises. Il se trouva en moins de dix secondes couvert d'une seconde peau, souple, tiède mais pleine de dents et de rancoeur.

Autour de lui, des clameurs désespérées se faisaient entendre. Difficile de reconnaître les voix dans une pareille cacophonie, les humains et les chats mêlaient leurs râles étonamment proches en un concert dantesque et décalé. Agagamemnon lui-même sautillait en tous sens comme une marionette au bout de ses fils, dans une pénible tentative pour se défaire de ses assaillants. Les plus hardis d'entre eux, plantant leurs griffes dans ses abdominaux puissants (j'ai des témoins Wink ) se hissaient à l'assaut des sacs mystérieux qu'il avait suspendu autour de ses épaules.

Il fallait agir... Agagamemnon tira le cordon qui femait l'un des sacs, dont le contenu dégueula à ses pieds. Il sauta en arrière pour s'éloigner au plus vite des sources de la pestilence. Rendus moins lucides par une trop longue disette, les chats qui l'entouraient se précipitèrent sur la bouillie répandue à terre, enfin... sur les gradins. Et reculèrent tout aussitôt, les yeux exorbités, le dos rond. L'un d'entre eux, trop proche, vira au jaune-verdâtre et s'éloigna en titubant, secoué de hoquets et de spasmes. Quinze jours d'arrêt-maladie garantis. Des feulements indignés se firent entendre.

Oui, je sais, c'est pas syndical. Z'avez qu'à vous plaindre à votre employeur, hein ? répondit Aga en haussant les épaules. Il regarda autour de lui pour évaluer les pertes dans les rangs biterrois, puis jeta un regard acéré en direction des tribunes ennemies. La drôlasse avec le sifflet, hmmmm... Soit... je pense que Nam sera heureuse de partager avec sa copine. Les harpies ont un sens aigü de la solidarité, à ce qu'on dit Cool

Ameleos était couverte de griffures et vaguement décoiffée mais toujours combattive. Gabbi, plus timide, se livrait à une introspection approfondie. Peut-être cherchait-elle en fait à évaluer ce qu'il leur restait comme munitions...

Il était temps de reprendre les préparatifs... Agagamemnon bloqua le taquet qui retenait le palan au bout duquel était installée la nacelle. Le mât, assemblage de longs troncs minces et souples de noisetiers, dépassait largement de l'axe médian légèrement surélevé. Agagamemnon se tourna vers ses voisines.

Mesdames, puis-je requérir votre aide ? Je désire me livrer à une petite expérience de physique amusante...

AlvinMaker

Citation :

Tour2
0 0 8 - + - + + + + 0
- - - 6 0 0 6 6 + + 6

Kad s'approche de la ligne d'embut!...il va....SBLA!...outch!... et non!...il vient de se prendre un méchante bouffe dans l'estomac de la par de BreizhooNaoned !...il est plié en deux et lâche la soule!.....Seb111 n'a pas l'air d'apprécier que l'on touche à son collègue...il...oui?...il ôte sa chausse et l'envoi de toute ses force vers le numéro 3 Alaisien et ...PAF!... c'est Tuilinelle qui était dans le champ qui se la prend dans la figure!...SPLOTCH!....splotch?

Oui, Splotch... fit mollement l'oeuf pourrit qui vint s'écraser juste à coté d'Alvin éclaboussant ses brais tout neuf. Il connaissait les habitants du cru et avait prévus le coup. Il fouilla un instant dans sa besace et en sortit un parapluie bien plus grand que cette dernière (sa tente s'appelait Popins...). Il l'ouvrit bien grand au dessus de sa tête et ainsi protégé, continua son commentaire...

Mais la soule n'est pas perdue pour tout le monde! C'est Tromal qui récupère la vessie!... et le voilà partit à l'assaut du camp adverse!...il remonte au centre et fait la passe à Syléne !...qui récupère au pied!.... elle dribble un adversaire et pénètre dans le camp biterrois!... oula elle va se faire...non!.... elle a repéré Phelessorqui faisait semblant de lire un missel l'air de rien!... et une nouvelle passe !... voilà le curé Alaisien qui se fait un chemin dans la défense adverse vessie dans une main et missel dans l'autre!... quel remontée de la par des Diables!...ils sont tout proche de l'embut!...
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Infirmerie

Alais

Tuilinelle: 3PP

Beziers

Kad: 3PP

Joueurs d'Alais

sebwood


Sebwood regarda l'action se dérouler. il avait avancé d'un cran au cas ou, mais ce ne fut pas utile.
Il vit le danger se ruer surTuilinelle au moment où celui-ci se prit un chausse perdue.

"Recule Tuili, c'est la feinte parfaite, on dirait qu'ils n'aiment pas trop tes oreilles pointues en face !!!!"

"Ouaips ça marche, Tromal laisse tomber le coup du doigt qui pue, et chope moi c'te vessie ! Ouaips bien joué. c'est ça ne lachez rien. Attention Phelessor leur défense va te bloquer! Les gars, on leur fait le coup de la chope de bois qui avait l'anse brisée, c'est parti!"

Sebwood entendit la clameur qui venait des tribunes. .... enfin pour l'instant en tout cas elle venait de Namarië uniquement, mais côté anthousiasme et ambiance elle valait toutes les tribunes du royaumes réunies à elle seule. Sebwood s'en senti l'orgueil et le courage gonfler dans sa poitriner.

"Hmm il faut que je trouve un moyen de les divertir" :

"Eh les bitterois derrière vous, un tonneau d'alcool de prune qui s'enfuit ! Non je blaguais c'était juste un tonneau de Calva et il vous nargue en plus!"


Phelessor


Le curé attrapa la soule, lacha le missel, et plongera la main sous le maillot pour en sortir :

BIBLICATOR
(Superbe Bible Encyclopédique relié en acier inoxydable, avec un titre en lettres d'or 24 carats. L'éclat et la beauté de cet ouvrage justifie son prix bridé de 595Frances seulement, avec 10% de réduction pour les 10 premiers appels sur nos services commerciaux alaisiens).

- Ils ont osé me traiter d'infidèles ? Ils seront chatié par des TAR mémorables.
Amis alaisiens, montré à leur supporter ce que je vous ai appris, et les autres, seuls les voies du Seigneur sont impénétrables, alors ON RENTRE DANS LE TAS PAR ARISTOTE

Et il fonça Bible et soule en avant afin d'appliquer une TAR à l'adversaire le plus proche...


sebwood

Phelessor a écrit:

Superbe Bible Encyclopédique relié en acier inoxydable, avec un titre en lettres d'or 24 carats. L'éclat et la beauté de cet ouvrage justifie son prix bridé de 595Frances seulement, avec 10% de réduction pour les 10 premiers appels sur nos services commerciaux alaisiens.

Sebwood se gratte la tête.

"Euh.... Poutant il ne s'est pas pris de coup le Phelessor ! Mais j'ai rien compris à son char à bas ! Ceci dit je ne sais pas ce qui peut l'arrêter quand il est dans cet état.... Un mur peut être? Enfin du moment qu'il me plonge la soule dans l'enbut on f'ra avec !"

Sebwood se mit à encourager le curé :

"Vas-y Phessouille montre leur de quelle croix tu te chauffes ! ils ont dit que t'était rien que euh ..... un Nez qui astique incapable de tenir l'alcool parce qu'il n'avait pas de foie !"

C'est qu'il n'avait pas son pareil pour motiver ses joueurs le capitaine alaisien !

MarieDouce


MarieDouce reporta son attention sur le match. Ce cher Phel avait la soule en main.
Elle grimpa sur le banc et mit ses mains de chaque côté de sa bouche et cria:

"Allez Phel, qu'Aristote soit avec vous... et bottez-leur les fesses à ces Bitenbois !!! "

Agagamemnon


Gabbi et Améleos, trop occupées à résister au pilonnage alaisien, n'entendirent point sa requête. En désespoir de cause et tout en esquivant les divers missiles blettes et mous qui continuaient de pleuvoir, Agagamemnon héla quelques gamins qui traînaient dans les environs en les matant des air narquois, des gavroches locaux sans doute. Les mômes le regardaient sans s'approcher. L'apparition soudaine d'un beau denier entre ses doigts éveilla en eux un intérêt plus militant. Dans les dix secondes qui suivaient, Agagamemnon disposait de la douzaine de petits bras nécessaires à la tâche. Il fallait faire vite. Les chats, tenaces, revenaient par petits groupes, menaçant de lancer une nouvelle offensive en direction des victuailles. Sales bêtes...

Agagamemnon réunit ses petits travailleurs bien en rang sur un banc. Il s'éloigna de quelques pas, s'empara d'une baguette souple qui traînait par là et pointa un doigt docte vers sa main d'oeuvre juvénile.

Mes amis, je réclame toute votre attention. Je vais commencer la séance d'aujourd'hui par un bref exposé des motifs et des spécifications afin de m'assurer que chacun ici comprendra bien le rôle qui lui échoît.

Les jeunes cancres l'écoutaient de toutes leurs oreilles. Au ton de sa voix, ils avaient compris sans peine qu'ils allaient être les acteurs et les témoins d'un moment historique.

Alors les mômes, écoutez bien c'est fastoche. Sachez tout d'abord que cette machine a pour but de résoudre l'un des problèmes le plus épineux des matchs de soule, à savoir : l'imprécision chronique des lancers. Si vous observez bien le déroulement des matchs, vous verrez qu'un nombre impressionnant de projectiles se perdent loin du but, dissipant ainsi les bénéfices qu'en attendait le lanceur. Compte tenu des distances à parcourir et de l'état d'ébriété chonique des supporters, tout cela est malheureusement inévitable. Or, si l'on y réfléchit bien, la solution à ce problème est toute simple : puisqu'on ne peut compter sur l'intelligence du lanceur pour mener son entreprise à un terme satisfaisant, alors il faut transférer l'intelligence sur le mobile lui-même. C'est ce à quoi nous allons travailler à présent.

Une petite pause pour s'assurer que personne ne roupillait au fond. A part le blondinet de droite qui pinçait les cuisses de la rouquine sa voisine, tout allait pour le mieux. Derrière Agagamemnon, le stade se perdait en vaines clameurs. Plus rien désormais n'arrêterait le train têtu de la Science en Marche. Sauf les chats, peut-être, qui poursuivaient leur approche subreptice...

Arthos.


Arthos arrive au stade, honteux d'avoir manqué le match d'ouverture du championnat. A peine a-t-il passé l'entrée et atteind les tribunes, et même avant en fait, il sent l'ambiance incroyable qui règne dans le stade, le match n'a pourtant pas commencer depuis si longtemps, mais c'est l'éffervescence.

Il apperçoit par-ci par-là des joueurs de l'équipe comtale, Sewood, Legueux, Eliox ( dormant pour ne pas changer...)...

Malheureusement, il ne sait quelle équipe encourager...
Son coeur penche pour une équipe languedocienne bien sur, mais vu que les deux le sont et qu'aucune n'est Le Puy, il est perdu...

*Bah tant pis*

VIVE LE LANGUEDOC!!!!!!

Agagamemnon


Les gamins semblaient attentifs malgré tout. L'importance de l'événement ne leur avait pas échappé. Agagamemnon reprit donc son exposé magistral.

Sachez tout d'abord que la série de troncs minces et longs que vous voyez là est pourvue, en vertu de la nature du bois utilisé, d'une élasticité appréciable. Le ressort est actuellement posé en travers d'un moyeu de chêne vénérable autour duquel nous allons le bander. A ma gauche et à l'extrémité mobile du dispositif, une vaste nacelle destinée à recevoir le projectile. A ma droite, un astucieux système de roues et de poulies va vous permettre, malgré le faible diamètre de vos bras, de rabattre vers le bas l'extrémité de l'arc y attachée. L'autre extrémité, maintenue au niveau du sol grâce à la présence d'un taquet, restera immobile. Vos efforts conjugués vous permettront ainsi d'accumuler dans le ressort moult effluves puissantifiques comportant une grande proportion d'Air et de Feu mais fort peu des deux Eléments Graves qui nous tiennent rivés au sol.

Agagamemnon pointa sa baguette sur le blondinet dont l'attention se dissipait peu à peu, plus attirée sans doute par les vertus immédiates du physique de sa voisine, laquelle semblait accueillir ses pinçons et chatouilles avec une grande bienveillance.

Toi là-bas, viens ici. Sache qu'un rôle particulier t'échoît dès à présent.

Le gamin obtempéra en ronchonnant, l'air inquiet et un peu dépité.

Car une fois que nous aurons accumulé suffisamment d'énergie dans le dispositif, il nous faudra en libérer la puissance afin de projeter dans les airs et vers son but le mobile intelligent dont je vous parlais à l'instant. Cet acte libératoire, c'est toi qui en es le reponsable et tu devras frapper ici d'un coup sec pour le mener à bien.

Agagamemnon désignait une forte languette de métal plantée au bout du taquet. A côté était posé un petit marteau permettant de la frapper avec force et précision.

Tout était donc en place.

Bien les enfants, prenez place et retroussez vos manches, nous allons commencer.

Les gamins se ruèrent vers les poulies de tension, chacun se battait pour se saisir d'un bout de corde ou d'un levier de manivelle.

Aloooooooooooorrrrrrrrs,
c'est partiiiiiii !!!

HoooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!
Hiiissseeeeeeeeeeeeeeeee !!!

HoooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!
Hiiissseeeeeeeeeeeeeeeee !!!

[*6]

Phelessor

sylojuma a écrit:

Elle se leva précipitament et tendit sa main au curé d'alais pour l'aider à se relever... Malgrés sa rage, sylo restait fair play....

- Je vous remercie ma fille.

Le curé se releva, s'épousta en moins de deux, et adressa un sourire à l'attention de Sylo accompagné d'un :

- Un instant ma fille...

Il se baissa, ramassa Biblicator, puis, sourire aux lèvres, il arma son bras, et envoya un grand coup de livre sur le visage de Sylo, qui sentit les lettres du titre s'enfoncé doucement dans son front :

Il la regarda étalé par terre, avec le titre marqué à l'envers sur le front, et l'aida à se relever :

- Ne vous inquiétez pas, ça part au bout d'une petite heure. Et en recevant cette TAR, vous voila à moitié alaisienne

Sur ce, il repartit courir après la soule.

Dans les gradins biterrois :

Agagamemnon


Le moment fatidique approchait à grand pas. Il fallait d'autant moins traîner que la Sorcière venait de lancer une offensive d'envergure. Au mépris de toutes les lois humanitaires, elle et ses sbires bombardaient sans relâche non seulement les supporters biterrois, mais aussi les lardons du cru qui s'affairaient aux treuils et aux manivelles.

Ne reculant devant aucune vilénie, Namarië s'attaquait aux oeuvres vives d'Alais, à cette nouvelle génération qui s'apprêtait, en toute innocence, à prendre le relais d'un douteux héritage. Pis encore ! Par son action d'une agressivité peu commune, elle interdisait à Agagamemnon de poursuivre l'oeuvre de conscientisation à laquelle il tentait de consacrer quelques instants. Nam' faisait ainsi, sans remords, reculer la conscience politique de la jeunesse sous le feu blette et malodorant des rebuts du Marché. Elle consacrait par là-même, avec cinq siècles d'avance, ce que serait la démarche pédagogique dans la Société du futur. Ha, triste vie... se dit Agaga à part soi.

Sans perdre plus de temps, comme les rangs de ses petits travailleurs s'égaillaient sous le feu nourri de l'Ennemi, Agagamemnon escalada un banc sur les tribunes. Tandis que les rares gamins survivants ahanaient en cadence sur les manivelles et les treuils, il s'installa péniblement dans la nacelle. Enfin... nacelle était un bien grand mot. Il s'agissait une découpe de lin épais, carrée, d'environ 1m50 de côté, tendue aux quatre coins par de solides cordes. Après quelques contorsions, le jeune homme parvint à prendre place sur la plate-forme de lancement, dans une position qu'il espérait favorable à la suite des opérations. Car bien des choses dépendaient des conditions du départ. Agagamemnon arrangea rapidement les divers sacs boursouflés qui pendaient à la lanière passée autour de son cou et encouragea les derniers gamins qui tombaient les uns après les autres, ou détalaient en tous sens comme des lapins apoplectiques.

HoooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!
Hiiissseeeeeeeeeeeeeeeee !!!

HoooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!
Hiiissseeeeeeeeeeeeeeeee !!!


Fini. Le dernier des mômes venait de prendre la poudre d'escampette. Tant pis, on va tenter le coup. Espérons que l'arc est assez tendu... Agagamemnon se tourna vers le blondinet au marteau. Celui-ci, hélas, venait de prendre ses jambes à son cou, entendant son nom proféré, que dis-je : éructé ! par la rouquine aux oreilles en pointe. Saisi d'une détresse soudaine, Agagamemnon regarda autour de lui en quête de soutien.

Par pitié, bêla-t-il d'une voix déformée par l'angoisse, quelqu'un peut-il s'emparer de ce marteau et venir débloquer ce p$#@!§ de taquet ?


ameleos


Ameleos, recouverte de substance gluante et puante, se réjouissait que Gabbi participe à l'affrontement... d'un oeil curieux, elle contemplait ce que fabriquait Aga, avec tous ces marmots.
Mais la peste de l'autre côté faisait tout pour nous mettre des bâtons dans les roues....rrrRRR
les enfants détallaient au son de sa voix si inssuportable.
Alors qu'Ameleos s'apprétait à lancé de nouveau quelques oeufs pourri, elle entendit Aga demander de l'aide:

Citation :

Par pitié, quelqu'un peut-il s'emparer de ce marteau et venir débloquer ce p$#@!§ de taquet ?

Alors laissant sa tentative de contre attaque de côté, elle atttrapa ke dit marteau et frappa d'un coup féroce sur le dit taquet...celui-ci ne bougea pas d'un poil...énervé, la jeune femme, redonna un grand coup,débloquant ainsi la machine de guerre.