Le Conseil des Villageois

AlvinMaker


Alors qu'il allait sortir, toute une troupe armée fit irruption dans la salle du conseil et se plaça autour de lui. Celui qui avait le plus de plumes sur le heaume s'avança, ôta son poulet de dessus sa tête et lui signifia son arrestation.

Et bé vous avez fait vite les loulous! ça c'est de l'efficacité!.. il se tourna vers Floei et lui prit la main, ma douce, on a besoin de moi en haut lieu, je tacherai d'être rentré pour le soupé, ne t'inquiètes pas de moi. Il lui glissa un baiser dans le cou et ôta le pendentif en forme de coquillage qui ne le quittait jamais pour le mettre autour du sien, tu me gardes ça bien à l'abri?...ma douce.... comme le temps va me paraître long loin de toi...

Il lui caressa la joue d'un geste tendre avec le dernier sourire qui lui restait, puis se retourna vers le carapassonné en tendant les mains poignets collé, Mon sieur, je suis à vous...

generalpopo


Je tiens à rappeller qu'Alais depuis pres d'un an , n'a jamais été pillé. Cette "braderie" comme l'appelle certain ou ce pillage, si il a bien eu lieu , sera une catastrophe pour la ville.

Je ne comprends pas que des gens qui aiment cette ville aient pu faire ca... et surtout je ne vois pas pourquoi un abruti d'etranger vient fouiner dans nos affaires et se rejouir de ce drame.

Darkristouf


Que tous ceux qui ont acheté les produits bradés les gardent pour les rendre dès que ce sera possible

Phel tu as des preuves pour les complices? (ça serait pas mal de coincer tout le monde parce que c'est vraiment scandaleux)

floei


Ses espoirs etaient vains : les alaisiens, décidément, s'averaient incapables de se prendre en main, alors qu'Alvin leur offrait les clés de LEURS lendemains.
Il avait suffi à quelques nantis, forts de discours moralisateurs et juchés sur des monceaux de certitudes, tout gonflés de la fatuité d'etre devenus des notables, et d'outrecuidance à l'égard de ces gens de peu qu'ils consideraient avec morgue, il leur avait suffi, donc, de venir aboyer pour qu'aussitôt le troupeau affolé se soumette en bêlant. On ne bouscule pas ainsi l'ordre établi : laissez "les gens qui savent", "les gens capables", gouverner et decider. Accommodez-vous donc de leurs decrets, vile pietaille...
A quoi bon donner aux villageois ce dont ils ne voulaient pas ?

Elle haussa les épaules, et se dirigea vers Nam et Alvin.

Tu as fait tout ce que tu pouvais : oh oui, mon Coeur, je suis fière de toi !
Mais ces gens ne te méritent pas.

L'irruption des gardes sur la place ne surprit personne.
Avant qu'Alvin ne soit emmené, elle s'elança vers lui et l'enlaça, l'embrassant avec fougue, infiniment, jusqu'à ce que les miliciens l'arrachent à son etreinte et la repoussent sans menagement.
Oui : à ce soir, mon Coeur, reviens-moi vite ! lança-t-elle du ton le plus léger qu'elle put. Elle revint lentement se placer aupres de Nam, se mordant les levres pour ne pas perdre contenance. Sa main se referma autour du coquillage qu'Alvin venait de suspendre à son cou.
Elle regarda sans une larme s'eloigner l'escouade qui encadrait l'homme qu'elle aimait. Ses yeux restaient rivés au sommet de son galurin, les gens d'armes lui masquant le reste. Une douleur sourde vrillait son ventre, et avec elle, l'angoisse de ne jamais plus le revoir.