La vache et l'avocat

MarieDouce


MarieDouce n'avait jamais mis les pieds à l'hospice. Mais ce matin, en passant devant l'échoppe de son amie CLkikoz, elle fut tout étonnée de voir la boucherie fermée. En se rendant à la taverne, elle surprit les conversations et quel ne fut pas son étonnement en entendant parler de la blessure que s'était infligée CLkikoz.

Elle sortit donc rapidement de la taverne et se dirigea tout droit à l’hospice. Dès son entrée dans la bâtisse, MarieDouce se dirigea droit vers la première infirmière qu’elle vit.

« Désolée de vous déranger mais vous pouvez me dire où je pourrais trouver mon amie Dame CLkikoz ? » demanda-t-elle.

Après avoir bien écouter le chemin à suivre, MarieDouce arriva dans une grande salle réservée pour les dames. Après avoir repéré CLkikoz, MarieDouce accouru vers elle.

Regardant la jambe de celle-ci recouverte de bandages elle lui demanda : « CLkikoz, mais que s’est-il passé ?…. Vous avez mal ? …Vous allez bien ? ….Je peux faire quelque chose pour vous ? Vous restez longtemps ? » Toutes ces questions posées sans donner le temps à CLkikoz de répondre témoignaient de l’inquiétude de MarieDouce, normalement si calme et réservée. « Pardonnez-moi CLkikoz, je ne vous laisse même pas le temps de répondre » lui dit-elle

MarieDouce regarda CLkikoz, un peu honteuse d’être aussi bavarde et aussi impolie de ne pas lui laisser le temps de répondre, attendit que celle-ci prenne la parole.

CLkikoz Posté le: Ven Déc 15, 2006 9:36 am


Après ses nombreuses prières CLkikoz regagna la grande salle pour remercier une nouvelle fois les personnes qui s’étaient occupées d’elle et prendre quelques onguents qui lui seraient nécessaires pour les soins des jours à venir.

Quelle ne fut pas sa joie de voir arriver son amie MarieDouce. Aussitôt un immense sourire éclaira son visage.
MarieDouce était dans une excitation inhabituelle, elle l’abreuvait de questions… Sa nervosité cachait son inquiétude. Dès qu’elle pu placer un mot, elle rassura son amie :

MarieDouce, je suis heureuse de vous voir. Tout va bien, je peux quitter l’hospice.

Regardant sa jambe, elle ajouta :

Ce n’est que le métier qui rentre ! Bon, un peu durement, je vous l’accorde, mais ça aurait pu être pire !

Et elle se mit à rire…

Je vais juste trainer la patte quelques jours, mais tout devrait bien se passer.
Si vous voulez bien, nous allons repartir ensemble et je vous raconte tout par le détail sur le chemin.

Elle prit le bras de son amie et toutes deux quittèrent l’hospice en direction du cœur du village.