Les psychopathes d'Arkham

wiatt


Tous coupables tous tous!!! Elle sait, meme que....Non Meme pas le penser, qui sait ?

Regarde autour, aucune connaissance, aucune confiance, pas moyen!!!
Tous tous tous!!! Elel en est sure, oui mais ils l' auront pas parce que, parce que... parce que c'est comme cela!!! Ils s accusent les uns les autres oui mais en fait...Elle n aime pas etre là, elle veut retourner dans sa chambre, et ne voir personne, personne!!! C' est dangereux dehors, oui tres tres!!! Dans sa piece encore ca peut aller, mais là c 'est trop, trop inconnu!!! Et puis on doit decider de qui va se retrouver dehors là avec eux!! Ceux qui tuent!!Panique envahissante, dehors c 'est dangereux, vite donner un nom n importe lequel de toute façon elle ne connait personne!! Impossible de se retrouver ailleurs, c est trop grand, elle prefere ses quatres murs, oui dans sa chambre, la securité est relative meme si...Six pas de long en large, sept dans l autre sens, chaque chose a sa place. Reperes...Coule un regard en biais, tous coupables!!! Surtout lui!! Deja ses yeux ont fait le tour de la salle commune, elle deteste cet endroit, cherche tout ce qui pourrait faire une arme, une menace une defense eventuelle.
Montre du doigt celui qui vient devoter, sans raison juste comme ca parce qu'elle veut en finir et repartir vite!! Voilà c'est fait, rejoindre ses quartiers, en rasant les murs, à pas comptés, ou en couran,t selon l' ambiance et les sons...Resonne l echo d une folie meurtiere, second etage encore à l abri, mais elle est sure du contraire...Chapardant une galette au passage, s 'enfuit vers son refuge, claque sa porte, pousse le chevet devant , trop lourd le lit et puis scellé au sol... Encore une machination cela, oui mais, elle est maline, elle sait, elle fabrique aussi...Ils l auront pas!!! Non non!!

Vote -> Tromal

glaviot


Malédiction !
Une fois de plus, il avait échoué si près du but !!
Lui, G. le Maudit, futur Hégémoniaque Universel, avait vu à nouveau son plan déjoué au dernier moment par l'impitoyable destin !!

Maintenant, il était mort !
Quelle injustice ! Priver ainsi l'Humanité de son génie et surtout, le priver, Lui, du plaisir de controler toutes ces petits âmes innocentes et pathétiques.

Il observait la bande d'attardés dégénérés - une fois sous son contrôle, ils devaient lui permettre de s'échapper et une fois dehors, c'était une question de temps avant qu'il ne prenne le controle du Pape, du Roi ou de l'Empereur - se rassembler autour de son corps inerte et démembré...

Il ne serait jamais Maître du Monde...

Une petite larme coulait le long de sa joue lorsqu'il sentit une légère tape sur l'épaule...
Il se retourna face à une ombre sans visage drappée dans un linceul gisâtre. Elle lui montrait le bout du couloir où se trouvait une barque amarée sur la rive d'un large fleuve sombre.

Il est temps d'y aller, mon maître vous attend... Et la route est encore longue...

Comment ça ? A qui ai-je l'honneur ? Je vous trouve bien familier pour venir me taper ainsi sur l'épaule ! Et d'abord qui est votre maître ?

Oh... Il a bien des noms, mais il règne sur des milliards d'âmes et ce depuis le commencement et pour l'éternité...

Des milliards d'âmes ? Pour l'éternité ?! Mmmmm... Voilà qui est excitant, menez moi vite à lui, j'ai hâte de faire sa rencontre...

Finalement, le destin faisait bien les choses et de nouvelles perspectives s'ouvraient à lui...Il en tremblait de joie ! Pensez-vous, des milliards d'âmes, pour l'éternité ...

Tremblez misérables ! Car voici venu le règne de G. le Maudit !!! Gnîaaaaarkgnaaark !Ark !

Des milliards d'âmes, pour l'éternité ...

Vote -> Tromal (on ne critique pas la Couronne de l'Hégémoniaque Universel G. Le Maudit s'en en subir les conséquence...)

kobkob31_


Kob était assis par terre, près de son lit, les jambes recroquevillées, les yeux fermés.
Il entendit un cri.

- se lever - voir qui crie - se laver - s'habiller - wouah j'ai bien dormi - y a t'il un prêtre dans votre sac - faut y aller -

Une fois debout, il porta ses mains aux visages et les frotta comme s'il se lavait.
Ensuite, il fit comme s'il enfilait un pantalon et mettait une chemise.
Il s'observa dans une glace imaginaire et sortit de la pièce.

- remonter vers les voix - par ici - traces de sang - pas joli à voir - l'homme en blanc - bonjour j'vous ai apporté des bonbons* - tout ce monde - sont pas très nets tous - un vote - de la galette - j'ai faim -

A la vue des galettes posées sur la table, Kob se rappela qu'il avait faim.
Il n'avait pas mangé depuis la veille et son ventre réclamait son dû.
Il attrapa deux galettes, l'une qu'il porta à sa bouche et l'autre qu'il garda en main.
Il regarda l'homme en blanc du coin de l'oeil, attrapa furtivement une dernière galette, et repartit à l'opposée de la pièce, dans un angle. Appuyé contre un mur, il posa ses fesses et se mit en devoir de grignoter son déjeuner.

- bon manger - bien manger - faut macher ce que tu as dans la bouche - libérez les - si quelqu'un veut prendre la parole - la porte c'est par là -

Kob était assis par terre, il grignotait une galette et écoutait l'assemblée.

HRP *merci à Jacques Brel /HRP

E_Scout


Scout se reveilla, il faisait déjà jours apperement, il avait entendu du mouvement dehors, il enleva donc son sommier et sortit doucement, et rejoigna le groupe....
AHHHHH, encore un corps, mais la blouse disait donc vrai !!!
Il fut terifié, que faisait t'il ici, il se le demandait de plus en plus... Mais aussi il voulais savoir qui était ces personnes autour de lui...

Quoi ??? Faire sortir quelqu'un d'ici ? Mais vous êtes fou !!! Il mourra !! Et si c'est un innoncent ? Malheur !

Et puis, il se dit que la majorité l'emporterait et si c'est la seule chance de survivre ...

Moi je vote pour personne, pour le moment, j'ai entendu personne cette nuit (pour une fois que j'ai bien dormis). Je verrais plus tard, suivant les informations des autres !!

Mitani


Mitani avait vu le corps de Glaviot reposant inanimé complètement déchiqueté. Tout le monde se pressait devant, Mitani était là regardant ceux qui effrayés s'enfuyaient, d'autres ne bougeaient pas ...

Mitani s'avança dans la chambre ...

Mérite t-il d'être ainsi exposé à nos yeux ? Vous l'avez tous vu non ? Alors repose en paix Glaviot si cela t'es encore possible ...

Mitani prit un drap, recouvrit le corps de la victime, puis sortit...

Tiens revoila l'infirmier, encore en vie celui là ??? Un sursis tout au plus ...

Mitani retournait à sa chambre quand il entendit l'idée du toubib ...

Etait-il devenu fou il lachait la meute là ... S'accuser les uns les autres devant tout le monde ... il voulait leur mort à tous ...

Immédiatement, la sanction tomba, comme alliées, deux personnes l'indiquèrent lui, Mitani, coupable de par sa capuche ...

Qui êtes vous pour m'accuser ??? Je comptais ne pas prendre part au vote voyez vous mais vous n'auriez pas du vous empresser de désigner le premier qui passait, messire Tromal. Vous voulez me voir sans capuche ??? Il suffisait de me le demander voyez vous ... Je suis déçu de votre jugement si ... hatif ...

Mitani regarda la petite, comment son nom déjà ? oui Misana, une lueur brillait dans les yeux de la jeune fille, Mitani en fut troublé, mais se tournant vers Tromal, il reprit ses esprits

Dommage Vous avez scellé votre propre destin ... Je ne voulais pas, j'avais vraiment envie de m'abstenir ... mais votre attitude m'a passablement énervé, je vote contre vous messire l'accusateur de tout le monde ...

Vote -> Tromal

MarieDouce


MarieDouce était restée toute la nuit assise dans un coin de sa chambre. Avait-elle dormi ? Était-elle restée éveillée toute la nuit ? Elle ne savait plus. Elle avait dû s'endormir parce qu'elle sursauta lorsqu'elle entendit le bruit sourd de quelqu'un qui chutait au sol. Elle se leva et alla coller son oreille contre la porte close. Mais pourquoi donc résonnaient dans sa tête les mots suivants ...

Ta vie n’est rien….. elle m’appartient désormais…. Tu es à moi…… cela te réjouit….. le moment venu….. tu te rallieras…. Le moment venu… tu me suivras…..

Se prenant la tête à deux mains, elle allait reprendre sa place dans le coin quand des bruits de pas et des cris se firent entendre. Elle oublia un instant pourquoi ces paroles revenaient sans cesse et ouvrit peureusement sa porte pour jeter un coup d'oeil sur le corridor.

Plusieurs personnes se trouvaient là et discutaient nerveusement. MarieDouce sortit et se dirigea vers le groupe. C'est alors qu'elle vit un corps inanimé, recouvert d'un drap. Un grand frisson lui parcourut le corps tout entier. Elle mit une main devant sa bouche retenant ainsi un long cri d'horreur.

Elle regarda toutes les personnes présentes et ne comprenant pas pourquoi elle devait répondre à la question de l'homme qui devait être l'infirmier, MarieDouce décida de ne pas répondre de suite... Elle avait besoin de réfléchir...

sylojuma


les malades se regardaient en chiens de faillance....Pas facile , l'atmosphère était pesante, comment pouvait on savoir ???Mais l'homme à la blouse blanche avait raison il fallait agir, essayer quelque chose...Attendre les secours patiemment, difficile de rester tranquille, il fallait voter, la situation devenait présente....Sylojuma regardait l'assemblée ...A qui faire confiance?....Frisson , ils ont l'air tous plus débiles les uns que les autres....Elle prit son courage à deux mains et décida de parler coupant presque la parole à un autre qui allait se lancer....

Bien moi aussi je vais dire Tromal.

Elle eut du mal à terminer sa phrase , comment pouvait on être sur de sa culpabilité , ceci dit pourquoi pas lui non plus, le souvenir du corps sans vie de Glaviot , fit en sorte qu'elle supporterait mieux cette accusation...
Aprés avoir parlé , elle resta là à écouter les suivants pour savoir ce qu'ils avaient à dire....

Vote -> Tromal

E_Scout


Scout en avait marre, et il se mit devant tous et :

Comment pouvez vous attaquer quelqu'un, sans avoir d'arguments fondé sur quelque chose, nous avons le droit de vie et mort, mais il ne faut pas en abuser, quand j'entend ce Monsieur qui attaque quelqu'un car il a une capuche, peut être est-il mauvais mais bon, qui peut l'afirmé sans preuves, au hasard et cette dame qui accuse une autre car elle a les yeux remplis de larmes et de tritesses !! Mais que faisons nous ici bon Aristote !! Vous n'avez des arguments construits ?

Scout se retourna les larmes aux yeux, et décida de ne pas encore voté... Personne ne l'a convaincu...

Vote -> Personne

[quote="Le Copiste"]Misana de la Rose d'Antan


Elle avait voté trop vite...Elle réfléchirait plus longtemps le lendemain... si elle ne mourrait pas entre temps...Le droit de vie et de mort...Elle n'en voulait pas finalement...Trop de résponsabilitées...Il fallait qu'elle parte, elle avait envie de vomir mais ne devait pas s'évanouir...Ni le temps ni le lieu, comme elle disait souvent...

Euhh...Bonsoir, Les fous mes amis, je vais me reposer !Les assasins..Ils me tueront !

Elle devenait folle ! Toutes les ombres la faisaient sursauter..Ne pas hurler ! ...Essayer..

zacharia


du bruit... Des voix... Il se déplie de son lit, arrache presque la porte de ses gonds en sortant de sa nouvelle chambre à lui, rien qu'a lui...On crie beaucoup.. on montre les gens du doigts... Il y en a un qui parle fort et qui montre du doigt l'homme à capuche. Alors lui faire pareil. Et puis une autre aussi. Alors il sourit.

Et puis l'autre homme à capuche a pas l'air content, et il montre du doigt celui qui parle fort. Et une autre. Et une autre. Et il y a beaucoup de doigts partout, maintenant. L'homme qui parle fort a pas l'air content du tout, et il parle encore plus fort.

Alors, lui, il montre du doigt une personne, puis une autre. Son doigt s'arrete sur le bonhomme tout blanc... Mais non, pas lui il est gentil lui, c'ets lui qui lui a donné sa nouvelle chambre.. Alors il revient sur celui qui parle fort... Ca l'embête, les gens qui parlent fort... ça fait mal aux oreilles...

Vote -> Tromal

[quote="Le Copiste"]MarieDouce


MarieDouce écouta en silence les fous s'exprimer. Non, elle n'était pas folle, elle !!!!!!! M'enfin, elle entendait des voix dans sa tête mais ça c'était normal non :?

Elle observa de plus près deux hommes qui n'avaient pas encore délirer depuis que l'infirmier avait découvert le corps d'un type... un autre fou aussi

Elle s'approcha des deux hommes qui étaient restés bien silencieux depuis le début du débat. Elle colla son nez sur le nez du premier, le regarda dans les yeux..... rien, elle ne vit strictement rien, qu'un regard vide, sans fond....

Elle regarda le second. Elle fit un pas pour approcher son visage du sien mais recula d'un bond. Appeurée, elle y avait aperçu une lueur démentielle.

Sans hésiter, elle s'écria et pointa l'homme du doigt

«C'est lui, j'en suis certaine !»

MarieDouce vote -> Calambredaine

Enduril


Fatiguée, elle était fatiguée. Nuit de veille angoissée à laquelle elle avait fini par succomber. Membres douloureux, corps courbaturé. S’étirer. Douleurs fulgurantes tandis que le sang afflue de nouveau dans ses veines. Du bruit, encore. Raies de lumières. Le jour est là. Enfin.

Coups dans la porte. Se lever. Entrebâiller la porte. Glisser un regard. Personne. Se glisser dans le couloir, vérifier que personne ne lui veut du mal. La grande salle. Oui, c’est là qu’il faut aller. Des galettes ! Nourriture ! Oui ! Vite elle se sert. Vérifier que les autres mangent. Elle les glisse dans sa poche. Attendre. Voir si les autres survivent au repas.

Murmures, un autre mort. Un autre les a quittés. Les autres sont là. Elle les regarde. Elle les écoute. Un se lance, accuse. Il en faut bien un. Pourquoi le désigner cet homme ? Une capuche ? Pourquoi pas ? Raison comme une autre. Une autre voix pour le soutenir, comme ça, sans raison, comme pour porter les soupçons ailleurs. Etrange. Le petit homme du début se fait accuser. Pourquoi ? Parce qu’il a commencé ? Et pourquoi ces gens votent tous contre lui ? Pour sauver leur peau. Et cette fille, elle reprend la parole. Et encore. Et encore. Pourquoi ? Etrange. De plus en plus… Oui, il faut se décider pour quelqu’un et cette fille lui semble vraiment bizarre. Trop prompte à répondre. Trop rapide à se défendre. Elle semble fragile pourtant. Folle furieuse ? Ou femme enfermée là en attente d’être délivrée ? De toute façon il faut choisir.

Je vote -> Misana

Calambredaine


Cale avait rejoint les autres le lendemain. Il avait vu le cadavre du pauvre homme qui s'appellait Glaviot ... ce nom ne lui disait rien mais il versa tout de même une larme pour lui. Il mis sa main devant sa bouche pour éviter d'avoir à vomir, effectivement la vue du cadavre lui leva le coeur.
Quel monstre pouvait être capable de tels crimes ? c'était déjà la seconde victime et Cale savait très bien qu'elle ne serait pas la dernière si le groupe ne démasquait pas rapidement ce psychopate.

L'homme regardait les autres d'un air méfiant ... il n'était pas très rassuré et ne faisait confiance à personne à part l'infirmier. Pourtant il n'aimait pas les blouses blanches mais pour une fois ce n'était pas lui qu'il fallait craindre le plus ... mais qui ? qui parmis tous ces gens pouvait être ce monstre ?
Cale commençait à avoir mal à la tête à force d'entendre tout le monde débattre. Ils s'accusaient tous les uns, les autres et il se boucha les oreilles pour ne plus avoir à les entendre. Il compris tout de même que tromal était en mauvaise posture. Ils avaient peut-être tous raison mais Cale, lui, soupçonnait quelqu'un d'autre. Il espérait sincèrement ne pas se tromper.
Une femme avait était pointée du doigt, et c'était à son tour de pointer son doigt vers un membre de la gente féminine.

vote -> Namarië

AlvinMaker


Alvin suivait avec tristesse les débats. Sur un petit parchemin, il notait les votes au fur et à mesure. Cela prit du temps, et il faut avouer qu’il était difficile de discerner quoi que ce soit pour le moment des comportements de gens qu’on ne connaissait que depuis vingt quatre heures.
Certains se montraient des plus discrets, d’autres avaient le verbe haut, sûrement à tort d’ailleurs. Mais la journée se passa ainsi, ne laissant que quelques moments de pauses pour aller se changer les idées dans une chambre ou dans la pièce d’eau. Et voici que déjà la lumière déclinait, et qu’une nouvelle nuit s’annonçait, mais peut être celle ci se verrait elle débarrassée du psychopathe. On n'y voyait plus guère qu’à la lumière des torches, et Alvin décida qu’il fallait en finir avec cette histoire, même si cela le chagrinait beaucoup.

Les débats faisaient encore rage, mais il se mit à compter les votes, une voix contre Namarië, une contre Calambredaine, une contre Sylojuma, deux contre Misana, trois contre Mitani, et…cinq pour Tromal…. Ainsi le sort en était jeté. Il posa un regard triste sur le jeune garçon si maigre et à la figure pale et creusée. Comment un jeune homme aussi frêle pourrait il avoir fait cela, mais qui sait, il connaissait des psychopathes à l’allure beaucoup plus innocente et qui pourtant étaient on ne peut plus dangereux.

Il se leva et attendit que les voix se taisent.. qu’ils comprennent que le sort en était jeté. Il remit son calepin dans la poche de sa blouse et baissa la tête un instant, cherchant ses mots, et c’est en regardant tristement Tromal qu’il se décida.

Très bien, vous avez voté, et comme convenu, nous sortirons de l’étage celui qui a récolté le plus de voix… Tromal… je suis désolé… mais c’est toi qui devras nous quitter.

Il vit de suite dans le regard du pauvre garçon la peur et l’affolement se dessiner. Alvin ne pourrait pas le supporter longtemps, il fit un signe à un garçon particulièrement costaud qui se trouvait tout près et tout deux s’emparèrent de la victime en le prenant sous ses épaules. Plusieurs autres résidents de l’étage les précédèrent pour dégager la grande porte qui ne connaissait plus de soubresaut depuis quelques heures.
Alors que Tromal arrivait, encadré par Alvin et un autre pensionnaire, ils ouvrirent un battant de la porte qui ne dévoila que de sombres ténèbres impénétrables. Tromal se débattait, criait son innocence luttant de toutes ses forces, mais ils réussirent à lui faire rejoindre le grand couloir au delà des limites de la survie. La porte se referma derrière lui….

Alvin essuya rapidement une larme d’un revers de sa manche et s’éloigna sans mot dire pendant que l’on barricadait de nouveau la grande porte. On entendit au loin un cri de dément puis un grand tumulte….

Il clencha la porte de la chambre et pénétra à l’intérieur. Comme toutes les autres, elle était spartiate, mais Alvin remarqua quelque chose sous le lit. Il se baissa et tira un sac de toile avant de l’ouvrir et d’en examiner l’intérieur. Le sac de Tromal était empli d’herbes de fioles, et de champignons, une vraie pharmacie. Mais Alvin connaissait un peu ces plantes, il s’agissait uniquement de puissants psychotropes, des calmants, des somnifères… ce garçon se droguait à haute dose, et avec ce qu’il prenait, il n’aurait jamais pu sortir la nuit… ils avaient condamné un innocent et ne pouvaient plus revenir en arrière… mais le pire de tout, c’est que là, parmi eux, rodait toujours le psychopathe, et qu’il ferait peut être encore des victimes…
Alvin remit le sac sous le lit et s’empressa de fermer la chambre avant de la condamner de la même façon que la précédente.

Il longea les murs pour rejoindre le bureau où il s’enferma, jamais il n’aurait put affronter le regard des autres, il ne leur dirait pas, ils ne devaient pas savoir. La nuit qui s'annonçait le verrait sans doute se tourner en tout sens à la recherche du sommeil...

[Mort de Tromal, Accro
Le tour de nuit commence, vous avez jusque vendredi 22h pour m’envoyer vos actions]

kobkob31_


Beaucoup avait voté, par écrit ou en affirmant leur choix à hautes voix.
Certains se sont tûs, comme lui, mais il s'était assoupi dans son coin.
Quand Tromal avait été emmené de force de l'autre côté de la porte, Kob écarquilla ses yeux.
Il ne pouvait pas croire ce qu'il voyait et l'horreur à laquelle se préparait tout le monde.

- pas lui - la porte - dehors - danger - mourir - pas pu voter - voulais pas lui - voulais calambredaine - pas entendu depuis le premier soir -

Kob se mit la main sur la bouche, il semblait chercher son air.
Quand l'infirmier s'enferma dans son bureau, Kob fut complétement affolé et c'est en courant qu'il rentra dans sa chambre pour s'y enfermer aussitôt.
Assis près de son lit, il fixait la porte.

- aurais du me taire - vais regretter mes paroles - la porte - ... -

Assis près de son lit, il fixait la porte, les yeux ouverts.

- LA PORTE -