Les psychopathes d'Arkham

AlvinMaker Posté le: Jeu Fév 01, 2007 12:45 am


Bonjour Alais !

Un petit jeu RP pour nous occuper l’esprit…. Vous connaissez le Loup-Garou de Tiercelieux ? Et bien réjouissez-vous car en voici une nouvelle édition ! Les règles n’ont pas changé, seul l’histoire et les personnages sont modifiés.

Vous allez pénétrer dans l’Asile d’Arkam où vous devrez vous défendre contre de dangereux psychopathes qui veulent vous trucider, ou bien contre ces malades qui veulent vous empêcher de les trucider… j’vous jure !

Les inscriptions sont ouvertes ici même dans la limite de 15 personnes, dépêchez-vous, il n’y en aura pas pour tout le monde ! une fois celle ci terminées, ce topic deviendra RP et le jeu pourra commencer ! Avant cela, n’hesitez pas à poser vos questions !

Cachez-vous sous vos édredons.. fermez vos portes à cle….les psychopathes sont libérés !

Mais avant tout, une petite mise en bouche et une explication des règles :

AlvinMaker






L’asile Arkham avait été bâti à l’écart de toute habitation sur un haut promontoire rocheux. Seul asile de tout le Languedoc, il abritait en son sein aussi bien les militaires dépressifs et autres veuves inconsolables au bord du suicide, que les pires psychopathes qui aient jamais sévi dans le Comté.

Sa réputation n’était plus à faire, on y avait même constaté la guérison de quelques malades ; mais surtout, il s’agissait d’un des bâtiments les plus sûrs de la région, aucun incident n’avait jamais était à déplorer… jusqu’à cette nuit là.

En effet, à la faveur d’un puissant orage, une violente révolte eut lieu dans l’aile Ouest du grand bâtiment, l’aile des dangereux psychopathes. Ils tuèrent bon nombre de gardiens en sévices divers et variés et s’emparèrent de l’Asile.

Seules quelques personnes purent en réchapper en s’enfermant dans une partie close de l’aile Est du grand bâtiment. L’infirmier de nuit, avait réussit à en condamner les issues, ce qui empêchait certes les fous dangereux d’entrer, mais aussi à la petite quinzaine de personnes présentes de sortir. Un pigeon avait été envoyé, mais les secours mettraient bien longtemps avant d’arriver….

La première nuit passa en angoisse sourde, chacun avait une chambre et un lit, mais les hurlements déments à l’extérieur de la zone close empêchaient un sommeil réparateur, et lorsque le soleil revint… on découvrit le cadavre atrocement mutilé d’une vieille pensionnaire !….là …parmi eux !… se cachaient des Psychopathes ! Ils devraient les découvrir et s’en débarrasser avant qu’ils ne tuent tout les rescapés de l’asile ici présents. La décision fut prise rapidement, on designerait chaque jour par un vote à la majorité un psychopathe à dessouder jusqu’à ce que les secours arrivent …ou jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de meurtres….

Participants:

- Enduril
- E_Scout
- Misana de la Rose d'Antan
- Djahen
- Kob
- zacharia
- Glaviot
- Marie Douce
- Wiatt
- Floei
- Solyjuma
- Calambredaine
- Namarië
- Tromal
- Mitani

Les Règles


Les personnages

.Les psychopathes

Personnages complètement déjantés qui rôdent la nuit et qui adorent trucider tous ceux qui leur tombent dessus. Ils chassent toujours en bande et savent se reconnaître les uns les autres.
Actions : Désigner tous ensemble une cible pendant la nuit, la trouver et la trucider.


Les malades

.Les malades Ordinaires
Les malades légers, dépressifs et autres. Ils savent qu'il faut débusquer les psychopathes durant la journée pour les vaincre.
Action: Espionnage de la chambre d'un autre malade. Le lendemain, l'espion apprend que la personne est sortie pendant la nuit ou pas. Attention, lorsque les psychopathes attaquent s'ils ne sont pas arrêtés par un piège, ils tuent toutes les personnes présentes, la cible et les espions éventuels...

. Le paranoïaque
L'un des malades souffre de paranoïa aiguë et dispose d’un énorme piège à loup qu’il a confectionné lui même. Il ne sortira pas pour espionner, il a trop peur. Mais il s'efforcera une fois par partie à piéger la chambre de l’un des malades au cas où il sortirait la nuit.
Action : Une fois par partie, piégeage d'une chambre. Si son occupant sort il meurt dans d'atroces souffrances, le pied déchiqueté par les mâchoires du piège. Si les psychopathes attaquent cette chambre, c'est l'un d'eux qui périra.

. L’accro
Une jeune femme en cure de desintox, ou un vieux bonhomme sous calmants (allez savoir!). En tout cas c'est un spécialiste des médocs.
Action : Faire prendre à un joueur soit un médicament qui le tue, soit un qui le protège pour toute la nuit, empêchant ainsi que les psychopathes ne puissent l'atteindre. Elle/Il dispose en tout d'un poison et d'une potion. Peut utiliser la potion sur elle/lui-même.

. L’amnésique
Etrange celui ci… il a tout oublié, mais de temps à autre, un éclair de génie le submerge et il se souvient de la maladie de l’un des pensionnaires.
Action : Demander chaque nuit à connaître le rôle d'un des personnages

. Cupidon
L'esprit de l'amour est présent malgré tout.
Action : En début de partie, Cupidon désigne secrètement deux personnes qui seront éperdument et fatalement amoureuses l'une de l'autre. Ensuite, il peut espionner comme un Malade ordinaire.

. Les amoureux (ceux qui seront désignés par Cupidon)
Pour eux la vie n'a de sens que s'ils la vivent avec l'être aimé. Aussi en dépit de leur rôle respectif ils devront toujours s'aider et faire en sorte de survivre tous les deux. Si l'un venait à mourir, l'autre n'aurait d'autre choix que de mettre fin à ses jours.

Le Simple d'Esprit
Attardé mentale, ce personnage n'en est pas moins une montagne de muscle (même s'il le cache sous des dehors de freluquets). Mais il n’aime pas dormir tout seul car c’est un grand peureux, alors de temps à autre il se faufile dans la chambre d’un pensionnaire qu’il défendra coûte que coûte contre les psychopathes
Action : chaque nuit peut demander à protéger un joueur.
ATTENTION :
Le Simple d'Esprit a le droit de s'auto protéger.
Le Simple d'Esprit n'a pas le droit de protéger 2 nuits de suite le même joueur.
La protection du Simple d'Esprit ne donne aucun résultat sur les espions éventuels


. L’hypnotiseur
Megalomane, un maniaque du contrôle des masses, ancien gourou d’une secte à sa gloire, chaque nuit , il hypnotise 2 joueurs que le maître du jeu prévient par MP.
Dès l'instant où il ne reste plus de joueurs non hypnotisés, il a gagné contre tous les autres joueurs. (Même si cela arrive suite à un vote ou grâce aux Psychopathes).
ATTENTION :
L’hypnotiseur ne peut s'auto-hypnotiser.
Les joueurs hypnotisés conservent tous leurs pouvoirs et caractéristiques.
Le charme ne se transmet pas entre amoureux




Tour de jour (durée 48h ):
- Les personnages apprennent quelle a été la victime.
- Les personnages discutent entre eux pour estimer qui est le plus probable loup-garou.
- Chaque personnage vote
- Le résultat du scrutin est annoncé (le "gagnant" du vote sera executé festivement, personne ne sera occis en cas d'ex-aequo).
- Le droit de vote est accordé aux "trépassés". Cela leur permet au moins de garder une part active dans le jeu.

Tour de nuit (durée 24h ):
- Les malades peuvent demander à espionner un autre personnage. Le rapport d'espionnage leur sera envoyé par MP.
- Le paranoïaque peut choisir de poser son piège devant chez quelqu'un. Si un psychopathe entre dans la chambre en question il sera tué par le piège. Si la personne dormant là part espionner, elle se fait tuer par le piège en sortant.
- l’amnésique peut profiter de la nuit pour connaître le véritable rôle d'un autre personnage.
- l’accro peut choisir d'utiliser un de ses deux médicaments sur un personnage ou sur elle/lui-même.
- l’hypnotiseur peut designer deux personnes à charmer




Résultats des actions :
-Espionnage :
le malade ordinaire reçoit un MP pour savoir si la personne espionnée est sortie ou pas, et uniquement cela, l'espionnée peut être sortie pour espionner quelqu'un d'autre, pour dévorer un habitant car psychopathes, pour chasser, etc.... il ne le saura pas
-Chasse :
Si une majorité de psychopathes (par rapport au nombre de psychopathes en jeu) part en chasse d'un personnage de l’asile ce dernier subit l'attaque, même s'il a passé une partie de la nuit a espionner un autre personnage. Il est possible à un psychopathe de ne pas participer à une chasse.
-Piège :
La première personne qui s'approche d'une chambre piégée ou qui en sort est tuée par le piège. Si c'était les psychopathes, un tirage au sort désignera celui d’entre eux qui périt.
-Attaque de psychopathes:
Lorsque les psychopathes attaquent, s'ils ne sont pas arrêtés par un piège, ils tuent toutes les personnes présentes, la cible et les espions éventuels.
-le médicament :
Si l’accro utilise le médicament, le personnage désigné ne peut pas mourir pendant la nuit, quelles que soient les attaques qu'il subit.
-le poison :
Si une personne a qui l’accro a donné ce poison passe la nuit elle est retrouvée morte d'un mal mystérieux le matin.

Toutes les actions des personnages doivent être envoyées au Maître du jeu (votre humble serviteur) par MP uniquement. A défaut le personnage n'agit pas.
Bien évidemment, inutile de préciser que les rôles de chacun doivent rester secrets. C’est primordial. Seuls les loups-garous se connaissent entre eux.
Les rôles sont tirés au sort. C’est le hasard qui décide des attributions de chacun. Sitot les inscriptions closes, je vous enverrai votre role par MP et vous en rappelerai les possibilités.



Les Malades Ordinaires gagnent, dès que le dernier psychopathe est éliminé.
Les psychopathes gagnent, dès que l'avant dernier malade est éliminé..
L’hypnotiseur gagne, si il a charmé tout les joueurs (Même si cela arrive suite à un vote ou grâce aux psychopathes).

AlvinMaker


A.K.A présente :
Animation Klub d'Alais




Le RP dont vous êtes le Heros.....

Avec:

- Enduril
- E_Scout
- Misana de la Rose d'Antan
- Djahen
- Kob
- zacharia
- Glaviot
- Marie Douce
- Wiatt
- Floei
- Solyjuma
- Calambredaine
- Namarië
- Tromal
- Mitani
- AlvinMaker

Plan de l'étage :

AlvinMaker


Il descendait en courant les escaliers. La blouse d’infirmier qu’il portait était un peu trop étroite pour lui et le gênait dans ses mouvements, mais il devait faire au plus vite.
Alvin avait été affecté au 3eme étage de l’aile Ouest de l’Asile il y a un an de cela, et jamais, même dans ses pires cauchemars, il n’aurait pensé que les évènements de cette nuit eurent pu se produire un jour.

La violente tempête qui avait éclaté en gros orages assourdissants et la lumière blanche donnée par la pleine lune avaient été les catalyseurs d’une poussée de rage chez les plus grands psychotiques de l’aile de haute sécurité. Nombre d’entre eux avaient réussi à sortir de leurs cellules capitonnées, et après avoir massacré les gardiens et les infirmiers, ils libérèrent les résidents de toute l’aile. Les meutes enragées avaient déferlé dans tout l’asile en une marée morbide, tuant, déchiquetant, dévorant toute personne se trouvant sur leur chemin.
Profitant de la cohue maladive, Alvin avait réussit à atteindre l’aile Est en compagnie d’une poignée de simples malades, venus pour quelques cures bénignes, qu’il avait entraîné là. Mais le petit groupe avait été suivi, si bien que lorsqu’ils se trouvèrent au deuxième étage de l’aile, ils constituaient une troupe d’une quinzaines de personnes.
Pas le temps de réfléchir, déjà, un groupe d’hommes et de femmes aux regards fous, dont la moitié portait encore leur camisole, se ruaient vers eux dans une folie meurtrière. On se dépêcha de fermer les portes de l’étage et de les condamner en empilant devant elles une bonne quantité de meubles. Les fenêtres étaient toutes sécurisés de lourds barreaux enchâssés dans la pierre, et aucune autre issue, à sa connaissance, ne menait au refuge improvisé.

Ils étaient tous enfermés dans le grand étage. Une rapide inspection apprit à Alvin qu’il n’y avait là que quinze chambres, une grande salle, une pièce d’eau oblongue avec quelques réserves de nourriture, et un petit bureau. Il trouva ce dernier à son goût et décida de s’y installer. Dans la petite pièce se trouvait une paillasse, une table de bois, et un grand meuble de rangement renfermant une multitude de dossiers, des centaines de grimoires rangés en ordre. Ne connaissant aucun membre du groupe qui venait de se former, il se mit à la recherche des dossiers patients, ouvrant au hasard les ouvrages.

Il était penché sur un gros registre de comptabilité, assis à la table, la tête entre les mains pour essayer de couvrir les bruits de la révolte qui faisait rage dans l’Asile, lorsqu’un cri horrifié vint percer ce calme relatif. Il était tout proche, là, dans l’étage. Il se leva d’un bon, et couru dans le couloir jusqu’à ce qu’il s’arrête net devant un spectacle atroce.
A ses pieds, gisante dans une marre rouge sombre, une femme au visage déformé par la peur et la douleur. Ses bras et ses jambes avaient été arrachés, ôtés du corps, et placés en X au-dessus et en dessous du tronc. Le tableau morbide semblait tout droit venu des grimoires obscurs de l’ancien temps, peut être même du Necronomicon dont il avait une fois entendu parler, mais dont il n’avait jamais osé prononcer le nom.
Bientôt, Tout le groupe encerclait la morte et l’horrible certitude se fit… parmi eux se cachaient des psychopathes, et de la race la plus dangereuse, car capable de se fondre dans la masse, de passer pour parfaitement lucides alors qu’en eux brûlait le Démon.

Il ne fallait pas que la panique monte se dit alvin, tout ces gens étaient atteint de maladies mentales plus ou moins graves, et ça risquait de dégénérer. Aussi, il décida de réunir tout le monde dans la grande salle, qu’il baptisa Salle commune, après s’être occupé avec deux autres de mettre en suaire le corps mutilé.
Plus aucun meuble ne s’y trouvait car ils avaient été pour la plupart empilés devant la grande porte de l’étage. Tous entrèrent et s’installèrent ça et là dans un silence soupçonneux. Après les quelques minutes nécessaires à la reprise des esprits, Alvin prit la parole.

Je sais que la situation n’est facile pour personne. De graves évènements viennent d’avoir lieu, et nous avons tous de la chance d’en être sortis vivants.
Je viens d’envoyer un pigeon à l’OST d’Alais, la ville la plus proche, mais l’isolement d’Arkham fait que nous ne devons pas attendre de secours avant une semaine. J’ai trouvé des vivres et de l’eau potable qui, si nous nous rationnons, seront en quantités suffisantes.
Maintenant je voudrais en venir au cadavre que nous avons découvert. Rien ne prouve qu’il s’agisse de l’un d’entre nous, cette pauvre femme a pu se faire tuer avant que nous arrivions ici, ce qui a de fortes chances d’être le cas. Je travaillais dans l’aile ouest, et certes je ne connais pas tous les malades de l’asile, mais aucun des visages ne m’est connu ici, je pense que nous sommes en sécurité.
Le mieux que nous avons à faire pour le moment, c’est de nous choisir chacun une chambre, et de nous reposer… nous y verrons plus clair demain matin.

Il avait essayé de rassurer le groupe, car personnellement il doutait que le cadavre pût se trouver là avant, et d’ailleurs, qui aurait hurlé ? Mais que pouvait il faire ?
Il laissa là le groupe et retourna dans le bureau poursuivre la fouille de ses dossiers afin de peut être y découvrir des indices sur les membres du petit groupe

kobkob31_


Une voix d'homme soudain dans la nuit.
Quelque part dans une piéce.

Citation :

VOUS ENTENDEZ ??? NOUS SOMMES TOUS DAMNES !!!

- le silence n'est plus - le silence a été sali par cette voix - pourquoi a t'il parlé - pourquoi - il ne faut pas parler le soir - il faut dormir - c'est le docteur qui le dit - il faut écouter le docteur -

La pièce était étroite avec pour tout meuble une simple literie faite de paille, bloquée entre quatre planches.
La figure de Kob n'exprimait rien, aucun rictus.
Un visage vide.

- ma paillasse - il faut que j'arrange ma paillasse - ils vont venir - il faut que tout soit propre - un peu de rangement - l'homme en blanc - lui il sait -

Kob restait assis par terre, près de son lit, les jambes recroquevillées.

- bercer l'enfant - chanter une chanson à la dame - prenez moi dans vos bras - voulez vous du sel - ne pas dormir - danger - la peur - surveiller la porte -

Kob restait assis par terre, près de son lit, les jambes recroquevillées, les yeux grand ouverts.

- LA PORTE -

Kob restait assis par terre, près de son lit, les jambes recroquevillées, les yeux grand ouverts, observant la porte.

glaviot


Ils étaient seize présents dans la pièce vidées de ses meubles, à écouter le discours de l'infirmier.
Pendant que celui-ci tentait de rassurer l'assemblée réunie autour de lui, il ne pouvait s'empêcher d'afficher un grand sourire.
Il se murmura à lui-même :

Disons que tu essaies surtout de te rassurer toi-même et que tu te demandes lequel d'entre nous viendra te bouffer les entrailles...

Citation :

...nous y verrons plus clair demain matin.

Ben voyons...

Il releva la tête, son visage maigre et livide, ses yeux cernés... Des mois qu'il avait perdu le sommeil...
Déjà des pensionnaires quittaient la salle commune, sans doute pour trouver une chambre.
Il allait rester un peu, observer... Il s'approcha du mur en chantonnant entre ses dents :

Celui là part à la chasse...
Celui-là l'a attrapé...
Celui-là l'a tué...
Celui-là la mangé...
Et le petit dernier...

Il gratta avec son petit doigt le mur crasseux. L'humidité avait depuis longtemps envahit les moindres recoins du bâtiment et son doigt s'enfonça sans peine l'enduit qui recouvrait le mur.
Il fit tomber sur le sol quelques petits morceaux qu'il chassa du pied...

Calambredaine


Voilà Cale au milieu de toutes ces personnes ... il n'en connaissait aucune et se méfiait de tout le monde, même de l'infirmier car qui sait, c'est peut-être lui le plus fou de la bande.
L'homme ne savait que trop que cet étage était aussi dangereux que le reste du bâtiment mais il ne pouvait plus partir maintenant il serait certainement plus vite tué en dehors de ces portes !

"Humpf ... du calme et de la tranquillité qu'il disait. Il ne m'y reprendra plus celui-là ! Je ne vois pas ce que l'on peut trouver de calme dans un endroit pareil. Je suis pas fou à ce point quand même ... et dire qu'il faut que cela m'arrive maintenant. Non mais c'est pas possible on me lâchera jamais la grappe !"

Et cet infirmier qui disait qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter ... ils viennent tous de voir cette femme, dans un sale état et à part cela il n'y avait pas de raison de s'inquiéter. Cale en arrivait à se demandait si l'infirmier ne les prenait pas pour des idiots finalement. Ils ne sont pas plus bêtes que ceux qui sont de l'autre côté de ces murs ...
Par contre certains sont méchants, non ils sont même pire ... quelles sont les personnes, parmi toutes celles présentent, qui seraient capables de faire ça ... pas évident quand on en connaît aucune ... pauvre Cale après la déprime voilà qu'il va se vider la tête avec des raisonnements totalement surréalistes !

Bon si on a plus besoin de nous je vais dans ma chambre !
Et on me dérange que si c'est nécessaire !

E_Scout


Scout était pétrifié... Aristote seul sait le nombre d'horreur qu'il avait vu dans cette hospice mais là cela dépassait largement le borne des limites imaginables... En effet il se croyait en sécurité dans cette partie du bâtiment. Scout n'était pas ici depuis longtemps, son toubib lui avait conseillé cette maison de repos, mais Scout en arrivant, avait deviné que celui-ci devait sûrement gagné une commission sur le nombre de patients envoyés... Cette maison, si on appelé cela comme ça, ne lui était pas vraiment adapté, en effet il ne souffrait que de petits surmenages du à l'importance et la demande en énergie de son travail...



Mais qu'est ce que je fous ici moi !!!!! En plus je ne connais personne !!

Mais Scout reprit le dessus et écouta sagement le Monsieur en blanc !! Maintenant il devait trouver un chambre... Il sortit de la pièce commune, et choisit la petite de gauche ... Elle était presque vide, une table de nuit, un lit, matelas et un sceau...
Bon maintenant la nuit tombe... Et puis le mec en blanc, il a dit que si les psychos attaquaient ce serait la nuit... je vais me barricader !!


Sur ces mots, Scout prit le sceau, traversa le bâtiment (il ne reconnu personne et croisa seulement une dame aux cheveux noires, et l'infirmier. IL remplit sont sceau d'eau et rentra dans sa chambre. Il enleva le matelas du sommier et le posa parterre. Il souleva le sommier et le mit au vertical, de tel sorte qu'il bloque la porte...
Il se retourna et s'allongea sur le matelas... pensif

glaviot


Pour l'instant, une partie des résidents semblait opter pour une stratégie de repli chacun dans sa chambre...

Comme si une porte qui pourrait arrêter une bande de dégénérés en furie...
Tremblez, tremblez petits cochons... Le loup va souffler, taper et vous manger !

Il quitta la pièce commune. Les couloirs de l'aile est baignaient dans une obscurité morbide et crasse.
Quand ils auraient épuisé leur réserves de nourritures et crèveraient tous de faim, ils pourraient toujours se rabattre sur les rats et les cafards.
D'un geste rapide, il captura l'un des insectes qui courrait sur le mur.

Salut toi... Tu as peut-être vu qui a démembré notre amie allongée un peu plus loin dans le couloir... ? Dis le moi et nous serons amis, je te protégerai...

Il approcha l'animal de son oreille.

Noooon, tu es sûr ?

AlvinMaker


Un rayon de soleil filtra au travers de la fenêtre du bureau et vint se planter sur les paupières closes d’Alvin. Il s’était endormi sur les grimoires ouverts et la vive lumière du jour le réveilla en sursaut.
Il avait fait un cauchemar atroce cette nuit, et les images ensanglantées hantaient encore sa mémoire semi-consciente. Il mâcha la salive pâteuse en s’étirant avec force pour calmer les courbatures dues à une trop longue position assise.

Il se leva et voulu se rendre à la salle d’eau pour se rafraîchir les idées. Le couloir était sombre, le soleil n’était pas encore assez haut pour éclairer ses fenêtres. Encore ensommeillé, et ne connaissant pas les lieux, Alvin prit à droite, se trompant de chemin. Il marchait pensivement, se demandant comment ils allaient tous pouvoir se sortir de là, quand son pied foula une consistance inhabituelle. Il s’arrêta et regarda au sol…. Une marre de sang s’écoulait lentement en suivant une légère pente. Il remonta le courant des yeux jusqu’à a porte d’une chambre. Il ne voulait y croire, pas encore. Il posa une main fébrile sur la clenche et ouvrit.

La lumière blafarde éclairait un nouveau spectacle macabre. Là, au milieu de la petite chambre, le corps sans vie d’un homme. Les membres avaient été arrachés au tronc et posés en croix au-dessus et en dessous, le même rituel, à cette différence près que cette fois-ci, la cage thoracique avait été ouverte et qu’apparemment le cœur en avait été arraché !
Alvin se mit précipitamment la main devant la bouche pour contenir un haut le cœur, et peut être aussi un cri, mais dans son geste précipité, il bascula en arrière et tomba assis dans le couloir. Quelques personnes déjà debout vinrent voir ce qui se passait et découvrirent le corps mutilé.
Il se reprit, se releva et avança un peu plus pour essayer d’identifier le cadavre. Il remarqua que celui ci avait quelque chose d’enfoncé dans la bouche, du tissus…non ! un chapeau à grelot ! Glaviot !
Très bien, reprendre ses esprits, réagir. Tout d’abord condamner la chambre. Il allait fermer définitivement la pièce lorsqu’il remarqua quelque chose sur le sol. Il se baissa et ramassa un bout de parchemin.



La fiche patient ! Que faisait elle là ? Il la lut en vitesse pour découvrir de quoi soufrait le mort… un mégalomane… doté d’un pouvoir d’hypnotisme ! Cet homme était dangereux certes, mais avait il mérité cette mort ? Alvin enfourna la fiche dans la poche de sa blouse et ferma la porte. Il fit sauter le clou qui retenait la clenche et la détacha, condamnant ainsi la pièce.

Le bruit avait couru, et tous devaient être au courant maintenant. On ne pouvait rester à rien faire, attendre de tous se faire trucider comme des gorets ! non ! C’est à ce moment qu’il prit l’une des décisions les plus dure qu’il ait jamais eu à prendre.
Il réunit tout le monde une nouvelle fois dans la pièce commune. Il avait apporté des galettes de maïs qui constituaient la majorité des réserves et des pichets d’eau. Pendant que l’assistance se restaurait, encore sous le choc de la nouvelle mort, Alvin se leva et reprit la parole.

Mes amis, je crois que nous ne pouvons plus douter ; il y a parmi nous un psychopathe qui, si nous ne réagissons pas, finira par tous nous tuer à l’image du sieur Glaviot.
Nous devons prendre une décision rapide et radicale ! nous devons agir afin de découvrir qui il est et mettre fin à ses agissements ! Je refuse de donner la mort, alors il sera tout bonnement sorti de l’étage, et livré à la folie meurtrière qui règne en dehors de ces murs. Comme pour souligner son discours, des hurlements de déments se firent soudain entendre, et la grande porte trembla sous un grand coup.
Mais nous devrons tout d’abord le découvrir. Alors je propose que nous débattions et que nous votions tous à main levée pour désigner celui que nous croyons en notre âme et conscience coupable, et ce avant cette nuit. Je sais que cette méthode peu paraître injuste, voire cruelle, mais c’est la seule que nous ayons à notre disposition si nous voulons espérer survivre. Si quelqu'un veut prendre la parole....

Il s’assit et détacha un petit bout de galette. Mâchonnant pensivement, il attendit que le débat commence et que les gens votent…

[Mort de Glaviot, hypnotiseur.]

AlvinMaker


Point au matin du 2e jour

Avec:

- Enduril
- E_Scout
- Misana de la Rose d'Antan
- Djahen
- Kob
- zacharia
- Glaviot -> Hypnotiseur (mort tué par les psychopathes)
- Marie Douce
- Wiatt
- Floei
- Solyjuma
- Calambredaine
- Namarië
- Tromal
- Mitani
- AlvinMaker

Morts
Hypnotisés

Plan de l'étage :


X: pieces condamnées