La Prise d'Otage

Posté le: Mar Juin 27, 2006 5:56 pm Sujet: [RP]Sombre batisse à l'eccart du Village
Rotack des Plaines


Rotack arrivait de la caserne, la rage qui l'animait d'avoir été refoulé par ces ingnards enflait en lui. Son cœur battait extrêmement vite, on pouvait presque distinguer le battement sous l'épaisse peau de cerf qui lui servait de vêtement.

Rotack était un homme du Nord, il avait la peau diaphane, couverte de cicatrices. De stature impressionnante, presque aussi haut que large. Il portait au dos un carquois et un arc et une courte lame pendait à sa hanche.

Il battait la campagne d'un pas lourd, fulminant et ruminant. Il vit non loin dans la forêt un mouvement presque imperceptible, il arma son arc,, le banda et tira en un seul mouvement précis et rapide. Le lapin visé ne vécu que quelques secondes.
Il alluma un feu et mangea son gibier à la nuit tombante.
Il ne pensait qu'à une chose, la vengeance, faire payer à ces soldats l'affront qu'il venait de subire. Tout cela le mettait dans une colère noire.

Alors que la nuit se faisait sombre, il remarqua une bâtisse à l'écart du petit village d'Alais. Il se dirigea vers elle en se disant que s’il ne pouvait pas s'attaquer à la caserne Alaisienne, il pourrait se défouler sur les habitants.
Il arriva devant la porte regarda l'écriteau mais ne sachant pas lire (même s’il avait sut, je doute fort qu'il aurait respecté la consigne) ouvrit d'un coup de pied brutal la porte qui faillit sortir de ses gonds sous le choc.

Rotack entra dans l'établissement et scruta l’œil mauvais la pièce où il se trouvait ainsi que les gens qui y étaient, derrière lui le vent soufflait par la porte laissée béante...

AlvinMaker


Je suis Alaisiens depuis bien des lunes, miss Namarië, et je suis heureux de vivre en ce village si paisible.

IL sourit, amusé par la solution qu'elle lui apporta au sujet de la rame et des étranges signes.
Il tenta de ne pas faire attention à Fleur et Kob qui semblait se prendre le chou près de l'entrée.

Je doute que si quelqu'un ait voulut faire une liste, il l'ait fait sous cette forme, et qui plus est, je ne pense pas qu'il aurait prit la peine de la gravée dans du bois.
Mais ceci me sort de mes sombres pensées et je vous en remercie amie.

Il leva son verre dans sa direction comme pour trinquer en son honneur et but une lampée de fée verte. Les quelques godets qu'il venait de boire de la boisson commençaient à le griser et il se sentit d'humeur lyrique. C'est sans ambages qu'il déclama:

Douce et jolie Namarië
Que ne vous ai-je connu plus tôt
Que de lumière vous apportez
A mon si sombre et si lourd fardeau

Je ne connais pas ici bas
Plus belle et plus tendre musique
Que la chaleur de votre voix
Si hypnotique et mélodique

Je sais maintenant pourquoi j’existe
Raison secrète de ma vie
....

C'est alors que l'on entendit un grand fracas. La porte venait d'être ouverte sans ménagement par un homme aussi grand que fort à l'air des plus menacant...

kobkob31


Kob était en train de s'expliquer avec Fleur, lorsque la porte, prés de laquelle ils se trouvaient, fut enfoncé par un chasseur (???). Du moins c'est ce qu'il crut en voyant l'homme vétu d'une peau de cerf avec un arc en bandoulière. L'homme avait passer la porte et Kob se trouvait derrière lui. Sans réfléchir (après tout il était videur et on lui demandait pas de réfléchir), il sauta sur l'homme pour l'assommer avec sa chaise de travail. La chaise éclata en morceau et l'homme ne fit que chanceler mais resta debout. Alors comme sur le terrain de soule, Kob se jeta dans les jambes de l'homme et le renversa. Il essaya de l'immobiliser, et reçu plusieurs coups. Ce n'était pas pour lui faire peur. Après tout, il y avait ici plusieurs membres de l'équipe de soule et l'homme ne savait pas où il avait mis les pieds. Ce n'était pas son arc qui allait arréter ces joueurs. En lui rendant la plupart de ces coups, il appela Sebwood pour l'aider.

Y'a quelqu'un pour m'aider à arréter ce fou! Seb tu peux me donner un coup de main, je vais pas pouvoir l'immobiliser longtemps, vite !

Un instant Kob fut inquiet car il n'entendait pas Fleur et elle n'était pas dans son champ de vision...

Rotack des Plaines


Une chaise lui éclata derrière le crane, il en avait vu d'autre, mais le temps qu'il puisse réagire quelqu'un le jeta à terre, il bourra de coups l'inconnu qui tentait de le frapper et de l'immobiliser. Il ne devait pas être très épais tant Rotack sentait à peine les poings de l'homme et tant sa prise était faible.

D'une torsion du bassin, il se dégagea de la prise, se releva en empoignant l'homme par l'encolure et le plaqua contre le mur derrière lui. Il dégaina sa dague d'un geste vif et la plaqua contre le cou de l'agresseur.

Il dit à l'attention de l'assemblée, fixant l'inconnu de son regard noir

Le premier qui fait mine d'approcher, je tranche la jolie petite gorge de votre ami.

Se disant, il assurait sa prise en passant derrière le corps immobilisé et s’en servant de bouclier humain, tout en enfonçant légèrement la lame dans la chaire, du sang coulais de la gorge, légère entaille qui prouvait combien la lame était affûtée.

namarië


Namarië suivit la scène d'un oeil aiguisé tout en s'approchant. Instantanément, une lame apparut dans sa main. Elle apprécia la rapidité de réflexes de Kobkob (encore une qualité à son actif).

Une pensée fugitive : où était passée la femme qui parlait avec kobkob ? Elle avait bougé tellement vite et Namarië était tellement concentrée sur l'action qu'elle l'avait perdu de vue.

L'homme tenait Kobkob devant lui, trop de risque de le toucher ... S'il n'était pas réfractaire, peut être que les talents de télépathe de Namarië...

...Décale toi, décale toi ....

sebwood


Sebwood était déjà à mi-chemin quand l'homme-montagne s'était lachement caché derrière Kob sa lame prête à lui trancher la gorge.
Sebwood avait réagit au quart de tour à l'appel de Kob mais l'énergie que ce dernier avait déployer pour crier de l'aide ansi qu'une seconde d'héstation lui avait fait perdre l'avantage de la surprise.

Sebwood Se figea devant l'agresseur.
Il restait immobile mais son regard était sombre comme une nuit sans astres.
Une rage incommensurable brulait en lui.
Sebwood ne supportait pas qu'on menace ses amis.
Une seule certitude bouillait en lui : si le moindre mal était fait à Kob cet homme ne reverrai plus le soleil se lever.
Sa stature ne l'impressionnait pas.

"Les armes sont interdites dans l'établissement. Tu as trente secondes
Pour les déposer et presenter tes excuses"

Sebwood avait utiliser une voix d'une autorité imporessionnante, que personne n'aurait pu imaginer jusqqu'alors. Il était méconaissable.
Sebwood ne lachait pas la montagne des yeux, concentré et attentif au moindre détail.

Fleur de Lys


Bon très bien Kob, mais que je ne t'y reprenne....

La porte s'ouvrit dans un grand fracas la cognant violemment derrière la tête. Fleur fut propulsée en avant et tomba de tout son long sur le sol. Le choc fut si violent qu'elle perdit connaissance quelques temps.

Elle ouvrit un oeil, douleur aiguë derrière le crane. Elle y porta la main en se relevant avec peine et constata que du sang maculait ses doigts. Qu' est ce qui c'était passé. Elle se retourna et oublia instantanément sa blessure.

Un homme, extrêmement costaud, tenait Kob d'une poigne de fer et lui plaquait sous la gorge une lame effilée et devant eux se tenait Seb, l'air menacant. Instinctivement elle se mit en position de combat et chercha son couteau dans sa chevelure, mais il ne s'y trouvait plus, la violente rencontre avec la porte avait du le faire tomber et il devait se trouver sous un meuble alentour.

Très bien, réfléchire, vite. Le malotru avait un regard déterminé et ces gestes étaient précis, il allait falloir la jouer fine. Fleur avait conscience de la dangerosité de l'adversaire et de ses réflexes, une attaque de front n'aboutirai qu'à la mort de kob et sûrement d'autres personnes.

Son regard parcouru le salon et elle vit la jeune fille en position de lancé, elle connaissait parfaitement celle ci pour l'avoir pratiqué de nombreuses fois quelques années auparavant. Elle la fixa et lui dit du regard de ranger sa lame pour le moment, trop risqué pour Kob dans l'état de nerf où était l'agresseur et on risquait d'en avoir besoin plus tard, quand l'homme baisserai sa garde...

Elle se retourna vers lui et, avec le plus d'assurance dont elle était capable, dit

Je crois monsieur que vous feriez mieux de ranger cette arme, ne vous rendez-vous pas compte que vous n'avez aucune chance? Si vous consentez à relâcher Kob, nous vous laisserons partir sans vous inquiéter, sinon, vous voyez bien que votre entreprise est vouée à l'échec?

Et se disant, elle désignait les quelques clients présents ainsi que le personnel qui commençait à se réunir dans la pièce, il devait y avoir en tout une quinzaine de personnes...

namarië


Namarië capta le regard de la femme à l'entré et une fois n'est pas coutume se permit de fouiller ses pensées.

... d'accord, attendons ...

La lame disparue aussi subreptissement qu'elle l'avait faite apparaitre. Il vallait mieux se conformer à l'idée de la propriétaire des lieux, il serait toujours temps d'agir. Pourtant ses instincts guerriers, hérités du côté humain de son père, lui hurlaient de tuer, elle les fit taire et se concentra sur la situation.
Namarië senti, plus qu'elle ne vit, Sir Alvin se rapprocher et des gens envahir l'espace.
L'homme en fasse d'eux, analysait la situation. Quelle décision prendrait-il ?

Rotack des Plaines


Affirmant sa prise sur le dénommé Kob, serrant un peut plus la dague contre la gorge, Rotack écouta la donzelle. Quand elle eut finit, il ne put réprimer un éclat de rire.

AhAhAhAhAh! Qu'est ce que tu crois ma petite dame? Que vous me faites peur, vous, une bande de pécore juste bonne à traire des vaches?
Laisse moi rire AhAh!
Vous seriez cinquante que ça ne me ferrait ni chaud ni froid!

Très bien, maintenant je veux voir tout le monde réunit au centre de la pièce, et plus vite que ça!

Il soutenait les regards des deux péquenauds en face de lui, il sourit, serra un peut plus la lame dans la gorge, élargissant l'entaille qu'il avait déjà faite et coupant un peut plus la respiration de Kob.

Pas d'héroïsme mal placé messieurs, si vous tenez à votre ami, je vous conseil de rejoindre les autres, toute action de votre par vaudra sa mort ainsi que la votre...

Les gens se rassemblaient au centre de la pièce où se trouvaient déjà la jeune demoiselle aux traits elfiques et la patronne, seul les deux zouaves ne bougeaient pas. D'un geste rapide il propulsa alors Kob sur eux, les envoyant rejoindre le groupe dans l'élan de la chute.
A peine s'étaient-ils relevés qu'il avait armé son arc et tenait en joue le petit groupe.

Très bien messieurs Dame, laissez moi d'abord vous dire qu'il est inutile de fuire.

Il décala légèrement son arme et tira sans quitter le groupe des yeux. La flèche alla se ficher prés du comptoir dans un petit couinement. Elle transperçait de par en par une sourie qui avait eu le malheur de passer par-là. Il réarma et remit en joue la bande en un éclaire.

Je me nomme Rotack et je vous annonce que vous êtes, tous autant que vous êtes, mes otages. Mes revendications sont simples: j'exige une place dans l'armée languedocienne, sans quoi vous périrez tous un par un, à commencer par la jolie jeune fille...oui c'est à toi que je parle grandes oreilles.
Que quelqu'un envois un pigeon pour prévenir le chef de la caserne d'Alais de mes revendications et de la situation actuelle... j'attends!

Il ne quittait pas des yeux les gens rassemblés, bandant son arc, visant untel ou untel autre, il pouvait tenir cette position des heures durant...

Fleur de Lys


Les personnes présentes s'étaient réunirent au centre de la pièce.

Mauvais, très mauvais, nous lui facilitons la tache. pensa-t-elle.

Rotack expulsa Kob qui s'affala sur Seb, celui ci ne perdit pas une seconde et se releva.
Fleur, en écoutant d'une oreille ce que disait le preneur d'otage, aida Kob à s'asseoir sur un fauteuil et déchira un pan de son chemisier pour lui garrotter le cou qui saignait encore.

Ca va Kob? Bien joué le coup de la chaise, je n'en attendais pas moins de toi, mais qu'est ce que tu veux, on rencontre toujours des gens plus fort que soit.

Sebwood était en train d'exciter Rotack, mais peut être que cela lui ferai perdre un peut de son attention et permettrai d'agire.
Fleur se redressa et dit d'une voix ferme

Vous voulez que l'on prévienne l'armée? Très bien.

Elle se dirigea vers le comptoir, attrapa encrier plume et parchemin et rédigea une note brève à l'attention de Generalpopo.

Vous permettez que j'accroche ça à un pigeon?

Elle alla vers la fenêtre, l'ouvrit, sortit Helmut, son pigeon voyageur, de sa cage, accrocha la note et lui souffla à l'oreille (si tant est que les pigeons aient une oreille)

Va Helmut, va à la caserne...

Elle le lâcha, et l'oiseau prit son envol dans le ciel.

Voilà!, maintenant vous pouvez être sûr qu'un bataillon sera là dans quelques temps...

Rotack des Plaines


Le petit excité baragouinait si vite qu'il avait du mal à comprendre.

Ecoute bonhomme, l'armé c'est mon problème, mais si elle ne veut pas me recruter ça devient le vôtre. De toute façon il n'y a que des criminels au sein de l'armé, tous prompt à la tuerie.

Et il est vrai que je ne pourrai pas tous vous maîtriser si vous vous en prenez à moi en même temps, ce dont je doute, mais sache que j'aurai toujours le temps de tirer au moins deux flèches et ma première ira pour la jeune fille aux grandes oreilles quoi qu'il arrive, tu ne veux pas avoir sa mort sur la conscience n'est ce pas?

Aller, retourne avec les autres et cesse de jouer les malin ou je te fauche une oreille!

Il avait dit tout cela l'arc toujours bandé, mais au lieu de viser l'un puis l'autre il le pointa droit vers la fille aux traits elfique avec un petit sourire sadique.

La patronne envoya le pigeon après avoir soigné Kob.Il aurai voulut connaitre le contenu de la note mais de toute façon il ne savait pas lire. Il se méfiait d'elle, trop obéissante, il voyait en elle une combattante, pas une tenancière de bordel, il la garderai à l’œil. Bha!, quoi qu'elle ait écrit, cela fera surement venir des soldats et c'est ce qu'il voulait.

Très bien!, maintenant je veux voir tout le monde assit par terre et on attend gentiment vos chères soldats.... si ils viennent!

namarië


Le barbare avait enfin laché Kob, c'était toujours ça de fait. Et maintenant il s'amusait à menacer Namarië.

Elle répondit à son sourire mais aucun autre de ses muscles ne bougea. Elle le fixait droit dans les yeux. Cet homme n'était qu'une boule de haine, bavant et éructant. Il la dégoutait.

Namarië n'avait qu'une pensée :

...Tu auras peut être le temps de tirer ta flêche, mais tu seras mort avant qu'elle me touche ...

Namarië profita de la diversion créée par la femme et Sir Sebwood afin de se concentrer pour faire remonter toute la part d'elfique en elle. Une fois en condition, elle se projeta dans l'esprit de l'homme :

... tu vas mourrir aujourd'hui.... si ce n'est pas moi qui te tue, ils le feront à ma place.... tu es un homme mort ...

Elle sentit l'esprit de l'homme vasciller. Elle mit dans son sourire l'expression de tout ce qu'il y avait de plus mauvais en elle

AlvinMaker


Bon, la grosse brute était aussi stupide qu'elle en avait l'air. Cependant cela ne faisait que rajouter à la dangerosité de cet homme.
Mais qu'il soit lâche au point de menacer Namarië pour tous les tenir en respect c'était plus qu'Alvin ne pouvait en supporter. Il se déplaça de coté, masquant Namarië et Fleur aux yeux du preneur d'otage.

Bon, écoute la brute épaisse, que tu prennes en otage des gens pour X raisons passe encore, que tu trucide des rongeurs innocents je veux bien, mais que tu menace cette jeune fille, la non!

De sa position il remarqua une lueur sous le siège devant lui, une lame! Il reconnut le couteau de Fleur qu'il avait entre aperçut une fois alors qu'il avait la responsabilité du Lys. Trouver un stratagème, un moyen de le récupérer. Bon, et bien s’il fallait passer par la tant pis pour son honneur.
Il se jeta à genoux a coté du fauteuil en question et dit d'un ton implorant

Je vous en supplie, laissez nous partire! Nous ferrons ce que vous voudrez, je ne veux pas rester ici! Pitié!

Tout en suppliant, il ramena sous lui le couteau avec son pied droit.

Je ne suis pour rien dans cette histoire!, il allait songer à une carrière de comédien, épargnez ma vie, pitié!

Il reculait, à genoux, le couteau entre les jambes jusqu'à ce qu'il arrive juste devant Fleur, il l'aurait bien gardé pour lui mais il savait qu'elle en ferait un meilleur usage.

S'il vous plait! ne me faites pas de mal!

kobkob31_


Kob avait du mal à saisir ce qu'il voyait. Alvin à quatre pattes en train de supplier.
Ah si seulement au lieu de lancer sa chaise, il avait utiliser son couteau toujours sur lui. Personne ne devait avoir d'armes, mais lui en tant que videur se devait dans en avoir une. Bon c'était surtout son outil de chasse. Il s'en voulait de ne pas avoir d'abord tuer cet homme et voir ce qu'il voulait après.
Mais l'attitude d'Alvin était trop grossière pour qui ne le cotoyait pas.
Pourquoi faisait-il ça ? Alors Kob décidat de détourner l'attention du fou et de faire qu'il ne remarque pas les autres, on ne sait jamais, si quelqu'un avait une idée. De toute façon, lui ne pouvait pas grand chose pour les aider, alors autant parler.

He l'homme, tu dis que tu nous prend en otage, que tu veux rentrer dans l'armée. Mais avec ton légume qui te sert de cerveau, t'as pas compris que tu as signé ton arrét de mort en faisant ça. Et que c'est pas en nous tenant en respect avec ton arc, que tu vas arranger les choses. Tu devrais plutot partir d'ici, tranquille, proposer tes services d'homme musclé à une autre ville, que tu puisses prendre ton pied à être militaire, il en faut. Même si tu prenais un maire en otage, si tu le tuais pour bien prouver que tu est déterminé, le résultat serait le même. Le capitaine serait obligé de t'emprisonner à la fin. Pour qu'une exécution s'ensuive. La tienne, bien sur. Tu es tellement mou du cerveau que ça tu ne l'as pas compris. Tu as beau avoir un arc braqué sur quelqu'un, si tu es encore en vie c'est que nous tous ici nous la respectons, ta vie, ce qui n'est vraiment pas ton cas. Tu n'est qu'une loque, qu'un gamin qui rale parcequ'on lui donne pas son jouet et qui trépigne des pieds pour l'avoir en faisant sa colère. Tu vois je te connais depuis 5 mn et là tu m'écoeures pas parceque tu es laid, mais parceque tu es prèt à tuer pour assouvir ton plaisir d'être quelqu'un le temps de le menacer. Ah j'ai compris t'es vraiment qu'une gonzesse dans le sens le plus mauvais. Les filles elle te valent cent fois. Tu n'est qu'une pourriture qui ne mérite pas d'être dans cet établissement. Voila si tu as une langue réponds moi, dis moi que tu te tires et laisses tomber tout ça. Peut-être que j'arriverai à te respecter...

Le ton était monté au fur et à mesure qu'il parlait. Même si le gars devait s'énerver, il espérait encore ne pas trop en patir.

Rotack des Plaines


Rotack regardait sa future victime, mais quelque chose dans son regard l'effrayait quelque peut, il ne savait pas quoi, un sentiment de mort imminente. Mais lorsque le poltron se jeta à genoux il se ressaisit. Il écouta la supplique le sourire aux lèvres.


AhAhAhAh, tu dois être le seul homme censé ici! mais ne te déplaise, j'ai une sainte horreur des lâches!

Il se rapprocha de lui et lui décocha un violent coup de genoux dans la mâchoire qui lui fendit la lèvre le fit tomber en arrière.

AhAhAhAhAh!.

Ce fut autour de Kob de partire dans une litanie interminable qu’il ne pris pas la peine d’écouter.

Mais tu vas la fermer! je ne t'ai pas demandé ton avis que je sache!
Si tu continus ce n'est pas une simple éraflure à la gorge que je te fais, c'est ta langue que je vais couper! Cela te fera réfléchir un peut! AhAhAhAhAh!

La percpéctive d'oter une parti du corps de ces hotages le mettait particuliérement en joie...

tromal


Joyeux, sur le chemin du retour, Tromal se dirigea vers le Lys le coeur léger. IL avait abandonné la communauté, trop sédentaire à son gout.

[i]Aynt prévu de rentrer sans frapper, pour le plaisir d'ennerver Fleur, il fut très surpris de trouver une porte défoncée. "Ba c'est encore le videur qu'a fait des siennes..."
Tromal, riche de ses voyages avait appris de nombreuses bonnes blagues et était impatient de les tester...Il s'avançat vers le Lys, un doigt derrière le dos et...sous ses vetements...IL avait adoré cette blague..Le Doigt Qui Pue!!!

Il entra donc le coeur joyeux, et tout préoccupé qu'il était par son effet comique, ne remarqua pas que la situation était tendu...IL vit un inconnu qui tournait le dos à la porte (la victime idéale), s'approcha, sortit le doigt de son derrière et le lui fourra sous le nez en disant "Tiens respire un bon coup! " L'expression dégouté qui envahit le visage du type plongea Tromal dans un rire nerveux et il ajouta entre deux respirations: " C'est mes fesses! Je sais c'est dégueu mais elle est bonne ein?"

La scène s'était passé très vite, l'homme se retourna et Tromal put voir pour la première fois toute la haine qu'il y avait dans son regard...

Fleur de Lys


Fleur était consternée par l'attitude d'Alvin, n'avais-t-il donc aucun honneur? Cela l'étonnait grandement de sa part. Mais lorsqu'elle aperçût son couteau entre ses jambes elle comprit.

Trop loin, elle ne pouvait pas l'atteindre sans ce faire remarquer de Rotack. C'est alors qu'il lui envoya un violent coup de genou qui fit valdinguer Alvin jusque sur ses genoux à elle.
Profitant de la diversion qu'offrait Kob, elle s'empara de la lame et la cacha dans sa manche.
Elle murmura à Alvin

Ca va? Bien joué Alvin, je te revaudrai ça...

Elle le redressa, lui épongea la lèvre et revint à la scène. C'est alors qu'elle vit un petit hérisson entré par une anfractuosité du mur. Il portait sur le dos un parchemin arborant l'emblème de l'armé languedocienne.

Dis donc le bourrin! Tu permets que je regarde la réponse que nous envois Generalpopo?

Ce disant, elle ce saisie du mammifère avec précaution, détacha et déplia le parchemin avant de lire à voix haute

Generalpopo a écrit:

Ce message est à transmettre à l'homme qui controle tout ca.
Je comprends votre peine messire , vous dites que vous n'avez pas été pris dans l'armée, c'est peut etre due à une erreur , donnez moi votre nom et je verrais ce que je peux faire.
Relachez aussi ces braves gens , elles n'ont rien fait , regardez les en tant que homme de guerre et vous comprendrez qu'elles sont innocentes , ce sont les dernieres personnes à etre concernées par l'armée. Montrez nous à quel point vous avez de l'honneur en les relachant , apres nous pourrons discuter de soldat à soldat.

Je vous rappelle pour finir la devise de l'armée du Languedoc que vous connaissez surement : FORCE ET HONNEUR.

Elle n'était pas sûr qu'il apprécie, mais un plan commençait à germer dans sa tête, apparemment l'armée ne viendrait pas, ils allaient devoir se débrouiller seul. Si c'était comme cela! Elle reprendrait ses fonctions de meneuse d'homme malgré ses promesses et se débarrasserai par ces propres moyens du gougnafier.

Premier élément, trouver un moyen de communiquer avec les autres...

A ce moment Tromal arriva derriere l'agresseur

Oui, vas y! assome le pensa-telle

Rotack des Plaines


Il écouta la réponse du général et entra dans une colère noire

Non mais il se fout de moi! Une erreur! Il va voir qu'on ne se moque pas impunément de Rotack des plaines!

Une odeur infecte de pourriture lui envahit soudain le nez.

Qu'est ce que....

Il se retourna un instant, avisa le petit morveux qui se trouvait au mauvais moment au mauvais endroit, posa son arc au coté, l'attrapa par le col et le souleva de terre. Il lui cola une mandale bien placée sur le coin de la figure, le secoua comme un prunier avant de le balancer de toutes ces forces sur le groupe d'Alaisien. L'hurluberlu décrivit une courbe presque parfaite avant d'aller s'écraser sur le premier rang.

Mais vous êtes tous malades ici! Et ce généralpopo en premier! Il va voir!
Je vais tous vous faire cramer moi et ce sera le tour du reste du village ensuite! Et dites à ce petit merdeux de ce tenir tranquille!

Il écumait littéralement, il avait reprit son arc et ne rêver que de décocher une flèche en plein cœur du nouvel arrivant.

Non, non, il souffrira...ils souffriront et ce généralpopo doit savoir que c'est de sa faute!

Toi, la tenancière! écrit encore une lettre pour la caserne, dit au général que par sa faute quinze Alaisiens vont périre dans d'inimaginables souffrances et qu'ensuite ce sera le tour du reste du village puis enfin le sien!

tromal


Le rire de Tromal fut stoppé net lorsque ses pieds décollèrent du sol. Puis il valdinga a l'autre bout de la pièce et écouta le furieux ( un de plus) lui proférer les pires menaces. Il le regarda fixement et agita l'arme du crime ( son doigt) d'un air moqueur puis dit: "t'as aimé ça ein? ptit cochon..."

Ne réalisant toujours pas la gravité de la situation, il regarda autour de lui, et tout heureux de revoir ses amis, commença a les saluer chaleureusement puis s'adressa a la propriétaire des lieux

"Ba alors Fleur tu nous a rammené un golgoth encore plus gros que KobKob? t'es une femme a hommes toi je le savais...héhé et ba...il est pas beau j'preférais encore l'autre..."

Puis il se tourna vers l'intru le sourire aux lèvres: " Excuse moi je t'es laissé une ptite trace sur la moustache... fait quelquechose c'est ignoble..."

Rotack des Plaines


Il regarda le petit morveux. Il avait horreur des petits fanfarons. Il banda son arc et visa la cage thoracique...

Tu veux jouer les durs à ce que je vois hein? Très bien, voyons voir ça...

Il n'attendait que ça.
Il lâcha la corde et la Flèche fusa suivant une trajectoire en cloche. Le projectile vint ce planter dans le mollet du guignol, traversant la jambe de par en par jusque dans le sol, arrachant un cri de douleur. Le sang commencait à couler à flot sur le parquet.

Rotack avait réarmé l'arc avant que la flèche n'atteigne son but, il arborait de nouveau un sourire sadique, satisfait d'avoir put se défouler un peut.

Bon tu l'écris cette lettre? dit il à l'adresse de la grande brune

AlvinMaker


Le coup de genou avait fusé si vite qu'Alvin n'avait pas eu le temps d'esquiver. Il se retrouvait les quatre fers en l'air près de Fleur. Elle avait eu le temps de prendre la lame, c'est tout ce qui comptait.

Sonné, il ne fit pas attention à ce qui c'était passé ensuite. Il entendit quelques bribes de la lettre de Generalpopo (sympa!) et comprit qu'elle n'avait pas plut au forcené.

Mais lorsque la flèche vint se ficher dans la jambe de Tromal (tient?! il est là lui!) et qu'il cria sa douleur, il reprit instantanément conscience.

Non mais vous êtes malade!

Il s'approcha de Tromal pour constater l'état de la blessure.
La flèche était fichée de part et d'autre de la jambe, on devrait la coupée (la flèche pas la jambe) avant de pouvoir l'ôter...

Comment va Tromal? Je te jure, toi et tes blagues à deux écus...