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| | La guerre de Vendôme n'aura pas lieu | |
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Le Copiste Bibliothécaire
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 21:34 | |
| kemperOpération Casque bleuAinsi on est le venu le chercher, on n'arrive pas seul au Royaume des morts, on vous accompagne. Un cortège de squelettes est venu à sa rencontre, l’un d’eux tente de le relever. Il se sent décoller. Difficilement tout de même, il peine à quitter le sol, il se dit que pour un être de l’au-delà, le squelette n’a as pas beaucoup de force.
D’ailleurs à force d’être secoué, Kemper ouvre un œil puis 2, il se retrouve nez à nez avec le squelette qui le tient dans ses bras pour le mettre debout. Enfin nez à nez, façon de parler, bien sur visage d’en face en est totalement dépourvu. Au loin, il entend une voix, on l'appelle, il doit être certainement attendu, depuis qu'il joue avec la mort.
Une nouvelle secousse pour le relever lui provoque une douleur atroce au niveau du flan, il pousse un râle presque inaudible et cela à pour effet de réveiller à minima sa conscience, juste assez pour apercevoir qu’en fait de convoyeur squelettique il reconnaît Faribole affublé de son effroyable masque d’os.La rouquine….. murmure t-il Il est rassuré, une satisfaction immense envahit tout son être….vivant.
Ce sentiment restera de courte durée, Kemper voit avec effroi un Cavalier fondre sur Faribole trop occupée à lui apporter secours pour s’en apercevoir. Impuissant, il ne trouve pas la force de pousser le moindre son | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 21:38 | |
| FaribolesLa rouquine …
Elle lui sourit, apparemment il est réveillé. Elle est soulagée. Certaines choses vont bien plus vite qu’on s’y attend, en réalité. Elle était juste en train de lui sourire, mais son regard à lui passe un peu dans son dos, pas très loin, là où il y a un bruit de sabot, un bruit qui s’approche encore, Elle lâche tout, pour volter. Pas le temps de la réaction, pas le temps d‘esquisser un geste de protection, le gars qui fonce est furieux, s‘en fout du reste... Elle sent la chose qui entre. En elle. Directement dans son ventre. Ses yeux s’agrandissent de stupeur, elle va crier. Il faut qu’elle crie. Elle prend tout le souffle disponible…Rien ne sort, à part peut être un râle. La lance à moitié arrachée et brisée. Elle a accompagné le mouvement, ses pieds glissant sur le sol… Elle retient le bout qui reste. Tout lâche, mais elle tient toujours un semblant de lance bien enfoncé dans son ventre… et elle tombe et roule… pas très loin. Elle a rien vu venir. Elle ne s’en rend pas compte tout de suite, elle retourne la tête. Excuse. C’est a peu près tout…. | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 21:40 | |
| bireli Dispersion… récupération… et rencontre…Les jarrets… les jarrets… faudrait savoir, j’croyais qu’tu voulais des drapeaux… soupirs rageurs alors que son tranchant va entailler garde à proximité… allez, pour l’plaisir, un coup dans les guiboles d’un canasson… finissons en… à propos d’oriflammes, ça tombe avec les corps… oh, la belle verte… deux fois… laisser l’coucou s’démerder en tête à tête avec sa capitaine et aller au ramassage de trucs flottant aux vents… des blessés et mourant… y’en aura bien pour un pour ramasser pour les ramasser… les otages et prisonniers, ça encombre… Souv’nir d’une chansonnette qui r’vient en boucle… à la pêche au… ouais, c’est chaud à chanter donc ça l’fait pas… mais du coup, ça reste bien en caboche… alors il fredonne à la pêche aux moules en ramassant les lances oriflammées… et en continuant d’endormir les blessés adverses à coups d’talons bien placés… heureus’ment qu’ il est pas à la ramasse là, sinon, il leur f’rait les poches… c’est ça d’se poser en cure de picole pendant bataille… ça t’ramollit l’crane… au même temps, vu l’son d’la bombarde, ça a l’air d’toucher qu’les tympans…
Au loin, un drapeau bleu orné de Lys… r’garder dans sa main et constater que c’lui là, il l’a pas… pas d’bol il est d’bout et l’gus qui l’tient aussi… tout seul de son camp… assailli… caller sur son épaule les perches… s’arrêter… observer la situation, l’espace et l’slalom cadavérique à entreprendre… s’lancer courant vers l’porteur de bleu… lame tendue de côté… assaut d’dernière minute… il aurait bien cru qu’il n’y aurait plus droit à son coup final… traçant comme il peut avec son barda sur le dos… il charge… de côté… l’homme ne voit rien v’nir…
A proximité du gars, faire pivoter les lances ramassées sur son épaule dans ses bras et les faire rouler sur l’sol…
Bondir sur l’homme… hargneux et déterminé… lui coller un coup d’Bleue sur le heaume… d’frapper la lame à la verticale… traverser l’métal… un deuxième de la garde évité pour l’mettre à g’noux… esquive du corps une lame qui s’veut encore tranchante à souhait… il s’rend pas l’bougre… non mais… damassée taillant vers le bas… épée qui s’brise… dernier coup… l'corps tombe… souffler et l'mater d’un drôle d’air… ramasser l’oriflamme… l’r’garder… ouais… c’qu’un bout d’bois quoi… pratique le bois… idée qui germe… récupérer les autres sur l’sol qui encadrent l’blessé… Beau drapeau l’ami… ‘ci à toi… c’bien aimable… R’brousser ch’min… continuer fur’tage et derniers écrasages de doigts en marchant… matant d’un œil discret faces à faces restant dans l’coin… s’mettre à ramasser tout c’qui brule et qui a belles couleurs… s’faire choper une cheville par une main qui l’agrippe et trébucher… pester et distribuer une torgnole… s’refoutre en jambe… amasser quelques bannières encore… s’écarter des derniers affront’ments…
Lycia qui s’pointe enfin à bidet… plus personne à tuer... ben vala… fallait pas trainer… besace détachée du sac… gnole à récupérer… garder pour l’oiseau un exemplaire d’chaque qu’il a pu trouver… foutre tout l’reste en tas… aller en galopant avec l’aide de sa mioche attraper d’autres lances… monter l’tas d’bois… verser son tord boyau à 90 un peu partout…
Sortir briquet d’amadou et y foutre le feu après quelques essais… fumée naissante… jolies les flammes des vaincus… d’bonnes qualités, l’tissus prend bien, l’bois aussi… et qu’on dise pas qu’c’est une manie, ça c’est presque une tradition… qui vient d’où ? Bonne question…Juste histoire de s’réchauffer… | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 21:44 | |
| Chandelle[Lance d'Armagnac. L'alcool aidant, on y perd les sens. Tous les sens.]Face à eux, l'armée du Saint Esprit. Elle reconnait les armes, la bannière. Souvenir flou d'un lointain passé. Armagnac semble vouloir en découdre avec celle qui mène. Le duel est engagé. Autant les laisser s'entretuer tous seuls. Surtout que Chandelle distingue mal les galons de l'adversaire avec toute cette agitation autour, mais nul doute qu'Armagnac n'a pas choisi n'importe lequel.
Il faut veiller au grain de son côté aussi. Les attaques pleuvent et ne se ressemblent guère. Quoique... Chandelle guide au mieux sa monture. Encore vaillante malgré les lieux qu'elle vient de parcourir, celle ci répond au mieux aux mouvements de jambes de sa maitresse. La lame de la rapière virevolte et pourfend l'air. Et uniquement l'air d'ailleurs.... *Mais où qu'ils sont didiou?! J'sais qu'suis arrivée bonne dernière, mais tout de même... Ils ne m'ont rien laissé ou quoi? Les chacals... Chacaux? Chacals? Boarf... on verra ça plus tard!*Du coup, elle quitte les abords du gué. Par là-bas, plus haut vers le bois qu'elle distingue tout juste dans la pénombre lorsque les flèches en feu illuminent le ciel, Chandelle a repéré les armes de Cuculus. P't'être que son tonton ou sa TatLyne seront dans les parages... au pire, elle donnera un coup de main. Ça a l'air de chauffer sec là-bas! Derniers valeureux résistants qui refusent la défaite.
Galop rapide pour s'apercevoir que Bireli y est aussi. Déjà. Bougre de sang bleu! Il est de tous les coups fourrés c'lui là! Reprendre ses sens, du moins essayer. Plus facile normalement loin du sieur Alcool, quoique... Ca pue le sang chaud, mais pas le sable du légionnaire (bon, d'accord, anachronisme. Et alors! c'est d'la chanson. Et la chanson, c'est d'l'art. Et L'art, ben ... c'est intemporel. Na! ^^). Même pas ça pour se faire plaisir.
Coup d'épée à droite, coup d'épée à gauche, et une parade vers l'arrière parce qu'on attaque pas dans le dos des dames. Même si elle n'en est pas une, c'est pas une raison. Finalement, sa présence ne servira peut être pas à grand chose, mais elle se fait plaisir. Etrange sensation que celle de sentir la lame se planter là dans une épaule, là dans un oeil et ressortir, gluante, poisseuse, avide de recommencer. Si le peu de candidats au supplice était plus important, sûr qu'elle ne s'arrêterait pas là la Chandelle. Quitte à y perdre la vie.
Quitte à y perdre tous les sens. | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 21:45 | |
| Marlowe's Lance Ecuyère. J'crois que j'mourrai un autre jour.Il est des batailles comme de certaines femmes, taquines, frivoles, allumeuses en jupons froufroutant, lorgnant le passant au coin du pavé, même au bras du mari, l'air de dire ce corset est fait pour être délacé, aucun marlou ne résiste à ce genre de regard.
Mêlée furieuse, cacophonie du métal heurté, râles des abattoirs, hennissements affolés des chevaux tombés, il danse à la pointe de ses bottes, au fil de sa lame, séparé de sa cavale, l'heure n'est plus à la charge, Marlowe's retrouve le plaisir du mouvement fluide, sans commencement ni fin, certes, il n'a ni armure ni bouclier, certes, sa rapière est légère face aux épées de taille, et sa miséricorde est détournement, non parade, certes, sa blanche face fait pâle figure en vis à vis des heaumes étincelants, mais il a pour lui la souplesse et la vivacité du bretteur, le décalage infime de l'esquive nonchalante, contre pied à la rupture du déséquilibre perpétuel, il s'arrête, il tombe, ponctuant pourtant sa mélodie carnassière de pauses défiant l'immobile, intuition du guerrier, profitant du moindre battement de cœur pour jauger les positions de ses compagnons, protégeant leurs arrières sans même y songer, conscient qu'il doit, de même, à leur attention, d'être toujours debout, et vivant.
Alentour, ça s'étripe avec gourmandise, sans rechigner à la besogne, et si les ases de la victoire paraissent caresser les Compagnies Franches, ils prennent lourd tribut pour prix, et de voir ainsi frapper les siens fait flamber sa rage, en finir, au plus vite, renvoyer, quenouille entre les cuisses, le Domaine Royal à ses pénates, démembrer cette armée des cinq duchés, que la stupidité d'une Pairie, balançant sans remords, hommes et femmes de valeur, au massacre, soit démontrée par le sang.
Carnage. A nouveau la boue et les cris, la solitude du combat, les limites du monde à l'extension de son bras, souffle haché, engourdissement sourd des membres, les pensées fuient, reste le corps, l'envie de survie, rien n'existe en dehors de l'instant, l'ennemi est insignifiance, la secousse transmise par l'acier à ses muscles, lors sa lame s'enfonce dans la chair, tourner, frapper, d'estoc, miséricorde détournant d'un frisson une lance égarée cherchant son flanc, genou en terre, achevant un blessé, cherchant déjà son prochain adversaire, l'œil accroche un gaillard, puant son noble jusque dans le massacre, guindé de prime abord, rien d'accrocheur au physique, si ce n'est le bleu prononcé de ses yeux.
**Toi ma loutre, tu vas morfler. Ouais, toi.**
Crissement d'os à l'archet de sa rapière, remise en garde haute, cherchant la respiration seconde, échange de civilités acérées, mesure du partenaire, entrainé, clairement pas le pécore du patelin.
**Debout marlou. Va falloir en mettre un coup. Réveille-toi. Parade en quinte. Le chien, d'où il connait cette botte. Armagnac, relève ton contre ! Hey. Vicieux le saligaud. Si tu veux jouer à cogne rotules. Esquive. Et non, j'suis là. Soif. Trêve dominicale mon derche. Pause rafraîchissement oui. Cause pas tant frangine, bats toi ! T'as vu jouer ça où ? Escrimeur de salon ! Hey, la chtiote, pile pour la fin du bal. Oh ! En profite pas toi. Joli, y'a de l'idée. Pare donc celle là carogne ! Mhm, le commodore sait causer aux dames. Ah mais ça suffit oui. T'en veux ? C'est parti.**
Dernier sursaut d'énergie, il rompt d'un pas, et engage de six, repoussant le champenois vers le cadavre d'un cheval, profite de l'incertitude de l'obstacle, se fend brutalement, défaut de cuirasse, bruit d'étoffe humide déchirée. - Citation :
- 15-01-2008 04:15 : Vous avez frappé Elestra. Vous l'avez grièvement blessé.
Longue goulée d'air, alentour la bataille entre en accalmie, armée royale en déroute, l'homme respire encore, regard fixe, calme, ils savent combattre et mourir, rien à dire.Ouais. Plus simple de t'achever. Mais la terre a eu son comptant d'irrigation. Et ma larme est rassasiée.Les doigts à l'encoignure des lèvres, long sifflement, attente, que dalle, soupir, foutue cavale, y'a des trucs qu'elle apprendra jamais, il est bon pour rentrer à pattes, connaissant le Coucou, juste le temps de grailler un quignon et chevauchée en vue, une troupe en débandade, c'est comme un ragout, cela se sauce jusqu'à la fin. | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 21:49 | |
| ElderlyneLance Ecuyère, charge finale. - Citation :
Je ne me cache pas , viens donc ici canaille si tu veux le sort qui t'est reservé ! Une voix sur sa droite, elle fait bifurquer son cheval. Où l'a-t-elle entendu ? Elle le connait, elle en est sûre.
Lentement, elle scrute les alentours. Bruits de broussailles froissées, visiblement certains détalent. Elle ne se savait pas si effrayante pourtant. Rictus carnassier qui soulève le coin de ses lèvres. Elle a trouvé... Bourges.
Elle revoit les ruelles ensoleillées, et une course poursuite derrière un fantôme qui narguait leurs lignes tous les soirs. Le sourire s'accentue. Son épée a déjà goûté ce sang là. Ce soir, la renarde repart en chasse.
Elle assure sa prise sur sa garde, pousse encore sa monture et se retrouve enfin devant celui qui l'a interpellée. - Bonsoir Messire. Canaille hein ? je vous ai connu plus galant, mais je vais vous rappeler la politesse du aux écuyères. Il semble que vous ayez oublié votre dernière leçon. Priant tous les saints pour que sa bourrique de trait obéisse, elle pointe son épée en avant, éperonne le pauvre percherons qui part plein gaz vers son adversaire. Surprise, elle part en arrière, se rattrape et fonce, direction le coeur. | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 21:51 | |
| totoxlezeroxUne anguille - Une Ecuyere Elle est là face à lui. Elle qu'il cherche depuis ce jour a Bourges . Ce jour ou il n'a pas pu achever se dont il revait. Arnvald soit loué. Il va enfin pouvoir lui faire tâter de sa lame. Bastarde au clair il s'élance. Talonne son fidele étalon. Charge digne d'une passe de joute. Elle lui fait face , chargeant elle aussi. Minuscule insecte sur son énorme canasson. Mais le Commandeur sait à quel point cette vipère est vénimeuse. Petit écart et il porte son attaque. Au moment ou il va toucher les deux destriers se heurtent. Et le pauvre Ouragan ne tien pas le choc contre ce monstre de trait. Le choc empeche Totox de toucher ...Pire il est desarconné et se retrouve sur l'herbe de cette morne plaine. Rapide mouvement pour se relever , le voila debout. Mais il a perdu l'avantage. Au sol il est tres vulnérable face a son adversaire. Et il ne doit pas compter sur l'esprit chevaleresque de l'ecuyere luciolique. Garde haute , dans un dernier espoir ...Viens viens donc ! Meme a pied je suis presque aussi grand que toi !
Ose approcher ! | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 21:53 | |
| ElderlyneRenarde contre Anguille - Affrontement final Il faudra qu'elle se souvienne de l'efficacité du cheval lourd contre le cheval de selle. Certes son entrecuisse est quelque peu distendue par la largeur inhabituelle de la selle, mais dans une charge ça vaut la peine. Le cheval de son éternel adversaire vacille et finalement entraine son cavalier dans sa chute. Dommage, il se relève. Il est à terre certes, mais il semble avoir encore un peu d'énergie. - Citation :
- Viens viens donc ! Meme a pied je suis presque aussi grand que toi !
Ose approcher ! Se moquer de sa petite taille ! Il faisait mieux dans le temps... il est en baisse de forme le licorneux ou il sent sa fin proche. Certes, elle est brindille, frêle d'apparence et petite, mais il ne sera pas dit que cela la porte à la lâcheté. Puis le cheval est trop haut, elle n'a pas envie de guillotiner son adversaire en refaisant une charge. Souple, elle passe sa jambe par dessus l'encolure et se laisse glisser au sol. Genoux pliés pour l'atterrissage, elle est en garde. Position protégeant les parties vitales de son anatomie, cheveux au vent, elle fait face. - Oser approcher messire ? Voilà une idée intéressante. Oserez vous la mettre en pratique à présent ? Lentement, sans le quitter du regard, elle le contourne. Dans sa tête, la voix de son maitre d'armes, comme à chaque duel. "En quarte écuyère, plie les genoux, souple... tiens l'épée fermement mais laisse lui sa liberté"... Le Coucou, et ses inestimables conseils. Des heures de patience avec une épée de bois, des coups sur les doigts, pour faire de la vagabonde une escrimeuse acceptable. Tourner, déstabiliser l'adversaire... ou bondir et prendre l'initiative. Il semble désabusé, déboussolé... Renarde, rusée, elle endort sa méfiance par sa danse macabre, et brutalement se fend. L'épée siffle, coeur visé. | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 21:56 | |
| totoxlezeroxVipere contre Anguille ou la vengeance du serpent a plume contre son cousin a nageoires.Le chevalier est donc en garde faisant face a son adversaire. Essayant de se concentrer et ne point se laisser envahir par l'emotion. Si longtemps qu'il esperait l'avoir face a lui. A son grand etonnement , cette reyne de la surprise , ne profita pas de l'avantage que lui procurait son obese destrier. Elle sauta de selle , avec agilité et rapidité digne d'un serpent et se retrouva en un instant debout face a Totox.
Il savait qu'il devait se mefier de son adversaire. Il portait encore en lui les douleurs de leur dernier duel. Puis l'experience des entrainements avec Zalina , lui avait appris que la taille n'etait pas toujours un handicap. La vivacité et la legereté etaient armes que l'Errante Licorneuse et l'Ecuyere Luciolique maitrisaient parfaitement.
La voila qui tourne , encore et encore. Le chat aime jouer avec sa proie. L'epuiser , l'endormir. Mais il a habitude de cette technique . Reste concentré , il sait qu'elle va frapper et que ce sera vif. Ce qui arrive , tentative rapide vers le coeur. Pas de coté pour esquiver et deviation grace a la longuer de sa lame. Totox pare la premiere attaque. tentative de contre-attaque directe , mais la garce est deja hors de portée.Mais dit moi ...tu ne pensais pas m'avoir si facilement , je ne suis point sot au point de te sous-estimer 2 fois ! Tentant de profiter de la distraction , il enchaine directement avec une attaque de taille a hauteur des côtes. | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 21:57 | |
| ElderlyneVipere contre Anguille ou le respect des convenances contre la survie. Parade prévisible, exécutée dans la plus pure tradition espagnole. Les lames crissent, font quelques étincelles et se séparent. Il a fait des progrès depuis leur dernière rencontre, il faut qu'elle soit plus méfiante. Son attaque n'était qu'un test. Visiblement, il est devenu habile dans les techniques académiques d'escrime, elle va devoir utiliser d'autres armes.
La contre-attaque est rapide, et là encore prévisible. Parade et attaque en taille, une passe habituelle. Il se bat bien, mais sans surprise.
Ses genoux plient, elle se retrouve accroupie sur le sol, alors que l'épée passe en sifflant au dessus de sa tête. - Malpeste ! c'est pas passé loin. Profitant de sa position, elle bondit et se retrouve sur le tronc d'un arbre abattu. De là, elle le surplombe et devient intouchable. Rétablir son équilibre avec une armure, ça n'est pas pratique, mais elle a une certaine habitude à jouer les acrobates et elle n'a pas l'intention de rester perchée. Jambes fléchies, elle prend de l'élan et saute. Elle heurte violemment le chevalier et ils roulent tous les 2 dans la boue. Le choc est violent, et ils sont tous les deux sans casque. Qui se relèvera. Elle habituée aux acrobaties de la cour des miracles ou lui, plus robuste mais nettement moins souple ? | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 22:00 | |
| totoxlezeroxVipere contre Anguille ...au corps a corps :? Contre attaque sans doute trop lente , peut etre trop previsible. peu importe la cause , le resultat etait là. Echec ! La lame passa au dessus de la tete de l'insecte. Chat echaudé craigant l'eau froide , le Chevalier ne voulait pas subir le meme sort qu'a Bourges. Il recula rapidement pour eviter , une nouvelle fois, de subir attaque basse de la lumineuse vipere. Mais celle-ci avait egalement changé de tactique. Maudit insecte tueur qui s'adapte et apprend afin d'etre encore plus efficace. Elle fit manoeuvre peu coutumiere et surtout tres acrobatique . Bref passage par un arbre , tel un ecureuil , elle rebondit et se jeta tete baissée sur son adversaire. A peine l'occasion de se rendre compte qu'il chute, l'autre furie accrochée a lui. Totox entend bruit sourd telles les cloches de Rome un dimanche de Pâque. Et puis ...plus rien. Le Chevalier est inconscient , gisant dans la boue. Sa tête a heurté pierre bien mal placée. | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 22:01 | |
| ElderlyneVipere contre Anguille ...Dernier Round ! Rouler-bouler ! ou rouler-boulet ! L'attaque n'avait rien d'orthodoxe, mais l'écuyère a appris depuis longtemps que la survie vaut parfois mieux que la manière et en matière de combat de rue, elle en connait un sacré rayon, qui manque visiblement dans le manuel du parfait chevalier.
Elle heurte le sol avec violence, sent son gorgerin lui entrer dans la peau, son armure la pincer et l'entailler en de multiples points. Se faire molle, se laisser aller et attendre que la chute stoppe.
Finalement, elle reprend un semblant de verticalité. A genou sur le sol, son épée pointée vers le haut, prête à parer , mais aucune attaque ne vient. Intriguée, elle se relève péniblement. Un corps git dans la boue et les fougères outragées à quelques pas de là. Mains sur ses genoux, elle s'accorde quelques instants pour reprendre son souffle. Il fait des progrès le chevalier. Il faudra qu'elle s'entraine encore ! Méfiante, elle s'approche. Elle examine, observe la poitrine qui se soulève, les mouvements des paupières, mais non, il semble avoir son compte. Elle le pousse un peu de la pointe de son épée, mais aucune réaction visible.- Fichtre ! il est vraiment dans les vapes ! Non seulement faut que je l'assome, mais en plus, va falloir que je le coltine maintenant ! Râlant, elle range son épée, reprend les rênes de son cheval, lutte quelques instants avec sa monture pour lui expliquer que la pause brouting était terminée. Comment faire monter un chevalier armé, de taille conséquente sur un cheval de trait plus grand qu'elle ? Heureusement, ses fontes contiennent toujours un petit rouleau de corde, fine mais solide. Les mains du Totox sont dont liée ensemble, la corde passée par dessus la selle, et le tout est hissé à la force des bras. Le prochaine fois, elle capturera un gamin ou un écuyer, c'est moins lourd ! Autour d'elle, les bruits de bataille s'atténuent. Il semble qu'on arrive à la fin de l'escarmouche.
Tenant son cheval par la bride, son prisonnier bien accroché, elle reprend sa route. Quelques coupures à faire soigner par maman, une cellule à trouver et peut être quelques éclopés à ramener.. | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 22:45 | |
| LancelötTADAAAAAM c’moi !!! (euh… j’ai bien pris la bonne couleur, dites-moi?Lancelot du Lac avait oublié que Arthur était son ami, Lancelot de la Forêt avait surement oublié sa scie, et Lancelot moi, j’avais complètement oublié mon épée. Ouais bon d’accord, c’té juste un cure-dent avec un nom idiot, mais quand entre-temps tu croises un groupe de gamins rebelles, que tu veux faire genre que tu est le bosse, et que tu veux sortir ta lame et qu’en faite elle ne sort pas car tu l’a oubliée sur le coussin d’un lit douillet à 2000 mils kilomètres de là ou t’es, tu est tellement énervé que le petit cure-dent, ben il prends de l’ampleur et tu le décrit tellement comme une épée monstre, que t’arrive a l’imaginer géante, alors que tu sais bien qu’elle est faite a ta petite taille. Mais bon quoi, hein, c’était suffisant pour me faire faire demi-tour. En plus avec la guerre qui s’préparait, hein, merci, hein. Car si les diplomates essayaient de les éviter, les guerres, et les paysans les fuyaient, mon maître était dans la très pleine obstination de leur faire la chasse, et comme c’té pas un si mauvais chasseur, il les trouvait toujours, ces foutues guerres. Donc parfaite excuse pour faire faire demi-tour a Maître Avec Nom, direction moi je sais où et pas vous, et récupération de Fuoco sans le moindre ennui à l’exception peut-être de la branche prise en plein fouet sur le front et la tombée du cheval, ainsi que la croisées de brigands pas aussi gentils que Marl’. Et que dit-on des mages ? Qu’ils n’arrivent jamais en retard ni en avance, mais juste au temps. Ben c’est vrai, juste que les mages, j’en doute, je savait qu’ils existaient pas ou que c’té des menteurs. La phrase par contre était parfaitisime pour les écuyers au nom Lancelot (et oui ! l’oubliardise est vite rattrapée par les multiples savoir-faire des Lancelots –surtout ceux comme moi-).
Bref, en stop de blablatages monotones avec un cheval qui ne répondait même pas par oui ou par non (et non, nous ne jouions pas à «niouininonniblancninoir») la campagne Vendômoise fut bien vite (quelques semaines) en vue. Pensées de l’instant : « que vais-je dire a Marl’ ? En s’en fou, j’ai faim. » Ah oui, les Lancelots, aussi, y z’avaient toujours faim. C’était pas ma faute non plus si on m’avait mit ce nom de défauts ! Enfin… «on». Hum hum quoi. D’ailleurs point de vue «Hum hum», c’té bien passé avec humhum’m’an.
Arrrg concentration maxime sur ce que je voyais : désastre, désastre, «tiens, c’est nouveau ça ? Ah non, c’est la maison de Truquette… en ruines. Ca à pas tant changé que ça… elle est encore aussi moche qu’avant.»
Malchance pour moi, les combats, c’té presque fini mais pas encore. Et vu que ce que je devais faire c’té aller chercher Marl’ pour qu’il me donne a manger, et que Marl’, on peu pas le trouver ailleurs que dans les champs de batails… direction : celui-ci. Et c’est là qu’on se dit qu’on avait bien fait d’avoir fait demi-tour parce que la sécurité d’avoir le pommeau d’une épée dans la main en plein fin de combat, y’a que la sensation d’avoir un pommeau d’une épée dans la main qui peu vous la donner.
Et soudainement, avec mes yeux qui faisaient presque de longue vue car je mangeais beaucoup de carottes… que est-ce que j’aperçus ?! Je doutais un instant… «na aa an (fait avec une voix lente genre «j’y crois pas»), j’crois pas».WELL !!! (ah tenez, le rouge ça fait stylé)Et de courir justement vers MA TATA!!! Et en plus elle avait un soldat en face. Soldat, soldat…
Quoi ? Elle tombait… ? Nooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon (en mode ralenti là ou en voit bien tous les mouvements des lèvres, du visage, de la langue…). Continuant la course : soldat, soldat… aaarg je ne le connaissais pas… Mais réfléchissant : Well = Normande, donc Well = (et là vous mettez une barre diagonale sur le «=» afin de dire «différant») Luciole (logiquement, elle était trop gentille pour trahir… et en plus, en plus... vu de loin… Un Licorne. Quoi ? Depuis quand elle faisait partie de cet ordre pourri dont faisait partie le maître qui m’avait abandonné ?! Bref, en s’en fou. Bref, continuer à réfléchir (non la course ne s’éternisait pas, mais tout est plus facile à penser qu’à écrire, namé !) : donc si elle = Licorne, le soldat en face = adversaire, et adversaire des licornes = (surement) allié des Lucioles. Et allié des Lucioles = on connaît FORCEMENT Marl’.NAME VOUS LA VOUS vous allez lâcher ma Tata Well EHO !!! En plus moi JE SUIS MEME ECUYER DE MARLOWE’S LIVIDE et si vous la lâchez pas je vais aller le dire a mon Coucou !! (bon le coucou c’était exagéré vu que je ne lui avais jamais parlé mais-eeuh bon, l’intention et la verité du Marl’ y étaient, hein)Et courir vers ma tata a terre !!!!!!!!! Ouais, même à travers les combats et sans même une égratignure, nenèreee !!! Euh, ah non, fallait pas rigoler, tata well était peut-être en danger… mais moi le danger je connaissais presque plus, j’vous dis Marl’ il guerroyait et il avait jamais été touché !
Et arrivée à elle, je m’aggenouilla à ses côtés enguelant l’autre soldat.DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, OU SINON JE TE TUE ET JE DIS A MARL DE TE TUER !!!Voir soudainement les yeux de tata fermés me fit peur, je ne pouvais accepter qu’elle allait mal. Je vis son ventre saigner, et ne pas s’arrêter. De ma sacoche, cadeau d’un père inconnu, je sortit une bouteille d’eau que j’ouvris d’un coup de dents, la lui versant presque entière sur le visage. Et comme elle n’ouvrait pas les yeux, je la baffait, avec toute ma rage envers le monde s’il me l’enlevait, et tout mon désespoir s’il elle ne revenait. Les larmes coulaient sur mon visage rougit en grimaçant.Réveille toi Tata WELL, REVEILLE TOI !!! REVEILLE TOI !!! Réveille toi… | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 22:47 | |
| Chandelle[Dernier quart. Après on tourne. Qui prend la relève?!]Le Coucou se défend plutôt bien vu son âge. Comment ça il n'est pas vieux? Plus qu'elle en tout cas. Il a vécu. Chandelle se marre, seule sur le champ de bataille. La fièvre l'a rattrapée plus vite qu'elle ne s'y attendait. Fièvre malade, fièvre sanguinaire, fièvre au coeur et au corps. La tête lui tourne. Et alors?
Autour, ça râle encore. Puanteur des corps qui commencent leur travail de décomposition. Dans le bois d'Michaud, des cris d'animaux sauvages ou de derniers rescapés (plus pour longtemps) inondent la plaine. Chandelle tourbillonne. Sens chamboulés. Rire tonitruant lorsqu'elle s'élance, droit devant. Vers où? Peut-importe. La folie la gagne et c'est tant mieux.Chevaucher sans arrêt un samedi matin je rêvais que j'étais l'Marlou lui-même Rumeurs qui grondent et viennent de l'Est Odeurs de sang à vous retourner les boyaux Voici venir les Osts Royaux Que ma monture m'y mène, vite J'en veux toujours plus encore. Faut que j'me sorte de ce trou noir, de ce trou noir et fou
Journée pluvieuse, faut qu'j'en étripe au moins deux qu'ils virent leur cuti et passent par dessus bord J'en peux plus, j'supporte plus, j'en peux plus. Faut que j'me sorte de ce trou noir, de ce trou noir et fou
Parader sur la plaine de Vendôme, j'vais bien en tuer trois ou quatre, et moi avec Voici venir la cavalerie. Qu'elle tente seulement de m'étriper J'vais certainement pas me débiner Les râles, les cris m'enroulent, m'enfoncent dans la boue Foutez moi dans un trou! Faut que j'me sorte de ce trou noir, de ce trou noir et fou* Perte des sens, mais pas de connaissance. Chandelle vacille encore, mais tient tel le roseau devant le chêne. Il est où d'ailleurs ce chêne où les druides se recueillent? Vire à gauche la monture! Coups d'éperons plantés dans les flancs du cheval, l'animal se cabre légèrement, surpris. La Chandelle n'en a cure. La sueur lui coule dans les yeux, salée. Humidifie ses lèvres où un rictus s'est figé. Galop, droit devant. Vent qui fouette ses cheveux, pluie fine qui fait ruisseler son maquillage blanc. La larme de sang s'est agrandie, effilée.
Bientôt elle touchera son coeur.
Les murailles de Vendôme se profilent déjà. Qu'importe les corps que des charrettes charrient pour entrer dans la ville et chercher des soins. Il y aura bien un lieu où elle pourra se tapir. En attendant que ça passe. En espérant que ça passe.*Texte remanié. Chanson des Queens: paroles de F. Mercury, B. May, R. Taylor et J. Deacon | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 23:00 | |
| kamala399[Bois de Michaud]Un destrier me fonce droit dessus... instant de panique quand je vois l'épée levée... ça devrait aller vite... je n'aurai pas le temps de souffrir.
Mais au dernier moment, à l'instant de frapper, une basse branche fouette la figure du cavalier, lui faisant dévier son bras. Faible répis. Mince espoir que mon heure n'est pas encore arrivée.
Il passe au galop... il me frôle... j'apperçois alors sa botte venir à la rencontre de mon visage... pas le temps d'esquiver... et je sens ma tempe droite éclatter sous la force de l'impact.AHHHHHHHHHHHHJ'atteris plusieurs mètres plus loin, sur le dos, les bras en croix, avec mon épée miraculeuseument au bout d'une main. Mais j'ai le souffle coupé, l'impression que le cavalier est assis sur ma poitrine.Zut déjà qu'elle est pas énorme, mais s'il l'écrase en plus, va me rester quoi moi ?Je regarde le ciel, et souris de pareilles pensées en pareil instant... ça doit être le manque d'oxygène... c'est qu'il est lourd l'animal...
C'est en voulant croiser son regard que je me rend compte que rien n'entrave mes mouvements. Alors pourquoi ce poids sur mon corps, il n'y a rien dessus pourtant. J'en hausse les épaules.Arrête de t'écouter et bouge tes fesses, va pas tarder à revenir.Me remettre debout... mais tout se brouille... saoule sans avoir bu... Hé ben je fais fort là moi.L'épée est restée au sol. Déjà que j'ai du mal à me tenir droite, mais avec ça en plus... inutile d'y songer.
Pourtant je distingue des ombres en mouvement, venant dans ma direction.Mais ça ne finira donc jamais ? | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 23:06 | |
| Galessin [Epilogue d'un bal ... à trop faire de pas, ben c'est le trépas]Eclat de rire hâbleur, la Licorne était touchée, … presque coulée, Sursaut vengeur, une dague vint à son visage, Stigmate d’un combat faisant rage, Il en garderait trace à vie, désormais le visage balafré.
Au ralenti, elle choie au sol, main sur son affliction, Il l’avait terrassé, elle, figure en ses terres, D’un coup de lame, elle mordait la poussière, Si fière de ses armes et de son blason.
Achever sa proie, ne lui laisser aucune raison d’espérer, Sourire affable pour sa victime, douleur en lui … Main sur son mal, douleur qui surgit, Il ne peut porter davantage l’objet de son méfait.
Epée à ses pieds, il doit la laisser là, inerte, mort à venir, Espoir qu’elle finira comme ses sœurs et frères, Licornes et Ordres Royaux, réunis sous la même bannière, Défaits par des hommes libres n’ayant peur de mourir.
Soins à venir promettent belles histoires, Rallier le château et se laisser bercer par moult soins, Pas à pas, souffrance en lui, sourit à son destin, Celui d’aujourd’hui défendre en ce qu’il peut croire.
Mioche en approche …braillard à cent lieux, De ce pas s’en va le laissant à son sort, Dans les bras de la belle qui s’endort, Qui convole légèrement vers d’autres cieux.
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 23:12 | |
| Lancelöt[Près d’une Tata qui s’en va…]
Non tata, tu ne peu pas me laisser… Well, ne part pas… Well s’il te plait, déjà trop de morts… S’il te plait, je ne suis pas là pour souffrir, Well, résiste… s’il te plait, ne part pas, je vais te soigner, moi je ne doit pas souffrir… la mort ne m’a jamais touché, Well, je ne suis pas fait pour souffrir et toi tu ne doit pas mourir… la mort ne doit pas m’entourer Well, je suis pas comme les autres, s’il te plait, ne part pas, laisse moi te soigner et guérit…Des femmes l’avaient rejoint, que je ne connaissais pas, que je ne voulais que connaître, l’une d’elle avais pris la tête de Well sur ses genoux alors qu’elle était sur les miens, je n’acceptais pas, je l’avais reprise, reprise ma Well, et je l’étreignais, comme si cette étreinte pouvait empêcher la vie de s’en aller, comme si elle pouvait la retenir, retenir ma Tata. Mon visage était collé au sien, joue contre joue, je ne pouvais pas accepter la fatalité, je sentais encore son cœur battre, et je l’aurais sentit même s’il n’avait plus battu. Je n’étais pas fait pour souffrir, je n’étais pas comme les autres, je ne pouvais souffrir et avoir une mort entre les bras, une mort aimée… Je ne voulais pas, ça ne serait pas.
Je me sentais au dessus des hommes, avec le pouvoir de la faire rester à mes côtés, à cet instant m’eut-on demandé de marcher sur l’eau, je m’en serais cru capable. J’aurais été capable. Bouge toi, toi ! Je suis pas assez fort pour la porter ! Mais avec ton aide on peut l’emmener au Château Luciolique. Ils la soigneront, sous ma demande, sans se soucier de son camp. S’il te plait, aide moi !J’essayai de me lever en tenant toujours Well dans les bras, pour la porter, pour l’emmener, la soigner. Je m’adressai a la femme devant, qui lui ressemblait mais dans la ressemblance m’échappa, voilée par les larmes qui coulaient de mes yeux. | |
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 23:15 | |
| ermesinde [ sortie du bois Michaud puis sur le chemin , rejoignant Vendôme ... ]Elle regardait Bireli charger le corps sur sa monture , l’air pressé … elle devina plus qu'elle ne vit dans l'obscurité qu'il tournait la tête vers elle . Sa voix , légèrement agacée sans qu'elle ne comprenne pourquoi , lui parvint : - Citation :
- Ouais… j’ai ramassé la Kamala… j’vais la foutre chez les blessés… elle est d’venue folle… on s’crois’ra en ville sans doute…
Affolement de l’alouette … et cette manie des humains de balancer des régurgitations à tout bout de champ … beurk … ce serait pour du nourrissage d'oisillon , passe encore … mais là … expression de dégoût qui apparut sur le bec de l'oiselle mais dans l’obscurité l’épervier ne la verrait pas …
La jeune femme commençait à s’avancer mais, déjà, le lascar s’était élancé sur son cheval . Le maudire intérieurement … elle se demandait ce qu’il mijotait et se promettait de se méfier …. d'ailleurs, elle se méfierait de tout le monde à présent vu sa situation ... La nuit s’avançait et il lui fallait songer rentrer à Vendôme …. *Ne laisser personne derrière soi qu’ils avaient dit ….* Ronchonnement ... * tu parles, en attendant , je suis obligée de rentrer à pied moi … * Le cavalier s’éloignait rapidement et elle se dit qu'il n’avait même pas eu l’idée de lui demander où était passée sa cavale … ne compter que sur moi-même , partout pareil … ici comme là-bas ….
Un vautour qui tournoyait au loin … se mettre à l'abri ? L’alouette n’en avait cure … une cage même dorée restait une cage … elle avait besoin d’un espace de liberté pour tournoyer … voler, plus haut, toujours plus haut … vers le soleil … quitte à s’y brûler les ailes …. Coups d’ailes et mouvements du corps gracile ascendants et descendants , l’oiselle dessinait une arabesque dans le ciel ….. ressemblant à un A .... comme un a….
Tandis qu’elle s’avançait sur la route , regardant les cadavres qui la jonchaient de part et d’autre , une vieille berceuse lui revenait en mémoire … souvenir de ses errances avec les gens du voyage … « *"Spavaj duso moja Spavaj cvete moj Sanjaj ptico moja Sanjaj nado … " *(* Dors mon âme Dors ma fleur Rêve mon oiseau Rêve, espoir … paroles serbo-croate )
Dernière édition par Le Copiste le Jeu 29 Mai - 22:11, édité 1 fois | |
| | | Le Copiste Bibliothécaire
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| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 23:16 | |
| Lancelöt[C’est fini… fini]Une main se posa sur mon bras. Silence… Il n’était plus besoin de me le demander. Silence. Une autre voix. Ne pas la porter, ne pas la sauver. Silence. Derniers mots, prononcés. Joue contre joue, Tata, ne meurt pas… tata… Silence. Juste interrompus par mes sanglots, et ses mots, recueillis, recueillis avec soin, au creux de mon oreille attentive, sans les comprendre. Sans comprendre, c’étaient des mots, des sons, sans sens, sans besoin… Tata. Aucun lien de sang, juste l’amour, l’amour que j’avais pour elle. Lancelot n’était pas son vrai neveu. Je n’étais pas son vrai neveu. Le seul sang était celui des deux autres femmes. Et pourtant, dans la douleur…
Un souffle, sur un autre, son sur son. Ces yeux, brillants, rien d’autre. Que le silence. Chaque instant, précieux. Elle allait s’en aller. S’en aller… Accepter… Comment accepter ? Accepter la mort, la mort, fatalité, première mort qui me touchait, première douleur que je sentais. Mon cœur, se briser.
Les mots furent gravés par l’inconscient, dans l’instant, ils étaient incompris. Wellannn partait…
Wellannn était partie. Ma tata.
Silence.
Un cri qui déchire la terre. Un cri de douleur. Total, de rage… Rage…
Je me levai, laissant que les deux femmes porter ma tante. Signe vague de la tête à celle qui se disait nouvelle tante. Deux Well autour de moi. Trois : un corps. Le monde qui tourne. Je meure ? Deux pas, vacillant, vers le cheval qui porte Well. Mon visage, sur le sien, pour sentir un dernier soupire que je ne senti pas. Ma main, au fond de ma poche. Une carte en sorte. C’est bien XI. La Force. La Force, c’est tout ce qu’il me restait… Carte qui fut glissée sur le cœur de la mort. Entre ses seins parfaits, blancs. Un denier baiser, sur son front. Un murmure, peut-être un adieu.
Et des pas, qui s’en vont, vacillant.
La boue sur ma joue, mon nez, le gout amer sur ma bouche. J’étais tombé. Sans m’en rendre compte, je me levais de nouveau. Un pied devant l’autre, automate.
Devant, la forêt. Derrière les bruits sourds et muets des derniers combats. J’en étais sourd.
Silence. Wellannn. La Force.
Mon paquet n’avais plus que 21 cartes, incomplet, il manquait la Force. J’étais incomplet, il me manquait la force. Premier mort…
Pensées bagues, bribes de pensées. Sœur, Amélya. Sœur… si seulement elle savait. Pour savoir, elle aurait du vivre. Morte. Tué. Par une Luciole surement. Licorne. Licorne. Rhuyzar. Elles ne seraient jamais pardonnées. Si seulement ils ne l’avaient pas amenée ici. Licornes… elles avaient osé. C’était leur faute. Rage passive, rage incomprise, visage en larmes, pieds qui vacillent. Seuil de la forêt…
Silence…
Entre les arbres.
Silence…
Entre les pierres.
Silence…
Dans le ciel.
Silence…
Dans l’eau.
Silence...
En moi.
Silence… | |
| | | Le Copiste Bibliothécaire
Nombre de messages : 1468 Date d'inscription : 15/12/2006
| Sujet: Re: La guerre de Vendôme n'aura pas lieu Dim 3 Fév - 23:18 | |
| Marlowe's Verger du père Michaud. Solitude d'après bataille.Une odeur fade flotte en brume imperceptible, annonciatrice de fragrances lourdes et grasses, s'élève de la plaine, attirant nuées noires des corbeaux, bruissent les taillis aux museaux curieux des goupils, ce qui était, il y a peu encore, humains emplie de vie, devient viande, embrassant la terre froide de givre, gisant abandonnés entre les carcasses, tordues, rigides, des chevaux. Un cri silencieux semble s'élancer des silhouettes difformes, figées en postures grotesques du mutisme cadavérique, ici se sont affrontées les illusions, ici retourne au plus anciens des mystères, les existences fugitives des amants de la guerre.
Il marche parmi les siens, plus d'ennemis dans la mort, juste la préfiguration de ses pas à venir, les habits souillés de sang coagulé et de sueur sèche, au loin, vers les murailles, il devine les formes des vivants, le monde reprend ses droits, il ne se sent pas le cœur à les retrouver, pas déjà, lors ses veines bouillonnent toujours en sourdine, de la fureur du combat, la parole et les mots routiniers sont hors de sa portée, il endossera, à nouveau, les habitudes, oui, mais cela, pour l'heure, est au delà de ses forces.
Il connait ce besoin, de se purifier, de se retrouver, dans l'exil des autres, dans le retranchement de toute compagnie, ressaisir son humanité, des limbes obscures où elle s'est enfuie, car comment autrement, survivre au massacre, si ce n'est en égarant son attachement à la raison de l'espèce.
Le visage masqué par le calfat de ses cheveux, il franchit un muret de pierres moussues, enserrant un large verger hivernal, les essences en sont nombreuses, mêlés de chênes ancestraux, feuilles flétries, brindilles dénudées, se brisent sous ses bottes, Marlowe's erre, en abandon, à la protection de la nature, délaissant jugement et réflexion, respirant les parfums du lichen et de l'humus, frottant ses paumes à l'écorce rude des arbres, funambule cherchant un nouvel équilibre.
Un hennissement connu amène un sourire ténu, entre les ramures, près d'un bassin alimenté d'une source, sa cavale paisse, agitant sa crinière à son approche. Un temps. Appuyé contre son poitrail. Mélange de respirations, de chaleurs, il laisse, enfin, échapper un long soupir.Une fois de plus hein... Mhm, t'as déniché un bivouac ma belle...Quelques instants lui suffise à rassembler le bois d'une flambée, se félicitant sotto voce de sa prévoyance, il sort des fontes une chemise propre, décroche son mantel des harnais, et, torse nu, ne tarde à s'ébrouer à l'onde claire, se décrassant des peurs, du carmin des chairs, frottant sa peau poisseuse, presque une renaissance.
Calé contre la selle, au plus proche des flammes crépitantes, laissant les gouttelettes d'eau s'évaporer, la fatigue s'abat brutalement, ses paupières se ferment, main reposant sur l'épée, comme un gosse serrant son fétiche, il tombe dans un sommeil pesant, sans remords, repus des assauts, dernière pensée consciente, que les rêves l'épargnent. | |
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