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 Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)

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Le scribe
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MessageSujet: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeVen 10 Aoû - 14:59

Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c
Marceline

Le petit nuage de poussière qui volette sous la chaleur d'un soleil estival, n'est rien d'autre que la matérialisation du pas trainant de la vieille ridée au dos courbé qui rejoint sa cahutte. L'oeil noir se pose sur le sentier et si les cailloux qui le décorent avaient eu la faculté de se déplacer, c'est sans hésiter qu'ils auraient mis quelques mètres salvateurs entre eux et cette femme. Elle n'a pas d'âge. Non pas qu'elle n'ait pas de date de naissance fixe. Quoi qu'en ces temps, les registres des naissances ne soient pas toujours fiables, mais le dernier qui s'est amusé à vouloir lui donner un âge a ramasser un tel châtiment que depuis on estime que Marceline a le droit bien légitime de se détacher du temps. D'ailleurs, le temps lui même pourrait vous dire qu'en aucune manière il ne viendrait trainer ses guêtres trop près d'elle. Il avait bien tenté l'aventure à plusieurs reprises, mais le résultat lui ayant fait défaut systématiquement, il lui semblait plus sage de s'abstenir. Qu'elle vive donc mais surtout, qu'elle oublie son existence.
Un chapeau mou et une tunique noire, le tout usé jusqu'à la corde forme son costume d'apparat. Ce n'est pas qu'elle n'aurait pas eu les moyens d'en changer, mais pourquoi faire, puisque ceux là lui faisaient toujours de l'usage. On ne gâche pas inutilement. Elle regardait toujours d'un oeil lourd de reproches cette nouvelle génération qui ne pouvait s'empêcher d'accumuler une quantité de tissus et de choses alors qu'elle était persuadée que leurs placards fourmillaient d'honnêtes parures. Pour se dédouaner, les femmes des alentours avaient pris l'habitude de la fournir en vêtements usagés. Noirs, toujours, c'était la seule condition. Le noir sied à une femme de son âge et de sa pratique dit elle. Parce que tout est dans la tête. Mais ceci est une théorie qu'elle ne partage qu'avec ses consoeurs.
A la fin du parcours sinueux à flanc de coteau, perchée sur une arrête saillante, la bicoque de la vieille l'attend. Une cabane de bois au toit pentu, cernée d'un jardin recélant tous ses secrets et au fond, un petit appentis qui se voudrait discret faisant office de lieux d'aisance. Quelques chèvres, poules et oiseaux en tout genre finissent de garnir le paysage extérieur. D'ici, elle domine toute la vallée. Personne ne pourrait mettre un pied sur SA route, sans qu'elle ne soit au courant. De l'autre côté de la maison, le vide et une vue imprenable sur la mer. Il aurait été beau de voir qui oserait lui prendre SA vue.
Le bourdonnement des insectes constitue le fond sonore de sa vie. Il est bien rare qu'on vienne la déranger en ces lieux. Si toutefois quelqu'un se donnait la peine de gravir la pente jusqu'ici, c'est qu'il était foutrement dans le besoin.
Poussant la porte de sa maisonnée, elle autorise pour quelques instants la lumière de l'astre à venir caresser le bois usé de la table, les quatre chaises de pailles qui lui font écrin et la vieille cheminée croulante. Une petite pièce sur l'arrière sert de cuisine et à l'étage les combles ont été aménagées en chambre. Rien de plus. Tout est propre et bien tenu. Simplement, le temps n'a pas pour toutes choses les égards qu'il a envers elle. Rejetant le chat qui sommeillait sur une chaise, elle s'installe en maugréant.


J't'ai d'jà pourtant dit qu'ça c'est MA chaise. S'tu continues à faire ta forte tête, j'va faire de toué aut' chose qu'un mâle, s'moi qui te l'dis.



Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 199492286546b7cf147661e
Wiatt

Eperduement la cavale continuait.
Un Mistral bienheureux et ivre de galop et de vent.
Une montagne, une terre aride decoupée à la serpe.
Un sol poussiereux de terre sechée.
Wiatt crapahutait. Enfin c etait sa monture qui le faisait pour elle.
Remontant avec certitude le petit sentier. Elle tira sur les renes soudain et fit faire une volta à Mistral, scrutant en contrebas, la route qui se separait en deux. Une voie menait à Carcassonne, l autre Béziers. Ou la celebre piste commerciale reliant Aragon et Italie via une Occitanie et une Provence dynamiques.
Et presque invisible, ce petit et discret sentier qui menait chez Marceline et que les gens du coin connaissaient bien.
Et en bas, ce meme cavalier avec sa chape sur la tete, semblant un brin hesitant.
Wiatt ne perdit pas de temps et faisant un ecart à Mistral se mit à couvert des arbres accrochés a ce denivelé sauvage et fourmillant. Vent chaud, odeur de pins, fragrances typique d un petit coin du Sud de France. Lavande, romarin, cypres.
Elle connaissait le coin, en ancienne soldate aussi. Enfin ancienne, elle etait en indisponibilité n ayant pas souvenir d avoir demissionné. A eclaircir plus tard. Bref le secteur avait autrefois abrité entrainements militaires. D ailleurs elle pouvait voir là au loin, tranquillement nichée sur son promontoire, fiere et quasi imprenable. Béziers, où la plus belle ville du Languedoc.
Malgré le tragique de la situation son coeur se serra. Si longtemps qu elle etait partie...
Apparement lui en bas la poursuivait. Pourquoi ? Wiatt ne s en souciait guere, elle avait decidé d etre solitaire. Elle ne voulait pas savoir, pas de temps à perdre. Savoir qu un autre malheur va vous tomber en plein sur la caboche ca ne sert qu a se faire mourron supplementaire et honnetement... C etait dejà la panade...
Une vue qui devenait trouble et ce n etait pas seulement faute à la chaleur montant du sol en un flou virevoltant.
Et dans le coeur quatre mots en litanie.
MER TERRE CIEL, où un besoin irrepressible d essentiel en un moment fatidique. Jambes engourdies et dans la tete un orchestre au complet donnant percutante serenade. Elle se sentait vraiment mal.
Elle appelle forcément. Ou quand d instinct on se tourne vers la mere des campagnes, la rebouteuse, la sourciere, la guerisseuse.
La vieille qui ne la connaissait pas ?
Les etrangers à ces terres.
Quatre mots et le dernier :

Marceliiiiiiiiiiiiiiiiiiine !!!!

Wiatt descendit de cheval et lui donna une tape pour l inciter à repartir.

Allez va! Béziers!

Où la direction opposée... Au mieux on pensera àç une chute et elle aura disparu le temps que...héhé. Wiatte st une experte en evasion en tout genre.
De toute façon restait peu de chemin avant l ermitage et le terrain qu elle emprunterait à couvert rendait monture inutile. Trop d obstacles, trop encombré et accidenté.
Elle savait trouver là haut le petit batiment de pierre avec son jardinet et son puit. Et la vieille.

Marceliiine !!

Essouflé appel alors qu elle progresse, tombant parfois. Esperant que son cheval reparti vers l est enverra l autre etrange et decidement collant sur mauvaise piste. Qu on lui fiche la paix!
De la haut elle verrait le CIEL, en pleine TERRE de montagne avec une vue degagée sur la MER. Apres cette vallée où avait eu lieu bien avant une bataille historique.
Une demi heure qu elle etait partie. Et tout allait de mal en pire.

Maaaaaaaarceline!!

L enfant a ce moment bougea violement dans son ventre. Jamais elle ne l avait senti si fort. Panique à bord. Souffle coupé, ou choire pliée de douleur puis repartir desesperée.
Tout tournait et le Cers soufflait. Vent brutal et sans amenité de cet endroit. Vous poussant parfois dans le dos ou au contraire vous prenant à revers soudainement pour vous empecher d avancer.
De fait Wiatt l impression de faire un cauchemard eveillé.
De ce genre qui alors qu on voudrait courir et aller vite, tout se meut à commencer par soi meme à un rythme ralenti à l extreme.

Qui vous laisse la desagreable impression de faire du sur place.

Ou l impuissance desesperante. Et les arbres prenaient des formes anormales, et les sons se deformaient.
Et en fond martelant, un battement de coeur puissant et emballé qui prenait à la gorge et vous poignardait la poitrine.
Inspirer avec difficulté pour appeler celle que d instinct elle sent pouvoir l aider.

Maaaaarceliine!!

Bientôt sur le point de deboucher sur le terre plein...




Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c
Marceline

Un bruit incongru dans l'environnement sonore habituel l'arrête dans sa préparation culinaire. En maugréant, la vieille se dirige vers l'extérieur d'un pas à peine moins traînant qu'à l'habitude. La voilà moins abîmée par l'age tout à coup. La porte franchie, elle s'avance sur le sentier les yeux à la recherche de cette perturbation inopportune. Il faut descendre un peu, passer le premier virage. Un gémissement à peine audible et elle découvre une jeunesse étendue sur le sol poussiéreux.

Què qu'c'est qu'ça ...

Vérifier le vide qui les entoure. Personne d'autre n'est présent dans cette scène. Juste une vieille et une blondeur tombée. Elle s'approche, se penche sur le visage et un rictus vient plisser la face parcheminée. Pas joli, joli tout ça. Sans plus s'occuper du corps qui attend là, elle reprend le chemin qui mène chez elle. A la voir, on pourrait penser que tout cela ne sort pas de son quotidien. Mais, elle l'a toujours dit : s'quand même pas la vie qui va commander ! Au jardin, elle s'attelle à une brouette bringuebalante qui dans une plainte poussive prend sa route. Un effort suant pour placer le corps inerte dans ce brancard improvisé et deux générations arpentent le col à l'unisson.
Elle pousse la brouette jusque dans la maison. Pas un mot, pas un regard supplémentaire pour cette intruse dans sa journée. Monter à la chambre pour en redescendre la paillasse et la placer le long de la cheminée de pierre. La blondeur rejoint le matelas dans les grommellements ahanants de la vieille. Il est temps maintenant de passer à la phase de persuasion. La main torturée par une vie de labeur s'élève dans les airs et retombe sans ménagement sur la joue pale de la dormeuse.


Aller p'tite, faut r'vnir parmi not' monde ! Y'a rien d'beau d'l'aut' côté crois moi.

La première gifle n'a pas suffit mais elle sait que le remède est bon, la deuxième s'abat à sa suite.
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeVen 10 Aoû - 14:59

Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 199492286546b7cf147661e
Wiatt

Mer...Terre...Ciel...Soleil...L'Orb clair... borde les champs...Partout...
Soleil aveuglant...Et Capitaine...et la Mer.


Yeux brulés, eblouie de tant le lumiere elle git là au sol de TERRE.
Elle s est trainée sur les derniers metres, en souffrance, ou quand le controle se perd. Membres cloués, plombés desireux d une independance passive de l esprit.
Autour d elle cette lumiere, ce CIEL fou qui tourne à une vitesse prodigieuse, meme le sol tremble sous elle et cogne cogne le coeur.
Mal etre, nauseeuse et douleur. Seule à divaguer d une voix qui lui etrangere. Hachée. Et au loin le ressac iodé de la MER.

Pas meme la mort... ne te prendra... Menteur!!!!!!!
Et toi Coucou, ma robe...te sied. HAHAHAHAHHAHA...J ai mal...
Cage dorée...un cercueil...



Elle reste là immobile, en plein delire à regarder se separer les arbres et danser les branches.
A s'ouvrir la montagne sous elle parfois, avec cette sensation vertigineuse de chute, des images troubles devant les yeux.
Il lui semble meme que le vent, ce Cers violent se joue d 'elle et la projette la ramene. Ballotée vraiment.
Et puis la nuit et comme roulement de tonnerre.
Et une voix suave aux accents familiers, des propos qu elle a déjà entendu se superposent à d autres mots, un timbre chevrotant inconnu d elle. Et de rimes, paranormales, d un naturel imponderable...

Jusqu au dernier souffle Troubadour Wiatt sera. Soudain un cri dechire ce silence fourmillant d été. Elle a vu là sur la pierre. Posée une chose extraordinaire, terrifiante qui la regarde. Sa main saisit une branche, la lance vers elle, qui n existe que dans son imaginaire. Ou l hallucination.

En désert que j’arpentais
En les ténèbres où je rêvais
C’est là que je la vis, splendide
Souveraine de ces contrées arides
Ombre de la nuit, posée sur sa pierre
A moitié assoupie dans la
brise légère
Si frêle, si fragile que l’on n’ose y toucher
Si fière et si tranquille qu’elle impose respect
Je m’arrêtais soudain, figée contemplant ce trésor
Et cet éclat si divin dans ces deux grands yeux d’or.
Brillaient comme éclairées, les écailles de ses ailes
Brunes, et repliées sur silhouette deguigandée, frêle.
Ses fines pattes puissantes aux griffes si redoutables
Devenaient serres rassurantes emportant l’elue, secourables


Et son souffle brûlant.... une chaude caresse
A l’enfant innocent bercé par si peu de sagesse
Je restais là sans bruit, fascinéé par cet être

Qui me fixait aussi, attendait il peut être
De moi un geste ? Un signe ? Que faire exactement ?
Son manque de réaction, affut predateur devenu oppressant
Et son regard, variable jusqu au vert, moqueur des plus insoutenables....



Marceliiiiiiiiiiine!


Farandole desequilibrée de la raison qui vacille. Et un mal fou à respirer. Un choc qui lui coupe le souffle.
Et de tres loin irreelle cette voix qui l appelle.
Passe aussi le visage de son pere, un ours, des lieux, des impressions de voyages, tout un vecu qui semble lui revenir en pleine face et surgir soudain et s emmeler, se brouiller en une pagaille incoherente. Et capricieuse.
Nuit opaque de quelques instants et un roulement et le vent sur son visage. Raideur de la nuque. Ou une Bi comtesse trimballée dans une brouette...
Oui decidement, Wiatt a touché le fond.
Mais à trouvé Marceline sans le savoir encore.
Celle qu elle a appelé en espérant qu elle ai encore passé cet hiver et qu elle ne soit devenue sourde comme un pot.
Dans son malheur wiatt a de la chance.

Elle ouvre les yeux à un impact rude, hallucinée, sans doute est ce la Loge qui l aura percutée encore. Souvenir hagard de la derniere bagarre en regle, en tourrainne. Cette folle veut garder son poisson. Mal au coeur. Delire. Paralysie quasi totale. Tout se melange, passé, present, Wiatt est hors du temps. Egarée.

Il est à moi! J ai gagné! Touché coulé!

Elle accroche brutalement une main rugueuse, s y aggrippant. Et la vague de douleur revient.

J ai mal...La Lune...Je veux pas y aller!!!!

Un eclair de lucidité dans cette peur soudaine de mourir.

Marceliiiiine!! Le bébé...j' peux plus...bouger.

La main retombe, rigidité des muscles, souffle court et front brulant et dans le ventre des spasmes atroces.
Elle vomit là dans un sursaut violent, incontrolé sur un tablier noir...
On n a pas idée quand meme de la battre en pareil moment.
Elle ne s en souviendra pas heureusement.
Salvateur une baffe.
La main qui repose maintenant abandonnée, porte marque egratignée à son index. Enflée, violette, malsaine.
Wiatt elle, regard vague, pupilles mangeant un iris devenu noir, reste prostrée incapable de se mouvoir...

Le diable s'est invité à...mon mariage...Marceliiine !! Vive la mariée!!!
Et son batard...




Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c
Marceline

Elle l'écoute sans bouger, cherche à déceler l'information dont elle aura besoin. Elle surveille, l'oeil aiguisé, les variations du teint, le durcissement des muscles, la peau qui se tend. Entre le discours et les spasmes, elle avance des hypothèses, soupèse des possibilités. Visage impassible qui laisse toute la place à l'esprit pour découvrir cette chose perverse qui se cache. L'autre cri, s'énerve, passe derrière la barrière du conscient, mais dévoile tout de même assez. Pas besoin d'endiguer la crise, il faut qu'elle se passe, il faut que le corps épuise ses dernières forces pour ne plus se consacrer qu'à contrecarrer l'attaque intérieure. Elle abandonne la main qui s'accrochait à elle et sort dans le jardin non sans avoir mis de l'eau à bouillir dans la cuisine. Dehors, l'astre inonde les verts du potager et celui moins glorieux qui nappe sa robe noire.

G'ad moi ça .. pffff une robe presque neuve. Z'ont d'la chance qu'j'sois une bonne personne, pour sûr. Marceline, ces genses te méritent pas.

Le monologue continue et la silhouette se penche encore et encore pour collecter des herbes. Pas la peine de lui en demander le nom et l'usage, même sous la torture, elle ne dévoilerait rien. De toute façon, qu'est ce qu'ils en feraient tous les autres de ces informations là ? Tous ces ignares qui vivent en bas. Rien, ils gâcheraient, pour sur, comme ils font avec tout.
Retour dans la cuisine, les mains s'activent. Cela prendra du temps, mais il ne sert à rien d'essayer d'aller plus vite que la nature. Les choses doivent se faire, chacune en leur temps. Elle repense à l'enfant et pince les lèvres. Lui aussi aurait besoin d'un peu plus de temps ... Un haussement d'épaule impuissant, il arrivera ce qu'il doit arriver.
Une heure s'est écoulée sans qu'elle n'ait quitté ses gamelles et la bicoque s'est emplie de senteurs tenaces d'herbes mélangées. Partout flotte les fragrences entêtantes. Cela aiderait également. Chargée de deux grands bols, elle s'accroupit, avec une grimace et une pensée sévère pour ses os qui pensent avoir le droit d'ainsi faire remarquer leur présence, auprès de la jeunette. Un bol est porté aux lèvres bleuies et force le passage entre les dents serrées. Avec une extrême lenteur, le liquide s'écoule dans la gorge, jusqu'au bout, pas une goutte ne sera laissée de côté. La déshabiller aussi précautionneusement que possible et le contenu de l'autre bol vient s'étendre en frictions vigoureuse sur le corps tendu. Encore une demi heure de vie de gagnée ...
La vieille, son ouvrage accompli, se relève, les mains posées sur les genoux, et va se poster devant sa porte. Personne ne grimpe le chemin. La porte se referme lourdement et elle cale une chaise au derrière de la poignée après avoir abaissé le loquet. La porte de derrière subit le même traitement puis, tirant une chaise confortable auprès de la demoiselle, elle s'installe, prête à passer la nuit. Elle attend, les bras croisés, que la mort ose seulement pointer son nez chez elle.


Viens y donc la faucheuse, j't'attends ...
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeVen 10 Aoû - 15:01

Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 199492286546b7cf147661e
Wiatt

Froid, froid , froid. Et en meme temps cela brule. Ca coule, goût amer.

Elle veut pas. Non. Pas bon.
Sa peau la brule, mais elle gele.

Yeux clos, Wiatt reve d'hier. Ou quand enfant et malade, elle ingurgitait remèdes.Tetue la nounou de famille l'etait et surtout plus forte qu'elle.
Ou quand les odeurs vous ramene au passé associées à evenements anodins ou importants.
Certains parfums, certains goût marquent sans qu on sache pourquoi. Saveur d autrefois.
Une fleur embaume et c est un rappel.

Plus la force de parler, de protester, elle est là et malgré la brulure de l' atre à ses cotés, elle a froid. Elle a mal. Tellement.

Et se confondent les temps, les visages. Sous ses paupieres, se joue un drame. Et dans son ventre. Une guerre interne.
Endroit sombre, solitaire elle avance.
Peur et en meme attirée par ce lointain qui l appelle.
Elle avance, flottant presque. Detachée.
Elle ne veut pas y retourner. Refus des souffrances. Si elle se repart en sens inverse, recommenceront douleurs, froid et peines.
Non... La devant c 'est tellement mieux.
Chaud au bout et lumineux.
Personne pour l ennuyer, pour l atteindre.
Et des deux cotés elle entend qu on l appelle.
Elle git là sur le matelas, crise apaisée ou quand le corps a fini de resister.Soufflé, epuisé.
En balance fragile et precaire. Et l esprit prend le relai.

Au milieu du chemin trouble, hesitante, elle devine au bout des visages.
Des silhouettes comme familieres, des mains qui s etirent jusqu à la toucher.
Elle ressent. Bienveillance et bonté.
Melé aux crepitements assourdis d une cheminée, de bruits de chaise, des voix.
Elle brule mais en hiver interieur. Grelottante et en fievre.
Elle est bien là, elle a quitté manteau lourd de souffrance. Anesthesiée.
Un battement faible, ralenti accompagne sa danse.
Legere et libérée. Mais comme un lien qui la retient. Ou l ancre pas encore larguée, amarres à briser.
Et aupres d elle comme une presence. Presqu irreelle. Petite, si petite. A proteger.
A peine entamée.

De tres loin dans cet endroit etrange où elle se perd et s egare une phrase l interpelle...Timbre marqué d accent et agé.
Elle se retourne vers elle et le ballet recommence. Dans son dos des presences.
Encore ce battement qui s amenuise et qui semble provenir d elle meme.
Fulgurance. Projetee vers l avant. C est le Cers surement, vent violent de ces hauteurs sauvages. Vers la lumière, bruits d eau, de fontaine et sur les cotés des choses.
Ne pas regarder, non, surtout pas.
Malfaisantes qui ricanent.
Droit devant.

BAM.......BAM......BAM...........BAM........................BAM.

Elle sourit soudain à la vision. La devant, il y a son pere. Il est là, main tendue. Et d autres. Connus. Etrange, que des disparus.
Elle avance encore, envie de s y refugier.
Pourquoi elle y retournerait d abord ?
Le repos ne serait il pas merité ?
Fragile fil tendu, bataille, vie et mort tirant chacun de leur bord.
Wiatt est suspendue entre deux, alors que dans son sang, la bataille est a son apogée entre les substances en presence.
Elle ne bouge plus, souffle diffus comme imperceptible.
Le reste n est question que de resistance et de persuasion. D envie.
Va falloir etre convaincant...
Et prier que Marceline à science aussi efficace qu infusée.

Quelques mots soufflés dans ce silence empreint d attente. Reponse inconsciente a celle qui veille sur l incertitude, determinée. Butée la vieille.
Habituée à clore ses volets et sa porte à la mort.

Elle va gagner.... Viens voir grand pere...

BAM.............BAM......................BAM





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Namarië

Sourcils froncés sur des cartes qui ne veulent pas dévoiler leur secret. Foutrecul ! personne ne peut passer une éternité à se taper des mains pourries à ce point ! Faudra bien que la chance tourne. Autour d'une table étrangement éthérée, six têtes se penchent, concentrées sur la tannée qu'elles se promettent d'offrir aux autres. Elle avait passé sa vie à plumer ses clients aux cartes, elle passait sa mort à alléger les âmes trop tordues de leurs chopes emplies du divin nectar.Quand le jeu ne veut pas tourner en votre faveur, et que jamais vous n'avez été femme a accepter de vous incliner, il reste toujours la solution de la mauvaise foi.

Qui a fourni ce jeu ? S'toi Paulo ... Hein, non j'insinue rien, j'dis juste que, comme par hasard, c'est toi qui a fourni le jeu. Ben oui tu gagnes oui, meuh nan, personne dit que tu triches. Enfin quand même, t'avoueras que c'est une partie étonnante ...

Tout le monde commence à se tortiller sur ce qu'il convient d''appeler chaise à défaut d'un mot plus adéquat. Quand elle se lance dans un de ses discours tortueux, ça sent l'orage au paradis. Les moins combatifs décident souvent de perdre et de passer à autre chose. Les plus fous se font une ennemie pour des siècles et des siècles ... amen. Depuis qu'elle est arrivée dans le saint des saints, le sens du mot sérénité a perdu de sa valeur. Le Grand Machin lui même avait annoncé : les gars, il va falloir changer votre subjectivité.
Mais, aujourd'hui, ils leur sera épargné les foudres scandaleuses des yeux verts. Une petite chose au fond de son esprit la détourne de l'envie imminente de distribuer des torgnoles. Comme une sonnette d'alarme, la même que celle qui avait déjà résonné le jour où son pseudo frangin s'était quelque peu laissé gagner par la mélancolie. Un sourire vicieux supplante l'air concentré et revanchard et les cartes, en tas, vont rejoindre le centre de la table.


Une affaire à régler.

Elle les quitte sans plus d'explication et personne ne tente de la retenir. Trop contents que la tempête s'éloigne sans causer plus de dommages. D'un pas énergique, elle rejoint le sas d'arrivé des nouveaux. C'est ici que tout le monde finit un jour où l'autre par pointer son nez. Ici qu'on passe les fouilles règlementaires, qu'on remplit douze tonnes de paperasseries sur la qualité de votre vie sur terre. Chiant à mourir un deuxième coup. Les mains posées sur les hanches, elle attend de voir poindre la face trop bien connue de l'architruc. Il allait entendre causer des liens familiaux celui là ! Deux fois, c'est encore deux fois de trop. Alors qu'elle a décidé de jouer des coudes pour se rapprocher de la porte, ultime lien terrestre de ceux qui débarque, une blondeur lumineuse vient lui taper dans l'oeil. Pour une fois, elle en reste sans voix la maquerelle. Quelques instants en suspend au milieu de cette éternité.

S'qu'elle fout là elle ....

Nom de merdaille ! Qu'est ce qu'elle avait donc bien pu foutre pour se retrouver ici la blonde ?!! Collant un taquet bien dosé aux quelques âmes qui obstruaient le chemin entre elle et l'image peu précise de Wiatt, elle la rejoint et l'attrape sans ménagement par le bras. La secouant comme si elle avait voulu s'offrir une récolte de dents, c'est d'un ton sévère empreint d'un soupçon d'inquiétude qu'elle lui aboie à l'oreille.

Vous vous êtes tous passé le mot c'est ça ?!! J'aurai donc jamais la paix ! Toi t'as encore fait une connerie plus grosse que toi et au lieu d'assumer t'es venue te planquer ici. Ben non ! c'est trop facile ma belle, tu reprends tes cliques et tes claques et tu me dégages le plancher t'entends ! J'veux profiter d'encore un peu de paix avant d'avoir à vous supporter à nouveau. Wiatt, ma blonde, en un mot comme en cent ... REDESCENDS !!

Enfin quoi, y'avait donc pas moyen de dépouiller le ciel sans qu'on vienne vous arrêter dans votre entreprise toutes les cinq minutes. L'obliger à abandonner une partie de carte, merdouille quoi ! Une saine colère se pelotonne au creux de son ventre. S'pas qu'elle l'aimait pas la blonde, au contraire, mais une partie de carte ....Lui prenant les épaules fermement, d'un bloc, elle retourne la blondeur juvénile et s'apprête sans plus de discussion à la réexpédier en bas d'un bon coup de pied dans le khul.
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeVen 10 Aoû - 15:01

Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 199492286546b7cf147661e
Wiatt

Dans l entree, controle d identité. Elle a fini d avancer serrant son paquet. Sans regrets pour ce qu elle a laissé là en bas.
Il y a des gens. Plein. Ils ont l air contents, bienheureux meme. Il y a meme....
Un instant de stupefaction.
Et puis... Voici que la derniere personne qu elle s attendait à voir ici fend la foule, avec l energie propre qui la caracterise.
Namarié!!!!?????
Oups!
Un sourire qui meurre rapidement alors que cette derniere sans crier gare , la saisit et commence à lui aboyer dessus.
Et la secouer comme un prunier.

Et quoi ? Et pourquoi toi et pas moi???

Wiatt n en revient pas. Elle la renvoie. Là en bas où c est l enfer!!!
Elle peut pas lui faire cela. Non elle a pas le droit!
Avant que le pied celeste qu elle sent poindre a son seant ne s elance elle se retourne et s accroche à elle.

Nam!! Je veux pas y retourner!! Allez dis!! Je serai sage, promis!! C est l enfer en bas! T es pas dingue??? Ils sont fous, j ai plus envie de me battre, c est dit je reste! Hey vous autres dites lui quoi!! Nam!!!???? Nooooooooooooon!!!

Un elan prodigieux, sans negociation, la radine tricheuse qui veut pas partager, ni jouer aux cartes avec elle vient de la reexpedier manumilitari.
Pas meme eu le temps de finir sa plaidoierie. Et meme les autres lui adressent signes d adieux. Les traitres...

Naaaaaaaammmm, tu me paieras ça!!!!!! Nammmm sorciere!!! Prend au moins le paquet!

Une Nam se retrouve avec un petit bout lumineux dans les bras.

Prend soin de lui!! Tu croyais pas que t allais t en sortir comme ça! Bon courage!

Vertigineuse descente, un sursaut violent sur la paillasse là pres du feu.
Wiatt ouvre les yeux soudain. Elle savait que ca ferait mal, elle savait qu elle aurait froid, c est injuste. Là sur la chaise, une vieille qui semble de garde. Hagarde, wiatt fait le tour de l endroit. Puis revient à la face ridée.

Marceline ?
J ai froid...Bon sang que j ai froid.


BAM...............BAM...........BAM.........BAM......BAM.....BAM...BAM.

C est reparti.

La haut doit se pencher une silhouette etherée, sans doute stupefaite du colis. Que va t elle en faire la maquerelle ?
Presentement Wiatt reprend vie, la vieille a du l entendre hurler dans son etat avancé d inconscience et n y rien comprendre. Oui dur la vie, d ailleurs avec c est la douleur qui revient par vagues. un vrai bonheur...
Reste une question.... Que foutait Adelia la haut aux coté de son pere ???
A eclaircir. Pour le moment Wiatt pleure sur l injustice et la selection d entrée au ciel. Depuis quand une maquerelle fait la portiere ????
N empeche quand elle dira cela à Kad....





Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 206554501044f438af83f99
Namarië

V'la ti pas qu'elle se rebelle la blondeur ! PAF ! Le pied rejoint la rondeur charnue et le voyage de retour est entamé. Mais la petite perverse a encore trouvé le moyen de lui coller ses problèmes entre les bras. Baissant les yeux sur la petite chose qui scintille entre ses mains, un vrai sourire, cette fois, offre un bonjour.

Alors comme ça, ma blonde a fini par se reproduire.

Soulevant le petit être en devenir, elle l'admire dans la lumière changeante. En son sein, un piqure noire, une partie trop sombre qui palpite. Quelque chose qui n'augure rien de bon ...

Qui es tu petite chose ? Avec qui a t'elle été fricoter ta mère ?

Doucement, précautionneusement, elle glisse sa main au coeur de la lumière. L'ombre se concentre dans sa paume ouverte et d'un geste sec, les doigts se referment pour l'arracher au petit corps. Un cri étouffé de silence.

Voilà ... il est temps pour toi de repartir et putentraille ! fais moi plaisir, il faut qu'elle en bave un peu !

Un angelot de la porte apparait derrière elle et entame le geste de saisir l'enfant. Pas règlementaire de trifouiller les trames de l'avenir. Ils n'ont que ce mot là à la bouche ces p'tits fonctionnaires de la mort : le règlement. La main de la maquerelle vole.

Etouffes toi avec tes ailes ! Celui là n'a rien à faire ici, il est trop tôt pour lui ! Aller, retournes donc à ta paperasse, vermisseau.

Au pas de la porte, elle soulève le futur au dessus du vide. Il suffit d'ouvrir les mains ... Elle suit d'un oeil satisfait la lueur s'évanouir dans le grand bain de la réalité. Retour à l'envoyeur.

Merci pour tout ma blonde, mais .. il te sera plus nécessaire qu'à moi. TE LAISSES PAS ALLER ! L'ENFER SUR TERRE ... C'EST TOI !!
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeVen 10 Aoû - 15:02

Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c
Marceline

Elle n'a pas quitté son poste d'observation qu'une seconde. Le temps d'attraper le gourdin qui a éclaté plus de têtes de rats qu'aucun chat n'en bouffera jamais. Celui là, c'est son pass pour toute situation sentant le vinaigre. Et celle là, elle pue plus que toutes les autres réunies. La fosse à purin du père Michau à côté, c'est de la pisse d'âne. Cette garce en loque encombrée de sa faux avait fini par frapper à la porte du présent au milieu de la nuit. Fameux face à face qui lui promettait d'avoir une bonne blague à raconter à ses descendants à cette face de navet ! A peine la noirceur profonde avait elle gagné la pièce que le gourdin s'était abattu. Un cliquetis d'os qui tout à coup avaient perdu tout sens de la solidarité. Mais l'affreuse n'avait pas voulu s'avouer vaincue si facilement, elle était revenue à la charge, une fois, dix fois, vingt fois et sans l'aide extérieur d'une quelconque entité là-haut, même Marceline devait admettre, bien qu'elle ne le répèterait jamais à personne, que le combat aurait été trop inégal. Mais, peu importe le moyen, le résultat était là.
Les yeux ouverts sur nul part, la jeunette réintégrait le monde. Redéposant le gourdin contre sa chaise, la vieille grimpa récupéré sa meilleure couverture pour en couvrir la ressuscitée. Le plus dur était passé, une tisane pour calmer les douleurs et ramener le sommeil, il serait temps de parler demain. Il y avait des sujets qui ne supportaient pas d'être évoqués tant que le soleil n'était pas de la partie.


Dors petite, ça ne fait que commencer. Dors.

Le danger pervers de la mort qui se glisse entre les paupières non encore tout à fait closes étant écarté, Marceline à son tour, s'offrit le droit de penser au repos.




Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 87260123246baeb58c2113
Lucifer l'Encapuchonné

Les yeux brulant de sa propre transpiration dégoulinante, le souffle rauque et la poigne pourtant serrée sur l’encolure de Sylphaël, les heures avançaient, malgré les injonctions posées au temps qui passent. Le soleil finit par descendre, malgré les douze malédictions qu’il avait envoyer au ciel. Survivre, malgré tout. Et suivre les maigres indications qu’un visage finalement découvert dans une once de lucidité, avait suffit à obtenir.

Qui dans ce village allais on voir quand on avait le teint cireux du mourant ?

Marceliiine.

C’est ainsi que l’acédie, à moitié crevé par les effets conjugués d’un poison et d’un contre poison tout aussi peu recommandé l’un que l’autre pour le bon fonctionnement des organes vitaux, descend de son canasson. Le pas chancelant, l’œil anémique, et le teint d’une fraicheur de bouton d’or, martèle la porte finalement indiquée. Les remèdes et autres poudres à tué sur lui, le reste, sur le canasson, épée et masque comprise, ne laissant sur lui que sa cotte de maille sur une chemise trempée. Ses cheveux blond plaqué contre son regard vert, l’œil fou.

La fureur lui accélérait le cœur. Il ne pouvait se résoudre à énoncer sa pire crainte, même mentalement. Ses membres tremblaient. Sa musculature devinée était secouée de soubresaut.


Ouvrez !


Ses poings finirent par saigner, les heurts s’arrêtèrent. Sa posture indiquant une affliction plus grande que lui.


Ouvrez !

Changement de technique. Il manque d’énergie. Mais il le doit. Il siffle légèrement Sylphaël. Le cheval se décide a venir. Il grimpe dessus. Deux bons coups dans les flancs et le cheval rue.
La première fois, on entend un grand craquement de charnière. Il s’appuie plus fort sur l’avant du cheval, comme a bout de force et d’âme. Fou de rage, deuxième coup dans la porte. La troisième fois les charnières du dessus cèdent, enfoncée dans un craquement sonore.

Il caresse l’encolure de son cheval et observe le résultat avant d’entrer. Il a remonté son col et il a l’air d’un fou furieux. Ce qui, en fait, n’est pas très loin de la vérité. Il grimpe passe le trou du haut de la porte et se réceptionne sur la foutue chaise qui était dans son chemin. Saute en bas. La tête baissée qu’il relève. Il a une gueule d’ange, Lucifer. Mais son expression est a faire dresser les cheveux sur la tête. Dans le clair obscur, sans se soucier trois seconde de la vieille qui avait du émerger devant tout se raffut, il observe la belle reposante devant un feu de cheminée.

Elle ne bouge pas. Elle ne remue pas.

Comme se matin là. Il avait pu l’observer à son aise, se prétextant à lui-même, qu’un tel repos devait figurer dans les annales de l’Acédie. Comme il le faisait à l’instant, remontant une mèche folle. Mais sa paleur d’alors n’avait rien de la bonne santé d’un teint de blonde. C’était l’éclat pâle d’une femme qui avait frôlé la mort. Trois grains de poudre au doigt. Qu’il passe sous ses lèvres. Elle remue légèrement, les doses étaient loin d’être suffisante pour la rendre plus malade… Lui avait du frôler l’overdose. Pas le temps de dosé correctement… D’ici quelques heures, elle verrait le soleil à nouveau, passé sur son visage… Et l’ombre d’un sourire, étirant ses lèvres framboises écrasées. Posé comme ce matin là, il regardait celle qui l’avait trahi. Et qui vivrai pour subir plus que sa colère…





Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c
Marceline

Elle descend l'escalier quatre à quatre, sa main glissant sur la rampe pour assurer son maintien. En bas .... le capharnaüm ... Elle en rougit d'indignation.

Tas de bouse ! Qu'est qu'cé qu'ce tas de fiente qu'on m'a foutu là ! T'peux point attendre qu'on vienne t'ouvrir ? S'te jeunesse j'vous jure, toujours faut qu'ça soye impatient. R'garde moi ça, mais r'garde moi ça ... quel gâchis une porte toute neuve, qu'avait à peine connue ma mère. NON MAIS G'ADE MOI CA !! J'ten foutrais moi du sabot d'cheval ! Tu frappes t'attends, bon sang, c'est la base ça pour entrer chez les genses.

Litanie en boucle, les mains sur les hanches, la vieille fulmine. Dans sa tenue de nuit qui la couvre des chevilles jusqu'au plus haut du cou, elle n'ose même pas croire le spectacle sous ses yeux. Elle dort toujours habillée la Marceline, parce qu'il faut vraiment être une fille de rien pour oser se trimballer à moitié nue sous les draps. On savait jamais s'qui pouvait vous arriver dans la nuit et pis, qu'si des genses avaient besoin de vous préter main forte, fallait être présentable. Par contre, pas de bonnet de nuit, jamais. Les idées, ça a besoin de s'aérer. Là, le problème posé par l'intrusion intempestive étant une bonne fois pour toute souligné, elle s'intéresse au nouvel arrivant. Un coup d'oeil par en dessous pour en prendre toute la mesure.

T'es v'nu pour elle gamin. M'est avis qu't'es guère en meilleure état que ta promise. Bouges point d'la.

Petite bonne femme butée, elle continue la mission qu'on lui a octroyé il y a de ça bien des années. Elle soulage. Abandonnant l'homme à sa contemplation elle traine sa carcasse à la cuisine. Le fourneau est vite relancé, la marmite, toujours pleine, retourne se réchauffer à son feu. A peine quelques minutes se sont écoulées, qu'elle revient avec deux bols fumants d'un ragout quelconque, une cuillère de bois plantée dans chacun d'eux. Sobrement, elle tire une chaise et d'un geste du menton en indique une autre à son invité obligatoire.

Assieds toi, petit. Sert à rien d'rester comme ça. Ca la fera pas rev'nir plus vite.

Mâchant consciencieusement, elle allume la bougie qui trône au milieu de la table et pose ses yeux pâlis par l'age sur l'homme encore debout.

J'sais bien qui t'es ou qui tu voudrais être. Mais, même toi t'as b'soin de repos et d'te nourrir. Viens là j'te dis. Comme t'es pour l'heure, tu fais honte à ta propre mère. Tu tiens pu d'bout, t'es plus blanc qu'l'autre ossue qu'est passée tout à l'heure. J'vais point t'empoisoner va, servirait à rien, d'toute façon tu pourrais bien m'tuer comme qui rigole alors ... Mange j'te dis. On r'gardera tes blessures plus tard.

Sereinement, elle reprend son entreprise de mastication, plongeant la cuillère à un rythme régulier. Ni trop vite, ni trop lentement. Non, juste ce qu'il faut, comme toujours.

Demain, t'iras chercher les outils qu'sont derrière, tu répareras la porte.
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeVen 10 Aoû - 15:02

Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 199492286546b7cf147661e
Wiatt

Et d un coup de pied... enfin elle suppose....Retour à l envoyeur ou pas moyen de dormir en paix.
Si elle avait craint un instant pour le junior qui croit tranquilou en son sein tout doute est eteint. En forme et plus que jamais meme. Ou comment une chose si petite au finale peut causer autant de remous dans une vie. En voilà un qui d un monde a l autre a suivi instructions et conseils de certaine maquerelle. M enfin peut etre. Wiatt reve en fait, qui peut savoir en verité si tout ceci est vraiment arrivé ????
Elle douille vraiment. Ou payer cherement un geste irreflechi. Dure journée et un commentaire etouffé.

Ouille...

Oui c est succint mais en meme temps vu l endroit d où elle revient en chute libre faut pas trop lui en demander. Pas trop tot, une couverture enfin...
Non parceque tout de meme, si elle aime pas dormir boutonnée jusqu au menton pour sa part, quand meme, depuis le temps qu elle se gele.
Merci Mémé. Tout doucement avec une motricité qui revient en silence, s y enrouler. Trouver place et position confortable et surtout ne plus bouger. Reste plus qu à reposer, demain est un autre jour. Le monde peut s ecrouler, le toit s effondrer, qu il soit dit ici, que RIEN ne viendra la perturber. On pourrait meme y mettre un panneau lumineux, ecrit en lettres de feu :

CI GIT WIATT REPOSE EN PAIX.

Le feu crepite, il en a pour la nuit à consumer cette buche. Le silence se pose dans la piece, grince l escalier sur la montée de la vieille qui va se coucher. Pas le temps d enregistrer, fermer rideau, Wiatt dodo.
De toute façon rien d autre à faire, a part compter et situer avec exactitude le nombre exact de muscles que compte l humain. Non parce que meme si elle est pas super epaisse, là elle passerait diplome d anatomie avec mention ne peut pas mieux faire!
Mais quelle idée.
Wiatt reve de sa journée.
Bilan plus que mitigé.
Sommeil agité.
Un fracas ! C est quoi encore ?
Ouvre un oeil paresseux, le referme aussitot sur une vision irreelle.
Plus rien ne l etonne, elle a meme parler à Nam, alors...
Un Lucifer avec cette tete là... Passant par le haut d une porte enfoncée, atterissant sur une chaise, avec l air le plus improbable jamais vu, mains en sang... S etire la demoiselle et repart en songe.
Lui là à coté, l air inquiet en plus et fou furieux.
Mais bien sur, faut arreter la tisane Wiatt et dire à Marceline de ne plus forcer autant sur la verdure.
Ma foi, stoique Wiatt.
Meme si, elle note là quelque part qu elle l a vu en vie tout de meme. Important. Vu le mal qu elle s est donné. Esperons que le sang sur ses paumes, ne soit pas...
Non mais au pire se serait un cauchemard.
Elle est sure. Elle delire. Decidement le vert infusé de l aieule c est du bon, peut se rhabiller le maitre des poisons.
Mais qu est ce qu il lui veut encore ? L empoisonner ???
Pouahhhh! c est quoi ce truc ???
Un gout affreux.
Elle grimace, mais qu on la laisse en paix!
Nam tu me paieras cela.
Oui il est venu l achever. Ou ptet relever effet secondaires de son experience. Methodique. Ou alors la dissequer pour de vrai ce coup ci.
Mémé au secours! Le laisse pas m emmener !
Et le nez sous la couette douillette, de toute façon admettons qu il soit bien là avec cet air furieux hein ?
Pffff! Mais qu est ce qui pourrait bien lui faire de pire encore ?


Rien, blindée. Et puis elle a l imunité pour cinq mois, héhé!
Propos vagues alors qu elle disparait pour de bon sous la couverture. Une odeur agreable lui chatouille bientot le nez mais meme l appetit sera reporté à apres la grasse matinée qu elle va s octroyer. Evidement dans le midi, on dit le mieux avec les tempetes c est d attendre qu elles passent pour montrer le bout de son nez. Héhé.
Marceliine va gerer, il a pas traverser la montagne pour l etriper puis dans le midi on a le sens de l hospitalité.
Demain il sera temps. Wiatt reprend des forces, fait le deuil d un mariage, d un heritier pour Brantôme et Forez. Wiatt couve. Et si Marceline cultive des herbes qui font un effet fou, Wiatt elle cultive là quelque part un truc qui mijote et qui aura tout le temps de prendre de l ampleur.
Un enfant ? Oui mais pas que.
Non parce que quand tout se paie un jour et meme Lucifer aura son heure. Des petites choses, Wiatt dort profondement, sourcils froncés un instant, un sourire aux levres et courbaturée.
Et ce qui se prepare là, ne demandant qu à exploser, ça s appelle : Colere aussi.

A jaloux, jalouse et demi, va bien falloir lui expliquer à la miss, pourquoi on vient jusque dans la cathedrale d un bout du Sud du Pays, pour empecher un mariage. Et surtout aussi mal accompagné...Curieuse de voir comment il va s en tirer, enfin s il survit à Marceline.
En tout cas, en silence s il vous plait, blessée rescucitée à ne pas deranger.
Derniere pensée.

" perd rien pour attendre...Vivant...Dieu soit loué."

Wiatt aussi a l air d un ange, petite chose fragile qui tranquillement aneantie pour le moment s occupe a recouvrer couleur et vitalite.
Ah Nam t as toujours été d une perspicacité...
Dans l hermitage, un diable d homme et une vieille en tete à tete dinent à la chandelle...M enfin faudra lui raconter et conseil à mémé, planque ta vaisselle precieuse et demain à mon reveil va te promener...Vaudra mieux.En general entre ces deux là, ça fait des etincelles.
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeVen 10 Aoû - 16:56

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Lucifer l'Encapuchonné

Lucifer, prince démon sans capuchon, restait interloqué quelques instants. Faut dire qu’il n’a pas l’habitude qu’on le traite de la sorte. Mais il ne pouvait pas lui en vouloir, forcément, sans son mythique capuchon, et son masque légendaire, forcément il passait inaperçu. Il eut un sourire de coin. Réfléchissant à toute allure…


Bonsoir…

On peut être prince démon et avoir une once de savoir vivre tout de même. Quand à sa porte…. Puis même si elle le prenait pour cet imbécile de tulipe cela lui laissait quelques temps de répit si pas de repos. Adjugé. Démon fatigué ne fait pas le difficile. Enfin…


Bien. J’essaierai de vous arranger cela.

Etrange tableau.
Il s’assied devant l’écuelle fumante et s’étonne encore du franc parler de la vieille dame. Non, il n’a pas cru qu’elle tenterait de l’empoisonner.
Il commence à se nourrir et une douce chaleur commence à se rependre dans son ventre. Evidement, la douleur ne partait pas, battant dans son corps comme dans sa tête.

Une fois le repas fini il sort sa pipe. Les herbes aromatiques ajoutaient à l’ambiance soporifique.
Il était du fait plus calme… Et un peu moins souffreteux. Mais pas question de s’endormir, parce que bientôt il lui faudrait partir, avec son colis sur l’épaule, jappante et pestante probablement furibarde.
C’était un comble mais il pressentait la catastrophe…



Je vois que vous vous spécialisé dans les herbes soignantes…

Début de conversation civilisée, à une ou deux heures de l’aube…



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Marceline

Repas en silence, parce que ça sert à rien de dégoiser quand on a le ventre qui gueule plus fort que vos pensées. Pis là, y'a matière à réfléchir. Juste, un instant elle quitte son occupation culinaire pour mettre les choses au point.

T'vas pas essayer d'arranger ça en fait. T'vas l'faire pis c'est tout. T'as été assez crétin pour défoncer ma porte qui t'avait rien d'mander, faudra être assez malin pour me la remettre sur pied.

Là, c'est dit. Pour Marceline les choses sont simples. Un plus un, ça a toujours fait deux, y'a pas à chipoter. Ben tu casses, tu répares, point barre. L'écuelle vidée, elle la repousse sur le côté et se calle confortablement contre le dossier de sa chaise. Les mains posées sur les genoux, elle le regarde allumer sa pipe sans rien dire.

Vouais ... j'me spécialise si on peut dire. Ca et d'autres choses. Des bêtises de vieille femme qui disent. Et toi gamin, si t'avais pas oublié s'que ta mère t'a appris, t'saurais qu'on d'mande avant d'fumer chez quelqu'un. R'marque, s'pas que j'm'étonne, après tout, t'as bien cassé ma porte alors ...

C'est ça, elle se spécialise, tellement bien qu'il faut pas la prendre pour plus bête qu'elle en donne l'air. Sans un mot, elle se lève et débarrasse en maugréant le fatras de planches qui obstruent l'entrée.

Un sacré merdier qu'tu m'as foutu là pour sûr.

L'air frais ramène un peu de rose aux joues aussi flétries qu'une pomme trop longtemps restée au soleil. Parlant doucement, dans un petit langage où la signification des mots n'a guère d'importance, elle saisit les rênes du canasson abandonné devant sa porte et l'entraine dans ce qui sert d'abri aux chèvres.

Même pour toi, il a point d'égards. T's'ras bien là, s'pas les chèvres qui vont t'gêner. C'est des bonnes petites.

Le libérer de tout son barda sans un mot, même pas une expression pour tout ce qu'il y a à voir. Juste avant d'entrer à nouveau dans la maison, une bifurquation dans le jardin, quelques herbes à mafouiller. Pouah, elles ont un goût affreux. Mais pour sûr, pour rester éveillée, on connait pas mieux. En soupirant, elle se repose sur sa chaise, l'air sévère.

S'point mon genre de tourner mille ans autour d'un pot d'chambre. J'vas te dire, c'te p'tite est dans un sale état et le p'tiot qu'elle porte est point en meilleur forme. Leur faudra du temps. Surtout à lui. Vas point t'imaginer qu'tu peux être plus roublard que la nature. Alors dis moi, què qu'tu fais là ? C'est y qu't'es v'nu parce que leur sort t'importe ou bien qu'tu leur veux du mal ?

La main se lève pour signifier qu'elle n'a pas terminé et la voix, monocorde ne fait même pas une pause.

Pas la peine d'prendre tes grands airs avec moué. Y'a pas pu simp' que s'que j't'explique. Soit tu veux qu'ils vivent, et tu m'les laisses, soit t'as autant d'attention pour eux qu'pour ma porte et t'les emmènes. T'pourras rester si jamais qu'des fois t'étais pas un simple assassin. Un gars tellement bouché du ciboulot qu'il s'rait prêt à faire crever deux pauvres choses plutôt qu's'avouer qu'y'a un truc qui palpite juste là.

Disant cela, elle pointe un doigt vers l'endroit anatomique où chez tout être normalement constitué se situe ce que l'on nomme coeur.

A toi d'vouair. Pour l'heure, déshabilles toi, qu'on panse tes blessures.



Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 87260123246baeb58c2113
Lucifer l'Encapuchonné

Elle sort de nouveau, et il a compris que ce qu’elle avait cru. Lui cela ne l’embêtait pas, mais elle était sortie s’occuper du cheval et elle avait du saisir, par le truchement du cogiteur qu’elle avait l’air d’avoir aiguisé, qu’il n’était point la tulipe. Fit du calme ou du répit. C’était ça la vie de prince démon. Loin de la traumatisé ou de l’effrayé, elle pensait avec un pragmatisme qui ne lui était pas étranger.

S’il était spécialiste des moyens de tué, de drogué ou autre trépanation plus ou moins lente et douloureuse, ainsi que les moyens de s’évité une mort tragique, il n’y connaissait pas grand-chose en femmes enceinte.
Il observe la vieille sous un œil nouveau, sans rien dire…
Ensuite elle lui demande de se déshabiller.

L’idée le fait sourire. Il se demande bien pour quelle raison.
Il n’avait que des blessures rudimentaires aux mains, et un gros bleu, probablement dans le bas de sa nuque… Il n’avait pas l’intention de se dévêtir à présent.


Ma réputation me précède…
Il n’est pas utile pour vous de me mettre hors d’état de nuire.
Je vais vous laisser vous occupé de cette dame, ainsi que de mon héritier.
Malheureusement pour vous, ma présence sera recommandée, je le crains, elle s’attire tout de sorte d’ennui autrement.
Je vais m’occuper de votre porte.
Parce que quelques temps elle restera fermée.


Un ton qui ne semble pas supporter de réplique, malgré le ton calme et courtois de Lucifer.
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeVen 10 Aoû - 16:58

Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c
Marceline

Vl'a une décision vite et bien prise, ça lui plait à la vieille. Au moins on est fixé.

Te mettre hors d'état de nuire hein ... t'm'as bien r'gardée petit ? Une pauv' vieille comme moué contre un grand gaillard comme toué. S'que j'pourrais bien t'faire comme mal ? Pas grand chose m'est avis. Pis, s'pas mon métier d'aider les genses à quitter c'te terre trop vite. Chu point curé ou médecin.

Un petit relent d'ironie dans la voix, rien, juste de quoi s'amuser un peu. Tout en causant, elle ramène un pot empli d'onguent. Doucement, elle lui prend les mains et tout en devisant, s'évertue à les couvrir de ce produit camphré.

Faudra bien qu'elle s'ouvre ma porte. Rien qu'pour laisser entrer une p'tite qui viendra m'donner un coup d'main pour la délivrance de ta .... femme.

Elle a souligné le mot, mine de rien. Juste histoire de signifier qu'tout ça lui paraissait pas bien naturel.

C'est une brave fille qu'est point peureuse. Moué, chu trop vieille pour faire ça toute seule maint'nant. Faudra t'faire à sa présence et point lui vouloir de tort. L'est point toujours maline, mais l'est honnête. C'est beaucoup pour le cas qui nous occupe. Parce que, pour sûr, un peu d'honnêteté dans tout ça ... ça f'ra pas d'mal.

Un bandage pas trop serré, simplement garantir tout ça du contact de l'air. Elle lui lâche les mains et part déjà vers l'escalier.

D'main, t'auras plus d'mal. Mais faut dormir maint'nant. Pis si t'es moins mauvais que c'que tu veux bien l'faire croire. Couches toi à côté d'la gamine. Z'ont b'soin d'chaleur, autant elle que l'bout d'vie qu'elle porte. Vu son état, t'façon, vous risquez point d'faire des cochonceries dans ma maison. Bonne nuit ... pour ce qu'il en reste.



Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 87260123246baeb58c2113
Lucfer l'Encapuchonné

La vieille est finasse. Lui aussi ne manque pas de finesse, reconnaissant les odeurs de sa médecine, il se dit que ce n’était pas plus mal.

Nous verrons cela en temps et en heure, bonne dame.
Pour ce qui est des « privauté » je ne m’en octroirai point.
Vos bon service seront récompensé.


Evidement, ses mauvais service aussi, suite logique dans sa pensée.
Il vire la cotte de maille qui fait un tzing sonore, en tombant sur une chaise comme pour démontrer le poids de ce qu’il porte sur le dos, qu’il a bien carré. Pour le reste il le garde sur lui. Otant juste ses bottes de cuir.



Bonne nuit, Madame.

Il s’allonge au coté de la belle, se calant dans sa chaleur en cuillère. D’un bras il s’évite bien des ennuis à venir, ceinturant ses bras. Gentillement pour ne pas lui faire mal, mais avec assez de force pour qu’elle ne tente pas une évasion. Son visage s’enfuit dans ses cheveux.


Ne te réveille pas, profite encore de la tranquillité de ton sommeil avant demain.

Chuchotement directement posé dans son oreille. Lucifer, connaissant la blonde…
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeDim 26 Aoû - 10:41

Ujio
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 6072766044616520904ea0

FOUREDIEUX

Conscient de son blaspheme, une mains sur la bouche, le templier regarde autour de lui pour voir si personne ne l'a entendu..
Ouf personne..
ENfin "ouf" peu etre pas..
Depuis se qui lui semble etre une eternité, il est perdu, allant de gauche a droite, retournant sur ses pas, questionnants les paysans, les gardes, les milices, et rien, plus rien..
Et pourtant, une blonde en robe de marié avec une harpe, ca doit pas courir les campagnes..
Il a l'impression d'avoir fait un par un tout les chemins de ce pays..
Preuve que non, puisqu il n' a toujours pas retrouvé wiatt..
Assis sous un arbre, il laisse son cheval se reposer un peu, le pauvre est un brin fatigué, et pendant ce temps il echaffaude un nouveau plan..
Mais par Dieu, il ne lui reste plus beaucoup d'idée..
Cette peste de Wiatt, jamais à court d'idée pour jouer de mauvais tour..
Il se rappel, les sourcils froncés, le coup qu'elle lui avait joué a la taverne..
Un sourir se dessina au coin de sa levre..
Quelle templiere elle aurait fait..
Il faudra qu'il pense a lui redemander..
Enfin, si il la retrouve, et ca, c'est pas gagné..
Bon changement de tactique..
Sa cousine aurait été fichu de se rechanger encore un coup..
Donc derniere chance, arpenter les terres, et demander au gens si quelques chose d'etrange avait frappé leur vision...
Aller, courage..
Il se leva, et parti en cheval sur les route, il n'aurait su se situer, tant il avait fait d'aller et de retour..
Il commenca ses investigations, et au bout de deux heure de questionnements, il s'arreta, faire une pause..
Jamais il n'avait entendu autant de bêtises.. il y avais de quoi rediger un parchemin..
Il se rememora se qu'il avait entendu..


-oui Seigneur, j ai vu quelque chose d'etrange.. y a la petite manon du village d'a coté qui a un ventre qui gonfle drolement.. je me demande si elle serait pas en train de nous faire un petit..a 13 ans, moi je trouve ca etrange..


-oui Seigneur, un detail m'a frappé, j ai vu un chat enorme.. Presque la taille d'un chien, sur Dieu , je le jure, Seigneur..c'est pas bizarre, quand meme?

-Oui Seigneur, pas plus tard que tout a l'heure j ai vu un drole de phenomene.. Une charette marchande qui allait sur les routes..croyez moi ou pas, le marchand avait peint sa cariole en vert... en vert, Seigneur, on a pas idée de faire des choses comme ca..

-Ah oui Seigneur, maintenant que vous m'en parlez.. une histoire extraordinaire..euhhh..je m'en souviens plus en fait...

-Bonrouj, mes Seigneurs, tous autant que vous zetes.. Ah vous etes tout seul? HIPS... Encore un chtruc etrange alors, mouhahaha..
Oui pardonnez moi, noble seigneur.. je sortait de chez de mon ami paulo, qui est tevarn..tarven..aubirge..aurigest.. euh..vendeur de boisson, quoi..ou j'ai pu gouter un ptit vin de pays.. un peu apre, il est vrai, mais tres bon..HIPS..
Enfin bon, tout ca pour dire, qu'e pendant que je srotait de chez mon nami, hips, j'ai vu un espece de gros zanimo, enorme, haut comme trois chevals, avec un nez, long long comme un chevaux.. et des grande rozeilles, deja birraze comme animo.. mais en plus, le plus etranze, s'etait qu'il etait rose, comme le cul a ma fem...
Eyh, Seigneurs.. partez pas.. Reveneeeeeeeez


Ce dernier l'avait bien fait rire, mais bon, pas de trace de wiatt..
Il décida de reprendre ses recherches, il croisa un garde, et lui demanda si il avait vu quelque chose..


ohla chevalier..
Oui, dominus vobiscum aussi..
Quelques chose de bizarre? boarf dans ces provinces, avec le soleil qu il fait, et les habitude de desalteration des paysans du coins, c'est pas les bizarreries qui manquent..
Comment?
Vous avez pu vous en rendre compte par vous meme?
Oui je n en doute pas..
Enfin bon, quelque chose de bizarre, oui j'ai vu un paysans courir apres ces troupeaux.. un troupeau courir apres un paysans.. mais bon jusque la, normal..
Ah si, j ai vu quelque chose de bizarre.. vous qui etes un religieux, savez vous quels sont les freres qui portent la robe de bure noire?
PArce que j en ai vu passer un, bon il avais pas l'air bien frais, mais quand meme s'etait bizarre..
Non non, pas tres longtemps
Ben la vous suivez le chemin, sur environ une lieu, et puis apres vous prenez le chemin qui monte, c'est par la que je l ai vu..
De toute facon si il est passé par la, il ira pas bien loin, y a plus grand chose la haut..
Je vous en prie chevalier..
bonne journée a vous aussi


Foutredieux.. mais c'est pas possible, voila que l un des encapuchonné avait suivit sa cousine..
On en finira donc jamais..
Il se hata et pris le chemin qui montait..
Il avait hate d'en decoudre




Marceline
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c

Une vieille, ça a pas tellement besoin de sommeil. Reste déjà pas beaucoup d'temps à vivre, s'pas pour le gâcher à roupiller. Elle s'était levée à peine trois heures après le soleil. Une toilette rapide mais efficace, l'hygiène n'est pas un moindre mot pour elle, même si elle aurait plutôt tendance à l'orthographier "igiène" voire pas du tout. Sa sempiternelle tenue noire, ses bottillons bouffés par l'usure, elle est déjà dans la cuisine en train de se préparer un petit déjeuner digne d'un bûcheron du grand nord. Quelques oeufs, une bouillie inidentifiable et un bon verre de rouge pour faire descendre le tout. A côté, ça avait l'air de roupiller encore, elle ne se donnerait pas la peine d'aller vérifier. C'est y point qu'elle serait tombée sur un spectacle peu recommandable ! Autant aller s'occuper des chèvres et du canasson.
Une heure passée à changer les litières et à transbahuter de l'eau et le bruit d'un cheval au galop sur le sentier lui parvient. Fait d'jà bien jour et dans le cricri des cigales, l'air chatoie un peu, annonciateur des prochaines chaleurs. Elle dépose l'arrosoir et avance d'un pas tranquille jusque devant la maison.


Què qu'c'est encore s't'affaire ...

La silhouette qui grimpe le sentier donne depuis ce point de vue, l'impression de rutiler au soleil. Jolie vision dans cette poussière soulevée par le destrier.

Ben v'la t'y pas qu'y brille autant qu'une culotte de bourdiau !

Ca l'espamte ça la vieille. Elle en avait vu des tenues étonnantes mais pour le coup, elle ne comprenait pas bien l'utilité d'être visible d'aussi loin. L'envie irrépressible de se faire tuer peut être. Enfin c'était pas la question. Saisissant son bâton de marche posé au coin de la bicoque, elle avance d'une cinquantaine de mètres au devant du visiteur. S'qu'elle sait, c'est qu'il vaudrait mieux pas que ce ver luisant rencontre l'autre ténébreux. Levant la main, elle se campe au milieu du passage.

Heula ! Què qu't'as donc à filer tel un pet d'mouche par temps d'orage ? Où qu'tu crois aller à s'train là ?



Ujio
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 6072766044616520904ea0

Mais c'est pas vrai..
Si Dieu en est temoins, a sa mort, Ujio deviendra un saint.. C'est pas possible qu il lui arrive toute les miseres du monde.. Une vieille maintenant..
Armée d'un baton, au milieu de la route, la voila qui bloque le passage du chevalier..
Bon alors il fait quoi?
il s arrete gentiment? il dit a la vieille de se pousser rapidement, un coup d'épée dans le baton? ou il la pietine carrement..
Soudain, une douleur derriere la nuque.. pourtant personne..
Surement le bon Dieu qui vient de lui mettre un taquet pour ses dernieres pensés, indigne d un chevalier du temple..
Ainsi soit il..
Il descend de son cheval, et avance vers la vieille femme, bras legerement ecarter, pour bien prouver qu il ne lui veut aucun mal..


Le Seigneur soit avec vous, madame..
Je suis Ujio Di Césarini, Haut jutsicier, et chevalier templier..
Pardonnez mon intrusion dans votre..Euh.. noble demeure, mais je suis en mission.
Souffriez vous me donner un peu d'eau, à mon cheval et a moi meme, afin que nous puissions retourner vaquer a nos occupations?

Ujio reflechit un instant, au vu du langage de la dame, les mots souffrir; vaquer, et occupation n avait peu etre pas beaucoup de sens pour elle..

euh, vous pourriez me donner de l'eau, et je repars..

ujio esperait bien profiter un peu de la presence de la vieille pour savoir si elle avait vu wiatt, ou un encapuchonner..
Mais bon.
Il avais combattu bien des démons.. mais cette vieille risquait de lui poser autant de problemes qu'un hérétique normand..




Marceline
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c


La colère est une amie bien connue de Marceline. Des années qu'elles se pratiquaient ces deux là. La vieille, les mains appuyées sur son bâton, se dandine d'un pied sur l'autre. Elle sent que ça monte gentiment.

Dis voir ... on t'aurait point appris l'respect des ancêtres petit ?! S'quoi tous ces grands mots qu'tu m'craches au visage, c'est y qu'tu veux m'humilier, des fois que j'comprendrais point s'que tu m'dégoises ?!! Pis tu vas point m'faire acroire qu'tout ça c'est ton nom. Personne a b'soin d'un nom aussi long pour savoir qui il est.

Le ton est monté, la voix roule d'autant de cailloux que le sentier sur lequel elle a les pieds posés. Elle aime pas ça Marceline qu'on se paie sa poire.

R'marque bien, c'est y p't'être que t'es pas bien malin. T'as p't'être bien b'soin d'te persuader qu't'existe. Ca expliquerait la tenue ...

De fait, elle souligne d'un geste englobant la silhouette de l'homme qui se tient devant elle. Une moue désapprobatrice vient donner décor à son discours.

T'as pourtant d'la chance qu'je soye une brave femme. Pour l'eau, t'as qu'à r'descendre d'où qu't'es v'nu, y'a une source qui coule librement à quèque dix longueurs d'icitte. Vas donc.
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeDim 26 Aoû - 10:45

Wiatt
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 199492286546b7cf147661e


Rien ne peut la pertuber... Non c est dit! Meme si en fait...
Elle dort, elle recupere, Wiatt suit de sages conseils, petite recommandation pleine de bonnes intentions. Gentil murmure à son oreille.
Bien sur....Ce qui veut dire...si elle etait consciente et capale de penser : Oui compte la dessus!

Hum ?

Tranquillement donc elle dort, sans s inquieter de la cuillere... posée à coté d elle. Ni du bras qui pense pouvoir veiller.
Si certain entame nuit, d autres ne vont pas tarder à la terminer.
Pas encore un super forme, oui mais quand meme.
Reposée.Et bientot reveillée.
Pour le moment, elle remue un peu, un peu derangée par cette intrusion dans son espace de sommeil et repart causer à Morphée.

Passe le temps. Toujours. Et voilà le soleil levé. Bien dormie meme si epuisée.
D ailleurs un rai lui chatouille la joue et lui taquine la paupiere.
Héhé, phase eveil entamée.
Cling!
Un oeil en premier, eclaireur.
Tour d horizon.
Calme.
Atre où fini de mourir une buche, cheminée de pierre. Entre dehors et là de suite. Un trou noir. Enfin quand meme quelques trucs qui, passé le brouillard d une sortie d etat comateux devraient ressurgir.
Pas bouger non. Pour le moment. Voir avant si tout fonctionne et si le moindre geste ne ravivera pas cuisant souvenir. Pas meme un etirement. Non.
Reprise de conscience.
Pas un bruit dans la piece. Elle ne sait pas comment, mais elle sait où elle est. Une certitude.
Marceline.
Elle reste là un moment, dos tourné à la porte, sans penser à rien de particulier.
Elle emerge en douceur. Au chaud. Cela oui c est sur. La couverture de mémé c est de la qualité. Allez hop, d ailleurs on s y enroule meme un peu avant le lever.
Sans faire de bruit.
Marceline....Faut pas la deranger.
Et puis...
Un truc qu il va falloir lui expliquer, juste une chose à Wiatt. Un peu etonnée là.
Elle doit dormir Mémé. Gentille personne qui ne l a pas quitté, veillant sur elle. De pres.
Bah oui ça peut qu etre elle là derriere. Logique.
Meme si la main là....Posée juste sous son nez. L epaule bouge legerement pour evacuer un poid.
Tiens.... Marche pas dis donc. C est quoi ? Un bras??
Et un bras decidement bien...Pour une vieille. Ecarquillées les mirettes, main, bras mais elle se retourne pas.
Prefere pas.
Ne correspond pas à l idée qu elle s etait faite d une femme assez agée pour etre sa mere grand ce qui est là à portée d yeux.
Ca ressemble etrangement à un conte où il est question de chaperon cette affaire là.

"Oh mere-grand mais quelle grande main et quel grand bras vous avez là!!!"


Plus un souffle là. Un soupçon peut etre. Oui quand meme. Une pointe qui se herisse. Encore engourdie.
Reste à se lever et verifier...
Parfaitement lucide presentement, fou ce que ce genre de details insolites vous remettent les idées en place.
Une fringale d enfer car a jeun depuis la veille au matin tout de meme et n osant pas croire a ce qu elle pressent là...
Elle entame une prudente et discrete evacuation.
Le but ?
Retraite vers la cuisine. On y trouve tout ce qu il faut pour passer ce genre d humeur noire.
Evasion ? Non, Wiatt a decidé de passer l été ici.
Chez Marceline. Où est elle d ailleurs puisque ce n est pas elle là qui dort à coté.
Reste à deplacer cette chose qui repose autour de ses bras.
Oh oui de pres, c est sur. Pas Marceliiine cela!!
Pas du tout meme...
Et voilà reste à rouler en terrain degagé. Il est si mimi quand il dort ainsi.
Ensuite ?
Le tuuuuuuuuuuer !!!!!!! L echarper ! Et demander ensuite où il a mis Mémé !!!!

La colere est arrivée à maturité, la recolte est mure là. Elle couvait...
Autant dire qu il tombe à pic, ce fieffé.... rage bien installée voilà, elle trouve meme pas de mots pour l exprimer. Mais C est l heure des comptes.
Qu il repose à son tour...Wiatt va se charger de lui souhaiter le bonjour!
Il va adorer...autant que lorsqu elle l a vu debarquer dans la cathedrale. Pour dire...
Operation compliquée, presque degagée, héhé, ou la contorsion apres un poison paralysant.Qu il faudra plusieurs jours à evacuer.
Merveilleux...
Elle se lance dans l entreprise sans certitude en plus de pouvoir tenir debout.




Ujio
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 6072766044616520904ea0


Mouais, il aurait du s'y attendre..
Déja d'habitude, il aime pas la diplomatie, mais la, elle vient de montrer ses limites.
Par Dieu, mais que faire.. il ne serait pas aristotéliciens de...
Ouh, non, surtout pas ce genre de sombre pensés..
l'honneteté et l'humilité..les mots d'ordres du temple..
S'était sa derniere chance...


Merci madame..
Euh, mon nom c'est Ujio Di Césarini, le reste c'est mes titres et fonctions..
Enfin bon..
Euh..
Je me dois vous parler franchement, madame..
Je suis à la recherche de renseignement, d'aide..
Je suis à la recherche d'une personne qui compte beaucoup pour moi..
Elle est ma cousine, et je tiens à elle plus qu'a ma propre vie..
Elle se nomme wiatt, et peu etre, si vous l avez vu, etait elle vétu de blanc, portant une harpe..
Je vous en supplie, il me faut la retrouver, mon instinct me dis qu'elle a des problemes, et je ferai tout pour la sauver..
si vous savez quelque chose, je vous supplie de m'aider..si il lui arrive malheure, je ne m en remettrai pas


Le regard sombre.. Ujio etait honnete..
Il fallait a tout prix que la vieille femme l'aide, il etait sa derniere chance..




Marceline
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c


Elle avance de quelques pas, se rapprochant encore de l'homme et s'éloignant d'autant de la maison. Un reniflement dédaigneux entame le dialogue.

Des titres hein ... pour sûr qu'c'est point ça qui fait l'homme. Enfin, parait qu'y'en a qu'en ont b'soin. J'dis ça, j'dis rien, pour sûr que tu t'charges de tous les titres que tu veux. S'pas mes oignons comme qui dirait.

Les longs discours pour ne rien dire, voilà l'arme absolue de la vieille. D'abord, les gens finissent souvent par céder ne serait ce que pour la faire taire. Ca permettait également d'éviter de laisser le temps à l'interlocuteur de répondre et d'avoir à supporter son babillage forcément sans interet puisqu'il n'y a que Marceline qui sache ce dont il est important de parler ou pas. Et surtout, surtout, ça offrait tout loisir de réfléchir. Un point sur la situation devenait nécessaire. Elle se retrouvait avec un réclamant dehors et un à l'intérieur. Et pour sûr, y'avait pas à soupeser le problème longtemps, s'lui qu'était dedans ben .... il était arrivé l'premier. Partant de là, les choses étaient simples.Pis s't'histoire de cousinage ... d'jà qu'l'aut' était l'père sans êt' le mari, fallait bien se rendre à l'évidence, elle allait pas en plus accepter un cousin qu'en était point un. Parce qu'avec un nom aussi long, ç'aurait jamais cont'nu su' l'médaillon d'la gamine. Elle l'avait bien vu c'te petite chose qui brillait autour de son cou. S'pas qu'elle était trop forte en lecture, mais pour sûr, son pratronyme à lui, il aurait jamais pu entrer tout entier.

Cousine qu'tu dis ...j'point vu passer d'cousine par icitte. Pourtant, tout l'monde dans la vallée sait bien qu'suis imbattable en cousine. Voué, c'est ma spécialité comme qui dirait. Les r'nifle à quarante pas, sans l'ombre d'un doute. Pourquoi qu'moi même, j'la détestais la mienne de cousine, alors depuis, faut pu m'en causer. Pis comment qu't'as dit l'nom ? Wiatt ? S'point un nom de par chez nous ça.

Le regardant de travers, un oeil soupçonneux toise le bonhomme par en dessous. Levant son bâton, elle lui en frappe légèrement le bras.

Dis mois voir p'tit. C'est t'y point qu't'aurais bu ? J'dis ça parce que ... une femme blanche 'vec une harpe ... l'père Francoué il en voit aussi d'temps en temps, pis en général, il s'fait r'cevoir par sa grosse mère quand c'est l'cas. S'tu veux un conseil, laisse point toute l'eau pour ton ch'val et plonges y aussi la tête.

Conversation terminée, la vieille entame un demi tour plein de lenteur. Y s'ra pas dit qu'elle fait la conversation à un ivrogne.



Lucifer l'Encapuchonné
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 87260123246baeb58c2113


Oh il n’a rien manqué du mouvement. La voilà de face, il sent son souffle ombrageux sur son visage. Elle le regarde, fulminante, sans la voir, il le sait.
Sans prévenir outre mesure, sa grande main vient se caler dans sa nuque.


-Silence, femme…

La voix est très douce… Il l’attire à lui. L’embrasse langoureusement, mais rapidement vu qu’elle ne semble pas d’humeur, avant de reprendre, d’un ton ferme… Se reculant, un demi-sourire probablement très agaçant, faut dire qu’il est fier de lui par habitude. Seuls ses yeux démontrent de la fatigue accumulée, en rien sa stature qui se veut plus ferme, à chaque inspiration, les yeux posés sur elle. Il ne sait s’il doit se résoudre à parler en premier.

Finalement, voyant qu’elle allait commencé il prend la parole…


Avant que tu ne commences à... me reprocher quoi que ce soit, écoute.

Impérial, Lucifer.

J’ai été très patient avec toi. Je pensais que l’état qui est le tiens te ferai prendre garde. Visiblement, rien en se monde ne pourrait t’empêcher de courir l’aventure.

Sombre.

Je t’ai demandé, ordonner, presque supplié de te mettre à l’abri….
Au lieu, de faire ce que je t’avais dis, ou nul n’aurais eu chance de te trouver, tu es partie réclamé protection


Air sarcastique de rigueur…

A un acteur.

La sentence tombe, relativement doucement, comme s’il était la chose la plus stupide qu’il n’ait jamais eu l’occasion de voir, et qu’il n’avait pas envie de se l’entendre dire.

-Certes. Tu devais probablement être désespérée et inconsciente de tes actes, lorsque que tu as pris la décision de … comment dirais, je… Confier ta vie à des mains pareilles.

Alors je t’écoute.
Je suis… curieux de savoir pourquoi…Et comment tu comptais t’y prendre pour me le cacher.
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeDim 26 Aoû - 10:50

Wiatt
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 199492286546b7cf147661e


DANS LA MAISON A PORTE BANCALE

Oh elle aurait du s en douter. Qu elle irait pas bien loin...
Forcement elle pourra meme le remercier au passage. De lui avoir eviter la chute inevitablement lamentable sitot debout et pleine d intentions mauvaises autant que vengeresses.
Evidement Wiatt ne doute jamais de rien.
Un point pour lui.
Il parle et vu sa situation, il y a plus qu à ecouter là aussi.
Silence femme ????
Coite là, carrement.
Ou quand la moutarde vous monte au nez meme si on en mene pas large en verité.
Evidement si le ton est...conciliant dirons nous, il ne trompe pas . Oh non. Comme l attitude d ailleurs. Franchement impressionnant.
Autoritaire en plus...Wiatt se sent un peu comme le lapin chopé au collet là... Il est enervant oui, le mot est faible, devant tant d imperiale maitrise, il y a de quoi. Ironique en plus. Et ce petit sourire qu elle trouve immediatement detestable. Mais cette fois ci, elle ne se laissera pas demonter, ni attendrir par son air fatigué. Non.
Meme si un petit rien agreable vient se poser sur sa deconvenue premiere de n avoir pas pu filer à l anglaise vers la cuisine. Oh elle l avouera jamais, ça non.
Fiere aussi et pas d humeur forcément. Elle etait presque mariée puis mourante la veille et ...
Enfin, on garde le reste au chaud pour plus tard.
Convalescente donc mais bien vivante par contre...Il y a des choses qui ne changeront jamais il faut croire...
Vite parler...
Ah non, il parle en premier...
D accord, honneur à l accusé.
Elle ecoute plaidoirie, de toute façon, elle a parfaitement saisi qu il vaut mieux.
Evidement il a pas tort dans son raisonnement mais pour elle il a forcement TORT, sur toute la ligne et comme enfin il l invite à s exprimer elle va pas se gener pour le lui prouver par A plus B. Logique implacable qui vous laisse bete comme elle se sent là de suite, elle sait faire aussi.
Inconsciente elle ?
Et la moutarde passe au vinaigre, meme si elle est epuisée.

Courir l aventure elle ?
On en reparlera et surtout, surtout qu il ne s avise pas d eluder comme il sait si bien le faire, quand cela ne lui convient pas.
Juste une chose qui resumee laisse entrevoir un truc qu elle aime pas.
A savoir sa patience à son egard...
Pour Wiatt cela sent immediatement le roussi, la prison qui se profile.
L enfermement sous haute securité.
La synthese pour elle est evidente, sans equivoque. Il y a des mots clés qui de suite vous mettent puce à l oreille.
Autant mettre les choses au point, car claquemurée c est pas possible pour une Plume Libre. Contraire à l ethique. Pas syndical, ni meme envisageable et là Wiatt le voir venir à grandes enjambées. De quoi paniquer.
Elle se lance et si le timbre est calme qu il ne s y trompe pas non plus. Elle a facheuse à attaquer pour se defendre et là elle se sent clairement menacée. Dans sa liberté en tout cas.
Il manque si peu pour que ça explose et dejà qu il la lache.
Elle aime pas cette maniere, il l a pas habituée a cela c est de sa faute et elle risque pas de se sauver.
Non parceque Wiatt est precisement là où elle avait decidé d aller au depart. C est comme les petits crabes qui mine de rien et avançant de coté savent parfaitement où ils vont.

Vous m avez demandé de me mettre à l abri où nul ne me trouverai... Pas meme un medecin, ni une sage femme d ailleurs.
Vous etes specialiste et diplomé en premier né aussi ?


Surtout qu il n acquiese pas, car là elle le tue c est garanti...
Sarcastique aussi Wiatt sait faire.
Elle poursuit.

Croyez vous que MOI je vais donner naissance SEULE dans une cahute ?
Vous plaisantez j imagine ?


De fait Wiatt a grandi dans la soie et deja elle meurre de trouille et evite de penser à ce grand momment où elle risquera bel et bien sa peau.
A cause de l etat où elle est justement et dont il est responsable quand meme. Au moins pour moitiée en tout cas.

Je n 'irai pas au fond des bois, tenez le vous pour dit et si vous envisagez de m y trainer...Osez seulement...

Là oui, elle risque bien d hurler si fort qu on l entendra jusqu au Louvre à PARIS ou de pas y survivre. Quand à sa morale d amant bafoué, jaloux et exclusif elle va bien lui expliquer le pourquoi du comment...
Car là, c est limite il l accuserait de legereté en prime...
Gros sur le coeur oui...

Je n ai pas demandé protection à un acteur... annobli au passage... comme vous dites, mais... A qui m aimait assez pour m epouser et donner legitimité a l enfant qui arrive.
Non parce que, dois je vous rappeler, qu il y a des lois et meme si vous les survolez grand Prince, elles existent bel et bien !


Le ton monte legerement, elle s echauffe la voix. Mais rien ne filtre de ce huit clos où se creve l abces.

Je voulais juste dans mon inconscience, offrir a cet enfant TOUT ce à quoi sa naissance lui donne droit....et que vous !
Vous avec votre grande sagesse avez saccagé, pietiné, foulé aux pieds!
Un mariage de convenances, une alliance comme il s en fait des milliers partout !
Pour diverses raisons dans mon monde rares sont les unions de sentiments figurez vous.
Vous l avez privé de son heritage, bravo...


Elle reprend son souffle et continue puisque pour une fois il l ecoute.

Vous avez le pourquoi et... le Comment je comptais vous le cacher, figurez vous que je n y ai pas meme songé !
Je ne suis pas comme vous, a espionner, à faire suivre !
A menacer mes proches en surplus!
Je SAIS TOUT!
J envisageais disparaitre sitot la sortie de la cathedrale et me rendre ICI meme où je suis, jusqu à la naissance et au secret ABSOLU!
Et vous qui pensez tant à ma securité, vous etes venu...
Venu tout gacher, en m amenant vos freres si aimants et bien intentionnés à mon egard bien entendu !
Pour ma securiiiiiiitééééééééé peut etre ????
D ailleurs je me demande bien pourquoi ce mariage vous derangeait tant ! Quand je pense que...


Elle s interrompt, cela ne veut pas sortir, non...Ca fait mal et elle est à bout de souffle, accrochée à sa couverture comme à sa peine.

Et si le ton est resté mesuré dans la hauteur de tonalité, il ne manque presque rien pour les oreilles de Monsieur sermon crient bientot agonie.
Elle attend ce qu il va bien trouver à repondre là....
Wiatt dans sa folle temerité et son jeune age comparé à sa grande experience de la vie à LUI n est pas une ecervelée.
Qu il l apprenne puisqu il lui fait si peu confiance...Au final.
Non car quand on n a pas comme lui le physique pour faire face, on compense et on cogite, pas le choix.
Le toiser furieuse et si jamais il s avise de rire, voir de ne pas la prendre au serieux qu il soit dit qu elle a encore de quoi l inculper....A defaut de l etrangler.
Et qu il arrete de lui faire ses yeux là, il pourrait lui fiche la trouille si elle n etait pas autant en COLERE...
Et desesperée aussi...
Oui surement que Marceliine n a pas dû y survivre pauvre petite vieille à cette tete qu il lui presente. Elle se demande egalement si par hazard, il l aurait pas tué sur le coup, elle et ses competences. Par experience peut etre, elle aussi, la pauvre vieille. Et enfin s il y a des survivants à la Cathedrale pour dire...




Ujio
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 6072766044616520904ea0


A l'exterieur, en haut du chemin

Le Chevalier enleve son casque.. il commence a avoir chaud, et converser ainsi avec cette megere lui donne mal au crane...
Par Dieu.. Il sentla colere monter progressivement..
En tant normal, quand il se presente, ses titres aidants, tout se passe bien, on le respect, on le flatte, on le craint meme parfois..
Mais là, rien à faire..
LA vieille se moque du chevalier, comme un normand d'un godet d'eau..
Il se fait traiter de menteur, de clochard, de pochtron..
Le chevalier se frotte les yeux..
Ca monte, ca monte...
Et ca va pas tarder a péter...
Il relache ses épaules, tentant de conserver son calme..
Si il n'écharpe pas cette vieille dame, il demande une medaille au temple.. promis..
Prenant un air degagé, il tente une ultime approche


Non madame.. avec l activité que je pratique, il n'est pas conseillé de boire d'alcool...
Vous savez, je peu comprendre que vous defendiez farouchement vos terres, mais je ne suis pas un ennemi, loin de là..
Je suis juste à la recherche d'une femme qui a probablement de gros tracas en ce moment, mon souhait le plus cher est juste de la retrouver afin de lui porter assistance...
Et quand je dis que c'est ma cousine, ne vous fiez pas uniquement a cela, il se peut que nous ayons été abusé par quelque problemes généalogique.. en fait tout cela remonte a une dague qu'elle possedait fut un temps, et il se trouve que...


Elle a la parlotte communicative, la vieille..Ujio dois se concentrer, paraitre serieux, sans etre pédant, simple sans etre orgeuilleux..

Enfin bon.. meme si il n'est peu etre pas ma cousine, je tiens à elle comme si s'était le cas..
On m'a dit qu'elle etait peu etre poursuivi par un etranger a la robe de bure noire comme la nuit..
Je connai cette bestiole..
Un gaillard remplit de formules enjoués, il cherchera à faire du mal à cette dame, Wiatt..
Auriez vous vu passer un bonhomme comme celui la?
Si c'est le cas, il faut me le dire, c'est vraiment quelqu un de dangereux..
Et il veut vraiment causer du tort a mon amie..
Il faut vraiment me croire, madame, je ne suis pas un bandit de grand chemain, juste un Templier qui tente de faire le bien autour de lui, et de sauver une pauvre jeune femme..




Marceline
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c


A l'exterieur, en haut du chemin

La voix de l'homme lui parvient plus claire tout à coup. Le dos un peu vouté a l'air plus attentif. Elle s'arrête et se retourne pour faire face à son interlocuteur qui n'a pas l'air de vouloir libérer le chemin si aisément. Pas un mot pour l'interrompre. Tout ce temps sera mis à profit pour affermir sa détermination. Le bâton vient se caler contre la hanche et tout le corps y prend appui. Dans cette position, elle peut tenir des heures la vieille. Quand enfin, il ferme son clapet, elle attend encore quelques instants avant d'ouvrir la bouche. Son regard ne le quitte pas, il soupèse. Drôle de petite chose que ce que l'on nomme la nature humaine. C'est l'avantage de l'âge, un des seuls vous direz la vieille qui trop souvent souffre dans son corps, on en a tellement vu et ils se ressemblent tellement tous ... S'que les gens peuvent manquer d'imagination tout de même. Combien existe t-il de schémas de personnalité ? Pas tellement dans le fond. Elle ne donnerait pas chiffre la vieille, elle en connait pas long sur les chiffres. Pour elle, soit y'a un peu, soit y'a beaucoup. Entre les deux ben ... y'en a po d'trop. Voire, juste s'qui faut. Dans quelle catégorie va t-elle le ranger celui là ? Un sourire sacarstique, facile, un sauveur de l'humanité. Un pourfendeur de mauvais et de filous. Un héros quoi. Sont ils point prétentieux ...

En gros, si j'te suis bien gamin, t'sais point trop s'que tu m'racontes. Tu m'causes d'ta cousine qui s'rait point trop ta cousine. Tu m'dis qu't'as point bu mais tu vois des fantômes. Pis un couplet sur un gars en bure qu's'rait un animal. Tu m'jures qu't'es point un bandit mais t's'rais prêt à t'battre avec un homme ... Et chu sensée t'croire sur parole, j'présume.

Une main déformée par le travail vient caresser la joue fripée. Elle donne l'impression d'une concentration intense.

Vouais ... ça d'mande réflexion pour sûr. C'est y qu'j'ai vu passer un bonhomme en t'nue d'nuit ? Bah, toujours, l'est pas passé hier dans la journée. Ca s't'une certitude. Pis, si s'rait passé l'soir, l'est forcé qu'j'l'aurai point vu, rapport à sa t'nue. Hein, ça m'parait logique.

L'est plutôt contente de sa petite démonstration la vieille. Faut pas trop essayer de la faire tourner en bourrique. Le sourire qu'elle affiche est bien la preuve qu'y'en a dans sa p'tite tête.

Maint'nant qu'la chose est entendue, j'vas t'redire encore une fois, puisque t'as pas l'air d'vouloir l'comprendre, qu'y'a point d'femme en détresse par icitte.

Et elle est persuadée qu'elle ne ment pas. Parce que la détresse, la vieille, elle lui tord le cou. P't'êt' ben que quand elle était arrivée elle avait des problèmes. Mais pour l'heure, la jeunette l'était en sécurité. Et tant qu'Marceline s'rait dans les parages, elle y resterait. Pis le mensonge, la vérité ... c'était bon pour les curés des histoires pareils. Puisqu'on parle de curé ...

J'vas te dire. Pour l'problème qui t'occupe, si j't'étais toué, quoi qu'j'pense point qu'ça m'conviendrait, ben j'irai plutôt en causer au curé. Parce que, si j'me souviens bien, l'Aristote connait et sait tout. Et chu point l'messie pour ma part.

Cette fois ça suffit, elle est fatiguée de l'écouter le rutilant, pis c'est point lui qu'va arroser les haricots. Un signe de tête pour signifier qu'il n'est plus besoin de la rappeler, et le bâton claque au rythme régulier du pas de la vieille. Sans se retourner, elle lève un bras menu et lance :

Pense à t'garder du soleil p'tit, d'la fraicheur v'la s'qu'il te faut, beaucoup d'fraicheur....

L'oeil qui se pose au bout des botillons qui arpentent le sentier se marre. Pauv' tit gars ...
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeDim 26 Aoû - 10:53

Lucifer l'Encapuchonné
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 87260123246baeb58c2113


Il la regarde, observant sa poitrine qui tressaute au rythme de sa respiration qui s’accélère. Elle s’énerve. Lui pas, il reste stoïque, et s’apprête à reprendre point par point.
Donc d’abord, l’isolement de la cahute.


Oui cet endroit est isolé. C’est même tout son intérêt. Mais vu votre promptitude à trouvé un … fiancé… Je ne doute pas de votre capacité à trouvé suivante de qualité et comportant les compétences adaptées, entendez par la spécialiste en matière précitée.

Ce point la était terminé, il en fait table rase. Qu’elle n’ait pas eu envie de se cacher, bien. Soit.

Ensuite, si je décide de vous y trainer comme vous dites, vous ne m’en empêcherai pas. Mais rassurez vous, avec votre … Hum… soigneuse, nous nous sommes mis d’accord sur se point, vous resterez.

Il ne précisa pas, de suite, que lui aussi resterais. Mais les choses étant ce qu’elles sont, cela coule de source. Il étend ses jambes, se redresse un peu.

Je suis peiné cependant que vous doutiez de la place de cet enfant dans le monde, assez pour relégué son avenir dans des mains bien malhabile à vous protéger tout deux.

Si son ton était de glace, son visage restait impassible.

Quand à ma… visite… impromptue en cathédrale… Je ne m’en repends pas.

Petit sourire, dépourvu de toute chaleur.

Vous m’avez trahi. Et ce n’est pas la première fois, j’ai eu réponse à mes soupçons en cathédrale. Soupçons qui ont suffi, bien sur, à mes frères. Votre ami l’illuminé, à bien du soucis à ce faire.

Je vous l’ai dit, je suis homme patient. Et aucun de mes frères ne s’est avancé vers vous. Ils règlent leurs comptes… Certes, l’addition est salée. Nous n’avons jamais retrouvé notre Frère Luxurieux. Et bien qu’il soit probable qu’il s’octroie du bon temps dans l’une des bergeries du Royaume, il reste mon frère. Mais votre addition, je m’en charge, votre sécurité, je m’en charge.


Il ne prenait pas un plaisir sans bornes à lui faire savoir cela. Toute fois, le sourire en coin qui se dessinait sur le coin de la bouche prouvait qu’en une certaine mesure, le fait de l’avoir démasqué lui causait un grand plaisir.

Tous ses péchés… Ma chère, vous pouvez être fière. Vous manipulez et vous calculez. Vous mentez. Mais vous avez devant vous adversaire qui a expérience et compétence pour jouer à ce petit jeu.

Puis il rajouta

Au fait, comme tu veux un mari, tu vas en avoir un. Et a moi, tu ne la fera pas.



Wiatt
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 199492286546b7cf147661e


Wiatt ecoute et si cela sentait le roussi ...
En fait elle doit bien admettre s etre trompée. Cela sent le carbonisé pour elle. Vite reflechir mais en meme temps, devant autant de mauvaise foi pas evident.
Elle s enerve forcement, il est exasperant. Il a reponse à tout et ce petit sourire, comme une furieuse envie de l effacer. A venir.
Elle fulmine.
Toute ouie de toute façon, pas vraiment le choix.
Ah... il est beau Lucifer en redresseur de tort, elle le soupçonne meme de precher le vrai pour savoir le faux. Ou le contraire au choix. Sauf qu elle dira plus rien au sujet de la grotte, fermée, hermetiquement.

A cela pres que Marceline est vivante... C est au moins cela de gagné et qu elle reste là où elle avait decidé.
Soulagée.
On va pas chipoter meme si en fait... Elle aimerait tant le contredire juste pour le plaisir d etre desesperement odieuse...
Sauf qu il a vraisemblement decidé d avoir le dernier mot...
Soit...
Ennuyant...
Elle ecoute et entend bien. Il ne comprend rien lui par contre. Ou il fait expres. Ou le choc des cultures peut etre bien...
Elle le laisse parler, sans RIEN dire.
Wiatt reflechit. Gagner du temps...Temporiser, s amenager un repit, voir venir et agir en temps voulu.
Là c est urgent. En meme temps, elle se contient, pour ne pas exploser. Et c est dur...
A peu pres sure que c est l effet voulu, histoire d enfoncer le clou...
D ailleurs le voilà le clou.
D autant efficace qu il etait pas prevu. Rien vu venir.
Oui fallait pas rever. La petite phrase de conclusion qui vous laisse...sans voix et crucifiée.
Elle le regarde, cherchant trace d humour. Oui c est cela c est une plaisanterie....
Non il a pas l air ou alors il est bon acteur lui aussi...Decidement.
Petit sourire vite eteint.
Ah il est fort, limite elle se sentirait coupable en plus de mechament contrecarrée là.
Il est peiné... le pauvre...Elle a peché la vilaine Wiatt, elle l a trahi, elle ? Elle manipule, elle calcule, elle ment ?
Bien sur...L hopital qui se fout de la charité.
Et lui c est un ange peut etre ?
Oh elle garde tout cela pour elle....Elle met tout cela en instance. Au chaud pour apres.
Elle ne lui retorquera pas qu il a sans doute deteint sur elle, meme si ça demange vraiment...
Elle peut etre brillante eleve...Quand elle veut.
Jamais elle ne lui a menti, se contentant d eviter sujets facheux tout au plus...Conscience tranquille.
Sauf que s il croit mener la Plume à la baguette... il peut de suite se preparer une bonne bouffée bien corsée de ses herbes là...Il en aura besoin...pour rester calme justement.
Non parceque...
Pfff, elle soupire longuement.
Par contre l allusion à Kad...l inquiete vraiment. Elle s est accusée quand meme...DE TOUT. Quand à son frere disparu, il peut bien aller se faire pendre. Il a eu ce qu il meritait. Mais tout cela c est du passé.
Profonde inspiration. Calme, strategique.
Puis lache d une petite voix resignée limite penaude de circonstance...
Ou clore le debat.

Bien...D accord.
Quand à vos accusations...
Mais tant pis, vous voyez je suis sage et...raisonnable.
Oui quand j y reflechis...
Vous avez raison, sur toute la ligne.


Et voilà. Pour un peu meme, elle s excuserait...mais se serait trop lui demander en fait. Pas possible.
Petite main qui va toucher une joue. Gentille Wiatt. Murmure suave à son oreille.

Vous avez l air tres fatigué...
Et moi j ai faim.
Je jeune depuis avant hier.


Petite pause, leger recul, elle savoure à l avance Wiatt là. Une lueur s allume dans ses yeux. Elle poursuit. La douceur meme.

Par contre je n ai pas d ami illuminé...
Mais j ai un vassal... archidiacre...
Vous savez ? Comme un curé...
Pour votre bapteme...


Fin sourire c est plus fort qu elle, là vraiment faudra pas lui en vouloir. Colere bien calée là au plus profond.

Ah oui et aussi, il faudra vous annoblir...
Pour de vrai en tout cas.
Non parce que la noblesse l exige.
Lucifer Seigneur de ?
Le mariage maintenant...
Une nouvelle experience à votre actif ?
Risque d etre difficile pour vous...


Legere inspiration, prunelles flamboyantes et cherchant la cuisine des yeux, elle ajoute l air de rien, reprenant sa formule de conclusion

Et AU FAIT Philippe ? Il est ... vivant ?


Pas un clou feroce comme le sien, la derniere phrase, juste une pique legere, d autant qu elle s inquiete sincerement en plus.
Sinon ? Pour le reste...
Oui elle se fiche clairement de sa poire au Prince, mais en meme temps, incorrigible Wiatt l est. Faudrait pas qu il s ennuie...Et puis il est patient comme il dit.
Puis il va la proteger. De qui ? De quoi ? Elle se demande là quand meme... Reste plus rien à blesser en elle.
Puis aussi, elle est au regime sans sel. La tension c est mauvais dans son état.
Elle imagine cathedrale et Lorgol officiant.
Et lui, jurant amour et fidelité. Et en parrain pourquoi pas demander à LEVAN carrement, soyons fous!
Oui vraiment il a de l humour.
Et pas de coeur de se moquer d elle ainsi.
A peu pres sure du resultat là...
Et elle se paie meme le luxe de chanceller legerement. Un peu pale soudain. Bah oui c est pas la grande forme et là c est pas calculé, ni meme surjoué...
ET TOC!




Marceline
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c


L'a fini son ascension la vieille. Temps de marche mis à profit pour se demander s'il vallait mieux rapporter l'incident ou se taire. Tout compte fait, elle verrait à l'usage. C'était toujours la meilleur solution. Attendre et voir venir. Pas la peine de vouloir présager de la suite des évènements. A tous les coups on se foutait dedans. Pis les oracles ... foutaise.
Avant de s'attaquer aux haricots, un détour par la maison s'imposait. C'est y qu'il avait mis en route les travaux pour la porte l'aut' bougre ?!! Parce que, c'est bien beau d'causer, mais faut surtout s'y mettre. Quelques secondes de patience pour que ses yeux s'habituent à la pénombre intérieur. Et juste comme son regard retrouve enfin la clarté dont il a besoin, il se pose sur la jeunette toute prête à s'affaler par terre.


Qu'est qu'tu l'y as fait ?!! T'vois donc point qu'elle va tomber ?

A grandes enjambées, elle s'avance vers la demoiselle chancelante. Les bras tendus, comme si elle avait la force physique de la retenir. Mais la colère aide, et là, elle est en colère.

Aide donc la à s'rassoir tudieu ! S'comme ça qu'tu t'occupes d'elle, s'pour faire d'choses pareils qu'ta présence était si nécessaire ?!! M'est avis qu'si tu continues à t'conduire comme un fiéfé imbécile faudra pas s'plaindre si j'les sauve ni l'un ni l'autre. La laisse point tomber j'te dis ! Faut pas qu'elle se lève, pas encore.



Lucifer l'Encapuchonné
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 87260123246baeb58c2113


Détail que tout ceci. Je suis prince, comtesse ou pas, détails sans intérêt…. J’ai assez de prestige pour trois. Quand à un baptême pourquoi pas. J’ai bien …survécu au vôtre. Ne t’en inquiète, petite pécheresse. Je ne fond pas à l’eau bénite.

Il se lève, pour la réinstaller alors que la guérisseuse arrive. Tout voile dehors. La vieille mule lui cause comme s’il était le dernier des Lads. Mais fit. Lucifer s’en moque. Il l’attrape en dessous des genoux, lui donne un petit baisé chaste avec le même air revanchard, et plein de mystère. En suite il la redépose dans la lit, mais moins allongée qu’assise. Très certainement, comme la chose la plus naturelle du monde, il rajoute. Comme le murmure d’un amoureux.

Il était vivant quand je suis parti….

Les suspends y étaient comme vengeance. Le suspend. Car en fait chaque respiration de l’homme en question était un répit qu’il lui avait accordé. Sa blonde reposée, il lui sourit à nouveau.

Madame, si vous restez à son chevet… disons, une bonne heure, je crois savoir que j’ai une porte à réparer. Le jeune personne qui se trouve là est un peu… Agitée, je dirai. Et … Elle a faim.

Il reprend sa pipe et l’allume.
Loin était ses réflexions.
Lucifer avait un projet. Il se demandait jusqu’à quel point elle allait le détourné de ses occupations.
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeDim 26 Aoû - 10:56

Wiatt
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Marceline...

Au milieu de ce malaise, elle entrevoit la silhouette.
Pas se lever, c est certain sans se rompre le dos en prime. Prendre son mal en patience, n est pas sa nature.
Muette, de fait cet echange l a epuisé.
Attaque en regle au lever, c est de l acharnement...
Ou le contraste entre gestes et mots. Douceurs et cruauté. Dans un marasme la Plume. Suppositions, deductions, inquietudes, projets à l eau, incertitudes, amis dont le sort lui est inconnu. Jetée en tumulte interieur.
Accusations, menaces à peine voilées, mutisme d incomprehension et de peines. De contrariété aussi. Lasse vraiment, court circuitée
Sombres pensées s agitent derriere ce froid intense qui l envahit.
Assise elle se laisse aller comme on s etale, gelée vraiment. Apres avoir fait le lapin penaud presque, la voici changée en carpe, fourmis dans les membres. Douloureux.
Il lui sourit et elle a la gorge nouée. Incomprise et coupable en plus...
Ou le poison et ses retombées. Qui finit de s evaporer sans doute.
Crane vrillé et nauseeuse sa main accroche celle de la vieille.

Merci..

Du bout des levres mais le coeur y est sincere. Elle reconnait le visage ridé apercu au creux d' un reve.
Puis remarque la porte...
En effet...
Loin de se demander le pourquoi du comment. Il va la reparer cette porte. Lui ?
Soupir long. Il prepare un truc c est certain...
Pas tranquille non. Trop aimable avec la vieille. Elle le croit meme capable de dire à un sourd qu'il entend et d etre cru sur parole.
Une heure de repit...
Elle va pouvoir reflechir tranquillement, de toute façon rien à faire d autre.
Deprimée. Malade en plus.
Dehors le soleil brille et il va reparer cette porte pour la refermer.
Elle va mourir d ennui. Deperir ainsi alitée.
Wiatt a le moral dans les chausses, meme pieds nus.
Où sont ses affaires, ses souliers et les petits peignes precieux qu elle avait piqué dans ses cheveux ?
Demunie.
Et lui il mijote quelque chose...Mariage, bapteme... Perplexité. Ignore t il tant les choses de son monde ?
Trop fatiguée pour lui dire, mettre point aux I et barres au T ou se remettre en colere.
Seulement elle a beau essayer de rassembler les bribes de cette conversation. L analyse est consternante et se resume à ceci :

???? ...................

Elle coule malgré tout à cette enigme vivante un regard des plus soupçonneux, lourd de reproches.
Qu est ce qu il lui prepare encore ? Puis se detournant, s occupe à regarder mourir cette buche dans la cheminée. Elle fera le point plus tard, pas la force là.
Mauvaise fievre à son front, abbatue, des odeurs de plantes partout qui portent au coeur. Dehors le soleil brille vraiment.
Rien ne va plus. Appetit coupé. Ou le contrecoup de tout... Elle triture doucement son medaillon, estomac torturé.
Elle se revoit petite fille, quand malade elle rongeait son frein. Guettant dehors les jeux d Adelia et Brise.
Profondement malheureuse. Dehors c est lumineux et grand tout autour.
Passent le domaine de Brantome, ses hautes tours, ses jardins et la voix de son pere...
Il disait sa joie de voir un jour dans ses allees, les galopades de ses petits enfants...
Mais il est mort et son reve aussi...
Wiatt morose et boudeuse ne reve plus que de sa Harpe legere...
Sa besace avec ses plumes, tout son fatras... Marceline l aura sans doute trouvé.
Voyager sur ses cordes.
S isoler en sa musique, hors de tout et reflechir...
Il ne manquerait plus qu il pleuve...Pfff.
[/i]



Marceline
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La p'tite est installée convenablement, enfin. Sa main dans la sienne est trop moite, trop molle, trop ... mélancolique. Vouais, plus sûrement que tous les poisons qu'on a pu lui faire avaler, c'est ça qui la tuera. Faut que l'autre face un effort, si jamais cela lui est possible. Et de ce côté là, la vieille était pas trop sûr. Un geste de la main en direction du gaillard, un geste qui dit : c'est ça, va donc t'occuper de réparer tes âneries et laisses faire les grandes personnes.
Très franchement, elle n'est plus tellement inquiète pour la petite blonde et son chiard. Ils ont réussi à passer cette nuit là, maintenant il ne manquait plus que repos et nourriture saine pour les remettre sur pied. Vouais ... sauf si l'autre pseudo réparateur de porte en avait décidé autrement. Faudrait voir à ... on verrait.
Dans un soupir, elle se lève et va préparer un petit déjeuner copieux. Du coin de l'oeil, elle surveille que la jeunette ait pas encore dans l'idée d'se relever, des fois que ... mais non, l'a l'air d'avoir compris, provisoirement au moins. Retour à la pièce principale. Une grande assiette fumante rejoint la table, l'autre la belle alitée. Sans sortir de la maison, elle crie à l'adresse de qui voudra l'entendre.


HO ! GAMIN ! Viens t'en manger un bout. S'point la peine qu'tu t'écroules, pas tant qu'tout s'fatras s'ra point remis en ordre. Un bon r'pas, ça rend aimable.

Puis plus bas, pour elle même.

S'pourra pas nous faire de mal ... non pour sûr ... on d'vrait y gagner avec un peu d'amabilité ... 'reusement qu'chu point sucheptibe comme qui disent ...

Elle maugrée sur sa chaise, regardant la gamine manger. Tous ces évènements sont tout de même assez réjouissants. La vieille devait bien le reconnaître, depuis un moment, elle s'ennuyait un peu sur sa montagne. M'enfin ... Marceline vas t'en pas t'emballer, c'est du gros morceau ça ... Elle se penche sur la jeunesse affamée et lui glisse la voix sourde.

'ta l'heure t'pourras sortir. Faut qu'tu profites du soleil, mange.

Elle se rapproche encore, l'oeil animé d'une lueur maligne et pose sa voix pour qu'il n'y ait qu'elle qui l'entende.

C'est y qu'Marceline aurait bien compris en s'disant qu'à un moment il faudrait t'éloigner du grincheux ?



Ujio
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 6072766044616520904ea0


Decidement, la vieille etait une plaie..
C'est ce genre de femme que les Templiers devraient envoyer aux negociations..Ca serai vite fait bien fait..
Apres avoir lacher les dernieres gouttes de son venin, la grand mere tourne les talons, et repart chez elle..
Ujio reste sans voix, comment une vieille ose t elle lui tourner le dos..
Decidement, ces gens etaient des barbares, rien avoir avec le raffinement d'un bon combats, ou les armes s entrechoquent, les boucliers volent en eclats, mais selon une certaine logique..
Apres tout, peu etre faisait il mauvaise route...
Wiatt etait surement a cent lieus de là...
Reprendre la route..
ARF, pas tout de suite, un peu de repos d'abord..
Ujio pris la gourde attachée à la selle de son cheval, but une gorgé, et mangea un peu de porc salé...rebut un coup...
Il regarda tranquillement le decors, naturel au possible, le bruits des animaux pour seul fond sonor...
Les minutes defilerent, la meditation d'ujio se prolongea..
Soudain, un voix vînt rompre le silence...


Citation :
HO ! GAMIN ! Viens t'en manger un bout. S'point la peine qu'tu t'écroules, pas tant qu'tout s'fatras s'ra point remis en ordre. Un bon r'pas, ça rend aimable.

La brave femme..
Le remord avait eu raison d'elle, et elle consentait a lui offrir l'hospitalité..
Grace soit rendit a Dieu, peu etre cette megere etait elle un ange, envoyé par le Seigneur pour tester le chevalier..
Ayant réussi l'épreuve, il rentrerai bientot dans la bicoque, ou la creature celeste se montrerait sous sa vrai apparence, belle comme la perfection, et lui donnerai sa benediction poru sa foi inflexible, et son zele implacable..
Comme soulevé, sur un nuage, Ujio remonta la pente qui menait a la creature Divine..
Il etait si ému, qu'il ne se posa pas de question quand il apercu un homme.. assez fatigué a voir son visage, qui tentait de reparer une porte..
Un charpentier, sans doute..
S'approchant un peu plus de la maison.. Ujio sentis quelque chose a coté de son pied..
Une sorte de sac, une besace pour etre plus précis..
Il la ramassa, et regarda l'interieur...
Un bazar incroyable, une quantité d'objet, un bric a brac incroyable au milieu duquel se trouvait un instrument de musique..
Non initié a se qu il considerait etre un bruit agreable, mais inutil, Ujio ne savais absolument pas de quel instrument il s'agissait bien qu il dût reconnaitre qu il etait magnifique.....
Soudain...
Tout s'illumina pour lui...
S'etait l evidence....
La preuve finale....

La Vieille femme etait bien un Ange, ce sac en etait la preuve même..
Au milieu du Chaos, un magnifique instrument..
Symbole evident de la gloire Templiere dans un monde de brut..
De la beauté dans un ensemble de tenebre..
De la perfection au milieu de l agitation humaine..
Le doute n'etait plus permis...
Il entra dans la maison, certains d'y rencontra un Ange...
Blonde, revêtu d un habit blanc, autour d'elle, un halo de lumiere se ferait voir, l'odeur serai ageable, et un sentiment de bien etre l'envahirai immediatement..
Une fois passé le pas de la porte, il ouvrit les yeux et vit....
LA vieille..
Pas du tout blonde, pas du tout habillé de blanc, la maison etait sombre et malodorante..
D'ailleur, aucun sentiments de bien être ne l'envahissait alors qu il parcourait la petite maison des yeux..
La vieille etait toujours la, pas du tout transformée en ange blonde..
Par contre une blonde, il y en avais une..
Et pas des moindres...
Wiatt...
Il la regarda, elle, puis la vieille, et a nouveau wiatt, un petit coup le charpentier, la vieille, et encore Wiatt, il ne parvenais pas a croire se qu il voyait...


MAIS...
WIATT....
VOUS ETES LA...
ET VOUS LA BAS? ZETES PAS UN ANGE...
ET VOUS ENCORE LA BAS.. JE VAIS BIENTOT FINIR PAR CROIRE QUE VOUS ETES PAS CHARPENTIER...


Ujio se sentait las...mais las...
Wiatt, pratiquement nue, se trouvait chez la vieille qui lui soutenait qu'elle n etait pas là..
Il ne savais plus quoi faire.. rire pleurer se mettre en colere etre heureux...
Il décida de se donner quelques minutes pour reflechir.. conscient que la vieille ne lui en donnerai certainement pas le temps
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeDim 26 Aoû - 10:59

Wiatt
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 199492286546b7cf147661e


Une cuillere pour Papa, une cuillere pour maman, une cuillere pour....On se motive...
L appetit vient en mangeant c est connu.
Et puis Marceliine est plutot douée. Cela la ramene à Margency par association d idées.
Wiatt se surprend meme à penser à un truc...
L estomac se remplissant, le malaise s apaise un peu.
Comme quoi du sommeil, un repas et...
Suspension de la cuillere... Un debut de sourire.
Marceline connait en plus des remedes des mots magiques.
Du soleil ? Dehors ?
Ah bah oui cela va nettement mieux.
Petit coup d oeil à la derobée quand meme.
Mais pas d objection.
L air de rien Wiatt cogite, reprenant de l aplomb au fil de son assiette.
Semi assise devant sa cheminée elle commence à envisager les prochains jours, s appliquant en silence à faire honneur à ce repas.
Songeuse, pensive, observant.
Et Marceline de lui dire en apparté une chose etonnante.
Et Wiatt de lui glisser en retour.

Je ne sais...peut etre...Le grincheux...oui cela lui va bien.

Energique et avisée la Marceline suffit de peu pour le voir. Wiatt reprend du poil de la bete, finalement tout n est peut etre pas si noir. Et puis elle digere, integre les données precedantes. Et si tout est un peu brouillé cause à sa santé defaillante, cela ne durera pas.
Quand elle sera dehors, au soleil, avec vue sur la mer, elle reflechira paisiblement et fera un point.
Mais elle se rassure d avoir ainsi une alliée en cette femme qu elle voulait à tout prix rejoindre. Elle se demande si elle a reçu sa missive quelques semaines auparavant...
Celle où elle l avertissait de sa venue en retraite, comme d autres avant elle. Le bon air du coin, le calme tout cela. Une vraie cure chez marceline, tout le monde sait cela. Voilà, repue et d une potion encore portée avec le dejeuner, qu elle avale sans rechigner ou meme grimacer.
Wiatt veut guerir et vite. Puis etre dorlotée c est agreable au final.

J espere que je chamboule pas trop vos habitudes.
Wiatt Diane d Azayes, je vous avais ecris pour annoncer ma venue...
Dites Marceline je vais rester ici devant la cheminée ?
Si vous etes d accord puisque je vais restee là jusqu'à...enfin...
Il doit bien y avoir ici un coin pour me caser ?
Vous serez dedo...AHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!
Ma besace!!


Et de tendre la main vers l apparition en casque qui vient de passer la porte. Où se tient un Lucifer plutot interessant ainsi occupé... Bah quoi ?
Pour une fois qu il est pas deprimant, on va pas se priver du spectacle. Remonter prestement la couverture, commence à l agacer cela aussi. Ses affaires, un bain et au soleil, prochain objectif. Entre autres...Tout petit sourire.

Non il y a pas d ange ici, enfin...
Vous n auriez pas trouvé mon cheval aussi ? Qui etes vous ? Oui je suis là et vous me suivez depuis hier...
Pourquoi ?



Regard soupçonneux. Elle qui pensait s ennuyer... Elle a reconnu le blason et la tenue du Templier mais pas l homme, la voix lui est vaguement familiere. Et il a ses affaires! Ses ecus, ses plumes, ses encres, sa Harpe... Bref tout ce dont elle a besoin et emmene aprtout avec elle.
Il la connait forcement... Il ne connait pas Lucifer, il est TEMPLIER...Jouer serré...

Je suis en retraite...Avec Marceline. Pour ma santé.
Et et...Lui là c 'est...Euh...
Que me vaut l honneur au fait ?


Vite Marceline...Regard appuyé...Quoi dire ? Charpentier ? Fils de Marceline ? Mari ? Voisin ?
Wiatt toujours aussi perdue, convalescente et sans projets pour sa part, mais de nouveau prete à envisager l avenir, se demande comment va tourner cette visite impromptue...




Marceline
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c


Passons sur les dialogues à voix basse, elles se sont comprises c'est tout ce que le lecteur a besoin de savoir. Par contre, pour l'épisode de la lettre, voilà qui pose tracas à notre vieille. Quelle idée aussi de lui envoyer une lettre. Elle l'avait bien reçu en effet, mais de là à la lire ... y'avait comme qui dirait ... une absence d'alphabétisation ou pas loin. Mais jamais elle n'avouerait qu'il y avait une chose qu'elle était quasi incapable de faire. Alors, elle feinte, elle sourit en hochant la tête. La tête parfaite de l'innocence incarnée bêtement flétrie par le cri de la jeunette au fond du pieu. Doux cri si Marceline avait eu l'âme poétique. Toutefois, point de cela chez la vieille. Et non, on ne peut avoir toute les perfection et la poésie lui échappe. Le sourcil interrogateur, la vieille se retourne sur sa chaise pour suivre le regard de la blondeur et demi.

Tudieu ! V'la ti pas qu'il est r'venu çuici !

Elle ne se lève pas la vieille, à y être, elle préfère s'installer confortablement pour admirer le spectacle. Les jambes étendues, le dos bien calé, les bras croisés. Elle enclenche la petite fonction situations perverses qui se loge au fond de son cerveau.

Dis voir bonhomme ! C'est'y qu'tu m'as suivi jusqu'ici pour m'sortir des vilénies ?!! Pourquoi que j's'rais point un ange ? C'est'y qu't'es qualifié pour en juger ? S'toi qui dis : toué t'es un ange puis point toué.

Prenant l'apprenti charpentier à partie, elle lève une main agitée.

Ho ! l'neveu ! Savais ti qu'y'avait des assermentateurs d'anges sur terre ? S'qui inventent pas quand même là-haut. S'bien foutu hein. On croirait comme ça qu'les anges y naissent de la volonté du saint esprit, pis point du tout, c'est l'bonhomme là qui décide. S'quoi, dis voir, c'est'y qu'y a un genre d'examen d'entrée à passer ? Pis comment qu'tu fais après, tu fournis les ailes ou bien faut s'les ach'ter soi-même ? Vas y, causes donc, ça m'intéresse s't'affaire. J'suppose qu'c'est point une mauvaise place, ange.

J'en entends dans le fond qui disent qu'elle se moque. C'est possible ...



Ujio
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 6072766044616520904ea0


ARf, des situations embarassente, Dieu aura voulu que cette journée en soit remplis..

euh..
Votre cheval?
Non pas vu, non..
Mon nom?


Ujio hesite un instant... Il se vexe tout de suite ou attend encore un peu?
Il a fait des heures et des heures a cheval pour une femme qui ne le reconnais meme pas...
Pfff les bonnes femmes.. il est bien content d avoir fait voeux de chasteté..


Dame wiatt...
Je suis Ujio Di Césarini, Chevalier templier et Haut Just...


Il se rappel que la vieille n'est pas grande amatrice des présentation à rallonge..

Ben je suis Ujio..
Nous nous sommes rencontré il y a quelques mois de là a paris.. Je vous replante un decors qui ne vous sera que trop evocateur..
Une grotte, des deguisement, une dague marqué DCS, et des fils de chiens qui ont commis des crimes effroyables..
Messir kad m'a prevenu que vous courriez grand danger, j ai donc chevauché depuis le BA pour vous retrouver..
Il paraitrait qu un de ces fils de la nuit vous suis.. un garde l'aurait vu grimper par ici...
Mais vous me semblez affaiblis.. que se passe t il?


Et voici que la vieille recommence a se gausser du chevalier..
Mais bon l important est la..Wiatt...
Le chevalier peut voir que la vieille s'est bien occupé d'elle...
LA rancoeur s'efface aussitot pour se changer en reconnaissance...


Dame marceline, puisqu apparement tel est votre nom..
Je vous suis infiniment reconnaissant d avoir pris soin de cette femme..
Comme je vous l ai dis, c'est une personne qui est tres importante pour moi.. j ai une grande dette envers elle.
Soyez benit pour vous en etre occupé..
Si il vous manque quoi que ce soit, soyez certaine que je veillerai a vous le fournir, foy de Templier..
Et si vous n'etes pas un ange...
Soyez certaine que vous avez l'ame bienfaitrice à n'en point douter..


puis s'approche de celui qui semble etre le neveu de marceline, pose ses mains sur ses epaules, jugeant de sa carrure


sieur, vous pouvez vous vanter d avoir une tante comme la dame marceline..
Je vous vois bien robuste, la voie templiere ne vous interesse t elle pas..
Puisque vous aussi apparement vous avez accueillis Dame wiatt, je vous suis redevable


De sa main, il retira de sous sa chape un peu de papier et de la cire..
Il fit fondre un peu de cire sur le papier, et apposa sa grosse chevaliere d'or en signe de sceau..


Voici le signe de la justice templiere..
Sil le coeur t en dis, rend toi en une commanderie templiere, et montre ceci au grade d'entré en disant que tu viens de la part du Haut justicier.. Tu sera bien acceuillis..




Wiatt
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 199492286546b7cf147661e

Des situations embarrassantes...oui...D autant que l arrivant parle de sujets qui pourraient facher...Ou le pavé dans la mare. Bon sang le faire taire et vite...
Loin les grottes et tout ce qui va avec. Oublié, enterré comme lui risque de l etre tres vite. Le neveu pourrait se facher...
Mais quel cirque. On s embourbe... Et il pouvait pas laisser Kad où il etait ? Il est où d ailleurs...
Ou marcher sur des oeufs...
Quand à l ange on en a un, oui on le voit deja Templier, pourquoi pas Pape carrement...
Le St Homme...
Une main saisit d office la besace, comme un St Graal.

Merci!
Ah Messire Ujio...Avec votre casque...
Desolee. Paris est loin derriere...Trop penibles souvenirs...


Grand soupir. Ou le sujet clos, en effet vu son etat, insister serait de la goujaterie n est ce pas ? Deja que là... Pfff.

Ah... en danger moi ?

Et prendre un air etonné.

Vraiment ?
Suivie ? A part vous ma foi...
Affaiblie ? Euh oui un leger empoisonnement...
Vous savez banquet de mariage avarié...
Et trop de voyages.
Une pause s imposait...


Et surtout ne pas s etrangler à la remise de cette lettre de recommandation...Ouais il y en a un dans cette piece qui doit bien se marrer...Et qui doit etre, en bon charpentier improvisé, muni d outils...Une furieuse envie de plonger sous la couverture là et de plus en ressortir avant le prochain printemps...
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeDim 26 Aoû - 11:02

Lucifer l'Encapuchonné
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 87260123246baeb58c2113


Pas qu’il n’aime pas le travail physique. Mais il aurait de loin préféré ne pas être mis a contribution directe avec la réparation de cette porte. Il regarde les outils un à un avec un air qui n’est pas loin de perplexe, semblait se décidé au bout d’une vingtaine de minutes de planté un clou. Après tout ça il savait faire et plutôt bien. Et voilà un visiteur qui ne ressemblait en rien à une accoucheuse. La suite se déroule comme un très long tapis rouge. Après quelques minutes de réflexions, il avait remis le templier. Le jaloux… son petit sourire s’étirait au fur et a mesure. Ainsi il avait choisi sa pénitence.

Lucius Brutus.

Nom choisi à dessein, bien décidé a joué une comédie qui ne pourrait que l’amuser d’avantage. Il prend la recommandation, un sourire en coin. Voilà qui pourrait à n’en pas douter servir sa « juste cause » Lui qui avait toujours rêvé démonter des templiers en masse. Le voila avec un passe droit… peut être qu’ils passeront tous ensemble… Il réfléchi, certainement il trouverait le moyen de s’en servir de la manière la plus utile qui soit.

Je vous Rremercie sir CésaRriti. Y en ai toujours Rrêver.

Il avait roulé un peu plus les R comme un napolitain en vacance a Narbonne. Il avait fait une faute exprès au nom du templier et de toute évidence, Lucius Brutus ne parlait pas bien le français. Devant sa planche avec un sourire qui ne trompe pas. En fait cela l’amuse grandement, de réparer cette porte. Après avoir préparé deux glissière avec une virtuosité relativement bizarre il faut bien le dire, il commença à inséré les planches. Puis à les cloué. Puis a consolidé l’ensemble. Sans prêté attention a la vieille ou au templier.

De temps à autre il jetait un regard plein d’innocence à Wiatt. Ses cheveux en bataille, sa mine qui semblait moins fatiguée que nonchalamment étudiée…certain s’y serait cru. Les mouvements félins, et les muscle de son dos qui roulaient la luisante de sueur, il se souvenait d’un bouge de Constantinople…. Et d’un certain éphèbe, qui lui avait appris des trucs intéressants… Puis pourquoi sa « tante » n’aurait pas un frère à Napoli ?


Vaï… Tata Marchelina, ye voudrait oune peu d’eau… Grazie mille.

Joli sourire. Puis il se penche sur sa blonde.

Qué bella… Staï calmo, non fagisti una cosa.

Il lui parlait très doucement, comme pour calmer un biche. Puis quelques part s’il endormait la méfiance… Puis il lui embrassa la main. Le sourcil relevé, et l'oeil passablement pervers, A faire rougir la plus avisée des coquines.



Marceline
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c


Alors ça ... quel spectacle morbleu ! Elle s'est retenue juste à temps pour ne pas applaudir la sortie de son neveu et c'est sans rechigner qu'elle se lève pour aller lui chercher l'eau qu'il a si savamment réclamée. Dans la cuisine, elle se permet un ricanement sourd qui fait tressauter ses frêles épaules comme les pattes d'un p'tit moineau tout excité un jour de neige. Ha voué ! pour sûr qu'elle a bien fait d'leur ouvrir sa porte ... enfin ... fracasser sa porte. Tiens pour le coup, à se souvenir, elle rit plus. Lestée d'un pot de terre clapotant d'eau fraiche, elle revient sur la scène du théâtre vivant.

Tiens mon n'veu, t'l'as bien mérité pour sûr s'verre d'eau.

Pour une fois, elle est franche la vieille. Ce petit numéro mérite bien un peu d'eau de son puits, pis, mine de rien, il a fini par la réparer sa porte. Si bien qu'elle se dit que ce trou dans le toit ... M'enfin, s'pas l'tout, faut encore penser à se débarrasser de l'aut' qu'est en train d'faire du diab'e en personne un templier, et avec le sourire encore ! Décidemment s'vraiment point sa journée au bonhomme. Se postant devant lui, elle entame une avancée discrète mais ferme vers la sortie, l'obligeant à reculer tout en l'écoutant.

Bon ben, te v'la rassuré su'l dev'nir de la jeunette. Pis, j'te r'mercie d'me r'connaitre l'âme bienfaitrice à défaut d'faire de moué un ange mais j'entends d'jà ton ch'val qui s'impatiente pis nous aut' on est des genses bien occupés.

A quelques pas à peine de la séparation matérielle de l'extérieur avec l'intérieur, elle se retourne vers ses complices d'aventure et ne pouvant retenir un clin d'oeil :

Vous aut' ! Dîtes au revouèr au p'tit gars qu'on aille point raconter partout qu'j'ai une famille d'mal élevés !



Wiatt
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 199492286546b7cf147661e


Oh le fieffé...coquin plus qu avisé lui meme ? Non le mot est faible. Groumph, l espece de...suppôt de...Regroumph! Paillard!
Là elle s etrangle carrement et en perd au passage son costume de rescucitée. Non parcequ il est diaboliquement pernicieux ce regard.
Il joue les acteurs, et la voilà changée en Venus, pas sortie des eaux mais de sa couverture. Oh lachée un bref instant de stupefaction. Bah oui l emotion sans doute et que le Templier n en rougisse pas trop. Et lui là qu il s occupe de son assiette qui refroidit sur la table. Qu il recule.

"Cada uno su vuelta"

Et de lui repondre rassemblant un italien eparpillé ...Et son sang qui n a fait qu un tour pour aller se concentrer comme en totalité precisement sur ses joues, de repartir. Et si elle etait palotte, elle ne l est plus.
Ah il semble à l aise, il s amuse,il a meme reussi à reparer cette fichue porte et alors qu elle se demande pourquoi Marceline en a fait son neveu, elle decide d y ajouter un petit quelque chose à son costume...



Gracie Mille Padre Lucius. Stai calmo... ciascuno il suo giro... curato...

En appuyant bien sur le Padre surtout, sur un sourire narquois. Non parceque Wiatt qui n est pas rancuniere pour deux ecus, ne dort pas non plus et se mefie plus que jamais là. Loupé. Le voici Italien, neveu et chaste curé. Oh il lui restera ses souvenirs sans doute. Et TOC!

Marceliine de sortir un instant chercher l eau en question, et elle de retirer sa main comme brulée. Pour ce qui est de l italien...Wiatt n en connait que peu et n a pas tout saisi en fait...fagisti ? malgré une culture assez evidente de la Comedia del Arte. Troubadour aussi forcement. Elle a noté au passage où fut rangée la lettre Templiere.

Mais Marceliine semble vouloir jeter dehors l invité surprise avant qu 'elle ne lui ai remis deux, trois choses...

Attendez!! Messire Ujio avant de repartir rassuré sur mon compte, j ai deux, trois missives a vous confier.
Et je doute que ce messire pretre il me semble...aie l occasion de se rendre en la Villeneuve, cela fait trop loin de l Italie. Sans doute repartira t il bientot dans son beau pays...


Coup d oeil. Pas question qu il mette ne serait ce qu un pied là bas!! Qu on lui reprenne ce document!! D ailleurs ne compte il pas retourner à Paris ? Puisqu elle meme restera ici de toute façon...
Et de fouiller dans sa besace, d en sortir une Harpe legere, Oh un petit bateau en bois tres finement sculpté, fou ce qu on emmene avec soi... Croiser un regard l air de rien.
Plume, encre, parchemins, quelques minutes où volent les mots, se posant. Voilà refermés, adressés et cachetés. Bah oui elle aussi a sceau a son doigt, cheminée et bougie à portée de main...Et une bourse consequente qui atterit sur la table.

Pour les frais et les soins Marceline.

Voilà... Et d une Wiatt qui n attend plus que Marceline tienne promesse. Qu Ujio prenne ses courriers et de voir comment un Lucifer dans le bourbier et qui n a plus qu a repasser sa bure planquée quelque part sans doute, va se depatouiller cette fois ci.
Pour elle :Soleil dehors et repos!
Et si elle est tres contente d elle presentement, il n empeche qu elle reste convalescente et epuisée.




Ujio
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 6072766044616520904ea0


A moitié rassuré, mais n'ayant aucune raison de soupsonner quoi que ce soit, Ujio ne vois pas de raison de s'attarder plus que de raison..
Il prend alors les lettres de recommandations de Wiatt, et s'engage vers la sortie, "aidé" par marceline...
Alors qu'il franchis la porte, il s'arrete, le regard dans le vide, et se retourne vers le charpentier...


Pardonnez moi mon pere, je ne savais pas que vous etiez pretre..
Si vous rentrez prochainement en Italie, pourriez vous saluer pour moi Son Eminence Di Faccio, vous devez probablement le connaitre, c'est un eveque Italien des plus connus...
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeDim 26 Aoû - 11:06

Marceline
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c

Un froncement de sourcil et un regard inquiet vers le grincheux quand la jeunette prend l'intrus pour les services du courrier. Pas certaine que ça lui plaise à l'autre que sa dulcinée communique aussi facilement avec l'extérieur. Encore un pas en avant pour précipiter la sortie avant que l'ténébreux ait le temps de réagir. Le gars recule mais, moins couillon que s'que son costume peut le laisser croire, il s'adresse une fois de trop au n'veu. Houuuuuuuuuu s'pas bon ça .... D'une poussée ferme, elle lui fait enfin franchir le seuil en l'abreuvant de dernières douceurs.

C'est ça, il y manq'ra point. Même au Pape à y être. Aller ! bon vent et bien l'bonjour chez vous !

SBLAAAAAAAAA !! La porte claque furieusement sur le pif angélique. Il était temps ! Appuyée contre la porte, la vieille cherche quelque chose de la main et des yeux. Y'a pas de .... Se moquerait on d'elle ? Lentement, elle relève la tête et pose des yeux étrécis sur le pseudo curé.

T'as point mis d'loquet ... t'm'as raclureé l'boulot mon gars ! Comment que j'fais moué pour la t'nir fermée ma porte, j'vas pourtant point rester calée contre toute la vie ! T'es bon pour t'y r'mettre.



Lucifer l'Encapuchonné
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 87260123246baeb58c2113


Il regarde tour à tour les protagonistes, buvant son eau, fraîche et douce… Il murmure à la douce, toujours un peu taquin, parce que quand même elle le cherche… il se souvient de leurs bains en commun, et se dit que ca lui plairait beaucoup de voir a quel point la nature à encore épanoui ses formes.

Vado ti curato la mia bella, ca puoi essere sicuro.
Tra cercare il mia bure e toglierla la tenga, la mia scelta sarà rapidamente fatta.
Avrai la più bella benedizione della tuo esistenza, mia bambino


Voilà que l’homme se dirige vers la sortie, avec dans l’idée un piège grossier mais bien facile à déjoué…

Ma signore, ye ne souis qu’oune pauvre sacerdote de villagio. Ye ne connais pas les grands Italianno… Scuzi, Signore templier. Ma… Se vuoi posso io facilmente aprirlo tuo gola
Mais déjà la marceline, le sort de la maison a bras raccourci, d’une poigne ferme et avec un plaisir non dissimulé, Lucius Brutus, ramène ses bras à lui.

Hé bonna, tata... oune loquet et oune barre. Pronto.

Car dans son intérêt à lui aussi, ce trouvait une porte bien barrée.

La dernière phrase est tombée comme une sentence divine, prononcée d'une voix d'un calme impérial. L'évidence, ça ne se discute pas.



Ujio
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 6072766044616520904ea0


La porte claque..devant son nez...
Ujio devrait etre furieux, jamais on ne l'a jeté comme cela..
neanmoins, il se retourne.. et souris sous son casque...
D'abord un pretre... qui ne se presente pas en tant que tel.. qui baise la mains d'une femme..et surtout, surtout, qui ne connai pas sa propre hierarchie...
Comment ne pas savoir qu un eveque, on l appel Monseigneur, et non pas Son Emminence...
Et meme en Italien... Sua Eminenza, est quand meme bien different de Monsignore...
Ujio ne sais pas qui est ce faux pretre.. mais en tout cas il n'est pas un homme d'eglise...voila une certitude..
Se dirigeant vers son cheval, Ujio ne put s'empecher de penser au cavalier en robe de bure noire qui avait escaladé ce meme chemin selon le garde...
Est ce lui.. ou pas...
Il ne le savait pas, mais ne prendrait pas de risques inutils..
Il degaina sa longue épée de Chevalier, et se saisit de son bouclier, frappé de la croix vermeille...
Pauvre marceline...
Sa cahute allait etre le theatre d'un champs de bataille...
Il referma sa visiere, pris une grande inspiration.. et repeta les mouvements dans sa tete...
La porte s'ouvre, vite reperer le soit disant neveu, se precipiter sur lui, et le questionner, l'épée sous la gorge, jusqu'à se qu'il sache l'exacte vérité..
Et cette fois ci, il ne se laisserai pas entraver...
Il se poste devant la porte, personne ne semble etre derriere..
Un coup de pied dans la porte, et cette derniere qui ne possede pas de loquet s'ouvre d'un seul coup...
Ujio se précipite à l'interieur, identifie sa cible et accours vers le neveu, épée en direction de sa gorge..




Marceline
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c


Sourire entendu, un loquet ET une barre, ça lui paraissait pas mal. Si tous les margoulins qui trainaient dans le coin étaient du même tonneaux que ces deux là, valait mieux qu'ça porte puisse fermer une bonne fois pour toute.

Voué, c'est ça, pronto ....

Y'avait tout d'même un point à éclaircir, ho rien, juste une petite banalité qui lui avait défrisé l'poil à la mémé. Y z'avaient pas dit au revouèr !Un doigt implacable se lève en direction des deux malotrus.

Alors vous deux, qu'les choses soyent bien claires ! J'veux point qu'on puisse raconter qu'j'héberge des sans manières dans ma maison. Si des fois qu'y'avait encore un gars à s'pointer dans les parages, z'avez interet à l'saluer quand y passe ma porte ! Même si c'est d'façon un poil précipité.

On est pas chez les sauvages ici tout d'même. S'pas parce qu'on vit au sommet d'un pic, seul, à des miles du monde civilisé qu'on est obligé d'se comporter comme des rustres. L'occasion de tester la capacité de compréhension de ses invités se présente aussitôt. Dans un claquement sec, l'emplumé refait son entrée dans les lieux.

Tudieu ! ma porte !

Alors là, ça commençait à bien faire, deux fois en deux jours, fallait pas prendre les nerfs de la mémé pour une autoroute. En plus .. c'est'y point qu'il est armé et qu'il fonce su'l n'veu ! Ben elle est forte celle là. Dans sa maison, son chez elle ... on agresse quelqu'un qu'elle a pris sous son toit !
Pas de chance pour l'assaillant des grands mères, elle se trouve sur son chemin et de fort méchante humeur. Pas la force physique d'arrêter c't'obus, tant pis, reste le coup foireux en douce. Le pied part au devant du moulinet de jambes du templier ...




Wiatt
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 199492286546b7cf147661e


Wiatt suit la conversation comme un échange trop rapide. Fatiguée elle l est et a du mal...Et la porte qui s ouvre sur celui qui venait de partir avec son courrier. Pas le temps de mettre en pratique les bons conseils de politesse de Marceline. C est un cauchemard...oui ca doit etre cela...Que cette journee s acheve.
Armé et a l evidence quelque chose lui a mis puce à l oreille un Ujio qui se rue vers le neveu improvisé... Le coeur s emballe, panique à bord.

Oh mais c est pas possible, c est pas vrai ...

Tandis que se perdent les paroles en italien susurré à son oreille d un ton...et qu elle n a de toute façon pas saisi, un drame va avoir lieu.
Urgence...
Marceline malgré un bagou certain ne pourra rien y faire et elle meme aussi.
Pas meme capable de tenir debout pour aller se poser là où elle voudrait etre depuis un bon moment.
Juste s ecrier en se redressant tant bien que mal. Envoyant valdinguer assiette vide et timbale, besace. Equilibre precaire, mais bel et bien decidée à se mettre entre les deux. Choit lamentablement et heureusement pas de haut. Desesperant...L autre continue sa lancée.

Assez!!!! Ujioooo s il vous plait!!

Il ne faut pas surtout qu on en vienne là, se serait trop horrible...Vite trouver quelque chose, se souvenir de quelques bribes, un truc coherent, qui s explique!!!

C est mon mon mon... mari!! Arf!
Voilà j avoue! J ai epousé son neveu !!
Oui je sais c est contraire à mon rang mais mais...
Vous etes content ???
Vous savez tout! Notre secret!
Il s appelle Philippe et il est mon mari voilà!
Ohhh j ai mal au crane, je vais mourir c est sur...


Et voila le pavé est lancé. Trop d emotioons fortes, beaucoup trop pour qui a failli trepasser dans la nuit. Wiatt replonge sur une plainte etouffée sous sa couverture.Sans feindre d etre mal et definitivement depassée par les evenements, attendant les effets de cette annonce.
Elle a menti bel et bien cette fois ci et a horreur de cela. Pourquoi Philippe ? Car ce templier a sans doute lu les bans...Bon sang de journee et d embroglio...on est pas sorti de l ermitage...
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeDim 26 Aoû - 11:09

Ujio
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 6072766044616520904ea0

Il avance vers l'individus d'un pas lourd...
Son bouclier devant son torse, son épée tendue...
Tout devrait se passer comme sur des roulettes, un buffle percutant une cloture pour chevres...
Bloquer le sois disant pretre de son bouclier contre le mur, le faire tomber.. un pied sous la gorge et la pointe de son épée sur le front...
Ce genre de tactic avait le chic de delier les langues les moins bavardes...
Il n'y a plus qu'a...
Soudain un obstacle, quelque chose lui entrave les jambes..
Le chevalier vacille manque de tomber, se redresse tant bien que mal en s appuyant sur un mur et reprend sa lancée.. mais la vitesse n'y est plus, pas plus quel effet se surprise, et son bouclier est tombé au sol...
Il arrive tout de meme pres de sa cible, et la pointe de son épée..
Quand le cri de Wiatt lui viens aux oreilles...


Citation :
C est mon mon mon mari!! Arf!
Voilà j avoue! J ai epousé son neveu !!
Oui je sais c est contraire à mon rang mais mais
Vous etes content ???
Vous savez tout! Notre secret!


Alors s'etait cela...
Tout ces mensonges, ces cavalcades, ces fuites pour un simple mariage en dehors des regles de l'héraulderie?
Ujio n'en avais cure, il s'était fait du souci pour la dame Wiatt, la pensait en danger, et s'etait en fin de compte fait du mourron uniquement pour le mariage d'une jeune noble éprise d'un simple bouseux et qui redoutait que sa famille desapprouve ce mariage??
Ujio etait furieux...
Apparement, la jeune, tres jeune duchesse n'avais pas encore la conscience des réalités, à son age..
Elle se doit encore de faire la difference entre mentir a sa famille pour des questions de bienséance, et mentir a un Haut Dignitaire templier qui se souciait de sa santé...pas de l'honneur de sa famille, mais bien de sa santée..
D'un geste, il arracha des mains le papier que le chevalier avait remis au "pretre".


Le temple n'accepte pas les menteurs...

Puis il se dirigea vers la sortie, ramassant son bouclier, il pris aussi dans sa chappe les lettres que wiatt lui avait donné, et les jeta au sol...

DAME wiatt.. je suis Haut Justicier du Temple, pas postier..
C'est un service que j'aurai volontier rendu à une amie, mais certe pas a une noblionne ecervellée qui n'a aucune idée des consequences que certains mensonges peuvent provoquer..Je vous conseil de murir un peu, et de reflechir avant de proferer vos fausses paroles..
Je ne suis pas en mission pour votre famille, et en charge de savoir si oui ou non vous frequentez des personnes digne de vos rangs, c'est meme la derniere chose qui me préocuppe..




Ceci etant dit, Ujio pris le chemin de la sortie, ecartant d un coup de bouclier une chaise qui etait dans le passage et qui alla se briser contre un mur..
En passant, il ne regarda meme pas la vieille, mais se promit d'enqueter sur elle...
Si cette grand mere etait une rebouteuse, sorciere, utilisant la magie noire, il enverrai lui meme une bande de templier pour que cette megere prononce ces dernieres médisances attachée à un buchet crépitant...
A la lumiere, il décida de partir de cet endroit..Vite, et de ne jamais y revenir..
Mais avant, il décida de faire un détour par l'écurie, son cheval devait avoir soif, et il y trouverai surement un abreuvoir...
Il décida d'aller voir par lui meme..
Arrivé à l'écurie, l'un des chevaux qui patientait attira son attention..
Dans un lourd sac, accroché a la selle, un bout de tissus epais et noir s'échappait..
il s en approcha, et tira dessus...
En sortant, le lourd tissus fit s'echapper un masque blanc, que le Templier reconnut aussitot...
En le depliant, Ujio se rendit compte que se qu il prenait pour un drap noir etait en vérité une robe de bure...
Un charpentier...
Un Prince Démons...oui..
Mais lequel..
Ujio décida de continuer a fouiller le cheval pour obtenir d'autres indices..
Sous la selle, bien caché, une épée..
Celle de Lucifer, reconnaissable entre milles, grace aux serpents..
Ujio était rouge de colere..
Il le tenait, il etait a porté d'épée, il lui suffisait de tendre le bras pour qu'il expire...
Foutredieux..
Que faire..
Retourner dans la maison, et mettre un terme à cette histoire?
Quelque chose lui echappait..
Wiatt et la vieille, pourquoi prenaient elles tant de soins à proteger ce fils de chienne..
Etaient elle complice?
Selon toute vraisemblance, elles n'etaient pas retenu en otage, sinon elles auraient profité de l'arrivée templiere pour demander de l'aide, alors qu au contraire, elles avaient chercher a mettre Ujio à la porte..
Alors quoi...
Il devait en avoir le coeur net..
Il monta à cheval, et pris le chemin du retour, jusqu a se qu il soit hors du champs de vision de ces félons..
Ensuite ils pris un petit chemin, qui contournait la maison, et chercha un endroit ou se cacher, et observer..
Il trouva un coin qui convenait parfaitement..caché derriere les branchages, mais disposant d'une excellente visibilité..
Il attendrai le temps qui faudra..




Wiatt
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 199492286546b7cf147661e

Oh mais c etait pas vrai...Et d un sermon encore un...Desesperant. Elle ne ssaie meme pas de lui oter les oeilleres. La porte claque sur les pas furieux du templier...Une chaise vole et se fracasse. Et le silence...Enfin le silence...
Elle n a pas meme repondu, le nez enfoui sous sa couverture. Pas la force, pas l envie. Le bain de sang est evité.
Quoi dire de toute façon ?

"Oh mais non vous faites erreur ?
Voici Lucifer vous savez celui avec qui vous vous etes battu en la grotte, celui qui pourrait là de suite vous envoyer AD PATRE apres une cure empoisonnée dont il a le secret. Celui a qui vous avez planté votre dague dans la cuisse et qui vous dois entre autre deux cicatrices sur les paumes. Et qui sait depuis le debut qui vous etes et s amuse bien d ailleurs de cette situation!!!"
Marmoner pour elle meme.

C est cela allez vous en, une fois n est pas coutume...Mentir vous sauve la vie faux Ami.

Deprimant...Et son courrier git au sol...Celui pour kad et Enorig les avertissant qu elle va bien, en retraite et en securité et celui pour Kreuz, l avertissant au cas où...Au moins cela de bien, la lettre de recommandation est repartie avec lui.
Deprimée car non content de passer pour une ecervelée immature, il a semble t il oublié ce que c est que la comprhension et l indulgence de rigueur entre ami soi disant. Et les bons soins qu elle a prodigué à la Dame d Ascalon anciennement sa fiancée. A croire qu il n a pas meme remarqué l etat dans lequel elle est.
Il lui jette la pierre tout bonnement. De toute façon quelle importance...Au point où elle en est. Tout cela parceque lui là, la jette dans des affres pas possible. Et que rien n y fait. Meme en colere et decidée comme elle l etait la veille à se marier et à disparaitre un long moment. Essayer de remettre un peu d ordre dans sa vie. Que LUI a completement chamboulée.
Templier ou pas tous pareil, soucieux de leur fierté.
Plus haut à l adresse du St Homme qui elle en est sure doit encore preparer quelques gentillesses de circonstances.

Et vous surtout ne dites plus rien! Vous etes content j imagine ?
Vous pouvez encore me reprocher d avoir menti et que c est peché!
Je suis meme etonnee qu il soit sorti vivant tiens!
Je fais n importe quoi depuis que je vous ai rencontré.
Et votre mechanceté me tuera, c est sûr meme...


Effectivement tomber sur un bouseux berger n eut pas été pire...Cela eut été beaucoup simple meme. Puisque Wiatt se moque comme d une guigne de ces choses là, comme la separation des castes. Juste voulu donner à l enfant a naitre les droits à une vie meilleure...Wiatt rumine
Mais pourquoi a t il fallu qu elle s empare de cette bure ?
Sur une invitation reçue pour se rendre à une fete, un deguisement sûr à trouver, voilà où on en est ...
Nulle part. Si coincée dans un ermitage perdu sur les hauteurs de Narbonne. Avec une ancetre et un aveugle qui comprend rien à rien!
Qui a si elle bien saisi l intention de se faire baptiser et de l epouser.
Mais bien sur!
Histoire de la condamner aux enfers terrestres eternelles sans doute.
Oui si jamais elle revoit un jour Philippe le vrai, ils en feront une piece dramatico comique à succes c est certain. Non peu probable en fait..Lui aussi doit la maudire.
Mais que faire ?
Ah si elle pouvait elle reprendrait cavale et son cheval, foncerait droit devant rejoindre les Lucioles, que le vent et le souffle de l action balaient tout cela. Regard en coin. Ton empreint de decouragement.

On vous deja dit qu en plus d etre diabolique vous etiez une calamité ?
Marceline je vous le dis j ai hate d avoir votre age...



Bien et maintenant on fait quoi ?
Ou plutot vous allez faire quoi de nous ?


Profond soupir. Lasse...




Lucifer l'Encapuchonné
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Le templier avait redéboulé, à une vitesse non négligeable… Mais un pied bien placé, avait visiblement bien cassé le rythme. Avec dans la main un papier très important pour la cabane au fond du jardin, que l’autre se précipita de déchiré, l’air hargneux… Et voila que La dame enfin… pour changer, quoi. Il s’était apprêté, à lui enfoncé un de ses outils entre ses plaquettes histoires d’avoir la paix.

princesse a écrit:
C’est mon mari. !

Voilà. Bien sur. Il est satisfait de ce moment de lucidité. Maintenant il s’empare de son marteau.
Il n’écoute plus trop la suite, mais franchement se faire appeler Philippe ne lui reviens absolument pas. Il aurait bien hurlé que son nom, craint dans tout le royaume était Lucifer, Prince Démon de l’Acédie mais décidément cette femme était un fléau contre la criminalité, car même quand on essayait de le tué lui, elle se mettait en position de défense. Ressortie fracassante du dit templier. Il fait un geste encore empreint d’Italie. La main pincée dans sa direction en agitant le bras. (ma qu’est ce que tou a fait !)Puis il indique la porte, mi close.


Et voila.

Il repart à ses travaux. Parce que la quand même. Fallait une barre. Oui, ca devenait urgent là.

Une PUTAIN DE BARRE. Et si y revient j’y pète sa face.

Il songe a son frère, quand même, c’était mieux parfois sans réfléchir, hurler des insanités. Ca soulage. Après il tire sa pipe. Et fume. Et maintenant c’est au tour de sa blonde, de chantonné de sa voix délicate. Pendant que les gestes empreints de calme, il commence à préparer les pièces nécessaires…. Un coup d’œil à l'embrasure de la porte, lui apprends que l’autre templier à jeté un coup d’œil dans l’écurie.
Il a un sourire en coin. Cette fois, s’il n’a pas compris…


princesse a écrit:
Et vous surtout ne dites plus rien! Vous etes content j imagine ?
Vous pouvez encore me reprocher d avoir menti et que c est peché!
Je suis meme etonnee qu il soit sorti vivant tiens!
Je fais n importe quoi depuis que je vous ai rencontré.
Et votre mechanceté me tuera, c est sûr meme...

Content oui. Il déborde de joie, c’est sur. N’importe quoi ça oui, mais était ce vraiment depuis qu’elle l’avait rencontré ?

Non, mentir à cet abruti, n’est pas un pêché, il serait incapable de comprendre la vérité…Non ce n’est pas un pêché, ma douce, c’est votre étonnement qui m’étonne. Ma très chère… Vraiment. Vous allez vous reposer maintenant. J’pense que vous avez besoin de repos, après tout ce que vous avez enduré par ma faute ses dernières vingt quatre heures…

Le tout c’était que sa femme s’endorme. Parce que le templier… Il allait le sortir de la montagne. Les pieds devant ou a coup de pieds au cul.

Sur ce, je sors. Mais je reviens, princesse, ne t’en fait pas.

C’est qu’il se sent un peu à nu. Il a besoin d’un ou deux ustensiles, pour mettre à bien sa mission. Il traverse la petite cour, rentre dans l’écurie. Sa robe de bure, elle peut rester là, son masque aussi… Mais son épée, ça il en avait besoin. Il fouille dans les grandes poches… Récupère son épée dans un endroit bien singulier, ensuite, il repart dans le chemin inverse.
Rien à signalé. Il peut entrer à présent. Entre l’écurie et la maison il effectue quelques passes d’arme, en faisant de grand Ha !
Agile, souple. L’épée siffle, chante dans le silence ambiant. Le climat change, quelques gouttes tombent sur ses épaules dénudées.

Encore quelques pas, l’épée qui crisse sur la poussière du sentier, tracé par les ans, les nombreux passages… Le voilà exactement au centre. Il s’arrête, s’attache les cheveux avec un lacet.


Alors l’emplumé, tu viens que je te règle ton compte une fois pour toute ? Ca te travaille, n’est ce pas…

Son ton était empreint de douceur.

Oui… depuis le début dans la grotte. Comme ta Fiancée …oui… Dame d’Ascalon, Oui mon frère nous a raconté pas mal de …chose à son sujet. Oui… la galerie, puis le bordel… Et… Elle t’a raconté ? Ainsi pour toi depuis, c’est chasteté. Pas pour nous mon grand… pas nous.

Certain que s’il devait se pointer ce serait dans pas longtemps. Il ne pourrait pas résister à pareille invitation. Puis s’il avait subit l’écoute de cette histoire trois cents fois pendant leurs petites retraites… Autant s’en servir.
L’eau commençait a tombé a grosse gouttes sur les pierres. Et Lucifer tournait sur lui-même, concentré. Guettant les mouvements dans les hautes herbes. Derrière les charpentes, dans les buissons… Derrière le pommier.


Devant vous elles brandissent vertu, et elles nous prient de le leurs ôter.

« Viens par ici mon petit jaloux. T’es chaud la … »

Il attend, presque certain de la position du templier maintenant.
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeDim 26 Aoû - 11:11

Marceline
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[Dans MA maison]

Raté la patte qui traine ... Pas réellement le temps de s'en soucier, la jeunette se met à beugler et tout le monde reste en suspend. La mémé écoute, attentive, c'est qu'ils en ont des choses à se dire. Son regard ne quitte pas le visage du "neveu". Il y a des choses à lire dans ces yeux là et ce qu'elle y apprend n'est pas fait pour lui plaire. Trop de haine vacillante, trop de noirceur enfouie.
L'autre finit par quitter la place, non sans avoir auparavant et contre toute logique fracassé une des chaises de la grand mère.


Hou boudiou ! s't'y pas croyab' ! QU'EST CE QU'ELLE T'AS FAIT MA CHAISE ?!!! s'quoi, y'a une épidémie ? le besoin irrépressible de détruite la maison d'Marceline meuble par meuble hein !!! Rougnoutudju ! si on fait dans la démolition, j'va m'y mettre aussi, s'va pas trainer. J'va vous éparpiller moué, j'va inventer l'concept de confettis !

La vieille et le neveu braillent à l'unisson, chacun pour ses raisons, mais la cible est la même. Temporairement, ils ont un terrain d'entente. Elle acquiesce à ses travaux de menuiserie et même aux conséquences induites par un nouveau franchissement de porte. Faut pas prendre Mémé pour un canard sauvage ! Toujours maugréant entre ses dents, elle range les dégâts que ce rustre a occasionné et au passage, récupère les lettres de la jeunette. Disparition rapide au fond des poches. Elle saurait p't'êt' jamais s'qui y'avait écrit d'sus, mais le grincheux non plus.
Sur la table, la bourse est toujours là. C'est que justice, tout' façon elle aurait point eu les moyens de nourrir tout s'monde. Pas la peine de jouer les fines gueules pour rien. Mais elle aussi elle va s'évaporer. L'a pas confiance la vieille ... Elle disparait quelques instants par l'arrière et revient allégée des ferrailles rondes.
La maison reprenant sa forme habituelle, l'esprit de la grand mère avec. Faut s'occuper de la jeunette. Reste cinq mois à tirer tous ensemble, elle peut point les passer sur la paillasse d'vant la ch'minée. Soupir, c'est encore Marceline qui va devoir se sacrifier. Haussant la voix pour surmonter le tapage du marteau, elle prend la gamine par le coude et l'aide à se lever.


J'va t'installer dans ma chamb' petite, pour ma part, j'irai dormir 'vec les chèvres. Voué et comme ça, j'pourrais aller et v'nir à ma guise ...Aller viens donc, faut qu'tu grimpes l'escalier, j'porterai la paillasse ensuite. Pis quand tu s'ras bien mise, j'te donnerai un r'mède qui s'ra bon pour le p'tit, pis tu pourras sortir quèques heures.

Ensemble, elles bougent lentement, l'une trop vieille, l'autre pas encore remise. Pis plutôt qu'aider, v'la l'bonhomme, qu'aurait eu qu'à la soul'ver pour l'emmener là-haut, qui sort on sait point pourquoi. Y r'vient qui dit ... ben personne en a jamais douté.



Wiatt
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 199492286546b7cf147661e


DANS SA MAISON A L ETAGE TRANQUILOU


Oh! Alors ça!

Et d 'un volet qu on voulait clore pour faire la sacro sainte sieste du Midi qui claque sechement et d 'un objet qui s 'envole furieusement.

Vlan! Paaaaaaaaaaaaaaaf .

Ou un bougeoire qui percute une epaule. Oh il aura pas grand mal, mais il saura son opinion. Prier ? Ou la phrase qui tue. Et qu on vienne pas lui dire... Le Cers souffle et emporte tout. Les nuages comme les paroles.
Quand à sa vertu pour sa part elle en fait ce qu elle veut et c est pas elle qui a traversé trois fois le Royaume et fait irruption dans une cathedrale...
Ah comme cela Mr Lucifer parle tout seul là dehors ?
Il rumine ?.
Tant mieux.
Oui... elle l a vu en grande conversation avec lui meme, là en bas, epée en main, cheveux attachés à la chevalier solitaire. Causant de toute evidence au vent dans les branches ou à un pommier... Plus grave deja...Ou alors c est un rite encap, une façon de prier. Pourvu qu il se prenne pas la foudre...C est que les orages par chez nous... Violent.
Donc juste la phrase finale qu elle a pu saisir. Le reste... rien entendu.
Mais la derniere phrase, alors ça!
Enervée.
Et il pleut ...comme par hazard.
Enervant cela aussi.
Il pleut des cordes et elle est cloitrée à l interieur forcement pendant que lui, il fait seminaire et passe d arme. Il s entraine peut etre.
Au depart elle a cru qu il devalerait la montagne avec son cheval à la poursuite du TEMPLIER.
Bah non...
Par contre, elle confirme que depuis leur rencontre elle fait bien n importe quoi. Oh evidement elle l a fuit un sacré paquet de temps, mais Mr est tetu aussi.
Mais pourquoi elle l aime d abord ?
La grande question... Et aucune reponse...meme en cherchant bien.Il est odieux, diabolique, contrariant, enervant. Bon des fois il est aussi charmant...quand il se tait.
Ca s explique pas parait il...
Marceline est là dans la piece. Monter l escalier fut aussi grande epopée...
Pas les marches quand meme raides mais les jambes en rade, trotti trotta, on a crapahuté...Pour atterir ici au premier. Pas spacieux, ni cossu mais confortable. Et mieux qu en bas devant l atre.
Wiatt revient cahin caha vers le lit, s y pose comme l handicapee qu elle est. S evacue le poison mais ça douille. Boire beaucoup pour epurer.A Marceline qui semble s etonner de cet acces d humeur...

Oh il est en bas... Il s amuseavec son epee...Faut croire.
A moins que ...
Bast, s ils veulent se battre Marceline, qu ils le fassent.


Et de hausser les epaules avec resignation. Apres tout s ils veulent s entretuer hein ?
Qu ils y aillent gaiement. Finira ptet, avec une virée en taverne retour ivre mort copains comme cochons qui sait ? Cabossé, l oeil poché mais heureux de s etre defoulés.
Pfff...Inquiete quand meme, parceque deja là en bas il lui a semblé etrange...Genre je pete un cable façon Leviathan l histerique. Et il a été presque aimable. Presque. Pas sans noter le" dors ma cherie tu delires...", qui se planquait dans trois phrases. Elle le connait...
Et il va revenir...Ah bah le contraire l eu etonné là. Surement qu il est pas venu de Paris juste pour gacher son mariage et repartir bousiller le monde.
Quoique avec lui...

Et d une Wiatt qui reluque l eau qui est là dans la cuvette. Elle a aussi monté ses affaires et sa malle arrivera sans doute sous peu.
Ah voilà, on va s occuper de soi, papoter avec Marceline et se reposer.
En attendant la fin de l averse...Et du pugilat peut etre. Wiatt enfin installée se tourne vers la vieille l air songeuse.

Marceline ? Dites moi vous ce que vous en pensez de ce grand escogriife là en bas...
A part le fait qu il a cassé votre porte et cause tout seul sous la pluie je veux dire...




Marceline
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[J'y suis j'y reste ! euh .... chu en haut aussi]


Marceline est connue pour avoir la guibole sûr mais avec un poids dans les bras beaucoup moins. Ca flagolle du mollet, ça tremblote du menton, ça ahane sévère. Après quelques tentatives de soutien mutuel et quelques contorsions acrobatiques dans les marches, elles avaient fini par trouver la bonne tactique, parce qu'à ce niveau là, ça tient de la haute stratégie. Alors, le chargement à l'avant et la mule pousse derrière, les mains bien à plat posées dans le dos. Et même comme ça, le terrain avait un petit air traitre, genre embourbé et collant au pied. Enfin, un peu que j'te pousse un peu qu'tu tires et un peu plus à droite siouplé, elles finissent par arriver à bon port (pas porc, ils sont avec les chèvres eux. Enfin le, y'en a qu'un. Belle bête soit dit en passant). Donc et pour couper court à toute digression sur la gente porcine, elles arrivent victorieuses en haut de l'ascension et plantent fièrement le drapeau aux couleurs de l'épuisement.
L'a besoin de reprendre son souffle la mémé alors, s'pas trop poli mais tant pis, elle s'assoit sur le rebord du lit. Après tout c'est son lit, f'rait beau voir qu'on lui reproche quèque chose. Toute à son pompage d'air, elle regarde éberluée la p'tite jeunette qu'était mourante y'a pas deux s'condes se démener comme un beau diable dans la chambre. Une petite pensée vicelarde s'infiltre : ben t'aurais mieux fait d'dépenser ton énergie dans l'escalier ! Pis, la v'la qui tout à coup s'inquiète, qui s'fait toute douce, presqu'on dirait un lapereau qu'a senti l'goupil. La grand mère, qui a enfin retrouvé sa capacité respiratoire, pose les poings sur les hanches et sussurre d'un ton qui n'a rien d'amical.


S'que j'en pense hein ... j'en pense que j'voué pas bien à quoi va pouvoir lui servir mon bougeoir.
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeDim 26 Aoû - 11:13

Wiatt
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MAISON/ETAGE LA PLUME ET LE DRAGON

Ah...euh oui... le Bougeoir elle a vu donc...Oups pfff peut pas etre miraude comme toutes les vieilles la Marceline ???
Et d une Wiatt qui garantie est pas en forme, juste histoire qu on en doute pas. Seulement la vision de ce ciel si bleu devenu si noir et le floc floc des gouttes c etait trop deprimant a regarder alors...Bah elle a voulu fermer ce volet et faire comme dit!
Dormir et se reposer...
D ailleurs il est où le remede pour le pt'i ?
Puisque de toute façon sortir se sera pas possible, autant arrondir les angles.
Donc au fond de son lit, car c est le sien hein ?
Mémé l a dit !
La voici mains sur les hanches qui fait son dragon. Wiatt ne veut pas la facher, d autant qu elles vont cohabiter un bout de temps...Autant s entendre.
Rhooo c est qu un bougeoir en plus, evidement pas miraude la vieille mais limite sourde elle a pas entendu, la petite phrase qui montait d en bas.
Le genre qui necessite un projectile bien senti...Ca defoule aussi.
Et de la regarder, en essayant de sourire car c est qu elle pourrait se facher en plus. Vague geste de la main. Air renfrogné aussi, regard noir vers la fenetre bien fermée. Grand soupir.

Euh...c etait pour qu il se perde pas en rentrant...
Mon avis qu il sera encore a causer tout seul devant son pommier à la tombée du jour...
Pis ca pourrait aussi lui donner des idées lumineuses. A defaut de lui remettre en place, comme etre aimable pour changer.


Et de s etirer avec precaution, grimacer de bon coeur à la lancinante qui se propage.

Mouarf, j ai l impression d avoir combattu une armee de Bretons, Marceline. J ai mal partout.


Air pince sans rire, baillement profond, c est qu apres tout cela... Un bon dejeuner qui a du mal a passer cause à tout ce bazar, il fait sommeil là...
Pafff! Et d une crevette qui se reveille, oh c est quasi imperceptible mais bon...Main a son ventre qui commence tout juste à s arrondir un peu.

Tiens il a bougé.


Petit sourire mitigé.

Desolee Marceline pour votre bougeoir, au pire on le remplacera, par un beau en etain.
Mais c est que ce Lucifer, oui c est son nom...
Il a le don de m enerver.
Dites vous etes bien tranquille ici dans votre montagne...
J ai beaucoup entendu parlez de vous.


Oh evidement tranquille elle devait l etre avant leur arrivée. Mais n empeche quitte a papoter autant commencer par quelque chose de neutre, d adoucir un peu mémé avec l allusion à bambino, par contre pour le bougeoir en bois aucun remord. Tiens en y pensant elle aurait du viser la tete...
Il y en a qui doutent de rien, vraiment...




Marceline
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[En haut. Non, plus haut... voilà ! bouge pu !]

Les petits yeux furibonds lentement se déplissent pour finir par atteindre la position j'me marrais bien mais j'ai une réputation à tenir. Elle regarde la petite se coucher en écoutant ses explications alambiquées, tellement que ça doit vous sortir du 95° en bout de tuyau.

L'a bougé tu dis, s'm'étonne point, pour sûr que tu devrais nous faire un sacré gaillard.

Pis avec s'qui z'avaient pris comme dose tous les deux, si l'p'tiot était point encore mort, elle était certaine de pas s'tromper la vieille.

Pis t'en fais point pour l'bougeoir. J'irai bien l'récupérer plus tard, mais j'en veux point d'autre, çui là c'est l'mien et y m'convient.

Voit pas pourquoi qu'il lui en faudrait un autre. Celui là, y tient bien la bougie quand on la met 'dans alors ... Z'ont d'ces idées les jeunes. Un froncement de sourcil, la mémé se fait sérieuse un brin distante, farfouillant quelque part au fond de sa vieille calbasse.

Lucifer ... voué, c'est un nom qu'lui va bien. L'a l'esprit tout tortueux pis l'coeur comme une pépite de fer. T'sais gamine, j'sais point où qu'tu l'as trouvé ton bonhomme mais s't'un drôle de gars pour sûr. On dirait comme ça, qu'y'a quèque chose qu'il a pas digéré, un truc qui passerait point. Ouep, j'pense que des foué même la nature se trompe ... pis là, elle nous a fait une grosse boulette.

Ca, c'est pas tout à fait sa conclusion à la grand mère. Y'a encore à cogiter su's't'affaire. Parce que, qu'elle se soye trompée ou point la nature, toujours il est là. Pis dans l'genre présent, il se pose là le bonhomme. S'pas le type, t'fermes les yeux tu dis, et v'laaaaaaaaa j'te vois pluuuuuus pis qui disparait. Plutôt qu'il s'impose et pis qu'toi tu composes. Machinalement, elle lisse un pli inexistant sur ses jupes, ça la rend soucieuse quant au devenir du trou dans son toit tout ça ...

J'crois bien qu'il pardonnera jamais à personne d'êt' né ...

Un geste de la main repousse le fil de la pensée. C'est point tellement la peine d'en causer, faudra voir venir quoi, comme d'habitude.

Laisse donc ma montagne et ma tranquilité, vu qu'vous leur avez tordu l'cou en moins d'deux jours, j'pense point qu'ce soye bien la peine de t'étaler su'l' sujet, cause moué plutôt d'ton histoire. Parce qu'à la fin .... avec qui qu'tu t'es mariée ?



Ujio
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[Dehors, dans les bois ^^]

nomdedieudenomdedieudenomdedieudenomdenomdedieudenomdedieudenomdedieudenomdedieu


Alors la, s etait plus la peine...
Ujio etait deja remonté comme une pendule, mais la, ca allait peter...
Il allait farfouiller les intestins du prince démons a coup de rapiere, ca allait pas trainer..
Ni une ni deux, il se leva de sa planque et alla à son cheval...
Il grimpa dessus, et chevaucha tant bien que mal vers le chemin, ou quelques dizaine de metre plus loins, un lucifer en pantalon lui faisait face...
Il baissa sa visiere, ajusta son bouclier et hurla


Toi la bas, maudit fils de chienne, le moment est venu d'expier tes péchers, et comme on a pas le temps de reunir le tas de bois, je vais m'occuper de toi personnelement, ici et maintenant..

Il monta le bras au ciel, implorant le Seigneur, Saint Michel et Saint Abysmo de soutenir son bras, puis, prenant une grande inspiration.. il crie

NON NOBIS DOMINE...

Avant de reprendre la deuxieme partie du cri de guerre templier, le chevalier eperonne son destrier.. et callant son bouclier contre son torse, galoppe vers l infame dans un bruit d'enfer..
L'épée tendu vers l'avant, il parcour les dernier metres qui le separe de son ennemis...


.. NON NOBIS SED NOMINI TUO DA GLORIAM
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeDim 26 Aoû - 11:16

Wiatt
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MAISON/ETAGE ENTRE LES GOUTTES ON SE CONFIDENCE

Et Wiatt de suivre l air de rien les expressions du visage qui lui fait face.
Il s en passe des choses... Comme le lent relachement de la grise mine limite furibonde vers l esquisse mais vraiment furtive d un tout petit debut de sourire...
Ouais là juste dans le coin de l oeil.
Ouais on eut le croire rever, tellement c est passé vite. Mais Wiatt est sure et elle voit clair elle aussi.
Bien! Une bonne chose Mémé est detendue. A tout le moins pas contrariée pour son bougeoir. On en parle plus c est dit !

Et avisée la grand mere...
Wiatt l ecoute avec attention alors que dehors le tonnerre se fait entendre.
Tiens un floc floc plus rapide et sonore dans la bassine là posée au sol...
Le trou du toit sans doute, la fuite quoi en temps de pluie.Faut dire qu a la montagne quand il pleut et avec ce vent du coin, qui passe et joue sur les ardoises meme volet et fenetres fermées ca fait un vrai chahut...
Wiatt avec son linge s applique à sa toilette, se debarbouille, ecoutant la vieille qui farfouille dans sa calbasse.
Et de prophetiser sur l enfant.

Oh vous savez une crevette ca m irait aussi...

C est que cette affaire là Wiatt, elle evite d y penser. Un mauvais pressentiment. Ou comme quand elle allait toute en armure charger les Bretons avec un Coucou fou furieux. Morte de peur dans son emballage en fer, qu on aurait pu l entendre cliqueter.
Bref...

Oh ca tortueux oui... Et je l ai trouvé dans son bain en fait. Une histoire de bure, je vous raconterai c est une histoire incroyable.
Drole par contre je vous garantis pas.
Quand a la boulette elle est reciproque je crois bien...
Et l indigestion...si je la comprend je peux pas non plus m en vouloir d avoir fait ce que je pensais le plus raisonnable.
Pour une fois que je l etais raisonnable.
Non parce que, je les accumule vous savez...



Et de tordre le linge dans la cuvette, et de continuer sur sa lancée.
Comment la vieille peut savoir pour le mariage ? Un regard etonné.
Lucifer aurait parlé ? Voilà qui la laisserait interdite...
Et une pensée pour lui là dehors sous la flotte, manquerait plus qu il tombe malade.C ets que ça tombe severe, le ciel d aout pour sec qu il soit bien souvent arrose avec vehemence quand il commence.
Se demander ce qu il pouvait bien trafiquer...
Et d une phrase qui l interpelle aussi, comme un geste qui laisse passer un fil tenu.

D etre né ?

La vieille a cela que le nombre des annees sont aussi une aide precieuse. Vision des choses, relativité, experience et sagesse.

Et j ai epousé personne.
Oh j ai bien essayé, pour que le petit soit legitimé.
Enfin vous savez...question de noblesse, d heritage...Union arrangee.
Seulement lui là, il l a su aussi surement qu il causait au pommier tout a l heure et il est venu l empecher.
Un beau raffut en verité.
Mais qu est ce que je pouvais faire d autre ?


Et de montrer sa main sans alliance ni rien. Et de reposer le linge se sentant deja mieux, reste a trouver un truc a se mettre.

Dites vous n auriez pas une chemise a me preter Marceline le temps que ma malle arrive ?

Et de se replonger bien calée. Pas à dire Mémé elle sait choisir sa literie.
On s y sent bien au chaud. L oeil lourd. Baillement. Mais elle est bien là a discuter, dans le calme envirronné des bruits d une averse de montagne.




Lucifer l'Encapuchonné
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 87260123246baeb58c2113


Sentier, en joie.

Voilà que les bougeoir tombent du ciel... Mais il ne s'en préocuppe pas longtemps car...Qui a-t-il dans ce monde, pour un prince démon, de plus agréable pour les oreilles que d’entendre un templier crié non de dieu ? Un sourire ce dessine, sur son visage, dans l’attente de la charge.

C’est qu’il entend les sabots arrivés. Il s’agirait de faire preuve de rapidité là. La roulade est belle. Le coup d’épée précis. Accroupi il peut voir le cheval. Parce que c’est lui qui roule maintenant, déséquilibré sous la coupure de son jarret. Il veut voir le templier tombé, sous ses cent cinquante kilo de ferraille rutilante, dans un bruit de métal bringuebalant. Ca devra lui remettre les pendules à l’heure.

Colère, souvent mauvaise conseillère. La preuve, n’avait il pas du réparer une porte, dernièrement ?

Se relevant en position de garde, il sent que son épaule s’est pris un coup. Peut être dans la bascule du cheval, quand il avait rué légèrement de surprise…. Il la masse un peu. Rien de dramatique, pour Lucifer… Dans son dos à hauteur d’épaule, un nouveau souvenir se dessinait, de rouge et de bleu, un fer à cheval. Lui porterait il chance ?


Voilà qui était très chevaleresque. Et très courageux aussi.

Il agite de nouveau son épée dans un sens puis dans l’autre, rien de cassé. Mais un peu fragile. Il sait qu’il est fatigué. Il ne se souvient pas avoir dormi ses derniers jours. Un mariage à prendre au vol… Une blonde a sauvée. A protéger. Et il le sait, le démon, que si se templier sortait d’ici autrement qu’entre quatre planche, d’autre abrutis bénis, viendraient, avec leurs foi en étendard. Hors, actuellement, il n’était pas question que sa blonde bouge d’ici. Elle devait restée couchée, hors d’atteinte et d’ennui. Il croyait la vieille. Il croit en la logique. Déjà, le cheval n’était plus un problème, si ce type avait une once de sens moral, il abattrait la bête sur le champ. Avant d’essayer de l’abattre lui. La pluie tombe dru. Elle le lave de la poussière. Elle le réveille. Elle le prépare.
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeSam 1 Sep - 17:42

Marceline
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c

[En haut et pis après en bas, chu chez moué, j'vais où j'veux]

Le front se plisse un peu plus si cela est possible. C'est tordu ses histoires à la gamine. Quèque c'est encore que s'te baignoire ... Humide quoi, comme l'eau qui dégouline sur son toit. En passant, une petite pensée pour les arrosoirs qu'elle s'est trimbalés tantôt, l'aurait pu s'en passer. Décidemment une fameuse journée. Va falloir revoir tes choix la vieille. Quoi que non, c'était point à elle de changer, fallait qu'le monde autour se mette au diapason d'ses besoins. Un roulement de tonnerre qui claque, s'point parti pour s'calmer on dirait bien. Pas bon ça. C'était point des bêtises quand elle disait qu'la gamine avait besoin d'prendre l'air. Va point arranger son état ça ...
Qu'est ce qu'elle raconte là ... Mémé entrecroise ses doigts et se penche un peu vers la gosse pour la regarder bien au fond des yeux. Voir si elle est bien sincère, si ce s'rait point encore un reste de délire. Nan ... l'a l'air de croire en ce qu'elle dit.


Raisonnable hein ... t'as fait un enfant sans êt' mariée, avec un gars assez improbab', mais y'a pas à tortiller c'est l'sien, pis t'as été t'trouver un époux qu'en était point un. Tout ça pourquoi ? La noblesse ... Pis tu d'mandes s'que t'aurais pu faire d'aut' ? Tu t'étonnes qui soit point aimable ... J'vais t'dire, j'trouve qu'il est encore bien couillon d's'êt' déplacé jusqu'ici, parce que faut point avoir trop d'cervelle pour s'laisser faire un enfant tout ça pour l'donner à un aut'. D'mon temps, les filles comme toué, elles trainaient point longtemps dans les villages. Leur réputation était vite faite pour sûr.

Au fil du discours, la voix s'est faite plus sèche. S'pas parce qu'on est tout juste sorti d'ses langes qu'on a l'droit d'être aussi bête. Pis, faut point vouloir changer l'ordre des choses, c'est bon pour personne.Elle se lève pour aller quérir une chemise, tout de même, mais elle en a pas encore fini.

T'vas rester ici, pis lui avec, j'y veillerais. Ce n'est pas une menace, c'est un état de fait.Va falloir aller au bout d'tes âneries ma p'tite. T'as voulu fricoter et t'donner du bon temps, ben l'moment d'régler la note est arrivé gamine. S'mioche qu'tu portes, il doit avoir son père près d'lui. Qui que soit son père, t'avais qu'à mieux choisir, t'avais qu'à faire les choses dans l'ordre p'utôt qu'vouloir chambouler l'déroulement d'la vie.

Elle dépose la chemise sur le lit et maugrée le nez levé.

Il pleut dans ma maison tsssssssss. Bon, j'm'en va t'chercher ton r'mède. Après faut qu'tu dormes.

Fin de la conversation. Elle avait bien senti d'puis l'début qu'tout ça été point franc du collier, au moins maint'nant elle était sûr. Qu'est ce qui vont point inventer pour s'compliquer la vie ... Les vieux godillots tapent dans la descente d'escalier, la main caleuse glisse sur la rambarde tordue. S'pourtant point difficile de vivre !



Wiatt
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 147609313946d5e8712ab35

MAISON/ETAGE LE TRIBUNAL DE MEME

Et d un sermon d une voix agée, portant le poid d une morale eculée. Bien ancrée, ou le choc des generations...
Wiatt comprend son raisonnement, evidement c est percutant et parfaitement franc. Une envie de lui demander si elle a oublié ce que c est d etre jeune. Non parce qu avant d etre toute frippée et soulagée des affres de la jeunesse, elle a bien du vivre un peu quand meme...
Sauf que si elle voulait la culpabiliser, c est raté.
Quoique...

Oh evidement c est logique...Se serait meme parfait comme solution si les choses n etaient pas d un compliqué qui frise l insoluble.
Et d une Wiatt qui deja a mi chemin du discours, renonce à expliquer. Comme devant un mur infranchissable on sait que ce n est pas la peine de tenter une escalade.
Et Hop ca se retracte, se replie, le clapet fermé. Et les pensées noires.
Cadenassée, elle garde son opinion pour elle. Ou une Plume qui se verrouille, renfermée, à double tour.
Elle a son avis et si elle ne sait pas encore ce qu elle va faire, elle sait exactement ce qu elle ne veut pas faire.
Deja un debut d idee qu elle gardera pour elle.
Elle souffle la bougie, triturant son medaillon, laissant le sommeil l envahir.
L oeil posé sur un point lumineux qui filtre d un pan de volet, passent des images, des souvenirs, des paroles.
Tant de choses a poser, a classer, depecer, analyser. Wiatt est en passe de se mettre à la logique.
Ou une Troubadour changee en scribe rigoureux, cherchant deja un moyen d associer l impossible.
Pour le reste...voir venir et avant tout guerir.
N empeche qu elle lui a fait de la peine la vieille, qu est ce qu elle il peut si la nature l a faite ainsi ?
Se faire nonne c est pas possible.
C est qu il est aussi persuasif lui là en bas, bien pour cela qu elle l a fui si longtemps. Non parceque des la premiere rencontre Wiatt avait bien saisi qu un truc grave etait arrivé.
Et c est morose qu elle enfile sa chemise coupée à la mémé frileuse.
Les marches de l escalier gemissent accusant la descente de Marceline, dehors derriere le volet, c est etrange.
Comme le hennissement fou d un cheval...et le Cers hurleur. Dans la bassine au sol, le floc floc continue.
Mais ça semble si loin, les paupieres sont lourdes, comme le coeur.
Dernier visage qui defile alors que Morphée s invite, offrant un repit.
Celui de sa tante, et sur les levres un sourire...
Mais qu a t elle bien pu encore imaginer ?
Une fois n est pas coutume, elle gardera cela au secret absolu...
Si Wiatt peut paraitre ecervelée et qu elle l est quand meme il faut bien avouer, elle n est pas sans bon sens.
Ni hermetique à la logique...Depend de la façon de presenter les choses cartesienne à un esprit qui ne l est pas du tout.
Et là la vieille lui a parlé un langage que Wiatt a parfaitement compris...
On va faire SIMPLE, PRAGMATIQUE, FROID et CLAIR.
Ca changera...




Ujio
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 6072766044616520904ea0

Ujio connaissait l'habileté martial du prince démon...
il s'avait pertinement qu il se deplacerait, echapperait a la charge, mais il esperait au moins le sonner, mais là, au lieu de cela, il avait réussi a blesser son cheval...
Ainsi amoché, le cheval s'etait effondré sur le coup...
Un bruit d'enfer, et un vol plané mémorable..
Ujio se releve, son armure à bien encaissé le choc...
Trop bien peu etre, de nombreuses cabosses..
Ujio décide d'en enlever une partie, pendant que le Prince Démon fait ses etirements...
Ses jambieres, son casque, et les plaques qu il a sur les bras tombent au sol..
Il conserve son plastron, ses gants en cuirs lourds, ses epaulieres, et le peu de metal qui lui reste et qui sont toujours en bon etat..
Le tout n'est pas tres estetique, mais on est pas à un défilé de mode..
Il récupere egalement son Bouclier.
Il avance vers son cheval, il ne survivra pas, et la douleur se lit dans ses yeux..
Peu de choses à faire, en vérité..
Le chevalier tate l'arriere du crane de l'équidé.. trouve se qu il pense etre le bulbe... pose la pointe de son épée et la plonge rapidement l'acier..
Sans douleur pour le cheval....
Le chevalier ressors son épée, taché de sang, et de bout de cervelet..
Il decrit un cercle avec son arme pour eliminer la souillure, et se dirige vers l infame..


Nous revoici...
Et cette fois, sans masques ni déguisements...
j'ai laissés mes empruntes sur ta cuisses et tes mains...
Je tacherai d'en faire autant autour de ta gorge et sur ta poitrine cette fois ci...


Parade d'intimidation habituel, meme si il sais pertinement que ca n aura aucuns effets sur lucifer, ca lui fait du bien...
L'habitude, surement..
L'habitude le pousse aussi a réflechir...
Lucifer tient son épée de la mains droite.. donc tourner sur sa gauche...
Il n' a pas de bouclier, et semble faible...
Tapper sur son épée.. il devra receptionner ses coups, et son bras perdra de sa force, moins précis et moins puissant...
Selon toute vraisemblance, Ujio etait a son avantage..
Carapaconé, snas etre trop lourd, épée et bouclier...
Et surtout forme olympique...
Mais ne jamais sous estimer son adversaire...
La tete rentré, le corp bien tassé derriere son bouclier, profitant de sa longue allonge du fait de son metre 90, Ujio avance, et se retrouve en face du fils de Chienne..
Mise en place de la strategie...
Petit pas vers la droite, circulaire..
ET grand coup d'épée horizontale en direction de la hanche de lulu...
Bras gauche legerement tendu afin d amortir un possible coup, retrait de la jambe pour accompagné le coup d'épée, ses hanches, et proteger ses membres inferieurs...
Rien n'est laissé au hasart, tout est naturel, mais l adversaire ne pardonnera pas une seule faute d'inatention..
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeSam 1 Sep - 17:45

Lucifer l'Encapuchonné
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 87260123246baeb58c2113

Il le voit bouger, il bouge aussi, la danse peut commencer. Il pare le coup en se mettant de face l’épée en prière. Dérobant sa hanche et garde vers le bas, profite du déséquilibre de l’homme, en lui envoyant un coup de botte ferrée qui va percuter avec rage le genou unique en appui. Au coté où quand ca ne pardonne pas. On pourrait même entendre un craquement, si la nature n’était pas en train de se déchaîner.. Profitant de son retrait, un pied unique ancré, qui se voit fauché. Posture a mis accroupissement, se méfiant plus du bouclier. Son bras résonne jusque dans ses chausses, et Lucifer sourit en coin, son épée accompagne la sienne dans un bruit de ferraille qui crisse, l’eau inonde toujours leurs visages, l’effort lui fait faire une grimace…, face à face. Et il pousse, profitant de l’élan pour le faire choir, avec lui, le genou replié pour heurté sa cuisse… Un brin sadique.

CLING

Le sol détrempé est glissant, les voilà à terre. Emporté par le poids du templier et son propre élan. Lucifer une main sur la garde de son épée une sur le plat de la lame, appuie sur lui. Comme pour le garder tranquille. Ses yeux plantés dans les siens…

La dernière fois, ma blonde, t’as sauvé. Elle a toujours montré beaucoup de compassion pour les petites bêtes égarées dans ton genre.

Il le garde bien collé au sol, tant qu’il peut… Il est lourd et ne se laisse pas faire.

Mais elle ne te sauvera pas cette fois…. Elle couve.

Il pousse encore…

La belle famille aimante qu’on fera…

Son sourire grimaçant par l’effort reste figé…



Ujio
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 6072766044616520904ea0

Foutredieux.. il est rapide, et meme si il est fatigué, il est pas manchot non plus...
Le coup de botte sur son genou lui a sappé son equilibre, son l effet de la douleur, Ujio perd controle, et manque de s'evanouir...Il ne fera pas la meme erreur, rester le plus loin possible la prochaine fois, mais pour l'heure, il se demande si son genou n'est pas deboité..
Il se posera la question plus tard, pour l'instant il est en bien mauvaise posture..
Voila le chevalier dos a terre, épée entre melé, et lucifer pour finir le sandwich..
Arf, le diable appui de toute ses forces, c'est se qui causera sa perte...
Il se rappel une lecon qu'un maitre espagnol, ou egyptien, lui avait appris, un certain vilalobos ramirez, je sais plus quoi.. il disait: ne porte jamais ton coup trop fort, tu deviens vulnerable, et tu perds l equilibre..
Soit...
Profitant que lucifer pousse comme un forcené, le chevalier degage sa hanche vers la droite, faisant basculer le haut de son corps vers la gauche..Dans le meme elan,il incline son épée sur le coté, afin que la lame du Demon glisse dessus et atteigne le sol, hors de porté du chevalier..
Entrainé dans son elan, lucifer s'écroule quelque peu, et ujio profite de cette nouvelle dynamique pour tenter pousser avec ses jambes, afin que le diable lui passe au dessus.. mais son genou le lance, et il ne dois compter que sur une seule jambe pour assurer sa poussée..
La rage aidant, et un petit coup de genou pour faciliter le passage, et voici le Prince qui degage la place, se retrouvant lui meme sur le dos...
Profitant du degagement, Ujio se leve, empoigne son bouclier, le reajuste, et fait a nouveau face a son ennemis, qui ne tardera surement pas avant de se relever lui aussi..
Il profite de petit temps mort pour tenter de juger de l etat de son genou..
Rien de cassé, mais tres douloureux..
L'appuy est conservé, quoi qu un peu hesitant, mais il ne faut rien en laisser paraitre..
Il se remet en garde, reflechissant a se qu avais dit le Prince...


Famille?
Quel famille?
Comment ca, elle couve
Explique toi, avant que ta langue ne tombe au sol...



Petit a petit, une vérité nait dans l'esprit d'Ujio, mais il ne veut pas y croire..
Il se concentre sur le combat..
Ne plus l approcher au corp a corp, profiter de l allonge, l'handicaper, petit a petit..
Le travail de sappe...




Lucifer l'Encapuchonné
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 87260123246baeb58c2113

Ils se toisent, et l’homme, fini par se contorsionné un brin, déséquilibrant le prince démon avant de l’envoyé valser. Surpris, Lucifer se reçoit mal, un instant entre ciel et terre, le visage offert à la pluie qui bats toujours. Il se relève, remue à nouveau son épaule, un arc de cercle avec son épée… il tourne autour de lui, hors de portée directe pendant qu’il cause aux quatre vents.

Je vois que c’est ta langue qui en tombe.

Il ne le prend pas encore. Non il veut jouer encore avec ses nerfs.
Et éclaircir ses doutes. Autant pour lui-même que pour le templier. Ils se cherchent.


Elle est enceinte….

Sourire en coin, air moqueur…

Ca te rappelle quelques choses… ?
Elle est à moi. Corps et Âme. Et tout ce qui va avec….


Nouvelle pause dans son discours, même sourire… Il parle mais se tiens prêt au attaques de l’autre.

Oui, l’enfant…

Il a un petit rire tout a fait malsain.

Je suis son père, Césarini…

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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeSam 1 Sep - 17:47

Marceline
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c

[Encore une balise mais c'est la dernière hein !]

Arrivée en bas des marches, elle est encore en train de s'étonner de ce que la nature humaine peut amener à faire. S'emparant de quelques bocaux sur des étagères branlantes, elle se propulse lentement à la cuisine afin de préparer la décoction pour la p'tite. A défaut de pouvoir l'y poser au soleil, on allait le lui faire avaler. Un sale courant d'air traverse la pièce et lui fait froncer le nez.

Faudrait point que j'm'attrape le mal tiens ...

Cette foutue porte est encore ouverte ... C'est l'objet de la semaine cette porte, quand elle vole pas éclat c'est parce qu'elle est grande ouverte. Et v'la l'eau qui vient mouiller l'parquet ! Une main sur le montant, elle pousse l'enquiquineuse pour lui claquer le beignet quand du mouvement dehors attire son regard.

Ha voui ... l'aut' guignol est encore dehors ... LUCIFER ! RENTRE MAINTENANT IL FAUT .....

La fin de sa phrase se perd dans le grondement du ciel. Même lui avait décidé de la faire suer. J'sors, j'sors pas ... C'est qu'il va s'attirer la mort à rester planté là sous la pluie. Voué, ben il est bien assez grand pour s'en dépatouiller tout seul des gouttes, tant pis pour lui. En plus on distingue rien avec cette pluie battante, j'va pas risquer d'me casser une patte.

PAR DERRIÈRE TU PASSERAS, ICI JE FERME.

La porte se referme avant de s'ouvrir une dernière fois un peu sèchement.

ATTENTION AU COTE OBSCUR ! y'a l'puits ...

S'rait trop bête qui s'mette dedans, ça l'boucherait ... Où qu'j'en étais ... ha voui ! la gamine. Retour aux fourneaux, touillage de mixture, remontage d'escalier, il y a plus de force dans la vieille qu'il n'y parait.
Au chevet de la blondeur, elle dépose le bol sur la table à la tête du lit. Elle dort ...




Wiatt
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 147609313946d5e8712ab35

MAISON ETAGE OUAIS DERNIERE BALISE!! BERK LA TISANE MAIS CHUUT!

Elle dort oui et à poings fermés meme. Faut dire qu on l a encouragé.
Et puis ca passe le temps.
Et si ça semble paisible, en fait dedans c est le tourbillon.
Wiatt reve.
Voyage en souvenirs, il pleut. Floc floc dans la bassine.
Ciel gris, calvacades sans fin. Mistral ecume et fume. Allegresse, liberté, routes à perte de vue. Goût du risque.
Crissent les armes, cris de guerres, des silhouettes familieres arborant blasons bleus nuit. Des ecus, des lances et là dans le ciel, une Ederlyne volante...Un Coucou en robe et partout autour des points lumineux virevoltants, faisant farandole.
Un rire qui s egrenne. Audible.

Mais s assombrit le decor, variation intemporelle, fantaisie d un songe.
Margency et ses allées, le domaine et sa paix. Immediat l apaisement.
Profond soupir. Se retourner dans les draps.
Refuge qu elle n aurait jamais dû quitter...
Elle est là au coeur du labyrinthe vert et entretenu. Passent des Lueurs. Une Plume immense et au panache duveteux en main. Elle se voit. Elle ecrit à meme le ciel.
Lettres de feu qui flamboient. Course de l astre.
Puis le noir, lumiere eteinte, elle se retourne.
Elle est soudain devant le miroir de soi meme...La Plume a disparu.
Etrange paralele et ce qu elle y voit...
Des pas qui se rapprochent, la surface est lisse et trouble.
Margency, ses verités et ses mysteres.
Elle attend là devant le grand miroir et derriere se precise une silhouette.
Coeur qui bat. Bruit de pas.
Tout pres. Grincements de bois. Comme à la bibliotheque trahissent les marches.
Association, ou quand le sonore s inflitre au coeur des illusions. Il y a quelqu un...Il pleut toujours.
Wiatt ouvre un oeil brumeux, lourd de sommeil et voit...
Marceline...
Une odeur d herbes. Revenir est difficile, à peine entamé la plongée, le repos.
La regarder...Bien au chaud. Dans le coton. Petite voix.

Il est quelle heure ?

Impression d avoir juste et à peine fermer l oeil. Dormir encore. C est quoi cette odeur ? Lavande...Respirer plus fort. Cela lui rappelle Béziers et les temps heureux.
Sourire.
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeSam 1 Sep - 17:49

Ujio
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 6072766044616520904ea0

non, non il ne veut pas le croire..
Ca n'est pas possible, le lignage d'une si noble famille souillé par le sang d'un Infame...
Cela expliquait bien des choses, a savoir la fuite de wiatt, sa volonté d'éloigner le templier, ainsi que celle de proteger lucifer..
Tel engeance ne devait pas naitre.. ou etre mis sous bonne garde..
Mais ujio y penserai plus tard..
Bizarement, le fait d imaginer lucifer pere d un enfant le faisait presque sourir, bien que la situation sois dramatique..
Ferait il sauter l enfant sur ses genoux au son des rires enfantins??
HIHI papounet, c'est quoi cette épée?
Arf il ne pouvait y croire..
Il lui fallait se debarasser de ce fou furieu..
Au petit rire malsain de lucifer, ujio eut un frisson..
Comment quelqu un qui peut rire de facon aussi sinistre peut il avoir un bon fond..


Citation :
Je suis son père, Césarini…

Ca sera Chevalier Di Césarini pour toi, faquin..

La pluie tombe abondament, reduisant le champs de vision..
Il faut en profiter...
Ujio sort une petite et legere dague de sous son ceinturon, et la jette en direction du Prince..
Conscient que cela ne sufira surement pas a l achever, il a bon espoir que cela le surprenne assez, ou au moins attire son attention..
Il doubla le jet d'une ruade en avant, vers l'infame, afin de lui assener un coup de pied au plexus, le bouclier et l'épée protegeant ses flans, la vitesse legerement reduite par la douleur au genou




Lucifer l'Encapuchonné
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Le grand échalat passe à nouveau à l’attaque. Il se décale, la dague lui frôlant le visage, lui laissant une coupure bien nette. Il fait un moulinet avec son épée en partant du bas, pour le déséquilibré et pour faucher sa jambe. Au passage. Il lui passe l’arrière au fil de la lame. Ce coup ci, il aura du mal à courir a nouveau. Il doit maudire le ciel d’avoir enlevé ses jambières.

Arrêt.

Cette fois il va le tuer. La lecture de son regard qui le braque dit, nulle pitié. Ils le savent tout les deux. Qu’il recommande son âme a dieu, de la ou il est il doit bien se marrer. La scène se passe au ralenti. Lucifer aide la chute. Le grand gaillard est par terre. Une main sur la main de l’homme qui tient son épée, on assure le calme. Il le regarde de haut. Sa lame longue et légèrement courbée la pointe pique la gorge, une goutte de sang transpire... Sourire du démon. Le vent a sorti quelques mèches humide de son lacet… La pluie fouette. Le ciel laisse entendre son rugissement éclairé.

Il ne sait rien de se qui est passé dans la tête du templier. Mais son expression lui a déplu.
Le premier qui s’attaquerait à sa famille, conclurait un pacte avec le diable.
Il le signerait de son sang.
Le paierait de son souffle.


Les présentations ne font que commencer, salues le sans nom pour moi.

….



Wiatt
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 147609313946d5e8712ab35


MAISON/ETAGE ET REBALISE OU LE NEZ A LA FENETRE


Dans les vapes, et si l heure est imprecise dehors le ciel remet pendules à l heure et lucidité au garde à vous.
La tasse fume sur le chevet mais la main se fige sur sa lancée.

Sursaut.

L orage est violent.
Eclair et fracas fulgurant qui lezarde la piece se jouant des interstices des volets.
Et la pensée que peut etre...
Et dans le floc floc de la bassine et un essoufflement du vent, des crissements...
Qui ne laissent place au doute.
Là dehors, un combat. Quasi certitude. Wiatt sait le son des lames, le choc des ecus et boucliers.
Elle rejette vivement drap et s assoit. Un regard inquiet à Marceline.
Et si ? Angoisse qui etreint. Inquietude viscerale.

Ne me dites pas qu il est resté là dehors...Et que...Bon sang! Ils se battent Marceline!

Presqu une affirmation.
Et de rejoindre la fenetre en quelques pas mal assurés. Ou quand l indicible vous porte. Ou puiser forces en dernier recours. Ouvrir à la volée.
Et embrasser la vue, alors que les battants de bois heurtent le mur.
Sans souci de discretion.
Elle se tient là assurant son equilibre au rebord. Droite.
Elle les voit. Là. Ne pas s ecrouler.
Combattants sous couvert de pluie battante.
Où quand le sang ne laisse trace et s en va irriguer terre . L eau charrie.
Et eux là.
Le Templier chargeant un pied lancé, armes et bouclier levés ou la precarité de l equilibre et d une lame qui lui repond. Entaillant l arriere d un genou. Ou la chute. L echec et mat.
Sol detrempé d un ciel qui doit pleurer d agonie.
Elle reste immobile devant cette scene. Une lame s apprette à prendre vie.
Une gorge en joue. Posée, implacable comme sonnerait le glas.
Et si elle n entend pas les mots, l intention est sans appel ni ambiguité.
Vision irreelle au travers de ce rideau torrentiel.

Apparition blanche dans cette tourmente. Dans la super chemise de mere grand, dernier cri. Ou l elegance...
Balancent les branches et en bas Narbonne se perd envellopée de grisaille.
A croire que tout se dechaine. Elements et folie des presents.
Et elle reste là, dardant un regard vers lui, ne le quittant pas des yeux. Comme on tiendrait en otage.
Pour un arret.
Et au sol le chevalier...Pourquoi n a t il pas quitté les lieux ?

Et sa voix se detache nette, decoupant le silence torturé de cette furie des cieux.
Quelques meches volent animées par le Cers.
A croire que la montagne est au diapason de cette scene là...
Secouer la tete d un lent mouvement de droite à gauche. Un non dramatique et imperieux.
La lame assure deja la fin de la joute, suffirait de si peu pour que le sang coule. Qu il ne bouge pas surtout. Plus de folie.

Laissez lui sa vie, il saura alors qu... ici il n y a personne d autre que celui qui l aura epargné...

Ou s assurer un quitte à egalité. Pour peu que l honneur ne soit pas mort dans cette boue liquide.
Puis pour l autre là au sol, en mauvaise posture. Pret à mourir. L epee en main mais en suspens, le bouclier obsolete. Quel gachis. Elle passe son temps à vouloir eviter les bains de sang et cela confine à l inutile.

Allez vous en Ujio et n oubliez pas...

Une vie pour une vie.

Tout n est jamais tout noir ou tout blanc, il existe des nuances...
Et si a tout hazard vous vous inquietiez encore pour moi...
Sachez que les miens sont soudés et ne se tournent jamais le dos.
Je ne suis pas en danger...
Vous n avez rien a gagner ni a sauver ici...
Et si vous persistez cette lutte, vous ne vaudrez pas mieux que ceux que vous combattez sous couvert de foi...
Partez ! S il vous plait.




Comprendra t il ce qu elle veut lui dire ? Pas trop subtil pour ce religieux guerrier ? Un doute quand meme.
Et d insister sur cette politesse finale, qu il comprenne l urgence. Frissonner dans l air froid, et rester là, arbitre impromptu. Et ne pas le lacher du regard. Surtout qu il ne fasse pas cela...
Pas devant elle. Ainsi il est ressorti pour lui...Pourquoi ?
Et que le Templier s en aille surtout.
Ici nul temoin de son trepas, l anonymat dans la mort. On peut disparaitre sans laisser de traces. Qu il parte, qu on cesse de se battre. Qu il prenne la mesure de son echapatoire. Qu il s interroge sur le pourquoi de cette issue. A savoir que celui qu il considere comme un monstre l aura laissé partir quand au contraire...Le faire disparaitre assurait tranquilité et silence.
Et qu il oublie sa haine qui n a rien à envier a celle pronée par le Sans Nom...
Qu il se souvienne de l amitié sacro sainte Aristotelicienne...C est le moment ou jamais.
Sueur froide, epuisement de ce defilé de drames.
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MessageSujet: Re: Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story)   Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) Icon_minitimeSam 1 Sep - 17:52

Marceline
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 289214869465dec0258c8c

[Y'a po d'logique là d'dans ! On dit qu'y'en a pu, et pis en r'voilà ... ]


Quelle heure qu'il est ? quelle heure qu'il est .. ben doit bien être 5 heures après l'soleil ou quèque chose dans s'goût là. 'fin, s'point la question.

J't'a raméné ton r'mède, faut l'boire.

Froncement de sourcil, qu'est ce qu'elle a la gamine ... La v'la toute inquiète, toute pâlichonne. Même pas le temps d'esquisser un geste, la p'tite se jette sur la f'nêtre comme si qu'y'avait eu une punaise cachée dans son lit. La gosse braille et s'époumone dans les rafales de flottes mais c'est point bon pour elle ça.

Arrête toi donc ! Faut point qu'tu t'énerves comme ça. Aller au lit de suite ! T'es point folle de t'exciter d'la sorte.

Elle l'agrippe par le coude, la tire en arrière, continue à rouspéter, inquiète de ce que ce corps est encore en train d'endurer. Elle la pousse, tente de refermer les volets.

T'vas tuer, pis l'p'tiot avec ! Reste point à la pluie et au vent ! S'quoi ces malades qui font tout pour trépasser ! S'tu continues j't'en colle une !

Cela faisait longtemps que ça n'était pas arrivé à la grand mère, mais cette fois, elle a crié. Parce que c'est navrant de regarder la jeunesse ce détruire.



Ujio
Juste pour mon plaisir personnel (Marceline's story) 6072766044616520904ea0

La dague est lancée..
Elle remplit son office, mais pas assez..
Malgres la trace sanglante laissée sur le visage du lucifer, ce dernier n'est pas dupe, et le coup de pied du chevalier ne parvient qu'a percuter le vide..
Le fourbe à sut se deplacer, et le voila qu il fend la chaire sous le seul genou encore valide d'Ujio.
Il s'ecroule, sous l'effet de la douleur, les deux genoux blessés, le derriere du crane douloureux.
Le voila à terre, miserable entre les miserables..
L'eau boueuse passe sous son dos, entre les plaques de se qu il reste de son armure, pour se faufiller jusqu'a ses jambes ou elle se melle au sang de son poplité blessé.
Est il condamné a mourir ainsi? en lache, allongé par terre, surplombé par un adepte du sans-nom..
Si tel est son destin, il ne peut que l'accepter..
Apres le nombre de batailles livrés au nom du Seigneur, sa place au Paradis est garantis..
Ainsi il mourra en paladin, seul, sans famille et sans parents..
Le temple ne retrouvera sans doute jamais son corp, lucifer jetera son cadavre au fond d'un précipice, ou ses seuls visiteurs seront les insectes qui viendront manger la chaire pourrissante de se qui fut autrefois le Haut-Dignitaire Ujio Di Césarini..
La pointe de l'épée de lucifer vient se placer dans le creu de la gorge du Chevalier..
Dans un dernier effort, ce dernier toise son bourreau, ne reculant pas la tete, mais au contraire l'avancant, defiant l encapuchonné..
L acier rentre quelque peu dans la gorge, un peu de sang en coule..
Tout est fini, dans quelques secondes, le Prince n'aura que son bras à tendre, pour pourfendre le chevalier..
Ce dernier se viderai de son sang, le fer percant la trachée, et il mourrait dans la douleur, s'etouffant avec son propre sang..
Soudain, un ange apparait à la fenetre


Citation :
Laissez lui sa vie, il saura alors qu... ici il n y a personne d autre que celui qui l aura epargné...

L'argument semble avoir touché l'infame, qui retire sa lame, et s'ecarte du chevalier, non sans lui balancer un severe coup de pied au visage, eclatant sa paumette, son arcade, et laissant dans la bouche d'Ujio un sal gout de sang..
Il se releve tant bien que mal..
A choisir, il decide de porter son poid sur son genou legerement deboité, plutot que sur celui dont les tendons menacent de lacher..


Citation :
Allez vous en Ujio et n oubliez pas...

Une vie pour une vie.

Tout n est jamais tout noir ou tout blanc, il existe des nuances...
Et si a tout hazard vous vous inquietiez encore pour moi...
Sachez que les miens sont soudés et ne se tournent jamais le dos.
Je ne suis pas en danger...
Vous n avez rien a gagner ni a sauver ici...
Et si vous persistez cette lutte, vous ne vaudrez pas mieux que ceux que vous combattez sous couvert de foi...
Partez ! S il vous plait.

Une vie pour une vie..
Faut il croire qu entre la dame d azayes et lui, les dettes ne sont en rapports qu'avec les êtres aimés..
Elle avait sauvé sa fiancé, la dame motarde d'Ascalon, qui ferait toujours un peu parti du coeur du chevalier, en echange, elle demandait le secret sur se qui s'etait passé..
Clopinant, Ujio se dirige vers lucifer..
Se poste devant lui, et lui assene un coup de poing en pleine machoire..
Le prince demon accuse le coup, tournant la tete sous l effet du choc..
Quand son regard retrouve celui d'ujio, la colere se lit dans ses yeux, mais la sérénité dans ceux du chevalier..
Di Césarini tend ses mains vers les epaules de lucifer, l'aggripe et le tire vers lui, lui donnant l accolade..
Il chuchotte alors à ses oreilles..


Un preté pour un rendu, faut il que la dame d azayes ai foy en toi pour te garder pres d'elle..
Je tacherai de lui faire confiance..
Pour le moment, coule des jours paisible, si c'est reelement ta volonté..
Reste dans les sentiers battus, et oubli ton passé, ca sera ta meilleur redemption..
Je ne te fait pas particulierement confiance, mais j ai une dette envers la dame d'azayes, que je me dois d'honorer..
Prend soins d'elle...Et fais en sorte que nous ne nous revoyons plus de sitot..


Il retend les bras pour eloigner lucifer de lui, et fait demi tour, clopinant, ramassant épée et bouclier, pour refaire à l'envers le chemin qu'il avait parcouru quelques heures plus tot.
Il se retourne, un moment, regardant Wiatt à la fenetre..
Un regard muet, pour dire que la dete est reglé, mais qu il sera toujours la..
En tant que Templier, bien sur.. mais aussi en tant qu'ami..
Il pense egalement à marceline, la pauvre, qui vit dans une misere relative, mais qui n'a pas hesiter a offrir le gite et le couvert a une jeune femme sans le sous et en difficulté..
Certe elle n'avais pas les traits d'un ange, mais elle avait sans conteste le coeur aussi pur qu une creature celeste..
L'espace d'un instant, Ujio s'amusa à se demander si au paradis, les anges etaient des marceline..
Il rigola rapidement, esperant qu'au moins il ne parlaient pas comme elle, et detacha sa bourse, qu il jeta dans le jardin..
Toute bonne action merite récompense, et s'etait aussi cela le temple..
Il se retourna vers le chemin, et entama la descente..
Un rayon de soleil perca entre les nuages, et le vent tourna, deblayant le ciel et laissant apparaitre un bleu clair sous le noir moutonneux des cumulus.
La pluie cessa et l'on entendit à nouveau le chant des oiseaux..
Quel meilleur moment pour prendre la route..
Cette derniere ne serait pas longue, mais en boitant, tout prend toujours un peu plus de temps..
Il pris une grande inspiration, et entama la descente.
Laissant derriere lui....
Héhé, se qu'il laissait derriere lui, seul Dieu le savait..




Lucifer l'Encapuchonné
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Il le regarde, le toisant de son long de son épée. Soudain, la blonde contre attaque. Persiste et signe. Elle aime, visiblement, lui mettre des bâtons dans les roues. De rage il colle sa botte dans les dents du templier… Faut pas pousser. L’avait pas fait tant de bruit pourtant. Le templier vivra, donc. Curieusement, l’idée de tué quelqu’un devant elle ne lui plaisait pas. Mais il était trop occupé à l’instant pour s’en préoccuper comme il se devait.

Voilà qui lui colle une beigne et qui le sert dans ses bras. Fait en sorte que je ne te recroise plus de sitôt… Il le regarde descendre, quelques instants de la longue pente écharpée. Fichtre. Lucifer est interloqué. Soudain, il retrouve l’usage de la parole.

Fichtre.


« Il va falloir que je réapparaisse. Et ce bougre connaît mon visage… »Oui c’est bien le diable qui a doté les femmes d’une langue. Il rentre. Passe la porte. Monte les escaliers. Ouvre la porte. Devant une Wiatt, qui a l’air prête à regagner son lit. Son expression se fige devant sa fragilité…. Oui… Et bien non…. Il la serre dans ses bras, doucement, c’est qu’elle est fragile sa douce. Il la soulève à nouveau pour la mettre au lit. Leurs regards se croisent.

Je crains que tu n’aies fait une nouvelle bêtise. Mais la pluie a cessé… Viens.
Sans lui laisser le temps de répondre, il la descend, comme une enfant, ou comme une femme aimée, le long de l’escalier.
L’air de l’extérieur est chaud et humide. La belle et légère. Si légère. Sa douleur à l’épaule se réveille à son souvenir, pourtant. Du sang coule légèrement sur sa joue. Mais tout de même… Il la porte plus à hauteur de son visage.


Qu’est ce que je vais faire maintenant… Tu ne pourras pas m’obliger à t’abandonner. Je me retrouve en terrain inconnu.

La question pour le prince démon était consternante de vérité.

Si légère… Tu es si légère… Pourtant, d’un mot tu as arrêté ma main.

Pied d’un arbre… Une heure peut être… Le temps qu’elle respire…
Il la garde contre son cœur, son ange vengeur. Les mains libre et elle posée sur lui, ils peuvent regarder l’horizon.


Tu es ce que tu es.
Je suis ce que je suis.


Un petit sourire mystérieux qui affleure sur son visage.

Comment as tu pu songer que je te laisserais te lier à un autre…

Avec cette course contre la montre, il n’avait pas eu le temps de régler ses affaires. Il commençait tout doucement à y avoir urgence.

Je sais ce que je dois faire… Tu vas avoir un mari et cet enfant aura un père.
Est-ce que tu me feras confiance ?

Cela prendra du temps. Parce qu’ils ne peuvent pas bouger d’ici en se moment. Le temps. Toujours cette fichue contrainte.

Est ce que tu pourras me croire ?
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