Louis et Babette... (archivage en cour)

PORTES DE LA VILLE

Louis de l'Hotel Borgne


Le cheval de Louis avait été fraîchement changé à Sarlat, et c'est sur une monture robuste et pleine d'allant qu'il s'avançait vers les portes de la ville.
Sa haute stature, et son long pardessus noir lui donnaient de loin un air lugubre qui était soutenu par le chapeau à large bord qui dessinait une grande ombre sur son visage. Mais en le voyant de près, son visage affichait un sourire avenant et un regard amène.
Il tira sur les rênes de sa monture lorsque les gardes quelque peu pouilleux lui ordonnèrent de stopper. Le cheval nerveux fit halte, mais ne cessait de faire des pas de coté ou de devant, sans que son cavalier en fut gêné pour autant. Il sourit aux deux hommes et porta deux doigts aux rebords de son chapeau pour les saluer d'une voix un peu precieuse.

Le bon jour mes sieurs de l'OST. On me nomme Louis, et je viens en Alais afin de retrouver une vieille amie à moi.

Il fouilla un instant dans la poche intérieure de sa longue veste noire tout en maintenant la bride de l'autre main et sortit un parchemin auquel il jeta un coup d'oeil.

Elle séjourne au "Lys de Fer" m'a t on dit, pourriez vous m'indiquer où je pourrais trouver cet endroit ? Je suis bien sûr que deux soldats de votre trempe doivent tout savoir des environs...

Ce disant, il avait sorti d'une poche quelques écus qu'il envoyait en l'air et rattrapait au vol.

Veterant Alaisien

Ils le virent arriver de loin, fronçant les yeux sous la lumière qui tombait drue à cette heure. Encore un client pour eux. Et celui là, ils ne le connaissait pas. Et vu d'ici, ça n'avait pas l'air d'être une femme. Fermement, le bras tendu dans un même geste austère, ils se campèrent au milieu des portes.

Halte là !

D'où qu'vous v'nez et où qu'vous allez ?

Le gars répondit pas à la première question, mais donna son nom en échange. Problème d'interprétation de la procédure là ... ça comptait ou ça comptait pas ... Mais déjà leurs quatre yeux suivaient avec envie la courbe montante et descendante des pièces qui volaient dans sa main. Alors le nom, ma foi, ça allait. Le plus petit des deux soldats, le plus malin, si on osait le qualifier ainsi, répondit à la demande.

L'Lys de Fer, pour sûr qu'on connaît. Mais ...

Les pièces volèrent encore une fois vers les cieux.

Faut qu'vous traversiez la ville, pis qu'vous passiez l'aut' porte, pis vous suivez l'mur. Vous pouvez point vous tromper y'a qu'celle là d'baraque.

Pendant que celui ci répondait bien sagement à la question, n'ommettant aucun détail, l'autre se dandinait d'un pied sur l'autre. L'était pas à l'aise le bonhomme. Et pis ce ch'val qui trépignait sous son nez, ça l'rendait nerveux.

Louis de l'Hotel Borgne


Merci bien messieurs, dit il son sourire montant en coin, tenez mes braves, vous boirez à ma santé. Il jeta aux gardes la petite poignée d'écus dont la plupart atterrirent au sol sous son regard amusé.

D'un coup de talons vif, il fit partir sa monture dans la ville, bousculant au passage les soldats avides de récupérer leur maigre butin.
Avant d'aller au "Lys de fer", il avait quelques renseignements à querir, il ne se rendrait là bas qu'en toute connaissance de cause et préparé pour faire ses hommages à babette, il y avait si longtemps qu'il ne l'avait vu.
Il passa sous la grande voute de pierre, et c'est ainsi que Louis de l'Hotel Borgne arriva en Alais. Il arpentait les ruelles sur son haut cheval à la recherche d'une échoppe ou d'une taverne afin de se préparer à sa future besogne. Il avait de la conscience professionnel, c'était pour cela qu'il était si grassement payé, mais surtout, il n'aurai pour rien au monde voulut avoir Donadieu sur le rable à cause d'un stupide échec...

Vétérant Alaisien

Le gars était reparti en lâchant ses pièces comme on fait l'aumone. Le p'tit s'était précipité, puis l'autre avait fini par suivre, allait pas tout lui laisser non plus. Mais tout de même ....

T'sais ... j'espère qu'tu t'es point trompé en lui disant au type. Parce que la maquerelle ... elle va nous étriper sinon.

T'inquiète donc point. Et pis comment qu'elle s'rait au courant qu'c'est nous d'abord. L'est point sorcière.

LA CAVERNE DU TROLL

Louis de l'Hotel Borgne


Louis arrêta son cheval à la hauteur de l'enseigne indiquant "la caverne du troll". Dans un mouvement aérien, faisant voler les pans de son pardessus noir, il descendit de sa monture et en attacha la bride à l'anneau planté dans la façade et prévu à cet effet.

Il poussa la porte et fit le tour de l'endroit d'un regard neutre. Quelques personnes accoudées au comptoir de la petite taverne, un gars de belle sature de l'autre coté, tout affairé à honorer les commandes de ses clients. Le lieu n'était pas du meilleur standing, mais Louis n'en attendait pas moins de ce genre de Bled, et d'ailleurs il n'était pas là pour passer du bon temps.
Faisant claquer ses bottes de voyage, il vint s'accouder sur le comptoir à coté des autres et les salua en portant deux doigts à son large chapeau.

Mes sieurs, ma dame, le bon jour.
Patron, voudriez vous me servir un remontant je vous prie, ce que vous avez de meilleur, et donnez donc aussi à boire à cette petite troupe fort sympathique, ainsi qu' à vous bien évidement.

Il lâcha sur le comptoir une petite bourse de cuir qui vint se poser dans un tintement d'écus sonore.

Troll Teträm


Prit la bourse de l'étranger........lui sourit et s'écria.....

TOURNEE GENERALE A CETTE TABLE!!!!!!!!!!

Pose une grosse chopine de bière bien fraîche devant l'étrangé.......

Merci bien et à votre santée!!!

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Vax était maintenant accoudé au comptoir, à discuter et à rire avec les autres présents dans la taverne.

C'est alors qu'un inconnu, à ses yeux, qu'il n'avait jamais vu à Alais, entra dans la taverne.
Il avait l'air humble et portait un chapeau, il s'approcha du comptoir, et à sa grande générosité, il offrit une tournée générale.

Vax s'exclama alors:

Santé voyageur, et bienvenue dans la caverne du troll !!


Après avoir bu sa choppe, il décidait de faire de même, puisque cet "étranger" était si généreux:

Remet nous ça Teträm et santé à vous !!

Klemence


Klemence avait deux verres alignés devant elle et ne savait pas par lequel commencer.
Elle regarda le nouveau, puis Vax, puis le nouveau, puis Vax, puis ses verres.
Elle réfléchit deux minutes (sisi, je vous jure) puis but le verre du nouveau suivit de celui de Vax. (celui de l'étranger étant arrivé avant devant elle).
Elle regarda le nouveau.

"Vous êtes nouveau dans le village?"

Louis de l'Hotel Borgne


A votre bonne santé braves gens!

Louis leva sa choppe à l'initiative d'un des clients et afficha un sourire franc à cet accueil annonciateur de discutions enrichissantes. Il déglutit la bière fraîche non sans un souvenir nostalgique des boissons qu'offrait le Lupanar.

Nouveau? Et bien ma bonne dame, oui, dans un sens en effet, je suis nouveau, mais ne suis que de passage. Je viens de Paris où je travail dans la sécurité.
Je suis en vacances pourrait on dire, et je profite de mon passage dans la région pour rendre visite à une amie. Elle s'appelle Babette, et travaille au "Lys de Fer", mais comme je ne connais guère le coin, je visite et profite de vos si charmantes échoppes.

Il sourit à la dame et but quelques gorgées de plus dans son large verre mousseux. Avec un geste délicat, il prit la rose noire qu'il portait en boutonnière et la glissa dans les cheveux de son interlocutrice.

Tenez, elle vous sied mieux qu'à moi et est à l'image de votre personne, belle et rare.
J'aurais voulu faire une surprise à mon amie, et à ses employeurs pour lui avoir fourni une place voyez vous, mais hélas, dit il en prenant un air désolé, je ne connais guère l'endroit. Pourriez vous me dire qui en est le patron? et si il y a là bas de nombreux employés afin que je choisisse mes présents avec justesse ? Je ne voudrais pour rien au monde faire mauvaise impression comprenez vous...

Vidant son verre, il accueillit avec un plaisir non dissimulé la nouvelle boisson offerte si gracieusement, tout en réfléchissant au contenu de sa bourse pour préparer une nouvelle tournée.

Klemence


Klemence rougie dès qu'il lui mit la rose dans les cheveux, une rose noir...

*Mouahaaa! une rose noir! Youpi, youpi, youpi!!*

Mais, malgré son état intérieur (oui, je sais, elle est chtarbée, y'a rien à dire), elle se tue, gênée et ne revint à la vie que lorsqu'elle eu réalisée qu'il lui posait une question.

"Pourriez vous me dire qui en est le patron? Et si il y a là bas de nombreux employés afin que je choisisse mes présents avec justesse? Je ne voudrais pour rien au monde faire mauvaise impression comprenez vous... "

"Euh, oui bien sur, c'est....euh....euh..... , dit-elle un peu gênée. Je n'en sais rien en fait... je ne suis ici que depuis quelques jours et je ne connais pas encore très bien ^^"

Elle était affreusement gênée, elle sourit bêtement à l'homme pour s'excuser de son ignorance.

Polgaria


Fatiguée par sa journée de travail, c'est avec soulagement que Polgaria poussa la porte de la caverne.

Bonjour Trollinou! Bonjour mes amis! Salut à toi voyageur!

A ce moment precis, elle ne pouvait souhaiter rien de mieux qu'une bonne biere et une bonne tranche de rire.

Trollinou !! une biere s'il te plait! C'est fou ce que mon gosier peut être sec !!

Recupérant sa biere, elle se mit à la savourer dans la regles de l'art, comme elle avait vu les hommes de chez elle le faire quand elle était petite

Brrrr !!! ho c'que ça fait du bien par là où ça passe !! Toute à son bonheur, elle voulu le faire partager: Mon ami tavernier, SERS LA MEME A TOUT L'MONDE!!
SANTEEEEEEEEE

Louis de l'Hotel Borgne


Ce n'est pas grave ma dame, je trouverai bien oreilles à mes questions.
Mais le temps avance, et je n'ai guère finie ma visite de votre bonne ville.

D'un large geste, louis se recoiffa du chapeau à large bord et referma sa houppelande. Il s'empara de sa choppe et la termina en quelques gorgées, puis, sortant un mouchoir blanc de sa poche, s'essuya le bord des lèvres.
Il se baissa et prit la main de son interlocutrice afin d'y déposer doucement les lèvres.

Je vous souhaite le bon jour ma dame, et espère qu'Aristote vous portera tant de joies qu'il en est ici bas.
Messieurs, au plaisir de vous revoir.

Il allait quitter l'établissement lorsqu'une jeune dame fit son apparition pour se ruer au comptoir afin de très certainement assouvir un manque, celui la même qui faisait trembler les mains de bon nombre de connaissances de Louis.
Il inclina légèrement la tête en guise de salut à la jeune dame, et profita de ce quelle avait ouvert la porte de l'endroit pour la passer.

Il détacha son destrier qui était en train de boire à l'abreuvoir de la taverne, et monta en selle en un mouvement expert avant de repartir dans les rues de la ville...

LE PROJET DE SEBWOOD

Louis de l'Hotel Borgne


Le cheval noir arriva sur la petite place. Louis venait de la taverne dite du "Troll", et cherchait toujours de quoi se renseigner sur le Lys de Fer. La place était quasiment vide, seul quelques péquenot discutaient ça et là, ou vendaient des articles on ne peut plus désuets.

Les Sabot du palefroi résonnèrent sur les pavés concentriques à mesure que Louis s'approchait de la statue. Il arrêta le cheval à bonne distance et contempla un instant "l'oeuvre" sur son socle d'un oeil amusé, et d'une moue réprobatrice.

Mon dieu que cet homme est laid, dit il pour lui même, ou bien est ce l'artiste qui est vraiment mauvais? Décidément cette ville possède un certain don pour le mauvais goût, mais le pire c'est qu'elle a l'air d'en être fière.

Il fit claquer les rênes de sa monture qui contourna la statue d'un pas nerveux. Louis, heureux de ne plus avoir dans son champ de vision, l"oeuvre Alaisienne", fit d'un regard expert le tour des badauds qui circulaient sur la place.
Ici deux jeunes femmes aux paniers emplis de provisions diverses, là un jeune garçon qui avait attaché à la queue d'un chien une cloche à l'aide d'une corde, et le faisait fuir à coup de bâton. Un peu plus loin, assis sur un banc, trois petits vieux qui se livraient à l'attraction favorite des gens de leur âge : médire sur les gens de la ville. A une fenêtre du deuxième étage, une dame étendait en chantonnant son linge, et l'on pouvait entendre dans l'échoppe en dessous d'elle, les coups de marteau sur l'enclume que donnait son ferronnier de mari. Enfin, perdu dans ses pensées, un jeune homme marchait le nez dans un lourd grimoire, certainement un de ces fainéants de la nouvelle génération, toujours perdu dans les livres au lieu de travailler de ses mains.

Dans tout cela, rien qui ne pourrait être utile à Louis, et toujours cette statue qui, bien qu'elle se trouva maintenant dans son dos, lui incommodait toujours fortement les sens. Puis, alors qu'il allait quitter le place, il aperçu dans l'ombre d'une porte cochère, un vieux mendiant tendant la main, réclamant une aumône d'écu ou de pain. Le pigeon parfait.
Louis vérifia sa bourse qui était encore garnie d'une substantielle somme d'argent et descendit de son cheval avant d'aller l'attacher à un piquet. Il fit un petit détour afin d'emprunter la ruelle du mendiant plus en amont et la descendit d'un air perdu plutôt réussi.
Il passa devant le mendiant sans le voir, s'arrêta pour regarder les croisements qu'offraient la place et resta perplexe quelques secondes. Puis il se retourna, comme pour vérifier le chemin qu'il venait de parcourir et fit mine de découvrir le mendiant. Il se dirigea alors vers lui et s'accroupit pour se mettre à sa hauteur.
Crasseux et dégageant une odeur peu amène, le mendiant était à l'image de ce que Louis avait imaginé de pire. Cependant, il lui décocha son sourire le plus commercial.

Bonjour mon brave, dites moi, je suis un peu perdu, votre citée et si vaste et si pleine de surprise, que je me suis totalement égaré. Je cherche le "Lys de Fer" est ce que vous connaissez?

Le Mendiant


L'hiver était la période la plus dangereuse pour lui. Le froid lui mordait les articulations déjà rendues douloureuse par l'arthrite, et les passants se faisaient rares, aussi avait il peu de pain à se mettre sous la dent.
Ses histoires intéressaient peu de monde car il avait la fâcheuse habitude de les faire durer et peu de personne avait la patience de l'écouter dans le froid.
C'était peut être le pire pour lui, aucune oreille pour écouter ses ragot, et peu de langues pour les lui rapporter. Cela constituait sa principale occupation, aussi les temps étaient réellement durs pour lui.

Il regarda la petite écuelle posée devant lui et recompta amèrement les quatre écus qui s'y battaient en duel. Des bottes soulèverent un peu de poussière et il releva la tête pour voir passer un homme. Il n'était pas d'Alais celui là, pour sûr que non, le mendiant les connaissait tous. Le gaillard avait tout l'air d'être de haut rang, ou du moins pas mal argenté, et sa dégaine convenait à un gars de la ville. Il l'observa, amusé de le voir si perplexe devant la place et le mendiant s'illumina tout soudain lorsqu'il le vit s'approcher et se baisser pour venir lui parler. Les vieilles oreilles du sans logis repérèrent de suite une bourse garnie dans l'une des poches de la houppelande du voyageur.

B'jour mon gars, .... el Lys?... pour sûr qu'je l'connois, c'est qu'tes en train d't'adresser à la bonne porte moi qui t'el dis. J'suis dans les rues de c'te ville ben avant qu'ta mere elle se soye amourachée d'ton géniteur de pere mon gars ouaip. C'est qu'j'en aye vue des choses s'passer qu'la bibiotheque elle pourrait pas en contnir la moitié dans ses bouquins! Si j'connois l'Lys! Du temps d'la 'dame angelo, c'te femme qui l'a fondé que je l'connois l'Lys! C'est qu'y s'en est passé des choses là bas mon gars!

Il ouvrit son bec édenté au voyageur en une parodie de sourire et remua d'une main intéressée les quelques piécettes de son écuelle.

Sûr que j'pourra t'en dire la d'ssus, et même su' d'aut' si t'n'en prend l'envie mon gars, comme su' l'nouveau maire là, c't'une bigote, et j'suis pas ben sûr qu't'on Lys y vive des jours heureux avec c'te bonne femme, t'sais qu'c'est quasi elle toute seule qui fait marcher la Sainte Theodule? Même el Phelessor il y fout plus les pieds dans c't'eglise! à croire qui prefere sin blé à ses ouailles çui là encore.
Mais j'cause, j'cause, et c'est pas ben facile pour moi t'sais, chui un pauv' vieux qu'a pas grailler d'puis cinq jour, et l'ventre y m'tord tellement les tripes qu'j'ai la langue qui s'vrille. R'marque ça pourrait et'pire t'sais, j'en connais qui f'raient ben mieux d'l'avoir vriller, c'comme la patronne de ton bordel là, la namarie, c'te fille elle perd pas sa s'conde pour débiter des âneries plus grosse qu'son videur! Faut l'entend' j'te jure... pi son bordel là, on s'demande comment qu'elle fait pour qu'y tienne encore debout vu qu'ses clients y s'y boivent à l'oeil et qu'ses donzelles elles roupillent plus qu'elles levent la jambe moi qui te l'dis...

Il eut une quinte de toux rauque et grasse qu'il exagéra volontairement. Son sourire édenté se reforma sur ses lèvres alors qu'il secouait negligemment son écuelle histoire de faire passer le message.

LE LYS DE FER

Louis de l'Hotel Borgne


Foutu mendiant qui lui avait tenu la jambe durant des heures. Et en plus il avait eu le culot de lui demander de l'argent alors qu'il lui avait fait perdre un temps précieux, lui avoir craché au visage et décoché un bon coup de botte l'avait soulagé. L'image de ce petit vieux se tordant de douleur dans sa crasse avait ragaillardi Louis. Cette journée passée en sourires affables avait été pesante, et avoir pu se soulager un peu fut libérateur.
Il avait dû ressortir de la ville et traverser la rivière pour aboutir sur le sentier qui la longeait. Le chemin rocailleux serpentait entre herbes folles et eau tranquille et selon les dires des soldats devait aboutir à une sombre bâtisse à l'abri d'arbres, celle qu'il cherchait, le Lys de Fer.

Apparemment il n'aurait guère de mal à s'acquitter de sa mission. Le mendiant avait été une mine de renseignement. L'heure était propice, seuls quelques bouseux devaient y passer le temps, les filles étaient peu nombreuses, et le videur un pécore du coin, rien qui ne pouvait l'effrayer outre mesure. Seule la patronne étaient apparement d'un caractère bien trempé, mais d'après le sans le sou, elle "avait bon coeur", un sourire se dessina sur les lèvres de louis, "bon coeur", crétins d'pécores!

Le cheval noir avançait au pas, conduit de main de maître, et même lorsque celui ci se pencha pour essuyer de son mouchoir blanc un peu de terre qui avait sali ses bottes noires, le palefroi ne fit pas mine de s'écarter de son chemin, ou de s'intéresser à l'herbe grasse comme tant d'autres l'auraient fait. Bientôt, entre d'épaisses floraisons, une toiture se dessina, puis se dévoila le corps du bâtiment. Très certainement une ancienne ferme reconvertie, ils avaient même gardé l'étable.
Louis stoppa sa monture devant la bâtisse et l'attacha à un poteau qui ne soutenait plus aucune barrière. Il regarda le soleil pour s'assurer de l'heure, puis s'avança vers la porte principale. Il fit glisser une main gantée le long du chambranle pour en tester la robustesse et, satisfait, s'en éloigna pour contourner la bâtisse par le coté. Il jeta au passage un coup d'oeil sur les fenêtres du premier étage, et, enfin, s'assura de l'existence d'une porte arrière. Elle devait fort probablement donner sur les cuisines, un coup d'oeil à la cheminée, de la fumée claire, on s'y affairait.

Satisfait, Louis revint à la porte principale et toqua par trois fois...

kobkob31


Vraiment c'était une très bonne soirée. Des histoires, de la bonne bouffe, du vin et même Babette qui faisait une apparition.
Tranquille, elle s'installe sur la seule chaise libre, celle de Nam.
Elle aurait tout aussi bien pu s'asseoir sur les cuisses d'un de ces messieurs, mais là elle avait pas l'air d'avoir la grande forme.
Et voilà que Tromal renverse le contenu de la louche sur la patronne du lys. De peur de l'énerver encore plus, Kob se retourne mais ne peut s'empécher de rire alors qu'elle monte les escaliers.
Enfin, dans cette ambiance on entend frapper et c'est à contre-coeur que le géant se léve et se dirige vers la porte du Lys, finissant de s'essuyer les yeux d'avoir tant ri.
Ouvrant la porte, il regarde l'homme face à lui et lui demande :

Si c'est pour le denier du culte, le curé s'est déjà servi, mais si vous voulez passer un moment avec quelqu'un qui s'occupe uniquement de vous, alors vous étes où il faut. Respectez le personnel, et vous n'aurez aucun problème. Pas d'arme, vous les laissez à l'entrée, elle vous seront rendu à la sortie. Ici, je suis la loi, alors si y'a un problème on se retrouvera. Alors vous rentrez ou vous sortez ???
Kob s'écarta et laissa apparaitre la salle qu'il cachait de sa corpulence de videur du Lys.

Louis de l'Hotel Borgne


Attendre qu'on daigne vous ouvrir. Louis n'était que peu étonné de comprendre que le videur n'était pas à son poste, près de la porte, s'il avait fait un tel impair au Lupanar, on l'aurait retrouvé un matin froid, étendu dans une ruelle avec un poignard dans la gorge.
Enfin la porte daigne s'ouvrir, sitôt comblée par une brute épaisse d'une tête de plus que Louis. Il l'observe de pied en cape en écoutant son laïus d'une oreille distraite et le fixe enfin alors qu'il découvre l'interieur du Lys de Fer. Louis n'en revint pas, c'était aussi crade qu'il l'avait imaginé, le sol était couvert de paille et l'interieur chichement décoré.

Il fit un pas dans la bâtisse, ses bottes écrasant quelques fétus, et si elles avaient pu, elles auraient pris un air dégoûté, ces chausses n'avaient pas l'habitude des masures de campagne.
Louis regarda le videur en ouvrant sa houppelande noire et passa une main sous le revers avant d'en tirer d'un large geste une fine épée au pommeau travaillé qui sortit de son fourreau dans un échos métallique. La lame pointa vers la gorge de la montagne avant de se retourner dans un mouvement subtil, Louis présentait le pommeau de l'épée afin qu'on la lui prenne.

Tenez mon "fils", et prenez en soin je vous prie, cette lame vaut plus que ce que vous pourriez gagner en une vie.

trois hommes et une femme discutaient à la grande table, des paysans du cru et ... Babette. Louis n'avait pas quitté le videur des yeux alors qu'il se chargeait de son arme.

Je viens voir une vieille connaissance, épargnez moi votre couplet de bonimenteur mon ami. Je suis un proche de Babette, pourriez vous la prévenir de mon arrivé, on me nomme Louis de l'Hotel Borgne, elle me connait.

Babette du Lys


Regard coulant entre ces cils sur un Tromal bien empressé à s'occuper de son estomac. Petite pensée fugace sur le fait qu'il ferait mieux de s'interesser de plus prêt à d'autres parties de son anatomie. Enfin, l'estomac ça compte aussi. Elle n'a pas pris la peine de répondre à la maquerelle. De toute façon, celle là, faut toujours qu'elle lui rouspète dessus. Un peu plus, un peu moins....
D'un grand mouvement de recul, elle évite les éclaboussures de la catastrophe tromalienne et baisse la tête pour rire sans regarder les dégâts et ne pas tomber sous le regard de la patronne. Quand la vieille bique disparaît dans les étages, elle laisse libre court à sa joie et retend son assiette vers son serviteur bien maladroit pour voir si cette fois, il pourrait être question de se restaurer convenablement.
Le videur se lève pour ouvrir la porte. Toute qu'elle était à rire, elle n'avait pas entendu toquer. Puis une voix lui parvient et l'assiette tremble dans ses doigts. Les souvenirs remontent à la surface à une vitesse effroyable. Non, elle n'avait rien oublié ... Kob se décale pour laisser entrer le nouvel arrivant et son crâne hurle : NOOOOOOOOoooooooooooooooon. Mais si, il est là, debout aux côtés du videur et elle sait quand ses yeux se posent sur elle que c'est pour elle qu'il a fait le déplacement dans ce bouge.
L'assiette toujours en suspens dans les airs, elle reste bouche bée, les yeux braqués sur lui, ne pouvant réprimer le tremblement qui secoue son corps.

kobkob31


Tout en récupérant l'épée du nouveau visiteur pour la ranger dans son coin de videur, Kob cria à Babette qu'elle avait de la visite.
Une fois ses mains débarassées de l'arme du visiteur, il se retourna et vit le visage blême de l'entraineuse.
Il ne l'avait jamais vu avec une telle pâleur, et c'est inquiet qu'il recula vers la porte, prêt à se jeter sur l'homme qui fixait la Babette.
Soit c'était une mauvaise nouvelle, et y'avait du monde à la table près de la fille du Lys pour l'aider, soit l'homme n'était pas le bienvenu et Kob se préparait à faire son boulot de videur.
Portant son poing au plafond, il tapa plusieurs fois sur le bois en criant pour appeler sa patronne.

Nam, viens donc, y'a un client, et vite, je crois aussi que Babette est pas bien.

Continuant de frapper encore plusieurs coups et observant de dos le visiteur, Kob espérait entendre la réponse de sa patronne le plus rapidement possible.

namarië


Elle ressort la tête de son baquet, un air de ravissement soulagé sur le visage et face à la marée graisseuse qui surnage à la surface de l'eau, porte la main à sa tignasse. C'est peu dire que ses doigts s'y engluent .... Rouspetage et affairement pour changer l'eau et se débarrasser de la gangue lardesque qui l'enserre.

Toujours à faire des conneries lui j'vous jure, commences à me les briser menues menues .... screugneugneu roumègue roumègue .....

Elle se déssape en vitesse, parce que bien sûr la graisse n'a aucune conscience de l'effet qu'elle produit sur les tissus et se fout éperdument de se répandre sur vous en éclaboussures délicates.
Et vas y qu'elle frotte et qu'elle rince et refrotte et rerince pour enfin en revenir au taux de gras habituellement accepter dans le monde de la chevelure.
C'est alors qu'elle est en train de remettre des frusques moins huileuses, propres mêmes, que des coups résonnent sur le plancher et la voix du videur, faisant fit de l'épaisseur du bois, lui parvient aux oreilles. Tout en terminant d'ajuster son chemisier, elle colle un coup de pied sur les planches et hurle de sa voix des bons jours.

OUAIS BAH CA VA J'ARRIVE ! A QUOI J'TE PAIE S'IL FAUT QUE J'RAPPLIQUE AU MOINDRE COUP DE TRAFALGAR !!!

Refagottée, enfin, elle claque la porte derrière elle en sortant de sa chambre et dévale les escaliers quatre à quatre. A bien y réfléchir, c'est pas souvent qu'il la sonne son beau mâle. Au pied des marches, elle s'arrête et prend la mesure de la situation.
Un gars se tient debout devant la porte, bon un client, jusque là rien d'affolant et juste un brin de malaise qui flotte sur la salle ... Elle commence à avoir le nez pour humer les situations foireuses la maquerelle du Lys. Et là, pas de doute, ça pue ! Un regard vers Babette lui apprend que loin de ne pas se sentir bien, la gamine flippe au plus haut point. Elle la rejoint, lui retire l'assiette des doigts pour la reposer sur la table et doucement lui caresse l'épaule.

Détend toi mignone ça va aller ....

Faudrait bien que ça aille .... Elle passe derrière son comptoir en faisant glisser ses doigts sur le bois et s'approche de l'homme. Pas un bouseux celui là ... Qu'est ce qu'il vient faire ici et qu'est ce qu'il peut bien vouloir à la douce ingénue ?

Bien le bonsoir. Que peut on pour votre service messire ?

Louis de l'Hotel Borgne


Louis regarda babette et lui lança un sourire sardonique en voyant sa réaction. Pleine de jugeote cette petite, enfin, si on escamotait le fait qu'elle avait cru pouvoir fausser compagnie à Donadieu, certainement une des plus belles boulettes de sa vie.
La montagne appela la patronne, encore un incapable de faire son boulot correctement, pas capable de prendre une décision plus importante que de se rendre aux gogues sans permission et accord signé de sa hiérarchie, bref tout ce qu'il fallait à Louis. La mère maquerelle descendit de son étage, fluette mais autoritaire, et se planta derriere son comptoir histoire d'assurer sa position de leader après avoir rassuré Babette.

Le veilleur du Lupanar tapota gentiment la joue du videur du Lys sans se départir de son petit sourire en coin.

Sage, gentil toutou ça. Puis se dirigea à la rencontre de la maquerelle nommée Nam par le sous-fifre. Il fit un détour par la grande table et alla caresser la joue de Babette.
Tu as passé de bonne vacances Babe? Maintenant il est temps de rentrer tu sais, finie la villégiature campagnarde. Tu sais comme Donadieu n'aime pas qu'on lui fasse faux bond, et comme ça le rend irritable. Son sourire s'élargit sinistrement à l'évocation de patron du Lupanar, tu ne bouges pas d'ici pendant que je discute avec la donzelle là d'accord? et lui murmurant gentiment à l'oreille, Tu ne voudrais pas qu'il arrive malheur?

Il fit volte face et les pans de sa houppelande suivirent en un large mouvement alors que Louis allait prendre position en face de Nam. Il ôta son chapeau à large bord et le déposa sur le comptoir en jetant un coup d'oeil furtif au videur. Il avait les cheveux longs, tirés en arriere et finissant par une petite queue de cheval. Il observa un instant la patronne du lieu et ses lèvres se rapprochèrent de l'oreille droite.

Le bonjour ma dame. Je suis Louis de l'Hotel Borgne. Je viens vous voir pour une affaire fort simple. Voyez vous, vous avez quelque chose qui appartient à mon employeur et qu'il voudrait récupérer, en effet, cette fille, dit il en lançant son pouce au dessus de son épaule pour désigner Babette, est la propriété du Lupanar.
Mais nous sommes hommes du monde, aussi ne voudrions nous pas vous départir d'une agréable rentrée d'argent. Il passa la main sous la houppelande et en sortit une bourse de cuir fortement remplie qu'il déposa devant la patronne, voici qui devrait couvrir le manque à gagner le temps que vous retrouviez un produit qui n'appartient à personne.
Maintenant, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, nous allons vous quitter afin que je ramène babette chez elle, nous avons encore beaucoup de route devant nous....

Babette du Lys


La peur s'insinue dans ses veines, avant de laisser place à une panique galopante qui paralyse sa tête. Les questions tournent, se percutent et les réponses se dérobent. Comment ont ils fait pour la retrouver ? Pourquoi venir la chercher ? Depuis le temps ... à quoi bon maintenant venir ici la réclamer ?
Une main sur son épaule la fait sursauter. Elle frémit à ce contact, les nerfs tendus prêts à l'explosion. Il va la tuer .... La voix de la patronne lui parvient à travers une aura cotoneuse détend toi dit elle ... Et comment ? Elle voudrait pouvoir articuler un son mais rien ne vient. Sa gorge nouée refuse de laisser échapper ne serait ce qu'un râle d'appréhension.
Ses yeux restent obstinément rivés sur Louis et quand il s'approche d'elle, un tremblement la secoue et d'un geste vif, elle repousse la main qui la touche.
Ne pas retourner là-bas, ne pas revivre les coups et humiliations ... la peur quotidienne de ne pas faire suffisamment de chiffre.

namarië


Les mains posées à plat sur son comptoir, elle regarde la scène qui se déroule sous ses yeux. Tant qu'il est occupé à rendre Babette hystérique de peur, elle balance un regard vers Kob pour qu'il bloque la porte. T'es pas près de t'échapper mon gaillard ... Quand il revient exposer les raisons de sa venue, il la trouve une bouteille à la main en train de remplir deux verres d'une liqueur ambrée miroitant sous les lumières du Lys. Elle pose un oeil éteint sur la bourse qui orne le comptoir puis dépose la bouteille à ses côtés. Saisissant son verre, elle le scrute par dessus le liquide dansant.

Je crains que malheureusement la chose ne soit pas si simple. Voyez vous, je ne permets à personne de revendiquer la propriété des filles que j'héberge. Je ne l'admettrais pas de moi même. Alors, vous allez gentiment boire votre verre, remballer vos écus et tourner les talons pour disparaitre de ces lieux.

Elle boit son verre cul sec, sans trembler, et le fait claquer sur le comptoir pour signifier à tous qu'ici la discussion prend fin. Pas une once de colère dans sa voix, juste la conviction de ce qu'elle avance.

Louis de l'Hotel Borgne


Il devina les mouvements du videur qui lui barrait la route jusqu'à la porte principale. De sa main gantée de noir, Louis fit reculer le verre plein en direction de la patronne. S'il appréciait le ton courtois de la jeune dame, le contenu de la réponse le chagrina au plus haut point. Il se doutait que cela n'aurait pu être aussi simple, mais quelque part il l'espérait, mais si Donadieu avait décidé qu'il devait se charger de cette mission, c'est que lui aussi savait que les choses ne seraient pas aisées et qu'il faudrait bien plus qu'une simple bourse pour arriver à ses fins.

Je vous remercie ma dame, dit en désignant le verre, mais je ne bois jamais.
Je crains fort que nous ne nous soyons mal compris voyez vous, ce n'est pas une proposition que je vous fais, mais il s'agit d'un état de fait. Cette fille nous appartient et je n'ai cure de ce que vous pensez à ce propos, un petit sourire condescendant, je viens la récupérer et repartirai avec elle quoi que vous pensiez ou fassiez.
Croyez bien qu'il me coûterait d'en arriver à des extrémités que tous nous regretterions et très certainement votre videur le premier. Vous avez tout l'air d'une dame de bonne volonté, je vous prie d'accepter cette bourse avant que je ne la reprenne et aie recours à des méthodes peu affables qui ne feraient que reculer légèrement une échéance inévitable.

Il prit un air interrogateur en penchant légèrement la tête de coté, puis commença lentement à enlever un gant de sa main, en tirant précautionneusement sur chaque doigt pour les dégager du cuir serré.

kobkob31


Alors que le nouveau venu tapotait la joue de Kob, celui-ci voulu lui attraper la main, pour l'attirer contre la porte, et le bloquer pour lui demander des explications.
Mais peine perdu, il était déjà dans la salle.
A une vitesse incroyable, il était déjà sur Babette, pour être instatanément devant Namarië.
Il esquissa une drole de danse soulevant ce que Kob avait d'abord pris pour un manteau et qu'il comprit être un vêtement féminin.
Au mouvement de tête de Nam, il comprit qu'il devait faire quelque chose.
Posant l'épée qu'il lui avait remise, près de sa chaise de videur, Kob se mit à rire.

Ha! je comprends mieux Nam, voilà une nouvelle pensionnaire, j'aurai du m'apercevoir qu'avec une peau aussi délicate, avec rien comme barbe naissante, ce ne pouvait être qu'une donzelle, en plus, quand tu vois la maigreur de son corps.

Le videur du Lys était devenu hilare, il n'en pouvait plus de rire.
Tout en rigolant, il s'approcha du comptoir où se tenait le nouveau venu et sa patronne.

Mais si tu veux mon avis, Nam, y'a pas grand monde qui va vouloir d'elle pour la gaudriole, ils se feraient plutôt payer pour aller avec un squelette.
Allez je vais boire à sa santé...

Arrivés derrière l'homme qui enlevait ses gants, Kob posa lourdement ses deux mains sur ses frêles épaules, et le bloquant contre le comptoir, lui dit :

Maintenant mon mignon, tu vas arrêter ton cirque, si tu veux que je m'occupe de toi mon beau, c'est peut-être de ton arrière train que je vais d'abord m'occuper pour ensuite allez jeter ta gentille gueule dans nos cagadous, à l'extérieur.
Un bon masque sur ton visage le rendrait plus agréable à écouter, et puis se serait une belle façon pour nous de t'offrir un cadeau de ne plus jamais te revoir.

Kob avait dit ça sur un ton moqueur, sans parler trop fort, juste pour que nam et l'autre entendent.

Le gentil toutou attend ta réponse Nam, mais y'a longtemps que je me suis pas fait un mec, alors laisse moi cet os à ronger, je ferai pas de miette, promis.

Les mains de Kob, tel un éteau, serraient de plus en plus fort les épaules du visiteur.
Son corps était collé contre le sien et le bloqué contre le comptoir.