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 Entre deux verres, au Lys de Fer

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Le Copiste
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MessageSujet: Entre deux verres, au Lys de Fer   Entre deux verres, au Lys de Fer Icon_minitimeSam 3 Mar - 14:36

kobkob31
Entre deux verres, au Lys de Fer 172200090345914065509c0

Terminant de mettre les couverts, Kob entendit le cri de Namarië qui appelait à passer à table.
Une écuelle et une cuillere en bois pour chacun, voilà l'installation terminée.
Tout les hommes autour de cette table avaient certainement chacun leur couteau, et le géant savait très bien que Nam avait le sien toujours sur elle.
Kob s'assit à un endroit pas trop loin de la porte, si jamais quelqu'un tocquer pour entrer, qu'il puisse l'entendre.


Ah que je suis bien, ici entouré d'amis. En fait, c'est mieux qu'une famille, les amis, c'est des gens que l'on aime. Allez tiens je vous propose d'animer le repas de notre nouvelle cuisinière par des histoires que chacun d'entre nous racontera tout en mangeant. Si vous étes d'accord, vous n'aurez qu'à me suivre, après que j'ai conté mon histoire.
Alors voilà!

Il y a bien longtemps, dans une vieille ferme, vivait un couple qui avait deux jumeaux. Tout les deux aussi beaux que fort et toujours le sourire aux lévres. Il ne se passait pas un moment sans qu'ils ne soient ensemble, ils courraient les filles de la région ensembles, ils faisaient les bétises ensembles. Ils étaient connu non pas par leur prénom mais par leur surnom.
On les appelaient Cau et Cas.
La cloche de l'église sonnait à pleine volée en pleine nuit ? C'était Cau et Cas.
Les poules du procureur disparaissaient de leur poulailler ? C'était Cau et Cas.
La mairie était badigeonné de purin ? C'était Cau et Cas.
Les pots de fleurs du village avaient disparue et étaient retrouvé suspendu dans les arbres sur la place principale ?
C'était Cau et Cas.
Je pourrais vous citer encore de nombreuses bétises qui ont été mises sur le dos de ces jumeaux. Etais-ce vrai ? Bien sur, et encore toutes les bétises n'ont pas dû être connu de tout le monde, tellement certaine était inavouable. Mais continuons donc mon histoire.
Le village vivait donc au rythme de ces plaisanteries. Et du jour au lendemain, plus de bétises, plus de problèmes. Les garçons n'apparaissaient plus ensembles mais accompagné d'une belle. Ils n'étaient plus tout les deux, ils étaient autour d'elle.
Et bien sur, ils en vinrent à aimer profondément la fille.
Et bien sur, ils devinrent jaloux l'un de l'autre.
Un matin, ils partirent tout les deux côte à côte, vers les collines. Un seul revint au soir, tout sale, le nez en sang, le visage tuméfié. Lorsqu'on lui demanda où était son frère, il répondit qu'il était parti. Il tendit un mot écrit de la main de son frère, où celui-ci disait qu'il quittait le pays pour ne plus y revenir.
Et celui qui resta se maria la fille tant convoité. De leur union, ils eurent trois fils. Mais l'amour des premiers jours, des jours où son frère était là, cet amour là, n'y était plus.
Du moins c'est ce qu'il m'a dit un jour.
Voilà, comme on dit, j'ai payé mon repas d'une histoire, au prochain d'entre vous, si vous acceptez bien sur de raconter quelque chose.
Mes talents de conteurs ne sont pas très fort, mais j'ai été heureux de vous dire ça.


Kob plongea son regard dans son écuelle, trempa sa cuillere en bois, et remua celle-ci essayant de cacher l'embarras dans lequel le mettait cette histoire.


Dernière édition par le Mer 14 Mar - 3:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Entre deux verres, au Lys de Fer   Entre deux verres, au Lys de Fer Icon_minitimeSam 3 Mar - 14:38

glaviot
Entre deux verres, au Lys de Fer 173531342045be7d1fe585c

Quel enchantement ! Un bon repas promettant d’être arrosé, des histoires et des oreilles pour les écouter, le tout en sympathique compagnie, que demander de plus ? Comme il se trouve juste à côté de Kobkob, Glaviot ne se fait pas prier pour enchaîner sur le géant et se lance, cuillère en bois à la main !

Oui, alors voilà, j’en ai une bien bonne !
Quelle est la différence entre le fion de la reine et ces délicieuses petites dragées venues d’Al Andalus… ? Hein, personne ne voit ?

Glaviot attend encore un peu, ayant du mal à contenir son rire.

Eh bien, c’est… le GOUT !
Héhé… S’cusez-moi mais elle me fait toujours pisser de rire cette euuuuuuuuuh…. Oui, bon certe…

Devant les mines affligées de ses camarades de tablée, Glaviot se dit que s’il voulait payer son repas d’une histoire, il devrait trouver mieux.

Oui bon, alors je vais emprunter une histoire à Esope*, pardon si la mémoire en chemin me fait défaut…

Deux amis marchaient en forêt
Quand survit un ours géant.
L’un des compagnons, terrifié,
Grimpa à un arbre
En tremblant.
Le second s’aplatit
Par terre
Et fit le mort.
L’ours le renifla et… mystère…
Il s’éloigna ! Quel réconfort !
« Que t’a-t-il chuchoté ?
demanda celui qui avait fui.
- un véritable ami
vous aide en cas de danger. »


Voilà mon histoire, j'espère qu'elle vous a plu !

*D'après Esope, De Deux Amis et de l'Ours.
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MessageSujet: Re: Entre deux verres, au Lys de Fer   Entre deux verres, au Lys de Fer Icon_minitimeSam 3 Mar - 14:38

AlvinMaker
Entre deux verres, au Lys de Fer 17805767645278a7d07008

Alvin vint s'asseoir à table en compagnie des autres. Il serra bien fort la serviette à carreaux autour de son cou, et s'empara de son couvert en serrant le poing, pret à attaquer son auge comme il se doit.
Mais ses sourcils se plissèrent un instant et il se leva la tête avec un regard interrogateur pour Nam. Il alla faire le tour du comptoir, ouvrit le troisieme placard à gauche et en sortit ue bouteile de vin rouge dont le bouchon était à moitié enfoncé dans le goulot.


Eh bé! on boit pas beaucoup d'vin icite. J'avais mit c'te bouteille de côté apres l'départ d'Angelo, et v'là qu'elle a pas bougé !

Il souffla afin d'oter le gros de la poussiere sur la bouteille et revint à table avec autant de verres que necessaire avant de les remplir d'une bonne rasade de liquide rouge sombre.

S'il n'est pas venté, c't'une bonne pictrate... on la reservait aux hommes d'eglise..; c'est qu'leur christos l'a un sang beaucoup moins piquant que l'notre...

Il gouta le vin et parut satisfait, car s'attaqua à son auge sans autre forme de procès. En avalant de larges gorgées de soupe chaude et onctueuse, pour sûr que la cuisine s'est largement ameliorée se dit il sans un regard pour la patronne de peur de se prendre un bouffe derriere le crâne. il écouta les histoires avec interet et sourire.
Rompant une miche de pain pour saucer l'auge qu'il avait goulument avalée, il ouvrit un large bec et exposa son ramage à la compagnie.


Pendant notre voyage avec Floei, nous traversâmes une vaste foret de chênes centenaires. Le soleil était encore dans sa course vers sa caverne de nuit, mais les larges ramures nous cachaient toute lumiere, si bien que la pénombre nous entourait totalement.
Le petit sentier serpentait entre les larges troncs, mais les fourrés étaient si denses que vite nous nous perdîmes sans aucun moyen de savoir où nous étions.
Nous commencions à nous inquiéter alors que les arbres semblaient vouloir sciemment nous perdre, et que des cris d'animaux nocturnes peu rassurants se faisaient entendre au loin. Nous desesperions de jamais trouver notre route lorsque ma douce me fit remarquer une lumiere au loin, perçant, vacillante, l'obscurité ambiante. A pas rapides nous rejoignimes donc cette direction, et quelle ne fut pas notre surprise de découvrir au milieu de cette forêt angoissante, une clairiere d'herbe tendre et, tronant en son centre, la plus coquette maisonnée que nous eussions jamais vue, mais si petite qu'on eut dit que quelques lapins savants l'avaient construite là pour se reposer.
Nous allames, quelque peu hésitants je vous l'avoue, frapper à la petite porte, si basse qu'il nous aurait fallu nous mettre à genoux afin de la passer. Le rideau de la fenêtre où perçait la lumiere des chandelle s'ecarta doucement avant de se refermer. On entendit les loquets de la porte jouer infiniment dans le chambranle, et, enfin, la petite porte s'ouvrit.
Quelle ne fut pas notre surprise de voir devant nous un tout petit être qui ne nous arrivait pas aux genoux. Il portait une large fleur en guise de couvre chef dont dépassaient ses deux oreilles longues et pointues. Il portait des vêtements de bonne facture, et si finements brodés qu'une main humaine en dépit de toute experience, n'aurait jamais pu en filer les détails.
Il nous regardait d'un oeil méfiant par dessus ses petites lunettes rondes, et comme nous ne disions rien, encore sous le choc de cette apparition, il nous grogna "Qu'est ce que vous faites là humains? vous ne devriez pas être ici, la foret est dangereuse la nuit pour vous!"
Nous lui explicames alors notre mesaventure et il nous invita à entrer dans son logis. C'est à quatre pattes que nous pénétrames dans la petite masure, et une fois à l'interieur nous aurions été bien incapables de nous relever sans emporter avec nous murs et toiture. Tout était à l'interieur aussi petit que la demeure le faisait supposer, à une echelle si réduite qu'un dé à coudre servait de verre, que la pipe énorme qui tronait au milieu de la piece et dont l'extremitré sortait de la toiture, chauffait l'endroit et servait de poele.
Serrés comme des poissons en sac, nous acceptame avec vigueur le tout petit plat de soupe qu'il nous offrit, il faut dire que nous avions perdu pavane peu avant et avec elle, nos provisions. Notre curiosité nous poussa, la gêne passée, à l'assaillir de question sur qui il était et ce qu'il faisait là.
Il nous conta qu'il était le descendant d'une grande lignée de gardiens de la foret. Il y à bien des siecles de cela nous dit il, les gardiens étaient nombreux, et les forets vivantes, les animaux s'y trouvaient en variété et vivaient en paix. Puis, un jour d'eclipse, l'Homme vint et se proclama propriétaire de tout ce qui est. Il colonisa les forets, les montagnes et les mers, abattants, tuant et construisant sans voir jamais la vie qui residait en toute chose, sans voir jamais les gardiens qui voulaient protéger leur domaines de bois, de pierre et d'eau.
Alors, les gardiens se rebellerent. Les geants de pierre, gardiens de la montagne, racontait t il toujours, creerent les animaux féroces avec la pierre la plus dure et les hydres des mers, conscientes des plus petites choses, creerent les maladies. Mais les gardiens des Forets, ceux qui tenaient le plus à la beauté de la vie, se refuserent à se joindre à eux, alors la grande guerre commença, et il est certains lieux, comme cette forêt, où les trois forces se livrent une âpre bataille pour detruire ou sauver l'homme.
Mais celui-là, dans sa grande suffisance, ne voit toujours rien. Il songe aux coleres divines, au chatiment d'un destin, à une nature capricieuse, mais ne se doute que là, au plus profond des mondes sauvages, ce sont nous, les gardiens qui nous battons pour eux.
Il finit son histoire par une moue dédaigneuse à notre endroit, et nous dit que nous avions bien de la chance de nous etre refugiés chez lui, car ici, même les arbres se sont rebellé, et si nous n'étions pas en sa compagnie, ils nous auraient perdus à jamais dans leur tenebres.
Nous n'avons jamais su si ce fut la fatigue des longues marches ou bien la soupe qu'il nous avait servie, mais ce soir là nous nous endormimes tres vite au son de son étrange histoire.

Lorsque le soleil eclaira la clairiere, nous nous trouvions allongés sur l'herbe, aucune masure ne nous couvrait, aucun mur de nous entourait, aucun gardien ne nous veillait. Avions nous rêvé tout cela? Avions nous été le jeu de quelques nourritures hallucinogènes.... nous ne le saurions jamais, mais le bucheron qui nous avait reveillé nous informa que la foret serait bientôt abattue, car ici devaient s'elever les remparts d'une nouvelle cité. Et, lorsque je portait le regard sur la haute montagne qui s'élevait alentour, il m'avait semblé voir comme un géant de pierre qui nous observait l'oeil mauvais....


Alvin alluma sa longue pipe et un large nuage de fumée doucement parfumée s'échappa du foyer et de sa bouche...
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MessageSujet: Re: Entre deux verres, au Lys de Fer   Entre deux verres, au Lys de Fer Icon_minitimeSam 3 Mar - 14:40

namarië
Entre deux verres, au Lys de Fer 206554501044f438af83f99

Une lame apparut entre ses doigts, étrange geste imperceptible, et elle découpait un gros pain en lançant les tranches par dessus la table. Une fois son affaire terminée, elle s'installa, se servit une bonne lampée de soupe et allait attaquer le repas.

Hé, attendez pas que j'fasse le service. Vous avez tous des bras, z'êtes assez grands pour vous débrouiller.

Et si Alvin, on boit du vin icitte, mais tu vois, pas celui là apparemment.


L'était sur le cul la maquerelle, elle l'avait jamais vue cette bouteille. Se frottant, l'air indécis, l'aile du nez, elle en était encore à se demander comment ce vestige alcoolisé avait pu échapper à sa vigilance saoularde. Elle tendit son verre à Alvin, histoire d'y goûter maintenant que ladite bouteille était apparue au grand jour, et entama avec vigueur son repas. Elle écouta les histoires en souriant. Décidément, il avait aussi un cerveau le videur ... des fois ... Elle termina sa gamelle, posa les coudes sur la table, et profita de la fin de l'histoire d'Alvin. La douce chaleur de la pièce était propice à ce genre de repas et de retrouvailles. Les flammes faisaient danser des ombres sur leurs visages, animant un peu plus les amis d'une autre vie. Elle laissa le silence retomber, le regarda en souriant allumer sa pipe et s'en délecter. Celui là ne perdait pas les habitudes acquises de longue date. Il était réellement chez lui ici.
Un cri dans la cuisine lui fit tourner la tête ... la suite n'attendait que d'être emmenée apparemment. Ce serait chose faite. Elle se leva lentement, s'appuyant des mains sur le bois torturé et fit le tour de sa chaise. Les doigts posés sur le dossier, elle commença d'une voix chaude et douce :


Je ne vais pas vous conter d'histoire, ou plutôt si, celle d'une femme, au loin ... mais en chanson .... Cela vous fera patienter jusqu'à ce que la suite arrive.

Dans un coin pourri
Du pauvre Paris,
Sur un' place,
L'est un vieux bistrot
Tenu pas un gros
Dégueulasse.

Si t'as le bec fin,
S'il te faut du vin
D' premièr' classe,
Va boire à Passy,
Le nectar d'ici
Te dépasse.

Mais si t'as l' gosier
Qu'une armur' d'acier
Matelasse,
Goûte à ce velours,
Ce petit bleu lourd
De menaces.

Tu trouveras là
La fin' fleur de la
Populace,
Tous les marmiteux,
Les calamiteux,
De la place.

Qui viennent en rang,
Comme les harengs,
Voir en face
La bell' du bistrot,
La femme à ce gros
Dégueulasse.

Que je boive à fond
L'eau de tout's les fon-
tain's Wallace,
Si, dès aujourd'hui,
Tu n'es pas séduit
Par la grâce.

De cett' joli' fé'
Qui, d'un bouge, a fait
Un palace.
Avec ses appas,
Du haut jusqu'en bas,
Bien en place.

Ces trésors exquis,
Qui les embrass', qui
Les enlace ?
Vraiment, c'en est trop !
Tout ça pour ce gros
Dégueulasse !

C'est injuste et fou,
Mais que voulez-vous
Qu'on y fasse ?
L'amour se fait vieux,
Il a plus les yeux
Bien en face.

Si tu fais ta cour,
Tâch' que tes discours
Ne l'agacent.
Sois poli, mon gars,
Pas de geste ou ga-
re à la casse.

Car sa main qui claqu',
Punit d'un flic-flac
Les audaces.
Certes, il n'est pas né
Qui mettra le nez
Dans sa tasse.

Pas né, le chanceux
Qui dégèl'ra ce
Bloc de glace.
Qui fera dans l' dos
Les corne' à ce gros
Dégueulasse.

Dans un coin pourri
Du pauvre Paris,
Sur un' place,
Une espèc' de fé',
D'un vieux bouge, a fait
Un palace.


Avant la fin de la chanson, elle avait déjà reculé, poussant la porte de la cuisine et à la dernière phrase, elle disparaissait dans les spires envoûtantes des senteurs.


Brassens, Le bistrot.
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