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| | Banc de l'Echangeur | |
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Le Copiste Bibliothécaire
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| Sujet: Banc de l'Echangeur Sam 24 Fév - 16:57 | |
| luna.ciredutemps Posté le: Dim Fév 18, 2007 12:37 amArobass et Luna ont posé leurs maigres affaires (à qui la faute on se le demande…) à Alais. Alais… Jolie bourgade où il semble être possible de reculer tout en étant stationnaire (.. !!! Ca vous avouerez que c’est fort !!!). Luna a vainement tenté de reculer sans bouger… Mais rien n’y a fait. Et pourtant elle a mis du cœur à l’ouvrage, a ingurgite des litres de boissons douteuses pour la soutenir dans sa tentative, s’est mise face au vent, face à une charge de cochon même… Pourtant, rien n’y a fait, elle n’a pas réussit à reculer tout en étant stationnaire … Le cochon l’avait bien mise en mouvement, puisqu’elle avait pris la fuite. Mais comme ses pieds l’avaient trahie, elle n’était plus stationnaire donc ça ne comptait pas ! Non décidément, elle n’y arrivait pas… Même aller à droite en tournant à gauche ne fonctionnait pas… Mais faut dire aussi qu’elle n’était pas alaisienne ! Surement un don génétique de cette région le » reculisme stationnaire » pensait elle tout en aidant Arobass à installer le Banc de l’Echangeur.
Car, ils avaient décidé de ressortir le Banc (et puis, ils avaient laissé le Théâtre de Papier à polignac) pour cette ville si particulière…
Apercevant quelques badauds qui fort heureusement se déplacent normalement, Luna s’élance d’une démarche saccadée qui semble reculer mais qui avance néanmoins (des siècles plus tard un gus aux couleurs changeantes (non mais c’est dingue ce que cette ville produit !) nommera ce pas « moonwalk »… Cherchez pas, ça veut rien dire encore …) Et lance son appel :
Du Banc au Théâtre, du Théâtre au Banc Il est des aventures sans commencement
La boucle se déroule à l’infini Nous poursuivons les lignes de vie
Contre un cadeau, un instant précieux, un sourire Nous dévoilerons les contes, les rimes, les devenirs
Venez, laissez vous tenter, donnez A ce jeu là, vous gagnerez peut être plus que vous n’offrez A moins que vous ne perdiez…
Mais en cadeau de bienvenue, Amis Alaisien, je vous offre une pensée :
Vous connaissez tous l’histoire de ces moutons, Qui du haut d’un pont ont plongé Noyés de n’avoir plus tôt songé Qu’un mouton ça ne réfléchit pas, ça se tond… Et pourtant, plutôt que Panurge écouter Ils auraient mieux fait de penser…
(HRP : Je le redis, au cas où y ‘en ait qu’aient pas compris… Ceci est un topic RP. Toutes participations sont bienvenues si elles sont en accord raccord avec l’histoire et pèsent 5 lignes minimum… C’n’est pas le tout mais ça devient gavant de répéter toujours les mêmes choses … Mais bon si on ne répète pas, ça finit toujours par dégénérer !!!!) édité par ~*Oeil de Lynx*~ le 18/02/07 à 13h37, mise du titre en conformité, ps: ne vous inquiétez pas madame, les alaisiens sont parfaitement au courant de ce qu'est le RP, je me fais fort de le leur rappeler régulièrement. | |
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| Sujet: Re: Banc de l'Echangeur Sam 24 Fév - 17:00 | |
| namarië Faisait pas trop mauvais pour une fois, elle en avait profité pour aller rendre visite à la vieille bonne femme derrière la colline. Et bien lui en avait pris, car la voici rentrant au Lys, un panier dossier calé sur les hanches et empli de beignets fleurant bon la fleur d'oranger. La reine du déplacement à l'envers, ou la pro de l'immobilisme reculant, traversait donc le village, se retenant d'engouffrer, sans bouger donc mais tout en avançant, les petites merveilles qui lui chatouillaient ainsi les naseaux. Au détour d'un pavé, et oui parce que dans une ville où on avance en reculant ou bien on se fixe en se déplaçant, les pavés se prennent pour des montagnes. Y'avait pas de raison qu'ils ne profitent eux aussi du décalage temporel et physique. Arf trop grosse la digression ... Donc, au détour d'un pavé, un attroupement la coince entre deux ruelles. Qui se prennent pour des avenues fleuves bien sûr. Elle bouscule, intime des ordres de déplacements, imaginez un peu le souk que cela amène si l'on tient compte de la théorie précédente, et se faufile. Là, une petite donzelle harangue la foule, la bouche pleine de promesse. Elle s'approche, intriguée autant qu'amusée, et apostrophe la donzelle. Oh gamine ! Tu m'offres quoi contre des beignets bien chauds ? Déjà, elle avait pioché dans le panier, et tendait, tentatrice, m'enfin c'est son métier aussi, quelques offrandes alléchantes. | |
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| Sujet: Re: Banc de l'Echangeur Sam 24 Fév - 17:05 | |
| arobasEtre stationnaire c'est reculer ...le concept est intéressant. là! ça transpire la suffisance et on sent bien que l'auteur de cette expression a voulu nous donner une leçon de vie essentielle qu'il est malheureusement le seul à comprendre. Comme si les lignes écrites par le plus grand des écrivains pouvaient sauver de la mort? Triple buse et face d'andouille ! ils peuvent là différer tout au plus, l'aboutissement du voyage est le même pour tous. Et puis quelques pages de plus ou de moins empécheront-elle notre vaste monde de tourner? Extrême ivresse de la vanité des plumes couvrant les pages de mots récurrents: Art, Amour, Absolu etc ... qui a forcent de devenir grands, en deviennent des gros mots. Ce jongleur de mots est surtout jongleur de râteau, il a surtout appris l'art de se planter plutot que de nous faire apprendre la leçon.Autodafé à la dérision, cette mélancolie de la lucidité, le banc est maintenant installé. Il est temps de lancer la harangue Olà ! gentes Dames et Damoiseaux ! Nous voici dans l’ici et le présent , semblable à des objet hors du temps Comme des fantoches de carnaval … Bienvenu au banc des échangeurs. Point de tripot, Point de coupe gorge dans notre modeste échoppe. Tout est ici devant vos Yeux . On négocie et on échange les grains de poussières jouant dans la lumière contre des montagnes de pierres précieuses … Les illusions contre les rêves les plus fous .. Les rimes alexandrines contre comptines saladines …Rimailleur ! Bonisseur ! Baratineur ! Bonneteur ! Complimenteur et menteur… Nous serons beau parleur…
Gobe mouche et badin ! Ici la règle est simple, il suffit de proposer un échange, nous seuls sommes juges de sa valeur et de vous proposer quelques chose en retour …
Même si le boniment est déjà connu de certains , Sachez que l’histoire ne se répète jamais !!!
Nous lisons dans les arcanes, mais les prédilections sont trés libres, nous jouons avec les runes, des légendes naissent de vos échanges, des comédies passent à l'acte, tout est permis.Alors qu'Arobas et Luna hèlent les passants une petite foule commence à se rassembler. Il saisit un beignet que Luna s'est vu offrir par Namarïe et mord dedans à pleine dent. Il se retourne vers Luna et lui dit: - Voyons voir, luciole de mes rêves qu'allons nous offrir contre ce beignet tout rond. Rond comme le monde...Avec force gesticulation et effet de manche, il fait apparaitre de sa manche une carte de tarot... Nous allons lui offrir le monde... Qui ne peut pas reculer ni avancer puisqu'il tourne sur lui même...!_________________ Ex rien du tout Grand chambellan de l'ordre de St Frusquin Chevalier de la clanche de porte de ma cabane au fond du jardin Papa d'un charmant balai espagnol Fan de Marcel Merkes | |
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| Sujet: Re: Banc de l'Echangeur Sam 24 Fév - 17:07 | |
| glaviotJouant des coudes, Glaviot se faufile au travers du troupeau attroupé au détour d’un immense pavé.Ben moi j’vous échange une histoire ! Comme celle de vos moutons, certains la connaîtront sûrement, mais bon, écoutez toujours… Un jour que celui-ci l'avait sans doute un peu trop tourné en dérision (à moins qu’il n’ai lutiné trop ostensiblement la Reine), le roi voulut se débarrasser de son sympathique bouffon... Le monarque lui proposa alors un funeste jeu de dupes : dans un sac de cuir, deux morceaux de parchemin seraient dissimulés. Sur l’un d’eux une croix rouge figurerait. Si le bouffon sortait celui marqué d’écarlate, il serait sur le champ exécuté et ce, de la plus horrible des manières. S’il tirait l’autre, c’est couvert d’or qu’on le verrait.
Las, le perfide souverain avait pris soin d’y glisser deux parchemins identiques, portant même marque rouge vous vous en doutez...
La main du bouffon ne trembla point lorsqu'elle plongea dans le sac, il saisit l'un des parchemins et d'un geste rapide le sortit... pour aussitôt l'avaler !
« Imbécile, s'emporta le Roi, comment saurons-nous si le sort a choisi de t'épargner ! - Rien de plus simple, Sire Roi, il suffit de regarder le parchemin restant, s'il porte une croix est rouge, c'est donc que me voilà riche ! »Héhé, voilà… Mais d’où venait donc cette alléchante odeur de gourmandises fleurant bon l’oranger fleuri… | |
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| Sujet: Re: Banc de l'Echangeur Sam 24 Fév - 17:09 | |
| luna.ciredutemps Dépitée de n’avoir su reculer, Luna se décide à avancer. Vers son amant, son alter ego. Elle regarde cette bouche gourmande croquer dans une pâtisserie, envie un instant le sort de cette sucrerie et se plait à rêver qu’elle soit immédiatement transformer en beignet croquable et croqué…
Sentir au creux de son cou, le souffle du désir d’un gourmand face à l’objet de sa convoitise, attendre avec impatience et frémissement le contact de ses dents avides adoucies par la douceur d’une langue se délectant d’un nappage qui ne demande qu’a laisser place au cœur plus moelleux et encore tiède d’un caprice gustatif…
Mais toutes rêveries, si alléchantes soient elles, se voient toujours interrompus que se soit par le chant d’un coq ou celui d’un badaud.
Luna ouvre les yeux, abandonne sa rêverie, bien décidée à la transformer en réalité le plus tôt possible, et découvre, le cadeau d’Arobass à la belle Namarié ainsi qu’un conteur taquin qui offre ses mots… le plus beaux des cadeaux.
S’avançant vers Arobass, elle le frôle, l’effleure de ses mains et de ses lèvres et lui chuchotes assez fort pour que le public en profites :
Vous, mon gourmand A croquer ainsi les beignets Vous risquez assez surement De vous retrouvez à votre tour dégusté…
Sur un dernier clin d’œil promettant moult câlineries, elle s’avance vers Namarié et lui subtilise la carte.
Le monde, belle Namarié… Le monde pour vous…Saurez vous le faire tourner assez rond pour qu’il en perde le nord ?
Déposant avec délicatesse, le monde au creux du corsage de Namarié, Luna s’avance vers l’offreur de mot :
Pauvre rois que voila… Pauvre fou aussi à qui je prédis une digestion difficile… A vous homme d’historiette, j’offrirais ceci :Quand la bête ailée Sur moi vint poser son baiser Vide fut mon cœur Je découvris la peur
Innocente créature Mon esprit immature Découvrit les pleurs Entrevit le malheur
Et pourtant chaque matin J’implore le destin D’un jour la retrouver Mais je ne peux que rêver …
Dernière édition par le Sam 3 Mar - 14:23, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: Banc de l'Echangeur Sam 24 Fév - 17:11 | |
| kharavanStationner en reculant, avancer en stationnant... Kharavan se demandait si, par hasard, il ne pourrait pas trouver son creneau dans ce boniment. Après tout, s'il était question d'allures et autres manoeuvres insolites en cette ville de folie, c'était bien au vaisseau des déserts qu'il fallait s'adresser. L'affaire le concernait, c'était clair. Il lui fallait se manifester.
Il semblait de bon ton d'offrir quelque cadeau. Foin de mots dans son cas : les gens se bouchaient les oreilles et fuyaient sitôt qu'il s'avisait de déblatérer. Ce n'est pas qu'il n'ait rien à dire : au contraire, il aurait pu leur en conter ! Mais les hommes n'ont décidément pas l'oreille musicale. Tristes gens, insensibles aux harmonieuses vibrations de sa glotte. De mots il ne saurait les payer. Quelque pitance, peut-etre... Mais quel goût ont en commun ces êtres ripailleurs et le sobre mehari ? "Il faut manger pour vivre, et non vivre pour manger", voila une maxime étrangère à ces gens. Et quant au boire...
Il opta toutefois pour une friandise de gourmet : on verrait bien. Le long du muret du verger prospéraient de belles touffes d'odorantes aspérules. Il en vint délicatement cueillir quelques brins, et le bouquet parfumé au coin des lèvres, s'approcha des tréteaux déployés. Point de marchandise sur l'étal, quel curieux marché... Poussant le col au dessus de la femme bâtée de bois et de l'homme aux grelots, il vint déposer sur la devanture son offrande étoilée, enrubannée d'une longue faveur vert chartreuse, ondoyante, et du plus bel effet. Négligeant le brusque recul qui répondait immanquablement à ses apparitions, il ne put ignorer la moue dégoutée qui se peignit sur les visages environnants. Etait-ce l'aspérule ? Ou les arabesques de la dentelle dont il l'avait drapée ? Qu'importe, il lui fallait trouver présent mieux adapté. Il se résigna donc, et contournant le banc, s'en vint près des échangeurs baraquer. Ployant les genoux devant la Belle et son sautillant ami, il s'assit, et d'un long balancement de la tête, désigna la selle dont il était harnaché. Une visite de la ville, peut-être, leur sierait. | |
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| Sujet: Re: Banc de l'Echangeur Sam 24 Fév - 17:20 | |
| arobasEtrangle chien, pourquoi pas étrangle chameau? Quel étrange nom commun pour cette plante ... Mais étrangle vaisseau aurait été encore moins à propos pour ce vaisseau du désert. Vaisseau du désert, navire en partance, navire en errance. Il est des départs pour sauver des navires mais à force d'errance on se rend compte parfois qu'il n'y a plus rien à sauver. Répondons au language des fleurs par le language des fleurs. Après l'Aspérule anti spasmodique voici l'ispaghul qui facilite le transit. La caravane passe et Luna et Arobass acceptent le voyage. Quoi de plus naturel pour ces voyageurs oniriques des chemins detournés que de chevaucher un vaisseau aussi constipé soit il. C'est que malgrè tout l'entreprise est audacieuse car le vaisseau tangue. Des ruelles si paisibles se transforment en océans démontés. Les coeurs vaillants sont maintenant chavirés. De charivari en scylla, quand l'estomac varie... OH , mon Batôoooooo...OOooooooohhh ! J'ai envie de vomir, ma douce Luna.
- Arobass, je suis malade, j'aime pas les vaisseaux, en fait ... Je veux descENdreuuuuuuuuh.
- Comment ça s'arrête ce truc ?Dans cette histoire sans queue ni tête, sans début et sans fin Arobass essaie de stopper le camélidé. Courbant le dos comme un C en s'inclinant , au milieu de l'assistance hilare nos deux héros se ramassent une "gamel". Il n'est point nécessaire de couper un poil de chameau en quatre ou d'avoir des connaissances en alphabet proto sinaïtique pour s'apercevoir que Luna jupon par dessus tête et Arobass se frottant le coccyx remplissent encore une fois leur rôle d'amuseurs. | |
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| Sujet: Re: Banc de l'Echangeur Sam 24 Fév - 17:21 | |
| PolgariaSe promenant par là, Polgaria apperçu, à travers la foule ammacée, deux individus perchés de manière quelque peu précaire en haut d'une colline mouvante et montée sur pattes.
La curiosité aidant, elle s'approcha et prit renseignements parmi la foule. La grande question serait, ainsi, de savoir comment être stationnaire tout en reculant, ou reciproquement...
C'était une drole d'idée ou une bien bonne question, tout dépendait de l'angle d'observation, car dans la vie tout est une question d'angle : ne dit-on pas que chacun voit midi à ça porte et veut faire en sorte que les autres voient midi à quatorze heures...même les heures fonctionnent grâce aux angles.
Elle en était là de ses reflexion lorsqu'elle entendit un grand bruit et quelques cris, suivis de rires. Ainsi chutèrent, sans guère de grâce, les deux individus auparavant perchés sur leur colline embulante et déembulante. Elle se dit que peut-être il serait apprecié qu'elle leur donne un coup de main afin de se remettre à l'endroit...
C'est ce qu'elle fit en fendant tant bien que mal la foule. Arrivée devant eux, elle ne put s'empecher de reflechir à haute voix.Là encore il s'agit d'une question d'angle... Et si la solution du probleme était tout simplement l'angle sous lequel on observe quelqu'un qui recule.... Bien de face et d'assez loin, il peut parraitre immobile, donc stationnaire, tout en reculant. Mais ma vision des choses manque peut-être de poésie....là encore il s'agirait du mauvaise angles d'approche ou d'expressionElle attendit donc une réponse à cette impression qui avait fusée de sa bouche, presque invontairement, semblant rebondir de tete en tete, de bouche en bouche, de grain de poussière en grain de poussière. Etait-elle dans le vrai ? Etait-ce si simple ? Seuls des gens jonglant avec les mots devaient le savoir, car s'il est un domaine où les angles sont rois c'est bien celui-là : combien d'angles d'attaque pour un même mot ? une infinité, ou pas loin du moins. | |
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| Sujet: Re: Banc de l'Echangeur Sam 24 Fév - 17:24 | |
| luna.ciredutemps La chute fut rude, le pavé résistant. Luna tente de remettre ses idées et ses jupons en place. Elle accepte la main tendue de Polgaria et laisse ses paroles se frayer un passage dans son esprit… L’angle des mots, je ne sais… Mais l’angle de mon atterrissage fut très fermé !!! L’angle de la vie… L’angle des mots ou des choses. C’est un vaste programme que voila. Doit-on croquer la vie par tous les angles ? Ou juste l’effleurer et laisser s’ouvrir l’angle de notre vision pour englober les secrets du monde ?
Mais les angles, belle Polgaria, ça pique, c’est aigüe …
Tenez, je vous offre ceci :
Une ligne de vie Un secret infini Un avenir en arrondi Pour un monde adouci
Plus d’angle pointu Qui font des coups tordus Qui notre espoir tue Et perturbe notre vue…
Mais belle Polgaria, notre vaisseau nous rappelle, pour nous emporter pour une nouvelle traversée. Espérons qu’elle sera moins mouvementée ! Se tournant vers Arobass, Luna l’enlace : Repartons, mon amour, Faire un nouveau tour Du haut de cette mouvante tour Nous verrons la ville sous un autre jour.
joignant le geste à la parole, Luna et Arobass embarquent pour un nouvel essai... Quel recoin de la ville verra debarquer en premier cet étrange équipage ? | |
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| Sujet: Re: Banc de l'Echangeur Sam 3 Mar - 14:15 | |
| arobasL'échoppe sans prétention du banc de l'échangeur est maintenant devenu fréquentée. Elle a ses habitués qui s'y sentent bien... mais dans l'immédiat Arobas a d'autres préoccupations. la brise friponne qui soulève le juppon de Luna, laissant apparaitre la naissance d'une pomme d'amour d'amour rougit par le froid, lui rapelle à chaque fois. Profitant d'une absence temporaire de sa complice, il a décidé de casser les us du lieu et de demander de faire appel à la générosité de l'assemblée sans rien donner en retour. Godelureaux et Gaie Luronne! J'ai besoin de vous!
Par un soir d'hiver Loin au Nord dans le pays des sapins verts J'ai commis une bêtise C'est devenu une hantise. J'ai dispersé dans le vent, afin de créer l'événement, tous ses sous vêtements... Lui causant des désagréments...
je lance un appel au bon coeur! Son popotin doit connaitre à nouveau le bonheur
j'organise une collecte rien de bien sélecte... Vieux bout de tissus et haillons cousus J'aacepte tout, et tous les modèles surtout Donnez vos culottes en trop! A poche, à ficelle, sexy et sans chichi, avec des petits bateaux.
par ma faute ma mie a froid au popotin Il luio vaudrait mieux un bon rhume des foins
A tout seigneur, tout honneur Je fais le premier geste d'un effet de manche un peu leste.
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| Sujet: Re: Banc de l'Echangeur Sam 3 Mar - 14:17 | |
| floeiAlors qu'elle s'approchait du banc des échangeurs, serrant dans sa main l'objet qu'elle souhaitait leur proposer, Floei entendit la harangue d'Arobas.
Certes, il ne seyait que le seant de sa Belle fut ainsi exposé aux morsures de l'hiver, pas plus qu'aux regards ex-orbitaires des mateurs de Lune derrière. Prise de pitié, Flo revint précipitamment sur ses pas, fonça au fond de son atelier, où elle savait trouver dessous propres à frusquer la baladine. Certes, il faudrait un peu ajuster, sans doute... et orner quelque peu... Ainsi songeait-elle, en plongeant dans un tas de pias : brocarts chatoyants, velours moelleux, toiles à toute épreuve et voiles diaphanes, duveteuses soieries et bures rugueuses, fin linon et batiste tramée, les etoffes volaient à mesure qu'elle les lançait par dessus ses épaules, dans sa hâte de trouver enfin ce qu'elle cherchait. C'était dessous la pile, comme il se doit en pareil cas. En grommelant, elle parsemait l'atelier de tissures, jusqu'à ce qu'enfin, sur l'objet de sa quête elle mit la main. Le bout de tissu blanc et rose, soyeux, fleuri, qu'elle cherchait. Du revers de la main elle le lissa, le palpa, l'étala. Hmmmm.... ce n'était pas tout à fait ça... D'un tiroir elle sortit un ruban de dentelle, qu'elle entreprit de coudre en volants à froufrous. L'objet au bout des doigts, elle le présenta, de face, de dos... Enfin satisfaite, elle le replia.
Puis sur une étagère, elle saisit un lainage, attrapa des aiguilles, de la laine colorée, et bidouilla un truc qu'elle fourra dans sa poche.
La culotte soigneusement pliée, elle courut vers la place :Hé là, Messire Arobas ! Les histrions passaient, juchés sur le dos de l'étrange animal qu'on voyait parfois arpenter Alais. Elle eut tout juste le temps de tendre au saltimbanque le vaporeux froufrou :Pour votre Dame ! Puis, fourrageant dans sa poche, elle en tire un tricot multicoloreEt, Messire Arobas... Pour vous !L'objet passe dans la main du farceur, les voilà déjà loin. Par dessus les têtes des badauds, le derriere du coursier. Le cul du turlupin. Un satin rose au vent en guise d'etendard. S'en vont dans le lointain... | |
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| Sujet: Re: Banc de l'Echangeur Sam 3 Mar - 14:18 | |
| glaviot - Citation :
- Là encore il s'agit d'une question d'angle... Et si la solution du probleme était tout simplement l'angle sous lequel on observe quelqu'un qui recule.... Bien de face et d'assez loin, il peut parraitre immobile, donc stationnaire, tout en reculant. Mais ma vision des choses manque peut-être de poésie....là encore il s'agirait du mauvaise angles d'approche ou d'expression
Immobile... Tout en reculant... La paradoxe s'insinua jusqu'aux oreilles de l'homme aux grelots, le frappant d’une immédiate stupeur.
Tel phénomène serait-il possible ? Une chose et son contraire allant de paire au même instant ? On est soit l’un soit l’autre mais point les deux en même temps ! Aristote n'enseigne t-il pas que la Terre est centrale en l'Univers et que tout mouvement céleste s'effectue en son orbite ???
Une question d'angle, de vision, d'effet d’optique semblait dire la jeune personne...
Pourtant toujours selon Aristote, nous sommes immobiles alors que les habitants de la Lune nous tournent autour. Et l'amoureuse Sélénite de contempler du fond de son cratère son amant terrien, se lamentant de l’immobile attitude de celui-ci pouvant aisément y voir froideur et indifférence !
A moins que... du sélénite point de vue ce soit la Terre qui orbite... C’est donc en fonction de la Lune que se produit tout mouvement ! Du fond de son cratère la belle est stationnaire et voit son amant s’éloigner ou s’avancer, peu importe, que l’affaire soit considérée par derrière ou par devant, c’est pas demain que le malheureux Terrien verra la Lune !
Qui donc avance et qui est immobile ? Résoudre cette affaire semble impossible… Mais aussi vrai que deux contraire s’annulent Et que rien ne se perd, tout change de forme, Le deux opposés ici s’accouplent Et vont de paire en même temps.
Le paradoxe résolu, Glaviot pouvait continuer sa route, rassuré et se frottant la joue encore endolorie par le souvenir de la nuit passée dans les cagadous. Déjà les vers sur sa joue s’effaçaient… Seul un touriste allemand y avait prêté attention, montrant un vif intérêt au procédé qui avait permis de reproduire sur le visage du pochtron, le poème gravé dans le bois… Comment disait-il s'appeler... Herr Gutenberg ou quelque chose comme ça... | |
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| Sujet: Re: Banc de l'Echangeur Lun 12 Mar - 10:49 | |
| namariëOn lui avait offert le monde et aussitôt repris. Mais c'est toujours comme cela au fond. On croit le tenir dans le creux de sa main et tout à coup plus rien. Sans crier GAAAAAAAAAAAAAAAARE, il glisse entre vos doigts aussi surement qu'un sable sec. Tant pis .... Elle allait repartir après avoir assisté à quelques échanges étonnant, quand l'harangueur se mit en devoir de réparer ses erreurs d'élastique. Des culottes, hum ... Elle tortilla ses doigts, pour attraper un souvenir qui voulait s'échapper. Le saisissant par la queue, elle le parcouru et ô joie, voilà que ça lui revenait. Il s'agissait de faire marche arrière, vers le Lys, chercher et fourailler dans les affaires. Marche arrière la belle affaire quand on est stationnaire. Eh bien reculons ainsi nous avancerons. Aussitôt dit, aussitôt saisie. Dans la bâtisse aux délices, la culotte tentatrice intégrat la poche protectrice. Manoeuvre délicate que celle de revenir sur ses pas, encore une fois, sans que le bon sens se carapate. Mais sur la place enfin, elle émerge pour délivrer ce gai butin.Arobas, petit homme discoureur, C'est avec une joie non contenue Que je lègue, pour votre coeur, La culotte un beau soir perdue.
Elle provient de la défroque d'un curé ventripotant, qui payait pour qu'on lui ôte pourvu qu'on le tripote, tant. | |
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| Sujet: A la Porte Nord de la Ville Lun 12 Mar - 10:51 | |
| kharavanLes deux saltimbanques s'agitent sur son dos. C'est toujours pareil : qu'il se lève seulement, et sur la selle on commence à emettre des borborygmes. Dès ses premiers pas ça se crispe là-haut.
Roides. Voila. Les humains sont roides. Pour la plupart. Aucune assiette, aucun sens du mouvement, aucun accompagnement de l'ondoiement gracieux impulsé par ses pas, nulle chaloupe en poupe.
Ils s'y feront. kharavan presse le pas, enfile la ruelle, là-bas la porte cligne son oeil ouvert sur les Cevennes. De l'air, s'extirper de ces défilés de pierres engoncés entre portes et fenetres, surplombés de linge suspendu qui goutte et claque au vent, retenu entre les murs par des cordelettes.
Mais nulle corde pour le retenir, lui ! kharavan aspire aux espaces sans limites de ses déserts, aux vastes horizons découverts. Et ceux-là, sur son dos, sont portés par le vent. Du moins le sont-ils d'ordinaire, lorsqu'ils ne se cramponnent pas bêtement à sa selle. Il va les emmener respirer au dehors. Avant de faire le tour de la ville.
D'un pas alerte, il se précipite, s'engouffre sous la porte : les voici hors les murs.
Dernière édition par le Lun 12 Mar - 10:59, édité 1 fois | |
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| Sujet: A la Porte Nord de la Ville Lun 12 Mar - 10:51 | |
| luna.ciredutemps L' animal se lêve et arpente d'un pas alerte les pavés de la ville. Le second essais d'Arobass et Luna semblait vouloir prendre la tournure du premier. Balancés de droite à gauche de haut en bas, ils s'accrochaient désesperement à ce qu'ils trouvaient : une selle, une bosse, un cordage... Arobass trouva vite plus interressant de s'accrocher aux hanches de Luna, évidemment ! Et ce fut ce geste qui leurs sauva la vie. Ces deux mains arrimées là ou elles connaissaient si bien la géographie. Sous ce contact rassurant autour de sa taille, comme un harnais qui la raccrochait à une réalité tangible, Luna se detendit, s'adossa contre la poitrine d' Arobass et laissa la bête les enmener. Suivre le mouvement, c'était ça le secret ! Et suivre le mouvement, Luna et Arobass savaient le faire à la perfection... Alors, sans plus reflechir, ils laissèrent leurs hanches et leurs épaules prendre un rythme différent, dissociés. L'un en avant quand l'autre était en arrière. Petits bonhommes élastiques perchés sur une montagne chaloupante. Et bientôt ce rythme leurs en rappela un autre, qu'ils connaissaient bien aussi. Leurs corps se rapprochêrent, trouvant un tempo commun... Et luna se demandait si.... Mais non, déja les portes de la ville s'approchaient, la campagne s'offrait à eux, majestueuse et mysterieuse. Ou donc les emmenaient cet etrange animal qui semblait sourire de les sentir sur son dos ?
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| Sujet: Aux Cagadous Lun 12 Mar - 10:52 | |
| kharavanUne fois franchi le défilé obscur qu'ouvre la porte sous l'épaisse muraille de la ville, la lumière sans voile du soleil éblouit.
La route s'ouvre devant eux : le vaisseau du désert, lesté des baladins, inspire à pleins poumons et s'elance. Son amble se déroule, enfin, sans obstacle. Les passagers se détendent, s'assouplissent, le suivent. L'accompagnent même : voilà qui est mieux. Le chameau en sourirait presque : enfin des pérégrins sachant chalouper, sans davantage heurter son allure souveraine. Il reste à savoir où il les entraine. Son impulsion premiere etait de quitter la presse urbaine. Mais filer les chemins, sans un but, serait vain.
c'est alors qu'Ispaghul à son souvenir revient. L'herbe afgane produit son effet : sa salive se déssèche, épongée par la colle dont son gosier est chargé. Et sans tarder, ses entrailles se relachent.
Sous les bois, un lieu secret appelle. Non pour lui certes : il n'use point de tel endroit, semant à tout venant ce que ses visceres rejettent.
Un léger détour, les voilà sur une sente, par la ramée couverte. Il ralentit, s'arrete. Devant eux, quelques planches, frêle dépositoire.
Au bord de la coulée, sur l'humus du sous-bois, laisse choir* son offrande. Quelques graines du plantain indien, par ses soins richement amendées. Bientôt les alaisiens bridés pourront ici trouver, par la grâce d'Arobas, de quoi mieux s'épancher.* Choir. Du latin cadere, tomber. Qui donna également... chier !
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| Sujet: Aux Cagadous Lun 12 Mar - 10:52 | |
| arobasEt un et deux, et un et deux... les hanches et le bassin soudés accompagnent le rythme lent du camélidé. Arobas se laisse aller à une chansonnette alors que Luna a la tête posée sur son épaule. Il chante de sa voix la plus douce... Quand j'avance tu recules, Comment veux tu...comment veux tu que je t'en........lasseuuuuxEt c'est au son de cette jolie contine romantique qu'ils arrivent berçés par les pas de l'animal à proximité du frêle edicule. Loin de se poser des questions existencielles les mouches intensifient un ballet au sacre de la flatulence toute puissante, encouragée par les odeurs de défections maintenant mêlée de l'homme et l'animal. Mais peu importe, qu'elles soient molles ou dures, le plus important et de faire dans l'trou comme dirait ma grand mère. -Regardez notre ami Glaviot, ma douce! - il semblerait qu'il se soit fait un maquillage champêtre et que notre rosse à bosse n'ait pas fait de cas et se soit oubliée sur la couche de fortune de ce saoulot qui cuve? - Il n'est pas dans la m.......ouise? - Enfin si!...euh...manière de causer quoi!
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| Sujet: Aux Cagadous Lun 12 Mar - 10:53 | |
| luna.ciredutemps C’est que ça ne sent pas la rose… Mais des roses, Luna en a (Ne le dites à personne elle les a piquée derrière le presbytère, pensant qu’ elle serait mieux dans cette terre par l’humain sanctifié) et elle les offres de bon cœur à ce monument dédié à ce que l’homme a de plus intime après le bout de son…. Nez, bien évidemment. Ainsi, mon cœur, ce lieu se fera enfin charmeur Ces roses libèreront leurs odeurs Et des alaisiens libèreront les ardeurs Pour leur plus grand bonheur…
Quand à Glaviot…. Ben…Laissons le cuver et d’autres contres moins parfumés rêver … Se penchant vers leur monture, à l’oreille elle lui susurre : Mon amant d’amour souhaiterait faire une visite au cratère. Se nom éruptique l’inspire. Serait-il possible de …. .
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| Sujet: Aux Cagadous Lun 12 Mar - 10:54 | |
| arobasToi le coeur de la rose Toi le parfum du lis blanc tu ne m'as laissé comme un rayon de Lune Qu'un cheveu d'or sur mon épaule Et les soupçons d'un rêveuuuuuuuuuuu...
-Prout! prout! prout! que je t'aime mon satellite d'amour. -Comme ces fleurs paraissent fades ,au regard de votre image, vous êtes la plus belle d'entre toutes.( là, il a fait fort notre "pouète", trouver une inspiration aussi surfaite dans un lieu pareil, c'est à rivaliser au nanard d'or avec "plus belle la vie"). - Ca me gratte! je ne sais pas si c'est le poil de chameau ou cette charmante chose tricotée que l'on m'a offerte au banc de l'échangeur et que je me suis empressé d'enfiler...
- Allez! Hue vieille carne, la route n'est pas bien longue pour arriver au cratère mais elle pourrait être parsemée d'embûches et je commence à avoir la pépille... - Et cesse donc de brouter cette ispaghul, on nous suit à la trace...Sur ces mots, joignant le geste a la parole, il donne une bonne claque sur la croupe puissante de Kharavan qui déblatère son désaccord d'un mouvement ruminant de machoire.
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| Sujet: Au Cratère Lun 12 Mar - 10:54 | |
| kharavanDe son pas chaloupé, tel l'océan par gros temps, la bête s'avance sur les chemins pavés de la ville. Mâchouille, mâchouille, mâchouille. Ca manque un peu de palmiers dans le paysage. Ca manque un peu de sable et de chaleur également. Ca manque pas mal de datte, par contre, qu'est ce que c'est peuplé ! Mâchouille, mâchouille, mâchouille. Au rythme lent de sa progression pédestre, les pensées s'aglutinent dans son esprit vagabond. L'oeil hautain du bestiau se pose sans considération sur toutes choses et surtout mâchouille, mâchouille, mâchouille. A travers les rues sinueuses et les baraques de guingois, au milieu des détritus et des senteurs nouvelles qui lui chatouillent les naseaux, rien n'entrave la progression du vaisseau du désert. Il ballade ses passagers sans se départir de son air flegmatique, et sans même un soupçon d'admiration pour la bâtisse, se pose devant l'enseigne du Cratère. Tududu ! Le dromadaire numéro 12345 à destination du Cratère entre en rue, pavé 45987320. Veuillez vous éloignez de la bordure du pas de porte. Pensez à vérifier que vous n'avez rien oublié à bord. C'est très exactement ce que l'animal vient de prononcer, mais pour le commun des mortels, malheureusement cela ne donne que ... RleurlobruuuuuufraaaaaaaaaaaaaaEn gros hein, parce que c'est pas si simple à écrire un cri de ces bestiaux. Peuvent pas faire cui cui ou coin coin ou même, à la grande rigueur, ouaf ouaf.... raclure de bestiole !
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| Sujet: Au Cratère Lun 12 Mar - 10:55 | |
| arobas Qu'est ce qu'il m'énerve à remuer des mandibules tout temps....L'estomac au bord des lèvres, à la limite du mal de mer, de roulis en tanguage, les méharistes arrivent à la porte de l'auberge. Arobas énonce la formule magique: /changerplace 007et se retrouve le derrière dans la seule flaque d'eau devant l'entrée de l'estaminet. /me il se penche à l'oreille de Kharavan et lui murmure: roubloubloublou prout prout? toc!toc! blablaaaaaaa?(traduction: Fallait que tu t'arretes encore dans la merdouille? Tu le fait exprès?)Et c'est ainsi que nait la légende de l'homme qui murmure à l'oreille des chameaux... ( c'est dingue comme un mythe tiens à peu de chose! Non?)Saisissant Luna a la taille il l'aide à descendre de l'animal en lui disant: - Voici un lieu approprié pour faire bombance avant de regagner notre banc de l'échangeur? - Le gîte a l'air d'être excellent, j'ai hâte de tester les paillasses des chambres en votre compagnie quand à la spécialité culinaire, je la laisse à d'autres, le ragoût de taureau ne m'attire pas, c'est un met surfait par sa réputation folklorique pour les voyageurs.Bras dessus, bras dessous, ils pénètrent dans la gargote dans un bruissement de froufrou causé par le cadeau de Floei que Luna n'a pu s'empêcher de porter par impatience.
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| Sujet: Au Cratère Lun 12 Mar - 10:55 | |
| luna.ciredutemps De chaloupage en balancement, si le tanguage peut etre apaisement voire endormant, il n'en reste pas moins douloureux pour le fondement . Luna se laisse avec félicité couler dans les bras d'Arobass. Lui au moins ne lui réserve pas d'aussi douloureux traitement. Se massant le bas des reins, se dépliant et s'étirant, elle observe la façade de leur nouvelle étape. Décidemment, cette ballade n'est que creux et bosses. Du fond des cagadous, ou notre nez fut à la noce Nous avons escaladé, les collines d'Alais Pour au fond du cratère, venir nous delasser...
J'ose esperer que les lits de ce palais Nous permettrons mon amour, de nous envoler Vers ce lieux, par les pouêtes détaillés Mais que peu ont réellement exploré Et que vous me faites si souvent visiter.
Et puis... Il est l'heure pour les culottes de décoller !!!Remerciant d'une caresse sur le museau leur machouillante monture ( Aurait elle inventé, le chemimgum sans le dire à personne cette bestiole ?), Luna s'empresse de suivre Arobass. Le menu ne l'attire point... Pour ses appetits de gourgandine gourmande, les cornes du taureau sont un met trop frutre, quand au reste, elle le deguste..... en privé.
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| Sujet: Au Cratère Lun 12 Mar - 10:56 | |
| floeiFloei avait tiré d'un pot de grès des champignons séchés qu'elle avait fait tremper dans un peu d'eau, et vivement battu l'omelette commandée. Dès que la poele avait commencé à fumer dans la cheminée, elle y avait versé la préparation, qui eut tôt fait de cuire, puis servi leur repas au couple de voyageurs fourbus. De la bière sur la gardiane, quelle drôle d'idée lorsque le vin rouge du pays a, durant des heures, mitonné la viande ? Mais qu'importe : le client est roi, elle servit donc les bières demandées.
Un mouvement dans la rue attira son attention : bruit de voix, et rumeur qu'elle ne sut identifier... Quelqu'un arrivait à l'auberge, d'autres voyageurs sans doute. Une ombre ondoyante se profila derrière la vitre : le cou sinueux de l'étrange monture du lancer de haches. Voila donc l'origine du barissement étrange qu'elle avait entendu juste avant. La porte s'ouvrit sur les Echangeurs, qui ne paraissaient pas intéressés par le menu du soir.Une chambre ? Eh bien, prenez donc la 7 : en haut de l'escalier tournez immédiatement à gauche, et au fond du couloir. J'enregistre vos noms dans notre livre : Luna et Arobas, n'est-ce pas ? J'espère que les lieux vous permettront de passer une nuit à la hauteur de vos désirs ! ajouta-t-elle malicieusement en les voyant s'empresser vers l'étage : ils manifestaient l'ardeur de jeunes mariés, et leur hâte à grimper l'escalier la fit sourire. | |
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