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| | Les cagadous | |
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Le Copiste Bibliothécaire
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| Sujet: Les cagadous Mer 14 Fév - 23:35 | |
| namarië Posté le: Sam Jan 27, 2007 4:32 pm Dans les sous bois, à l'écart du sentier, un endroit rêvé sommeil, attendant chaque jour l'instant de son réveil. Ce n'est pas prétentieux, mais toujours l'enchantement, quand vous le découvrez, vous prend. Délicieuse cabane de bois, point trop grande pour ne pas être encombrante. Ne pas gêner les regards délicats, qui un jour se poseraient là. Un doux feuillage l'enserre tel un voilage à son mystère. Mais qu'est ce donc que cela ? les cagadous bien sur, il ne nous manquait que ça.
Les cagadous, mais qu'est ce ? Excellente question. C'est l'endroit de prédilection, ou vous pourrez poser vos fesses. Sur le chemin qui mène au Lys, sans aucun artifice, un homme pressé un jour, s'y vida sans détour. L'opération se répétant, il devint vite évident, qu'une construction amènerait un mieux à cet acte d'évacuation. On bâtit donc, en hâte, pour cacher ce spectacle, un trou et quatre planches, un toit formé de branches.
Depuis c'est sans ambages, que dans tout le village, les habitants ont à coeur d'y déposer leur humeurs.
------------------------------------------------------------------------------------- Pour une dame, qui un jour, me fit partager cette remarque : Dans les RP, nous ne faisons point. Et bien maintenant nous pourrons faire. | |
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| Sujet: Re: Les cagadous Mer 14 Fév - 23:38 | |
| namarië Sans jamais s'arrêter, elle avait galopé. Depuis l'Oranger en passant par l'allée. Car de ses mains crispées, elle ne pensait tenir, toujours, par devers tous ses indicibles atours. Il fallait qu'elle se hâte et qu'elle se carapate pour ne point poser là, de trop subtils abats. Mais enfin là, merveille, la cabane au réveil de cette nuit sans lune lui chante sa fortune. Bien vite la porte s'ouvre, les jupons se relèvent, et là sans en découdre, elle se répand sans trêve. Et ses yeux stupéfaits, libres eux de tout méfaits, tombent sans prévenir, sur un drôle de sabir. A voix haute, mais pour aucun hôte, elle déclame et s'alarme. Ah ! non c'est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire ... Oh ! Dieu ... bien des choses en sommes ... En variant le ton, - par exemple, tenez : Agressif : Moi, madame, si j'avais un tel cagadous, il faudrait sur-le-champ que je me l'escagasse. Descriptif : C'est un gogue ! ... un chiotte ! ... un puisard à excréments ! Que dis-je, c'est un puisard à excréments ? ... C'est une fosse septique ! Curieux : De quoi sert ce trou ici posé ? de citerne, madame, ou de piège à Tromal ? Gracieux : Aimez vous à ce point les fesses des alaisiens que maternellement vous vous préoccupâtes de bâtir ce cagoir pour leurs crottes écarlates ? Cavalier : Quoi, l'amie, ce trou est à la mode ? Pour y poser son fion, c'est vraiment très commode ! Dramatique : C'est l'asphyxie quand le vent rugit ! Pratique : Voulez-vous le mettre en loterie ? Assurément, madame, ce sera le gros lot !
Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit : Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres, Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres Vous n'avez que les trois qui forment le mot sot ! Permettez moi de présenter mes plus plates excuses au Cyrano de Monsieur Edmond Rostand. | |
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| Sujet: Re: Les cagadous Sam 3 Mar - 18:51 | |
| namarië A peine eut elle finit de s'épancher ainsi, que la porte en hurlant s'ouvrit en coup de vent. Remontant ses culottes, bien à point elle sursaute face à l'air ahuri d'un fidèle abruti. Le bâton, assassin, s'écroule, dans le mouvement elle déboule, et, telle une amazone furibonde, court à l'envahisseur sans perdre une seconde. Ramassant le bâton, elle lui colle au derrière, pour ne point dire le fion, et hurle à sa manière. Ha ! Tu voulais poser ! Et pour ça me mâter ! Et bien, c'est avec joie, que je prépare la voie à ton émancipation grâce à une belle flagellation ! | |
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| Sujet: Re: Les cagadous Sam 3 Mar - 18:52 | |
| glaviotEn cette glaciale matinée, les premiers rayons du soleil perçaient entre les planches attivement ajustées de la cabane odorante. L'un d'eux, particulièrement perfide, vient frapper l'occupant des lieux entre les deux yeux, avec une précision toute diabolique. Le dormeur des cagadous, victime de l'attaque d'Helios, fut ainsi contraint de sortir de son éthilyque sommeil...
Le visage appuyé contre l'une des parois de l'édifice - bien inconfortable appui-tête - Glaviot entrouvrit un oeil...
Mais où diable se trouvait-il ? Qui donc cognait ainsi avec tant de fureur à l'intérieur de son crâne ? Et cette odeur ?
La bouteille vide à ses pieds lui apporte un début de réponse.
Dans un douloureux effort, il décolle sa joue et tente de se lever. Le malheureux a surestimé ses forces, perd l'équilibre, tente de trouver appui contre la porte et bascule hors de l'abri. La lumière l'aveugle, à l'intérieur de son crâne, une horrible boule de plomb se balance ravageant tout sur son passage puis s'immobilise, trop lentement.
Se lever très doucement, ne pas faire rouler à nouveau la boule, rejoindre le chemin et se diriger lentement, très lentement, vers la ville...
Sa joue le brûle et s'il avait un miroir, il aurait pu y découvrir, reproduits fidèlement mais à l'envers, les noeuds et les veines de la planche qui lui servit pour la nuit d'oreiller ainsi que ces quelques mots, témoignage irréfutable, gravés dans sa chair pour quelques heures encore :Petit coin de Namarië Pour un coin de paradis Du secours on dit merci Et pour les odeurs, tant pis. | |
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| Sujet: Re: Les cagadous Sam 3 Mar - 18:52 | |
| kharavanUne fois franchi le défilé obscur qu'ouvre la porte sous l'épaisse muraille de la ville, la lumière sans voile du soleil éblouit.
La route s'ouvre devant eux : le vaisseau du désert, lesté des baladins, inspire à pleins poumons et s'elance. Son amble se déroule, enfin, sans obstacle. Les passagers se détendent, s'assouplissent, le suivent. L'accompagnent même : voilà qui est mieux. Le chameau en sourirait presque : enfin des pérégrins sachant chalouper, sans davantage heurter son allure souveraine. Il reste à savoir où il les entraine. Son impulsion premiere etait de quitter la presse urbaine. Mais filer les chemins, sans un but, serait vain.
c'est alors qu'Ispaghul à son souvenir revient. L'herbe afgane produit son effet : sa salive se déssèche, épongée par la colle dont son gosier est chargé. Et sans tarder, ses entrailles se relachent.
Sous les bois, un lieu secret appelle. Non pour lui certes : il n'use point de tel endroit, semant à tout venant ce que ses visceres rejettent.
Un léger détour, les voilà sur une sente, par la ramée couverte. Il ralentit, s'arrete. Devant eux, quelques planches, frêle dépositoire.
Au bord de la coulée, sur l'humus du sous-bois, laisse choir* son offrande. Quelques graines du plantain indien, par ses soins richement amendées. Bientôt les alaisiens bridés pourront ici trouver, par la grâce d'Arobas, de quoi mieux s'épancher.* Choir. Du latin cadere, tomber. Qui donna également... chier ! | |
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| Sujet: Re: Les cagadous Sam 3 Mar - 18:53 | |
| arobasEt un et deux, et un et deux... les hanches et le bassin soudés accompagnent le rythme lent du camélidé. Arobas se laisse aller à une chansonnette alors que Luna a la tête posée sur son épaule. Il chante de sa voix la plus douce... Quand j'avance tu recules, Comment veux tu...comment veux tu que je t'en........lasseuuuuxEt c'est au son de cette jolie contine romantique qu'ils arrivent berçés par les pas de l'animal à proximité du frêle edicule. Loin de se poser des questions existencielles les mouches intensifient un ballet au sacre de la flatulence toute puissante, encouragée par les odeurs de défections maintenant mêlée de l'homme et l'animal. Mais peu importe, qu'elles soient molles ou dures, le plus important et de faire dans l'trou comme dirait ma grand mère. -Regardez notre ami Glaviot, ma douce! - il semblerait qu'il se soit fait un maquillage champêtre et que notre rosse à bosse n'ait pas fait de cas et se soit oubliée sur la couche de fortune de ce saoulot qui cuve? - Il n'est pas dans la m.......ouise? - Enfin si!...euh...manière de causer quoi! | |
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| Sujet: Re: Les cagadous Sam 3 Mar - 18:54 | |
| luna.ciredutemps L' animal se lêve et arpente d'un pas alerte les pavés de la ville. Le second essais d'Arobass et Luna semblait vouloir prendre la tournure du premier. Balancés de droite à gauche de haut en bas, ils s'accrochaient désesperement à ce qu'ils trouvaient : une selle, une bosse, un cordage... Arobass trouva vite plus interressant de s'accrocher aux hanches de Luna, évidemment ! Et ce fut ce geste qui leurs sauva la vie. Ces deux mains arrimées là ou elles connaissaient si bien la géographie. Sous ce contact rassuranC’est que ça ne sent pas la rose… Mais des roses, Luna en a (Ne le dites à personne elle les a piquée derrière le presbytère, pensant qu’ elle serait mieux dans cette terre par l’humain sanctifié) et elle les offres de bon cœur à ce monument dédié à ce que l’homme a de plus intime après le bout de son…. Nez, bien évidemment. Ainsi, mon cœur, ce lieu se fera enfin charmeur Ces roses libèreront leurs odeurs Et des alaisiens libèreront les ardeurs Pour leur plus grand bonheur…
Quand à Glaviot…. Ben…Laissons le cuver et d’autres contres moins parfumés rêver … Se penchant vers leur monture, à l’oreille elle lui susurre : Mon amant d’amour souhaiterait faire une visite au cratère. Se nom éruptique l’inspire. Serait-il possible de …. . | |
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| Sujet: Re: Les cagadous Sam 3 Mar - 18:54 | |
| arobasToi le coeur de la rose Toi le parfum du lis blanc tu ne m'as laissé comme un rayon de Lune Qu'un cheveu d'or sur mon épaule Et les soupçons d'un rêveuuuuuuuuuuu...
-Prout! prout! prout! que je t'aime mon satellite d'amour. -Comme ces fleurs paraissent fades ,au regard de votre image, vous êtes la plus belle d'entre toutes.( là, il a fait fort notre "pouète", trouver une inspiration aussi surfaite dans un lieu pareil, c'est à rivaliser au nanard d'or avec "plus belle la vie"). - Ca me gratte! je ne sais pas si c'est le poil de chameau ou cette charmante chose tricotée que l'on m'a offerte au banc de l'échangeur et que je me suis empressé d'enfiler...
- Allez! Hue vieille carne, la route n'est pas bien longue pour arriver au cratère mais elle pourrait être parsemée d'embûches et je commence à avoir la pépille... - Et cesse donc de brouter cette ispaghul, on nous suit à la trace...Sur ces mots, joignant le geste a la parole, il donne une bonne claque sur la croupe puissante de Kharavan qui déblatère son désaccord d'un mouvement ruminant de machoire. | |
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| Sujet: Re: Les cagadous Jeu 12 Avr - 15:12 | |
| tromalil court il court le Tromal. Presque à bout de souffle, Tromal commençait à perdre le rythme éffréné de sa course. Il lui faillait un endroit pour cacher son imposant colis. Non pas que Babette soit réputée pour etre une femme forte mais bon....un poids mort ein...
OK bon, pour etre plus fidèle à a vérité, Tromal, pas si musclé que ça et bourré comme un coin ne pouvait assurer sa fuite sans s'arreter d'abord our la comission. Il courut donc vers les cagadous ou il entra avec sa Babette endormie. Il l'a lacha à terre et s'affala sur son trone.....
Bien que l'envie de divaguer sur le caca est toujours un plaisir, je vais ici vous laisse imaginer la suite des evenements en précisant toutefis que: -Tromal n'est pas constipé. - Il ne pousse pas de gémissement quand il fait... - Il n'y a rien pour s'essuyer mais Babette à une robe et elle est évanouie... | |
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| Sujet: Re: Les cagadous Jeu 12 Avr - 15:14 | |
| Leonard de DixiDes parchemins plein les bras, Léonard s'en revenait de la ville voisine où il avait fait quelques échanges avec son homologue. Il ramenait pour Alais des tas de nouveautés, des récits palpitants, des parchemins illustrés et tout de même un peu de culture pour la bande de barbares que représentaient les Alaisiens. Un peu plus tôt, il s'était arrêté dans une auberge ou il avait pris un déjeuner succulent fait de fruits de saison juteux. Il en avait tant mangé et si rapidement que ses vêtements de bibliothécaire étaient mouchetés de taches du jus sucré.
Il longeait la foret, la tête dans ses pensées, lorsque son estomac fit un bruit des plus inquiétants, un gargouillement qui n'annonçait rien de bon quant à la suite des évènements. Pris au dépourvu, il regarda alentour pour essayer de repérer un bosquet suffisamment touffu lorsqu'il remarqua les quelques planches montées à la va vite qui constituaient les Cagadous de la ville... providentiels. Il se rua sur la cahute comme un affamé sur la pain, entra precipitamment et s'assit sur le trône après avoir vite baissé ses braies. Le soulagement fut grand, ainsi que le bonheur des ces petites joies quotidiennes que nous offre notre corps animal. Il prit le temps de lire un petit récit, celui d'une vache consciente du sort qui l'attendait chez le boucher et qui fuyait la civilisation, une très belle parabole de...... une douleur aiguë dans la poitrine..... le coeur que l'on serre dans un étau.... la main qui s'accroche à la chemise pour essayer de la calmer.... impossible de crier..... la respiration difficile....
Leonard tomba en avant, les parchemins roulèrent hors des cagadous, .... un oiseau vint se poser sur la corps inerte, il ne l'en chasserait pas, ce n'était plus qu'une enveloppe vide, leonard était parti loin d'ici... dans la plus grande bibliothèque dont on put rêver... | |
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