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 Balade bucolique pour Dames Blanches

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Le Copiste
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MessageSujet: Balade bucolique pour Dames Blanches   Balade bucolique pour Dames Blanches Icon_minitimeLun 14 Avr - 23:28

MarieAlice Posté le: Mer Fév 06, 2008 9:45 pm
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Marie n'avait pas tout suivi. Trop vite, trop de choses en même temps, trop fatiguée sans doute.

A un moment dans une forge en train de parler à Bitterly, attachée à une chaine fichée dans la pierre.

Puis d'un coup un Coucou qui entrait, congédiait leur Soeur pour finir sur...

Des mules, nues, attachées, en sang, bâillonnées, incapables de bouger, face aux portes de Tours.

Une nouvelle douleur pour s'ajouter aux autres, dans le dos une piqûre vive, quelque chose placardé semblait-il.

Les mots de loin mais sans qu'ils s'impriment, juste un passage d'une oreille à l'autre.

Résistante, têtue, fière... Tout ça oui mais là surtout épuisée et meurtrie. Dents serrées et volonté pour ne pas geindre ni pleurer. Pas un muscle qui n'hurlait pas, pas une parcelle du corps qui ne lui envoyait pas un signal d'alerte.

Et d'un coup les mules repartaient, à fond sur le chemin menant à Tours. Du monde en face, un peu loin encore mais pas l'énergie pour leur crier de se pousser, attention convoi d'anges pas heureux et plutôt mal en point. Et puis avec le bâillon serré à l'étouffer de toute façon.

Fermer les yeux, il y allait forcément y avoir un choc là. Difficile autrement.

Mais... Que....

Un écart sur la droite, pas prévu du tout, heureusement qu'elle était attachée sinon par terre la Dame.

Râlerait bien après cette fichue bête mais elle pouvait pas. C'est bête parfois ce qu'on pouvait se contrarier pour une broutille quand tout le reste allait mal.

Rouvrir les yeux pour voir face à elles un champ de chardons, énormes, magnifiques, piquants à souhait.. Bien tiens, des fois que des épines il n'y en a pas assez.

Coup d'oeil vers Kirah pas plus rassurée qu'elle puis retour aux chardons. Et sur la droite un gamin, qui les regardait bouche bée.

Un signe... Essayer de lui faire un signe. Qu'il arrête ces fichues quadrupèdes avant les plantes. Parce que là Marie commençait vraiment à se demander ce qu'elle avait pu faire à Aristote. Au Coucou elle savait, elles avaient résisté, les rançons n'avaient pas été payées...

Mayday, mayday... Là-haut... S'il y a quelqu'un.... Faites que ce gamin nous arrêteeeeeeeeeee!!!!

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kirah
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Cela ne sera pas long.. . Dans un instant, se sera terminé.. Au revoir mes Dames.

Long ? quoi donc ? Et cette épée dont il les nargue, dont il les menace.... Faché l'emplumé ? Quoi donc ?
Comment pourrait-il savoir que de Normandie rien ne viendra ? Le courrier n'est pas encore envoyé pourtant....
Mais....

Inconscience tout à coup... hum.... comment ? .... Mais ?
Tete douloureuse, cuisses brulantes, secousses.... elle n'est pas dans un lit défoncé pourtant... V... non, pas lui, pas là....
Que ?

Froid ! Brulures ! Ouvrir l'oeil, tenter de s'exclamer. Pas possible... Qui....
Une route, une mule....

Marie ? Regard.... Regard et échange, ne pas flancher.... encore une douleur.... une de plus... et ce sera fini... si les tuer il veut, dernière épreuve cela sera...
Le froid sur sa nudité... tenter d'écarter légèrement les cuisses pour calmer le frottement, la brulure, ces épines de ronce qui transpercent la couverture... Pieds noués rien n'y fait.... muscles bandés, serrer les dents sur le bâillon. Serrer les dents, il y a eu pire douleur déjà.... Profiter de la bete arreter pour bouger...un... deux ... douleur intense...
Retenir ses larmes... surtout retenir ses larmes face à la douleur.... Le froid... un peu plus ou un peu moins.... Si c'est pour mourir ce jour, à quoi bon etre couverte...

Mais... ah non ! Stooopp ! maudite bete ! Impossible de serrer les cuisses un peu plus pour la faire arreter. Les mains sont nouées dans dos, pas moyen de saisir une crinière pour la faire arreter... ET là devant ?! Mon dieu ! Aristote ! Collision inévitable ....

La mule semblait bien décidée à foncer droit devant, rendue folle par les chardons, les ronces et la lance du Coucou. Meme pas capables de mener à terme ce qu'il commence celui-là, ni de faire les choses proprements. Faut-il donc croire qu'il a voulu se débarrasser d'elles par KO ? Deux faibles femmes face à lui, il n'a pas résisté ? Pauvre Emplumé. Bah oui, quelque secondes avant une rencontre fatidique, collision impossible à empecher, on peut bien se permettre quelques pensées peu charitables n'est ce pas ?

Fermer les yeux... et les réouvrir aussi brutalement que la bete sous elle s'arrete. S'arrete ? Gné ? Mais ? Pourquoi ?
Ouvrir les yeux et découvrir un champ de chardons tout autour.... mais surtout ... surtout ne pas rire devant la situation... 3 secondes plus tot, elle pensait finir dans le choc... et là...
Marie ? Marie tout aussi choquée qu'elle apparemment... Ne pas rire... surtout ne PAS RIRE.... pas quand elle sentait la couverture glisser sur le flan de l'animal au fur et à mesure des soubresauts qui l'animaient et la faisaient inexorablement glisser... Non !
Coup d'oeil à gauche.... Marie... en aussi mauvaise posture... coup d'oeil à droite... un gamin bouche bée... au nez...
Ehhhh ! Mais c'est un nez.... oh non ! Par aristote, mais il se moquait d'elle là le farceur sur son nuage... mais c'est pas vrai !

S'il te plait petit farceur....
Toi la haut !
J'ai été relativement sage là,
Tout juste un peu de provocation à l'égard d'un Emplumé,
Alors s'il te plait, pas les chardons....
Non ! pas les chardons !
Promis.... si tu me les évites ....
euhh....
Je ferai construire un autel à ton adresse à Neaufles
S'il te plait petit farceur sur ton nuage ...

Et de rire... suffoquer presque en voyant les chardons se rapprocher...

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germain_de_gisors
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Germain avait vu avec joie les murs de Tours apparaitre à l'horizon quelques heures plutôt. Le jeune Normand avait le flanc endolori par son glaive qui battait au fur et à mesure de ses pas, et ses pieds lui faisaient mal.

- Tu es talentueux mon garçon, et j'ai toute confiance en toi pour mener à bien cette mission d'éclaireur.

lui avait dit son père, ce qui n'avait pas manqué de le réjouir ... avant de déchanter en découvrant que nulle monture ne lui serait confiée pour cette mission. Et des pas, entre la Champagne et la Touraine, il y en avait tant, qu'il avait cessé de les compter une fois franchie ... les portes de Conflans. L'hiver étant plutôt clément cette année, il avait pu progresser rapidement. Tours était en vue, où après dévotions puis repas digne de ce nom, il était certain de trouver quelques informations intéressantes sur les alentours de Vendôme au coin des comptoirs de la ville.
Marchant, ses pensées s'envolèrent vers les façons de faire parler les gens que lui avait enseigné le constable de Gisors. Quelques minutes durant, son visage juvénile refléta ses réflexions, bientôt remplacé par une grimace de suspicion : une galopade, devant lui.
Instinctivement, il posa la main sur la garde de son arme, et se pencha légèrement vers l'avant, immobile, concentré.

- Montures légères, cavaliers désarmés ...

lui souffla son ouie : le chant de la chevauchée le lui enseignait, dépourvue qu'il était du tremblement grave et lourds des palefrois, et des milles et un bruisement du métal contre le métal ou le cuir. Il se redressa, puis fit quelques pas de côté pour s'écarter du chemin.Quand les cavalières furent en vue...

La forteresse de son père était probablement l'un des endroits de France où l'on pouvait assister quotidiennement aux scènes les plus surprenantes, mais même cela ne l'avait pas préparé à ce qui se jeta littéralement à ses yeux : deux mules miteuses, les yeux injectées de sang, la langue pendante à travers des filets de bave gluante, galopant sans la moindre grâce filaient vers lui, montées par ... par ...
Les joues de Germain se firent écarlates, et son regard se déroba : deux créatures comme sorties d'un récit les plus glauques du Duc d'Evreux les montaient. Sales, décharnées, les cheveux tels botte de foin laissée sous une déluge d'été, elles bringbalaient comme pantins désarticulés, menaçant d'être jetées à bas de leur mule à chaque instant.

Elles étaient nues, aussi, et encore fort attirantes malgré leur âge. Trop pour ne pas déclencher une réaction confuse chez le jeune adolescent, qui resta un moment figé devant pareil spectacle.
C'est le regard d'une des deux créatures qui le fit sortir de sa torpeur : ses yeux, entre des dizaines d'autres, il les reconnaissait : c'était ceux de celle que son père l'avait envoyé trouver !
Le charme du spectacle fantasmagorique le quitta dans l'instant : il devina les montures ereintées, à bout de souffle mais affolées, les mains immobilisés et les cuisses tétanisées par l'effort faisant des cavalières guides aussi utile que fontes. Il vit le danger.
Il était jeune, et de ce fait encore inconscient : lorsque les mules ne furent plus qu'à quelques pas, il se jeta devant elles, levant haut les bras et en hurlant à plein poumons. Les bêtes de somme tentèrent chacune de s'écarter de lui mais elles étaient épuisées, et cet effort supplémentaire acheva de leur couper le souffle. Germain, vivement, saisit à chaque bête une oreille, et les força à s'arrêter, comme le lui avait enseigné Hildegarde (qui se servait pareillement de cette technique pour mettre un terme aux agissements des gamins qui peuplaient Gisors).

L'équipée s'arrêta là : les mules et leurs cavalières sur le chemin, Germain ... à mi mollet dans un inextricable massif de chardons. Il souriait, fier, radieux, se sentant fort comme un chevalier des histoires que lui racontait parfois Hildegarde.

Puis son regard tomba sur la poitrine fort peu couverte de la brune. Carmin, ses yeux filèrent bas et à droite ... pour tomber sur les cuisse pas plus dissimulées de la rousse, ... et ses joues lui donnèrent l'impression de cuire !

- B'jou...

fut tout ce qu'il fut capable d'articuler en guise de salutations.
_________________
Jeune bâtard de Gisors (PNJ)


MarieAlice
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Qu'on les arrêteeeeeee... Avait-elle crier en pensées et bien c'était fait.

Technique peu orthodoxe d'attrapage d'oreilles mais bon le résultat était là. Mules stoppées au milieu des chardons, Kirah et elle toujours en selle et le gamin rouge carmin.. Jolie nuance d'ailleurs... A essayer après le camaieux de gris. Les chardons qui le piquaient ou bien quoi? Rapide coup d'oeil à sa compagne, pourtant vu leur état, provoquer un émoi quelconque relevait franchement de la gageure.

Enfin, pas l'énergie ni l'envie de se poser des questions, par contre pouvoir respirer, parler, descendre de ces fichues bêtes pleines de puces et d'épines là ça devenait vital.

Ras le pompom des bestioles pour le coup. A plumes, à poils, luminescents ou autres. A vous dégoûter à tout jamais d'aimer ça. Définitivement.

Et même pas la possibilité d'hurler un bon coup pour chasser la frustration... Tsss non vraiment....

Son regard se posa sur le gamin, essayant d'attirer son attention désespèrement. Mouvements limités des bras, grognements.. Rien.. Il semblait devenu sourd, muet, limite imbécile... Pour peu il allait se mettre à baver là.

Bouger... Le bassin voilà.. Un des rares trucs qu'il était possible de bouger. Un coup à droite, aieeeeee... Un coup à gauche, ouilleeeee..... Lever les yeux au ciel. Je te jure toi là haut... Quand je vais te voir... Va y avoir de l'explication de texte.... Et ça va pas te plaire crois-moi!

Nouveau mouvement et là sensation étrange... Comme un début de glissade et l'impression très désagréable que soit les chardons poussaient à vu d'oeil, soit ils se rapprochaient...

A l'aideeeeeeeeeee
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MessageSujet: Re: Balade bucolique pour Dames Blanches   Balade bucolique pour Dames Blanches Icon_minitimeLun 14 Avr - 23:33

germain_de_gisors
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Germain prit plusieurs profondes et bruyantes inspirations pour s'aider à chasser l'émoi en lui. L'abbesse de Bernouville lui avait dit si souvent que la Créature Sans Nom se cachait derrière chaque tournant, chaque pierre, chaque arbre, prête à jeter soudainement sur lui le filet entravant de la corruption et du péché. Et il se disait à Gisors que l'abbesse savait de quoi elle parlait, aussi lui faisait-il crédit : l'équipage de ces deux femmes nues avaient tout de l'aspect d'un piège démoniaque.
En même temps, son père avait lui coutume de dire que le péché se cachait bien plus souvent dans l'œil du pécheur que dans quelque machiavélique plan lunaire. Et relevant discrètement la tête pour observer brièvement les deux cavalières, il était plutôt enclin cette fois à suivre cette position.
En d'autres circonstances et autres tenues, elles devaient l'une et l'autre être séduisante. Certainement même pour la rousse, ou il ne connaissait plus son père. Son père avait raison : il ne pouvait empêcher son imagination de s'égarer en territoires inspiré par ce qu'elles ne cachaient pas, mais cela ne leur était pas imputable. Elles étaient complètement à la merci du premier venu, sans défense, sans moyen de réagir, et ...


- Grmmmmeoouubbbmmmmmmmm !

gloussa ridiculement la brune en glissant lentement mais surement vers un buisson de charbons de belle taille.

Gisors prit le dessus sur Bernouville, et Germain rejeta loin au fond de son esprit ses interrogations adolescentes. En un mouvement rapide, il se retrouva en position de cueillir la jeune cavalière qui glissa dans ses bras en grognant d'impatience.
Trèèèssss profonde inspiration ... Même couverte d'une couche de crasses dont il préférait ne pas connaitre la nature exacte, le contact de la peau de la captive sur la sienne suffit à réveiller dans sa tête les sermons de l'abbesse. Et c'est légèrement tremblant qu'il déposa son fardeau dans l'herbe au milieu du chemin, ... assise.

Elle le foudroya du regard, en hurlant
Huuhhuhhhuuhuuurrrrrrrrghhhhh !!! si fort à travers son bâillon, qu'il crut un instant qu'elle s'en était défait. Elle s'agita alors au sol avec frénésie, roulant dans un sens et dans l'autre comme un poisson sorti de l'eau. Une roulade plus forte que les autres lui en mit sous les yeux écarquillés de stupéfaction, la raison, sous la forme d'une paire de fesses moins tentatrices ... que truffées d'échardes de ronces !

Il se pencha vivement sur elle, la fit rouler avec force et douceur sur le flanc, espérant que cela la soulagerait, et lui retira son bâillon ... avant de se précipiter
vaillamment vers la compagne de son père.
Elle lui lançait un regard fait d'un nombre tellement impressionnant de sentiments ...qu'il en oublia la grande gêne qui aurait été la sienne sinon de tenir ainsi dans ses bras la maîtresse nue de son géniteur : il l'arracha presque de sa monture, la déposa elle directement sur le flan, et lui découvrit elle-aussi la bouche, jetant rapidement un regard au bas de son dos qui lui confirma qu'elle n'avait pas été épargné par les ronces.

Et que son père avait sacrément de la chance, pensée à laquelle, les mains libres, il se gifla pour reprendre ses esprits. Il se recula de quelques pas, s'assit lui aussi, et ne trouva rien d'autres à dire que de se présenter.

- J'suis Germain, d'la troupe de Gisors.

Et d'ajouter, provoquant nouvel incendie sur ses joues
- J'peux encore faire qu'chos' pour vous ? Pap...L'Vicomt m'a envoyé par d'vant pour préparer son arrivée...


Marlowe's
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A l'heure où l'aube blanchit la campagne, il passe les portes de Tours, laissant aller sa cavale, la mercenaire chevauche à ses cotés, chevelure d'ivoire à brise absente, une nuit blanche s'achève, accroché à l'herbe albe de froid, aux buissons décharnés d'hiver, aux branches hâves des arbres griffant un ciel argenté, partout étincelle le givre aux premières lueurs d'un jour pâle, la face livide du funambule donne raison à cette larme éternelle, il ne sait quels fruits naitront de cette rencontre passée, amers ou insipides, annonçant la sève liquoreuse du printemps ou prolongeant les frimas, la fatigue de la discussion a saveur laiteuse, brume de l'insomnie figeant les pensées à la glace des lassitudes, il secoue doucement ses mèches corbeaux, et lance un long cri à gorge déployée, relâchant la tension, Sans Nom reprend d'un hennissement moqueur, le marlou se tourne vers Blanche, moue désinvolte aux lèvres.

Tu connais l'Andalousie ? S'y trouvent, disait mon père, hommes les plus fiers du continent. A la franche rudesse d'une terre d'invasion, croisée d'orient et des mystères de l'océan. Me reste encore tant à découvrir...

C'est plus une rêverie qu'un soupir, un désir qu'un regret, il se prend à chantonner, au rythme de la route, les intrigues se nouent par défaut, envie d'une pause dans la réflexion aux mouvements de l'échiquier d'ivoire.

Tu me estas dando mala vida
Yo pronto me voy a escapar
Gitana mia por lo menos date cuenta
Gitana mia por favor
Tu no me dejas ni respirar
Tu me estas dando mala vida...


Un braiement soudain l'interrompt, vite transformé en duo d'ânes, tranchant la paix du matin, coup d'œil à sa compagne, le détour du chemin dévoile un étrange spectacle, un jouvenceau empourpré, deux donzelles dénudées, assis au beau milieu du passage, et un couple de mulets broutant un champs de chardons, la Touraine comporte surprise sous chaque cailloux.

Par la malepeste... Qu'est-ce encore que cela !

Il démonte d'un bond, s'approche, sourcils haussés, nues et attachées de surcroit, les chairs lacérées, amaigries, des cernes noirâtres et profondes, nul besoin d'être médicastre pour percevoir la nécessité de soins et de repos. Un détail attire son attention, accroché d'une épine, un parchemin au dos de l'une, il s'en saisit avec délicatesse, lecture instructive.

Une vraie dentelière le commodore... La Gueuse Limousine... Mordiable.

Il s'accroupit aux cotés de MarieAlice, oui, il l'a vue sur le champs de bataille, lors du duel avec le Coucou, rien de moins que la commandante de l'Ost des cinq duchés, abandonnée au coin du bois. D'un geste vif, sa dague sise à son avant bras surgit, les liens tombent au sol.

Envoie les couvertures de bivouac ma caille, elles ont pas besoin d'un rhume en sus. Et toi gamin, chope les mules, le ducaillon ne se glorifiera de rien, pas si je suis dans les parages.

Il fleure plus l'écuyer à nobles que le bouseux celui là, à voir d'où il sort, en attendant, il se redresse, tour d'horizon, les remparts sont visible, possible que ça s'agite rapidement par là bas, mhm, savait bien que ces quelques jours en forêt, après sa dérouillée avec Blanche, serviraient, il va prendre le maquis à sa façon, retour vers les femmes, un brin choquée, mais l'étincelle vivace de leur regard indique qu'elles sont loin d'être brisées, une cure s'impose, l'enseignement des simples par Gunther sera utile.

Mesdames, de Charybde en Scylla peut-être, vous aviserez une fois remises un tantinet... Allons voir si le loup y est.

Souriant à l'idée d'une escapade sous les frondaisons, il devrait retrouver l'endroit adéquat, la compagnie promet, et cela sera l'occasion d'essayer un truc qui le tente depuis assez longtemps. Marlowe's lorgne en direction de Vendôme, une colonne de fumée noire monte à l'assaut des cieux, ouais, encore tant à découvrir.


MarieAlice
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Mais au lieu de respirer il allait l'aider oui le blond là! Non parce qu'elle n'avait rien, à priori, contre les chardons. S'ils existaient c'est qu'ils devaient avoir une utilité. Autre que se ficher dans sa peau s'entend.

Courte réflexion tandis que ces fichues plantes épineuses semblaient décidées à lui faire de l'oeil, voir plus si affinités. Allez donc faire comprendre à des herbacées que oui vous les aimez bien mais que non aucune histoire épidermique n'est possible entre vous.

Retour au blondinet qui ne comprenait toujours rien. Résignation à donc aller faire un câlin aux chardons, à vrai dire, elle n'était plus à une piqure près. Avec un peu de chance elle aurait même droit à un joli dessin.

Soupir et là d'un coup, des bras. Pas des bras forts et costauds, plutôt juvénils, mais des bras qui la récupéraient et c'était là l'essentiel à retenir. Coup d'oeil reconnaissant au gamin, un peu tremblotant et rougeaud, jusqu'à ce qu'il la dépose, assise par terre.

Mais ça n'était pas vrai, elle quittait les chardons pour se retrouver à même le sol, les fesses truffées d'épines, en sang. Hurlement à travers le baillon à la sortie de sa bouche qui devenait un espèce de grognement aigu de l'autre côté du tissu.

Elle ferma les yeux, exaspérée. Aristote, Sans Nom, et autres. Je vous jure, vous prédis, vous annonce... Que ça va chier quand je serai morte! Ras le pompom de vos plaisanteries! Vais vous coller dans un buisson de chardons, nus, enduits de miel, avec des fourmis rouges. Vous ferez moins les malins!

Aide-toi le ciel t'aidera. On lui avait assez répété enfin. Elle mit donc en pratique en essayant de rouler sur un côté, se balançant, finissant par dévoiler son postérieur, nu certes mais depuis longtemps la pudeur l'avait quitté pour le coup. Le gamin dut tomber sur un morceau de cerveau viable ou bien était-ce la vue de la cause de son inconfort, en tout cas il l'aida en la couchant sur le côté avant de la libérer de son bâillon pour revenir aider Kirah.

Une grande goulée d'air froid prit place dans ses poumons, lui coupant le souffle avant qu'elle expire et hurle sa colère, sa frustration et aussi sa douleur.


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH

Deuxième salve pour finir de se libérer.

BON DIEU DE BON DIEU DE BON DIEU.... JE HAIS LES EPINES!!!!!!!!!!

Voilà c'était dit. Fallait bien qu'à défaut de les sortir de sa peau, ça sorte de sa bouche par des mots.

Respirer profondément, se calmer... Jusqu'à ce que des bruits de sabots la tirent de son calme à peine retrouvé. Tours capitale de la touraine, route passante s'il en était. Une présence dans son dos, lassitude. Quoi encore? Etait-elle devenue la dernière attraction tourangelle? On aurait au moins pu la prévenir.

Mains dans son dos, parchemin ôté doucement avec l'aiguille, légère piqure, plus à une près, par contre la gueuse limousine ça ne l'amusa pas.

Mains libres, couvertures demandées, elle se retourna pour faire face à un visage blanc où la seule tache de couleur était rouge sang et siffla entre ses dents.


On se connait messire? Je n'ai pas le souvenir de vous avoir vu, et pourtant un tel visage doit marquer. Mais merci de m'avoir libérer et pour la future couverture à défaut de m'appeler par mon nom. MarieAlice. Ou Aella. Ou bien d'autres noms encore mais Gueuse Limousine est un nouveau surnom à ajouter à ma liste.

Elle se massait les poignets enfin libérés, le sang retrouvant son chemin dans ses veines... Sang rare depuis la bataille, sang qui peinait à retrouver la quantité pourtant nécessaire à porter la vie.

Coup d'oeil vers Tours, tourner la tête, coup au coeur. Noire fumée venant de Vendôme. Flaiche, Enguerrand, Brad, Totox, Cat, Rhân....

Choix à faire entre une entrée dans la Capitale, liberté sans doute mais s'éloigner d'eux ou le suivre, les suivre. Charybde ou Scylla...Charmante analogie. Mais elle en avait déjà tellement vu. Un peu plus ne l'effrayait guère.

Choix fait. Regard sur Kirah qui semblait d'accord sur celui-ci. Mains sur le sol, elle tenta de se relever et à première vue, ça n'allait pas être gagné.



Blanche Morbaque
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Quatre sabots stoppés sous le nez frémissant d’une bêtise supplémentaire en préparation. Il aime rire, moi aussi, la question n’est pas là. Les couvertures sont tombées, molles, à ses pieds. De la hauteur d’un canasson aux écoutes de mes coups de talons, la vue est assez jolie. Trop. Ca commençait à suffire.

Peut être avons-nous dépassé quelque peu la pure relation monétaire, tu paies, j’exécute, peut être. Sauf qu’il y a des limites à mes patiences. Aux pluriels, parce que je peux encaisser sur plusieurs terrains à la fois. Patience de bataille, quand il faut savoir attendre plutôt que foncer tête baissée, patience de négociations, quand il s’agit de parler argent, patience de troupe, toute à la conciliation d’hommes qui gèrent leurs coexistences et même une certaine patience dans mes engagements.

Je lui ai laissé le temps de fignoler son discours, il aime causer et je ne suis pas pressée. J’ai poussé la politesse à son paroxysme en laissant la péronnelle répondre et estimé que j’en avais assez fait. Me penchant jusqu’à passer mes doigts gantés de cuir à son menton, je l’ai relevé, en douceur, jusqu’à ce que les centimètres distanciant nos regards deviennent poussière négligeable.


Tes bucoliques me fatiguent. Si l’on t’a fait croire que je faisais aussi dans le chaperonnage, dis toi que c’est une légende des siècles.

Une nuit au chevet d’un cureton gradé pour assouvir son bon vouloir, passe, quelques journées avec un couple de perruches, il allait falloir me justifier ça. La donzelle dénudée me laisse froide, le climat n’y est pour rien. Ce n’est pas dans mes attributions de faire mumuse dans les bois pour occuper un p’tit con souriant. L’air est calme, moi aussi.
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MessageSujet: Re: Balade bucolique pour Dames Blanches   Balade bucolique pour Dames Blanches Icon_minitimeLun 14 Avr - 23:38

Marlowe's
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Un souffle, marge infime à l'écriture des relations, sépare leurs visages, le briser ou l'unir, le comprendre ou se laisser emporter, à nouveau, elle le somme d'expliquer ses actes, de les justifier, avec bien plus de violence que la première fois, les coups sont douceur face à certains échanges, il soutient le regard sans un frémissement.

L'attention qu'elle réclame, là, le laisse songeur, rendre motivations à ses intuitions, ses envies, lors il se laisse porter, confiance sans failles en sa propre inconscience, en sa capacité à relier les déséquilibres, les opportunités, intégrer l'épars hasardeux à la trame d'ensemble, avec une telle certitude de réussite finale, ou une inconséquence absolue, le modelage de la glaise des possible en passe pour plan précis, fignolé.

Va énoncer cela, le rendre tangible par des phrases construites, le prouver explicitement, en une logique déconstruisant l'absurde de son désir ultime.

Alors il ne sourit pas, efface la distance d'un mouvement à la limite de l'immobile, frôle ses lèvres de sa bouche et de ses mots.


T'es libre.

Il ramasse les couvertures, en revêt les épaules des femmes, deux autres pour adoucir le dos des mules, tend les rênes à Germain, les officiers royales devront tenir jusqu'au campement, quelques lieues en forêt, elles auront peut-être réponses à certaines de ses questions, le royaume s'agite, soubresauts dans son sommeil, pas encore assez éveillé pour le marlou, la conscience n'a pas d'horizons.

Messire ? J'crois pas. Marlowe's suffira. Et ma figure sait être multiple. Pour le reste... Nous en discuterons.

Retour en selle, il se refuse à deviner la décision de Blanche, il préfère être seul que suivi, solitaire qu'accompagné par raison, bonnes, mauvaises, peu lui importe. Le funambule poursuit son fil, le risque de finir dans la peau d'un saint, d'un martyr, d'un enfoiré, ne l'effleure pas, rien à battre, Marlowe's ne sait rien faire d'autre.



kirah
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[Rétrospectives articulées, flash... on évite les chardons c'est déjà ca]

- J'suis Germain, d'la troupe de Gisors.
- J'peux encore faire qu'chos' pour vous ? Pap...L'Vicomt m'a envoyé par d'vant pour préparer son arrivée...


Demi travail, demi sourire. Mules arretées, mais pas démontées, chardons et ronces à demi évités... Mains toujours liées, mais baillon retiré, demi sauvée donc... par contre la rougeur sur ces joues....
Le rire nerveux qui l'avait prise tout à l'heure s'était arreter. La faute à l'épuisement peut-etre, au gout acre du baillon contre sa bouche surement. Sur le flan, la peau au vent, tout juste a-t-elle eu le temps de s'assurer que MarieAlice retrouvait une posture adéquate au mal dont elles étaient frappées toutes les deux. Vu d'ici, leurs cuisses et leurs postérieurs devaient etre à l'avenant des joues du gamin.
Lequel gamin avait fait montre d'une force étonnante vu son age pour les déposer ainsi plus loin. Parlant de Gamin d'ailleurs, qu'avait-il dit ? Toute préoccupée de MarieAlice et de ses borborygmes. Contente Marie ! Il n'y avait pas à dire... Clairement, cela se voyait à ses yeux, certains allaient devoir lui rendre quelques comptes bientot. Elle avait les memes yeux que lorsque q'uelle tenait fermement son arme préférée en main et qu'un lancé bien visé se préparait.... Aieaieaie, Senechale tyranique de sortie... Gare à ceux qui se trouveraient sur son chemin !

Au moins, etait-elle sauve puisqu'elle pouvait encore pester sur les epines qui les avaient quelque peu meurtries, si tant est que "meurtries" soit le verbe... Mais le gamin...
"Germain"... ce nom lui évoquait un galopin, plutot occupé à viser de sa fronde le postérieur de quelle que accorte soubrette de Gisors que cet adolescent rougissant. Froncant les sourcils, elle l'observa mieux... Ce nez ! Ce nez qui l'avait frappé initialement ... A son tour de rougir la duchesse en synthétisant la situation.... Rougir et s'amuser tout autant. Tant qu'à rire, autant le faire de bon coeur et pour motifs autres que l'enervement... hum... ainsi donc, les formes mise à mal de deux femmes avaient un tel effet sur le garcon. Rahhh point trop encore au fait et surtout aux armes de .... oui de son père !
Miracle ! Elle venait de resituer totalement qui était ce garcon. Un des ainés de la tribu gisorienne ! Le Souvenir était donc le bon. A force de semer à tout va, le vicomte... Combien de fois n'avait-elle entendu la gouvernante du domaine vicomtal se degourdir le palais et la langue en jérémiades diverses sur le compte des "souvenirs" de chasse ou de voyage du maitre des lieux chaque fois que en fidèle vassale elle se rendait au manoir rendre compte de la situation de son fief. Ses oreilles en bourdonnaient rien que d'y repenser...
Ainsi donc...

Mais ? Qu'avait-il dit de plus ? "préparer son arrivée" ... Perplexité à nouveau, mais langage des yeux toujours. Plus de voix ou gorge seche. Mains liées toujours, juste le baillon de moins.... Hummm conserver cette idée en tete, le gamin.... le gamin houspiller que diable ! C'est que leurs mains sont toujours attachées ! et le flanc, s'il est moins blessé n'en reste pas moins un flanc à chair nue. Quant à adopter la position levresque de MarieAlice... autant éviter de susciter les hormones naissante de leur "sauveur". C'est qu'elle était pour la paix dans les familles tout de meme !


mmmmmmmmmmmmmhhhhhhhh....rrrrrrrr!

Fichu gorge seche.... déglutions tant bien que mal... Tenter une nouvelle sortie.... Cavalcade !
Oh bonne mère ! Impossible d'eructer en pain par ici.
Petit matin, mais déjà foule sur la route menant à Tours. C'est donc jour de marché aujourd'hui ? J'ai deux mules decorées de chardons et un semi-muet à vendre... vous n'en voulez pas ?
Evidemment, les mots restent dans la gorge à nouveau. D'autant plus quand elle avise les deux là qui viennent de s'arreter sous .... ou plutot au-dessus de leurs yeux.
Ah par ma foi, le contraste est saisissant pour l'un.
A ma droite, un gamin au visage incendié où de blanc il n'a plus que le contour des yeux... à ma gauche.... noir de corbeau, blancheur emaillée...
A ma droite, sourire timide, empoté presque, à ma gauche, sourire goguenard, voir moqueur...

Qui donc ?

Ah ? Apparemment Marie semble avoir lueur de reconnaissance devant ce visage phantomatique... Et la voisine.... froideur... dureté... arrogance meme...
Duo amusant ils forment, mais l'heure n'est pas à l'étude de genre ou de caractères. Aux présentations dans les formes non plus... quoique parlant de formes.... si l'un semble les apprécier, toutes décharnées et peinturlurées qu'elles sont, l'autres tente d'en chasser le rouge frissonnant par couvertures bienvenues.... et la troisieme.... par la merveille de Sainte Agathe ! Elle nous fait théatre capricieux. Amusant comme gens du peuple et gens de cour ont meme mimiques....

Mais déjà conversation, si conversation on peut ainsi nommer les quelques mots, s'ensuit.
Marie parle, la "chef" a dit. Quoique... son regard elle cherche. Y a t il lieu de confirmer ? Quoi qu'il dit le monsieur ?

Bivouac.... hum... toujours mieux campement en foret que forge en effet....
Mules... ah non ! plus ces sales betes ! vraiment ? pas le choix autrement ? Argghhhhh
Couvertures ... c'est qu'il se ferait galant peut etre ? les culs rouges.... pas son truc apparemment
Gloire du Ducaillon... tiens, nouveau pied de nez à la noblesse... hum... normand il n'est pas pourtant lui semble t il...

Dès lors... maladresse contre affirmation, rouge contre noir, drap de lin contre couvertures de laine.... mules contre postérieur...

Mesdames, de Charybde en Scylla peut-être, vous aviserez une fois remises un tantinet... Allons voir si le loup y est.

Tiens donc... nouvelle alternative... risque calculé ou avenir aléatoire pour le groupe.... le Mat ! ou le bateleur....
Hum, cher bateleur... tour d'un fou dont jadis on l'a menacée... sympathie princière... Le Mat.... suivre ou non ?

Tandis qu'interrogations muettes se font, mains détachées elle découvre... au moins jugeote il a... quant à ses autres desseins... Bah, c'est que Dame Blanche, avec visage blanc devraient pouvoir se tenir compagnie un moment sans doute...
Mais Marie déjà a le mot...

On se connait messire? Je n'ai pas le souvenir de vous avoir vu, et pourtant un tel visage doit marquer. Mais merci de m'avoir libérer et pour la future couverture à défaut de m'appeler par mon nom. MarieAlice. Ou Aella. Ou bien d'autres noms encore mais Gueuse Limousine est un nouveau surnom à ajouter à ma liste.

Tiens non... le connaissait pas finalement. Pas taiseuse la MarieAlice. Sourire amusé, sourire de connivence. Tant qu'à etre du voyage, autant découvrir plutot que se retrouver à nouveau enfermée, en cage dorée, soit... mais carcan de responsabilités et règles étriquées quand meme... Va donc pour la chasse au loup...
Gamin qui accompagne, le père finira par les retrouver.

C'est pas tout cela, mais autant donc se présenter de meme. Tant qu'à tenter la cordialité. Grimacer, poignets aux abois... un appui, un second. Le dos toujours, bandage retiré, froid vif qui a cicatrisé le tout en violence... la couverture qui frotte...
Joli le grand ecart, mais un peu de froidure sur chair echauffée, mieux vaut la posture que le frottement.

Messire ? J'crois pas. Marlowe's suffira. Et ma figure sait être multiple. Pour le reste... Nous en discuterons.

Ainsi donc.... oui... soupcon confirmé de confidences primesautières.... fantasque princesse, aux mots évocateurs.... le Mat... oui da ! Viendra son bateleur bientot... la roue a donné son avis, ce chemin là il convient de suivre pour un temps. Depuis le temps qu'elle attends la roue...


La voisine, ... Kirah...

Pas besoin d'en dire plus. Se redresser, se couvrir.... Le gamin surveiller. Celui là sous les yeux, une chance de retrouver le père plus vite qu'espéré...
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MessageSujet: Re: Balade bucolique pour Dames Blanches   Balade bucolique pour Dames Blanches Icon_minitimeLun 28 Avr - 20:58

MarieAlice
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Redressée enfin après une somme d'efforts et de grognements divers et variés. Sueur au front qui contrastait avec la température on ne peut plus hivernale. A vous glacer les sangs. A condition d'en avoir assez, bien évidemment.

Coup d'oeil vers les deux autres blancs, l'un de visage, l'autre de cheveux. Non mais ils n'allaient pas leur faire un petit ici non plus? Rien ne lui serait épargné. Rien.

Libre.

Sursaut et regard vers l'homme qui s'approchait à nouveau, posant couvertures sur leur dos ainsi que sur les mules.

Marlowe's... Jamais entendu ce nom. Non elle avait beau réfléchir, cela ne lui disait rien... Et pourtant. Ah si, rapport sur les Lucioles. Et ben il semblait qu'elles n'étaient pas encore tout à fait délivrées.

Coup d'oeil sur le gamin qui se voyait confier les montures. Les montures? Ah non. Il plaisantait là hein? Devoir se rasseoir là dessus? Non mais elle avait des fesses, enfin une tête à ça?

En plus, vu qu'il avait déjà regagné sa selle, que nulle chausse ou botte n'avait touché leur pied... Soupir résigné et demi-tour vers les bestioles à 4 pattes.

Maintenant il fallait remonter dessus... Et là, tout comme pour se redresser tout à l'heure, ben il allait falloir serrer les dents. Trouver un point d'appui également.


Hep gamin, ramène tes fesses ici.

Toujours aussi rouge, complètement perdu avec des rênes en main, il se plaça plus près d'elle. Une main sur son épaule, l'autre sur la crinière, elle tenta une première fois de prendre place.

Pour se retrouver à terre si ses doigts ne s'étaient enfoncer dans la crinière.

Exaspération encore. Aristote qu'elle avait horreur d'avoir l'impression d'être impuissante ainsi. Ca se paierait un jour... Oh que oui.


Bon lâche ces fichues mules, attrape ma taille pour me soulever à mon signal.

Couleur carmin sur le visage du blond, bouche ouverte, yeux exorbités.


Roh bon sang, qui m'a fichu un pareil incapable.

D'autorité elle prit les mains du gamin, les mettant sur sa taille et compta. A trois il la hissa sur la selle, un peu trop même et Marie vit le moment où elle allait passer de l'autre côté. Un coup de rein, mains ancrées dans les crins, et hop on y était enfin.

Un long soupir, sacrées suées sur ce coup là.

Regard vers Kirah qui se faisait aider à son tour et vogue la galère, enfin démarre la bestiole. Gamin toujours à terre. Elle tendit sa main.


Grimpe. Et garde tes mains sur ma taille si tu tiens à les garder.

Se penchant vers les oreilles de sa monture.


Toi, cocotte, un faux pas et je te jure que je te transforme en saucisson.

En avant pour la forêt à la suite de Marlowe's qui avançait déjà, Kirah suivait. Blanche? Aucune idée.




Blanche Morbaque
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Quelle distance parcourue pour mener la réflexion jusqu'au bout ? Assez, ce qu'il fallait. Prendre le temps est un luxe que je m'offre. Pas de décision sans déambulation, qu'elle soit pédestre ou équestre. Possible que ma cervelle ait besoin d'un décor qui défile pour être libérée de l'envie de se focaliser sur un détail perturbateur, insignifiant et pourtant virant à l'obsession oculaire.

Au pas coulé du canasson sont mises en relations quelques évidences. Lequel de mes troupiers oserait venir demander justification quand je dis, là nous allons, aucun. Auquel d'entre eux ferais-je l'affront d'interroger sur le pourquoi, personne. On discute, on dégoise, des heures entières sur les comment, ce qu'il faut mettre en œuvre, jamais privés de parlote, quitte à s'empailler. Les engueulades sont le terreau de l'entente. Ne pas garder au fond une saloperie qui bouffe les entrailles, faut que ça sorte, qu'on foute tout sur la table pour trier notre merdier. Toutes nos délibérations sont faites de la certitude qu'il n'y a que le moyen à découvrir non la cause.

Peut être n'est ce que ma vision personnelle de la compagnie, cet aveuglement raisonné à être toujours aux côtés de ceux qui font parti intégrante de la masse. Entre qui veut, s'il se plie aux règles par nous tous établies ou celles transmises d'une génération à la suivante, il pourra prétendre à une appartenance. La conscience d'avoir le pouvoir de ses envies et de les partager avec des types à sales gueules. Ca parait pas glorieux étalé sèchement comme ça, mais c'est plus que ce que le péquin moyen peut espérer.

La confiance ne s'acquiert qu'à l'aune des expériences. Je ne mettrais pas en danger inutilement la cohésion des hommes, comme leurs vies, ils en font autant. Les situations répétées l'ont prouvé maintes fois, d'où l'on arrive à cet état de fait, aucun d'entre nous ne remettrait en cause un engagement personnel au prétexte qu'il n'en connait pas les motifs.

Libre à qui veut de suivre ou de changer de route.

Et si les convictions naissaient dans la poussière des chemins.

Un juron fulgurant pour ne pas céder trop vite, mais déjà c'est sur la voie du retour que le bourrin active ses fers. Demi tour donc. Je l'ai déjà écrit, les hommes sont ma vie, au point d'effacer les différences, de taire les instincts primaires. C'est vrai pour celui là comme pour les autres. Qui d'eux ou de moi s'est confondu à en perdre sa nature, peu m'importe, c'est ainsi. Celui là, comme les autres, intégré à mon quotidien, ma compagnie.

J'avais du faire pas mal de lieues, ça m'a pris plus que quelques minutes pour les rattraper, oui, parfois j'ai la comprenette poussive. A quarante pas derrière le cul des mules et de leur chargement, la distance de sécurité qui s'impose, l'arrière garde attentive, j'ai repris la conversation où elle avait été interrompue.


Non, je connais pas l'Andalousie.

Bienvenue dans la troupe. Veinard, t'as déjà ton patronyme tout trouvé. P'tit con.




germain_de_gisors
Balade bucolique pour Dames Blanches 127930731347ac51a8010e1

Germain, veillait à laisser ses mains là où Marie-Alice les avait placées, perdu dans ses pensées. Il cherchait un sens à la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux, mais n'en trouvait aucun : comment ces deux étranges voyageurs, sans aucun doute des étrangers pour la Duchesse Kirah comme pour son amie, étaient-ils parvenu à convaincre les deux femmes de les suivre ? Nulle doute que les dernières semaines avaient fourmillées d'occasion de les déboussoler aujourd'hui.

Germain observa les cavaliers, tandis que les montures se mettaient au pas.
Un visage surnaturellement blanc pour lui, une toison blanche pareillement pour elle ... Cette blancheur réveillait en Germain une forme de crainte instinctive, inexplicable. Mais elle était là, et bien là.
Or, s'il ne devait retenir qu'une chose de ce que son père lui avait appris, c'est que l'instinct ne parle jamais sans raison. Et qu'il n'y a pas cent moyens de le faire taire, mais un seul. Agir.

Germain sauta avec souplesse de la croupe de l'âne, sans même s'apercevoir que ses mains par la même occasion se trouvèrent un instant en position d'être perdues. En quelques enjambées, il se saisit des rennes des mules des deux femmes, et les met à l'arrêt.

Avant d'élever la voix pour attirer l'attention des deux étranges personnages devant eux :


- Holà !!! La Duchesse Kirah et ... Marie-Alice n'iront pas plus loin qu'vous disiez où qu'vous voulez aller, et qui qu'vous êtes exact'ment ! Un courte pause, résolution sur le visage, vocabulaire choisiQui êtes vous et où nous enmenez-vous?

Sa détermination était franche et sincère.
Dommage que ses hormones, mises en pagaille par l'émotion, lui firent jouer ses derniers mots sur un falseto pas trop en adéquation avec celle-ci.

Ses joues rougirent, encore, mais il ne lacha pas les mules, et sa main sur la poignée de son glaive ne tremblait pas. Même si les deux cavaliers l'effrayaient.
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Le Copiste
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