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 Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine

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Le Copiste
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MessageSujet: Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine   Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Icon_minitimeSam 22 Mar - 11:15

Robert Savoie
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 1422354353461def3c0c3cd

Les audiences, première étape de ce long processus, étaient maintenant terminées. Le long travail prenait désormais son deuxième souffle, pour le Cardinal Romain.

D'abord, traité les lettres et informations parvenue jusqu'à lui. Retrancher de la liste des anathèmes les personnes ayant montré désir de repentir. Puis, l'étape qui serait sans doute la plus difficile: mettre sur pied l'officialité épiscopale, les procès, en tant que tel.

Savoie se penchait donc pour quelques nuits d'insomnies, s'assurant que tout soi produit dans les règles de l'art.

Il se retira, avec ces moines, sa garde épiscopale, afin de mettre les documents capitaux en sécurité.


Personne, mais alors là personne, ne doit nous faire dévier de notre mission. Mes amis, de sombres sbires de la Créature sans nom viendront certainement tenter de vous convaincre de leur aide qu'il qualifieront de légitime. Ne vous laissez pas avoir! Restez fier de notre travail, et conduisons-le comme il se doit. Notre succès dépend de chacun de nous.

SI vous avez besoin, demandez à notre aspirant Vidame, le seigneur Hans, d'augmenter les effectif. Rien ne doit nous détourner de notre objectif!

Allez. Maintenant, il est l'heure de casser le pain, avant de continuer notre boulot...

_________________
Primat de France
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 1bgo4



Cuculus !
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 5571187164500710d8e3e0

Tempus fugit

Un maigrelet aux poumons en feux, le teint défait et le dos à vif se fraye un passage jusqu'au cloître , serrant missive dans sa main.
Il l'a donne avant de s'effondrer , mort de fatigue.
Citation :


Monseigneur Archevêque Savoie,

Actuellement de retour du Berry, nos chevaux ne créveront pas sous nos éperons mais sachez que c'est vers vous que nous nous dirigeons au galop.

Je vous somme de laisser vos portes ouvertes ou elles seront defoncées.
Sachez aussi que chacun de vos gardes épiscopaux sera neutralisée s'il porte arme en votre présence lors de ma venue.(bouge IG vers Tours, assemble une armée, etc).
Vous êtes convoqué en votre archevéché à vous tenir à ma disposition muni de toute les piéces et minutes de votre travail nous concernant.

Il est certain que vous avez eu plus que le temps d'en terminer dans vos préparatifs visant à faire appliquer la décision inique de votre Curie.

Vous êtes homme de Dieu, remettez vous à lui. Puisse t'il avoir guidé vos recherches dans le sens de la vérité.
Une fois notre rencontre achevée et ayant pris connaissance de ce qui est reproché avec exactitude à chaque personne ou animal de ma maisnie vous aurez de vive voix ma décision.
M'en remettre à l'Eglise et inviter chaque Luciole à faire de même.
Ou , si j'estime votre labeur guidé par autre main que celle de la justesse, mon refus de me soumettre à l'autorité de votre clergé.
Vous aurez dans l'un et l'autre cas de figure ainsi toute latitude pour en appeler au bras séculier .
Cessons ces mascarades, et priez, relisez vos travaux, de toute votre âme.

Il va de soit que toute tentative de se soustraire à cette convocation sera perçue comme une fuite coupable.
Avec les conséquences attendues.

A bientôt,

Cuculus
_________________
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Luciolescocardeod5
Conseiller volontaire en Perception directe et assassinats ciblés



Robert Savoie
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 1422354353461def3c0c3cd

Son éminence Savoie, qui travaillait comme à l'habitude, fut bien surpris de la lettre reçue...

"Évidemment que je serai là... où pourrais-je bien me trouver?"

Mélange de fureur, de colère, de sentiment aristotélicien, de promesse... beau galimatias... que cela signifiait donc?

Savoie en profita pour mettre ses plus beaux atours afin de recevoir Cuculus...






Hans Hoggendaffen
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 79366187044beafc0e71ef

Hans avait troqué une vie sur les routes contre plus de responsabilités au sein du duché et à la garde. Il n'était pas encore sur qu'il y avait gagné cela dit...
Profitant dès qu'il le pouvait de quelques instants passés avec sa fiancée, il avait préféré rester à Loches autant que possible, mais il se tenait largement informé des évènements de la capitale.

Cette nuit là il fut dérangé par un message en provenance de l'archevéché, expliquant la situation et la teneur de la missive envoyée par Cuculus.
Ainsi le coucou convoquait un cardinal romain? tssss...

Il devrait très certainement prendre la route lui aussi et se rendre à Tours. Il ne pouvait laisser son archevêque se débrouiller sans aucune protection,et il gèrerait sans doute bien mieux la situation que quelques gardes inexpérimentés.
Un profond soupir résonna dans la pièce après qu'il ait remercié le messager nocturne.
Voilà encore quelques maux de tête en perspective, il avait bien besoin de ça...

_________________
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Hans Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Saintes_armees





Cuculus !
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 5571187164500710d8e3e0

Loches

C'est la demeure de l'Aspirant Vidâme?
Si fait Seig..Messire Coucou
Bien..


C'est la nuit noire, faire ouvrir les portes de la ville fut un mélange d'autorité et de lances manipulées avec le sourire devant la milice.
Au bout de quelques habitants reveillés en frappant les portes closes et murmurant un avis de prudence il a trouvé.
Chacun prend garde à etouffer le cliquetis des harnais et des armures.

Juste le temps de trouver l'écurie du vassal de Morgwen...Et Connetable de Touraine.
Gestes sûrs du Coucou qui décloue les fers de la monture avec talent. Il est ferrant .
Il laisse auprés de l'animal les fers et une banniére Luciole.


Je pense qu'il comprendra le message..En route!
Il regrette de ne pouvoir envoyer à temps des cavaliers au domicile de chaque garde episcopale. Mais signifier à Hans que toute idée de rallier la capitale serait suicidaire devrait suffire.

Une armée? Oui, pour des berrichons effrayés par une ombre. Juste deux escadrons de cavalerie qui retournent finir leur halte au bord de la cité.

Il s'en passe derriére l'oeil intact du Coucou. Donner de l'air et de la liberté à venir à sa maisnie est son leitmotiv. Mais cela augure des choix difficiles.
Tôt ou tard le Duché devra suivre l'Anathéme, ce qui les plongera dans la fuite ou le meurtre.
Un Duc Curé..Quelle poisse!


Dernière édition par Le Copiste le Lun 24 Mar - 17:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine   Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Icon_minitimeSam 22 Mar - 11:15

Cuculus ! Posté le: Ven Mar 21, 2008 12:32 pm
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 5571187164500710d8e3e0

Premier jour du printemp 1456, et les sabots des chevaux broient les frêles tiges d'un vert translucide qui sourdent de la boue des routes.
Tours est en vue, collée comme amante repue contre une Loire obése chargée de limons.
Lucioles, Lucioles, combien de chants et de cris?
Il a perdu ses fiefs pour ne pas se perdre lui même, il a détruit son chateau pour sauvegarder sa maisnie, rien n'y fera.
Chaque pas des montures, chaque souffle de leurs lévres se difracte au travers de murs invisibles et deviennent hurlements, haine et colére aux oreilles.
Tours est en vue mais c'est prés d'un prieuré décati qu'il s'arrête à la tête de sa petite troupe.
Combien de jours à chevaucher à leur tête en ruminant , tordant les possibles et les rêves?

Sa premiére idée était d'aller à l'archevêché et sans doute tuer le cardinal Savoie, sa garde episcopale et balayer la fragile armée tourangelle de Tours par la même occasion..Leur ménageant un répit pour la fuite certaine.

Mais à quoi bon?
Combattre encore et encore?
Transformer leur Duché refuge en terre hostile?
Finir en exil et rejetés de toute part à moins d'aller se soumettre à quelque nobles ou artisans de complots ou ils seront les pantins?

Il a un regard lourd vers ses compagnons avant d'aider sa péouse à sauter de selle.
Le Prieuré est moussu à souhait, avec belle mare à carpes de carême grouillante de grenouilles. Un héron s'envole.

Vous voila libres, tous.
Ma péouse et moi avons pris cette décision cette nuit.
Dans quelques jours j'irai devant le Duc Grim et l'Archevêque officialiser la chose.
Et nous avons besoin de solitude au calme de cet endroit pour nous y préparer.
La Compagnie Franche des Lucioles est dissoute.
Considérez que seuls subistent nos liens de famille et d'amitié , celui, féodal , de notre troupe je ne le brise pas.
Je le détruis.

Les portes du prieuré s'entrouvrent, tenues par des hommes en soutane mal à l'aise. Ils regardent l'oriflamme avec une crainte justifiée.
Voir des créatures du Sans Nom à quelques pas!
Il en sourirait en autre moment.
En lieu et place il remet au plus vif des religieux une missive.

Il ya des copies, celle ci est pour le Cardinal Savoie.Portez lui

Citation :


Monseigneur Savoie,
En ce jours du 21 Mars 1456, je dépose la banniére des Lucioles et en abjure le nom et le sens tissé dans ses bleus m'en remettant au jugement prononcé par la Curie.
Dorénavant, nulle Luciole ne se dressera face au jugement de sa vie et de ses actes, seulement des hommes et des femmes.
Puisse Aristote faire cesser les tourments que nous affrontons.

Signifiez au Duc de Touraine que par la même le Duché perd une armée.
Mais y gagnera en d'autres choses sans nul doute.

Je serai à Tours aprés Paques, et mon épée ira, inerte, à vos pieds.

Cuculus


Il va pleuvoir, ce qui est bonne chose pour les patures et idéal pour l'instant.
D'un mouvement assez violent pour en faire craquer la hampe, il plante en terre la banniére honnie de par le royaume.
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Oriflammeluluzz9
Le choix devant l'injuste d'un Coucou sachant l'inégalité du monde. Et une derniére caracole au nez de ceux qui auraient aimé les traquer et les exterminer comme des vermines.
Conforté dans sa décision par sa Reine, il peut aller en paix s'oublier aux fraîcheurs des vieilles pierres.
Et confondre ses pensées avec celles tumultueuses de ses compagnons , pour les remiser un peu plus loin.

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Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Luciolescocardeod5 Conseiller volontaire en Perception directe et assassinats ciblés



Marino721
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 178968573543bbe4f22da5d

Comme toujours elle était dans son pas, discrète mais présente, elle savait combien il lui avait été difficile de prendre cette décision, elle savait quelle souffrance elle produirait à chacun d’entre eux, mais à lui surtout.
Les lucioles représentaient sa vie, elles étaient siennes.

Elle serra son bras.
Ils en avaient longuement parlé.
À quoi bon continuer…
Quoi qu’ils fassent, bien ou mal, quoi qu’ils disent, où qu’ils aillent ils étaient montrés du doigt, haïs, incompris, rejetés.
La roue avait tourné, les lucioles avaient fait leur temps, c’était fini.

Elle regarda tristement la bannière qui claquait au vent furieux de mars puis leva les yeux vers Wiatt et sa vilaine luciole sombre.
Accablé par les mots de son mentor et ami, celui ci réagissait vivement et crachait des mots durs.
Elle aurait voulu le prendre dans ses bras, le réconforter, lui expliquer, mais elle savait qu’au fond de lui il savait. Plus rien ne serait jamais comme avant.

Ils seraient nombreux à lui en vouloir, l’accusant de baisser les bras, de renoncer.
Mais se rendraient-ils compte, tous, de l’investissement que cela avait représenté durant tout ce temps ?
Le coucou était celui par qui tout arrive, le coucou dirigeait, organisait, il était partout, toujours de l'aube au coucher du soleil et plus encore, au point de la délaisser, elle, sa reine…
Aujourd’hui elle était soulagée même si elle était profondément blessée et déçue que tout cela se termine ainsi.

Châtelain, seigneur des Lucioles...
Bien sûr qu’il en avait éprouvé du plaisir, de la fierté et tous lui avaient tellement rendu en dévouement, en affection mais aujourd’hui il fallait tourner la page et passer à autre chose.
Chacun était unique aux yeux du coucou et dans son cœur immense, chacun y garderait sa place mais il avait pris sa décision, les lucioles étaient dissoutes.

Derrière les lourdes portes du prieuré, un clocheton se mit à sonner.

C’était la cloche qu’on sonne lors d’un décès… répétitive et évoquant le dépouillement ultime de la mort.
Elle annonçait la fin...
Elle sonnait le glas comme pour les convaincre...

_________________
Un péoux à jamais...

Per aspera ad astra !



Marlowe's
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Une lourde goutte de pluie s'écrase sur un nénuphar du bassin, adossé à une colonne, Marlowe's passe une pierre à aiguiser sur le fil de sa rapière, un chapitre se clôt, à nouveau, et il contemple son vieil ami et sa péouse, des étoiles de tendresses nichées aux pupilles, même en défaite provisoire, ce couple, si cher à son existence, ne l'aura jamais déçu.

A l'aune de sa propre expérience, il comprend leur décision, et l'incompréhension en résultant. Parfois, pour sauver, il faut détruire, souvent donner une chance de grandir, c'est quitter. Et accepter de lire la mésentente, l'injure, la peine, la rage aux regards de ses proches, ceux a qui fut donné le sang en protection, le temps en occupation, et le risque du dernier don, celui de la liberté, foulé aux pieds de la colère.

Au tranchant de l'épée, il sépare un brin d'herbe, puis un autre, s'occupe les doigts à tisser un cercle, vert douceur, savourant la minute s'étirant entre les perles d'eaux glissant des cieux, rien d'immuable en ce monde, rien d'éternellement défini, peut-être une petite certitude, celle d'aimer le matin à venir.

Le marlou fait craquer ses articulations, se redresse d'un mouvement fluide, volte de sa lame, étincelles liquides et transparentes fauchées en pleine chute, le salut est simple, adressé à l'étendard, non tombé, mais flottant à tout jamais dans les actes accomplis, et déjà, la rapière au fourreau, il se détourne, tous ont leur chemin, il a une idée des siens, et le coucou en sera, sans doute, et un cardinal à revoir, et un pari à honorer, un hôtel à ouvrir, l'envie d'un bal en Limousin, pour le reste... Suerte.

Il délaisse le prieuré, abandonnant une bague d'émeraude cueillie, ornée d'une larme translucide.

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Heraklius
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Entre ciel et terre. Ni le paradis, ni l’enfer n’avaient voulu de lui. Ni lui d’eux.
Le bonheur est une forme de contemplation, que le sage doit s’efforcer d’atteindre.
Voilà quel était son tartare : condamné à observer les vivants sans plus pouvoir interagir avec eux.

Cela faisait des éons, il l’aurait juré, que son esprit éthéré planait parmi eux.
Sa femme, son fils… Ses anciens amis, ennemis… Le Royaume de France…

Aujourd’hui, c’est un ancien compagnon d’arme qu’il visitait.
Celui, qui avec sa troupe de trompe la mort, l’avait suivit en tant que garde du corps en plein territoire ennemi breton, avant qu’ils ne se séparent pour différentes cibles.
Sa route à lui fut en fin de compte fatidique et définitive.
Le prix en fut sa tête.

Et même après cela, les trompes la mort, contre tout danger, s’en allèrent en quête de sa caboche utilisée en guise de trophée par les irréductibles bretons.

Sa famille devait beaucoup aux insectes aux dards irritants.
Mais bien plus que cela, il les aimait.

Féodaux jusqu’au bout des ongles, ils représentaient cette menace que constitue tout groupe soudé par des liens plus forts que ceux des serments vassaliques souvent prononcés sans les comprendre par des êtres uniquement intéressés par le lucre et le prestige.

Le pouvoir royal ne pouvait pas supporter que la lumière produite par les lucioles fasse passer la sienne comme terne.
Qu’un simple seigneur ait plus de superbe que tous les princes du royaume réunis.

Un clergé, à la botte des monarques, jouant des coudes pour atteindre les sommets, à celui qui a la plus grosse langue, la plus sirupeuse, instaurant l’art de lécher avec délectation les bottes crottés des grands.

Mais encore une fois, Cuculus s’est joué d’eux.
Une dernière estocade, leur délaissant une victoire sans gloire, pour une sortie avec panache.

Triste Royaume de France…
Qui luttait avec un acharnement malsain à réduire ses plus dignes féodaux en courtisans rampants.
Qui confondait servir le Très Haut et le culte de la personnalité.

Tours, Tours, Tours, Morne plaine.
Ils ne sont peut être pas innocents, mais jamais plus grand seigneur, plus grande cavalerie n’avait foulé de ses sabots le sol du Royaume de France.
Anathèmisés, menacés d’excommunication… Pourtant chaque luciole disposait de la plus grande des vertus prônées par l’Aristotélisme : l’Amitié.


Triste jour, jour de deuil.
L’oriflamme est brisée,
Le Chastelin n’est plus.

Une larme coula de l’esprit éthéré.
Ou était-ce la pluie qui tombait des nuages gris amoncelés ?
C’était en effet fort approprié.

_________________
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MessageSujet: Re: Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine   Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Icon_minitimeLun 24 Mar - 17:58

Errance
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 42839513847a2f4bbe1ab1

Presente...
Elle ne croit pas ce qu'elle voit.
Le symbole de ce qu'ils sont là planter dans le sol.
Coucou las et fatigué a semble t il decidé de deposer les armes...
Vrai que la partie semble tronquée et jouee d avance.
Vrai que depuis longtemps déjà le decouragement gagne.
Vrai aussi que non nombre d 'entre eux ne sont pas même baptisés.
Comment peuvent ils etre anathemes donc...
Que d'autres vont aux messes, donnent aux pauvres et croient au Tres Haut.
Temps peut etre d envisager une reelle separation d une institution et d une croyance.
Chercher peut etre ailleurs un courant religieux plus adapté ?

La vision reste là. Un etendard en berne, à terre.
Dissolution...
Alors quoi c est l heure d abandonner nos ideaux ?
Errance reste droite sur sa selle.


Non.


Pas besoin de plus de developement. Vendôme ne l' a pas vu sur champs de bataille mais là n 'est pas la question. Question de groupe, de communauté.
Sentiment d 'injustice, de revolte, de gachis.


Non.

Jamais elle ne pretera allegeance, jamais elle ne pliera. Se serait admettre et renier des choses qui font partie d 'elle.

Plutôt mourir.

Elle ne croit plus en son Eglise, oui bien sûr, les Lucioles sont parties en guerre, oui elles ont resister et combattu les armées Royales.
Mais que pouvaient elles faire d 'autre ?
Se laisser egorger et tout les Tourangeaux avec elles dans la melée ?
Elle refuse de se repentir. Elle refuse de servir une Eglise.
Elle l' a déjà fait pour une autre guerre, mais pas celle là.
Au pire elle ira mourir ailleurs et à sa façon.


NON.
_________________
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Humanatu8



DonPerico
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 631277745457866922fb55

Vous voila libres, tous.

Ainsi donc, le Châtelain des Lucioles avait perdu toute forme de Foi dans les derniers combats qu'il avait entamé au point d'ordonner la destruction de sa Compagnie. Dire que la décision fut soudaine et surprenante relève d'un euphémisme plus doux qu'une peau de pêche.

Considérez que seuls subistent nos liens de famille et d'amitié , celui, féodal, de notre troupe je ne le brise pas. Je le détruis.

Et pout tout dire, le Campeador avait un peu de mal à accepter les mots qu'il entendait. Les Lucioles était-ils autre chose qu'un lien de famille et d'amitié... Jamais le Campeador n'avait rendu l'hommage au Châtelain, c'est par conviction et par amitié qu'il l'avait accompagné durant ses deux dernières années.

Ce qu'il restait de la Compagnie était là rassemblé.

- Nous voilà libres? Libres de quoi... Nous voilà prisonniers de l'anathème que l'église d'Aristote nous a infligé pour de biens obscures raisons, sans que nous soyons entendu en aucune forme d'audience, sans même que l'église prenne contact avec chacun d'entre nous. Par ton choix Cuculus...

L'avait déjà appelé par son nom? Le Campeador se rendait compte à ses propres mots qu'une page était tournée. Le titre de Châtelain avait vécu. Il reprend.

- Par ton choix Cuculus, tu nous jettes en pâture à une église à laquelle tu sers la Touraine sur un plateau. Qu'est-ce donc qui t'as été promis pour que tu te renies, que tu nous renies? Ceux ne sont pas que les Lucioles que tu viens de dissoudre mais la confiance et l'espoir que beaucoup ont placé en toi. Je m'énerve, je sais... Bitterly dirait sans doute que je m'enflamme, je dirais plutot que je m'éteins... Je suis un "Sans Nom" désormais puisque je refuse de porter un autre nom que celui de "Luciole". Explique moi ce que ma tête de pioche ne peut comprendre toute seule...

Le Campeador prit peine de s'assoir au milieu des autres, laissant à ceux qui le souhaitent libre parole, et au Coucou la possibilité d'en dire plus. Assis sans difficulté car il était comme qui dirait sur le cul des mots qu'il venait d'entendre.
_________________
Campeador DonPerico, "Sans Nom".
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MessageSujet: Re: Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine   Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Icon_minitimeLun 24 Mar - 18:00

Elderlyne
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 173610745847b42fb14aea6

En queue de peloton, elle trainait.
Les discussions avaient été rudes. Certains mots avaient dépassé sa pensée, et surtout ses sentiments.
Mais il avait tenu bon.
Il avait fait face à l'ennemi, ça, il en avait l'habitude.
Il avait également fait face à ses amis, et ça, ça avait du être une épreuve.
La colère l'avait aveuglée, l'empêchant de voir l'essentiel.
A présent, l'orage était passé, laissant derrière lui un champ de ruines et de larmes qu'elle ne verserait pas.
Toujours sa stupide fierté, sans doute.

Sans ciller, elle l'avait regardé briser l'étendard qu'elle avait si fièrement porté sur les champs de bataille.
Curieuse déchirure du côté du coeur, battements désordonnés, un peu comme quand on se blesse.

Mais les mots lui avaient fait encore plus mal que la simple destruction d'un symbole.


Citation :
La Compagnie Franche des Lucioles est dissoute.
Considérez que seuls subistent nos liens de famille et d'amitié , celui, féodal , de notre troupe je ne le brise pas.
Je le détruis.

Elle était écuyère. Liée à lui par des liens féodaux, librement consentis. Ce lien, il le détruisait.
Un gouffre s'ouvrait sous ses pieds à présent.
Qui était-elle ?
De sa famille ? non... pas celle du sang en tous cas, bien qu'elle ait souvent eu tendance à le considérer comme un père qui lui avait tout appris.
D'amitié ? Peut être... du moins, elle l'espèrait. L'affection qu'elle portait à ses chatelains était pure et sans condition.
Amis ? Jamais elle n'avait appris à les voir de cette façon. Toujours elle avait observé une certaine distance. Rester à sa place, celle d'écuyère.
Et maintenant ?
Ecuyère elle n'était plus.

Le reste se perdit dans un brouhaha informe.
Elle ressentait la colère de ses compagnons, leurs incompréhensions devant ce qu'ils ressentaient tous comme une profonde injustice.

Elle aussi avait besoin de calme, trouver un refuge où elle pourrait hurler sa douleur et pleurer tout son saoul, sans témoin.

Un par un, les compagnons réagisse, s'écarte ou interroge.
Elle sent la colère qui bouillonne au fond d'elle même.
Cette décision semble si inacceptable... si incroyable...
Oui, incroyable, voilà ce qui ne va pas.
Elle le connait son chatelain. Abaisser les armes ne lui ressemble pas...

Quelque part au fond de sa conscience née un vague espoir.

Quelque part du côté de son ventre, ça tape et ça proteste.
Elle a besoin de calme. Pour elle, et pour la petite bosse qui commence à être visible sous son nombril.

Refuge... chercher un nouveau refuge.
Sans un bruit, elle s'éloigne et s'écarte.
La foret sera son refuge, comme d'habitude.
Les bêtes sauvages ont des motivations simples à comprendre.
Ca l'aiderait à faire le point, à calmer son coeur paniqué, à comprendre peut être.

_________________
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Luciolelderpj3



Errance
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Des presences, peu de paroles echangées.
Peu importe pourvu qu ils restent soudés comme ils l ont toujours été malgré leurs si innombrables horizons et visions. Peut on tuer le passé, les souvenirs, les liens aussi forts ?
Souvent à vouloir separer, on rassemble.
La banniere flotte dans ce vent frais de printemps. Fichée en sol de Touraine.
Depuis le premier jour. Elle sait combien l Oiseau aime sa terre.
Un couple qui s 'en va recueillir le temps manqué à leurs amours.
Une silhouette d ecuyere qui s eloigne vers un point à definir.
Errance comprend son besoin de solitude.
Reste que les jours à venir vont etre durs, les actes determinants avec en fond la preoccupation essentielle de ne pas se perdre.
Sombres cogitations, heures de choix, de reflexions.
Juste la certitude que JAMAIS elle ne reniera, comment pourrait elle sans mentir ?
Ravaler ce sentiment qui gronde avec fureur, ravaler les mots cinglants qu elle pourrait avoir. Les gestes inconsidérés qui vont avec.
Reste le profond sentiment d injustice, de compromission des autres, de cette eglise qui frappe ses enfants. Qui les veut voir soumis, repentants, disponibles du même temps à servir...
Là ça coince vraiment.
Une furtive pensée qui la traverse et où il est question de rejet brutal de toute une culture depuis le berceau. Heure de chercher en vain des raisons de se battre pour y retourner...Là parmis les soi disants pas puants, tourbillon de ressenti.
Trop tôt, peut etre pas encore prete à sauter le pas mais la marche est entamée et pas elle qui l a choisi ni voulu.
L Eglise avec sa repression intensive n a t elle pas perdu nombre de ouailles. A ne plus les reconnaitre ne les a t elle pas livré à d autres courants ?
N a t elle pas ouvert des yeux, des consciences ? Difficile de realiser que ce tout auquel on a toujours cru, n etait que boniment et n existait pas en vrai.
Elle a beau chercher, elle ne rouve pas l Amitié, la compassion dans cette main tendue religieuse. Elle est crochue, ongles rentrés mais prets à vous ecorcher. En l instant de profond desarroi, un frisson glacial. Serrer et prendre la main de celle qui prend allure du diable ?
C est extreme, c est la tempete interne. Premier reflexe, l instinct prmier et bien humain du rejet, du refus categorique, ferme.
Les jours à venir lui donneront peut etre le temps d apaiser ce ressentiment.
Se repentir... Errance ne comprend pas.
Lui dira t on pourquoi et de quoi ?
Ruminer elle l a déjà fait. Penser à ses priorités, tout ce qui depend d elle, tous les possibles.

Prendre le temps de demeler les fils, de definir une ligne de conduite, d aller aussi en parler à un improbable interlocuteur.


Vous pensez vraiment etre arrivé trop tard ?

Un sourire, un espoir. Une attente. Quelques mots.

Temps de se preparer pour les audiences.
De se renseigner, de se convaincre que le nom perdure, le materiel cassé le symbole, l essence même lui ne peut pas mourir.
Cette crainte premiere de les voir s eparpiller, comme devenus soudains des etrangers à eux même.
La refouler et garder espoir.
Errance adresse un regard au couple chatelain, un salut comme celui de d habitude quand on se disait juste bonsoir, pas un Adieu, non pas d emain la veille cela.
Ressentir cette pluie froide, diapason des esprits, des emotions juste un sourire à ce rai de lumiere dans le ciel, entre deux nuages noirs...Aimer ces clins d oeil du dais celeste. Rassurant le passé sûr pour repartir vers l avenir.
Et finalement talloner sa monture, rattapant un Marlou qui a pas vraiment l air affolé, ni inquiet de la suite des evenements.

Dis tu crois qu on cavalera encore ?

Ptet qu'il lui dira lui ce qu'il compte faire, comment debrouiller, le mieux à faire pour tous. Sans vraiment attendre de reponse en fait. Biensûr qu il y aura des encore.
Apres le pluie vient le beau temps...
Et si l amertume est grande, la vengeance eventuelle n en sera que plus douce et savoureuse.
A moins qu on la persuade...
Du bien fondé et son heresie.
Elle peut l affirmer, assez souple pour l avoir verifier.
Elle ne pue pas des pieds.
Deja cela de gagner.




Thétys
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 134730984346fe9c4495fb2

Une annonce à laquelle elle s'attendait.
Un Coucou préoccupé pour l'avenir de ses compagnons, avenir trop incertain du fait de l'acharnement de l'Eglise, qui se devait de trouver une solution pour assurer son devoir de Chatelain...

La décision prise fut difficile à prendre pour lui. Difficile à digerer pour le reste de la Compagnie...
La Compagnie n'est plus.

Les larmes lui montent aux yeux, la fin d'une compagnie, qui en l'instant marque dans l'esprit de la demoiselle la fin d'une periode, d'amitiés, de liens tout autre...

Inerte.
Pendant que ses compagnons de cavale se revoltent pour les uns, s'en vont pour les autres. Réactions variés, panache d'une cavalerie que l'on enterre en ce jour.
Elle, elle reste là, minois pointé vers le haut, à contempler les nuages pleurer.

Ils pleurent, mais pas seuls.
Plusieurs larmes s'échappent des yeux de la demoiselle pour s'écraser sur la selle de son désormais unique compagnon de cavale?



Secouer la tête, refuser la fin, adresser un sourire à ses beaux-parents, sourire triste certes qui tout de même se veut rassurant.
Et filer.
En direction de la cousine et de son 'Lou.

Les Lucioles ne sont plus, mais l'amitié...

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MessageSujet: Re: Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine   Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Icon_minitimeLun 24 Mar - 18:00

aphelie
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 213420961147aa03c5a3da4

C’est dans le bruit de galop que la troupe s’approche de Tours.
Pas de mots échangés, chacun perdu dans ses pensées.
L’arrêt se fait prêt d’un prieuré.
Il les regarde avant d’aider sa reyne à descendre de sa monture.
C’est le regard d’un homme fatigué, ridé et usé avant l’âge qu’elle voit en cet instant.
Est-ce la seule à ressentir ça ?

Pas le temps de se demander pourquoi se sentiment,
Les mots finissent de l’achever.
C’est comme une lame qui entre dans la chair au plus profond de ses entrailles.
Douleur intense et sentiment d’impuissance, d’être perdue, désorienté, de perdre pied.
Dissoute…le mot résonne encore et encore dans sa tête.

Puis comme le sang qui s’écoule, elle sent la chaleur l’envahir.
Réprimer la colère en l’instant, tout faire pour se contenir retenir le cri naissant dans sa gorge.
La hampe craque, aussi fatale que l’épée retirée d’un coup sec.
Respiration difficile, les mots refusent de sortir et c’est tant mieux.
Regard qui se trouble sous les larmes de colère qui elles se mêlent à la pluie fine.
Sentiment d’abandon…
Bien plus qu’un nom, bien plus qu’une bannière, c’est l’esprit luciolique qu’elle ne voit plus.
Regard brouillé par la colère et les larmes, elle est peut être simplement aveugle pour un temps.
Espoir…mais…

Inconsciemment elle ôte la cocarde des lucioles.
Serré dans sa main, le symbole semble si fragile, si facile à détruire.
Elle redresse la tête n’ayant qu’une pensée…lui balancer à la figure et s’en aller…
Mais une voix qu’elle entend au loin l’en empêche…
Impulsivité idiote qu’elle regretterait jusqu’à la fin de sa vie.
Luciole elle est et luciole elle restera.
Les mots n’y changeront rien.
Il en a le droit et elle respecte ça, pour tout ce qu’il a fait pour eux et pour ce qu’il fait encore surement.
Même si elle ne voyait pas les choses se dérouler de cette manière ils ont fait leur choix.
A eux de faire le leur…comme toujours en fait…il laisse le choix.

Comme pour lui faire comprendre que c’est la fin, une cloche résonne non loin de là.
La fin ? non, elle ne peut s’y résoudre…le début d’une autre histoire, garder l’espoir…
Regard embué vers ses compagnons, chacun a décision à prendre, seul.
Mais les liens qui les unissent sont bien plus forts qu’une simple bannière, ça elle n’en doute pas, elle a confiance.
Juste que…il faut le temps d’encaisser le coup.
Le temps d’enlever de sa tête une phrase qui résonne au son du glas…autre nom, même histoire…
L’avenir le dira…

Sourire triste à ses parents avant qu’ils ne partent.
Elle cligne des yeux faiblement en guise d’au revoir.
Des chemins différents seront empruntés, le sien ne sera pas le leur, elle le sait.
Mais rien n’est oublié, rien n’est perdu, rien ne changera totalement.
Ils sont unis malgré tout, et tous savent ce qu’il a fait pour eux.
Doucement elle fait faire demi-tour à sa monture et avant de s’élancer sur les routes…


« Le roseau plie mais ne se rompt pas » je sais pas où j’ai entendu ça…mais…l’instant est bien choisi pour le dire non ?

Pas un mot de plus, l’heure n’est pas au discours.
La cocarde retrouve sa place d'origine.
Elle talonne Gagli en direction du seul endroit ou elle sera au calme et en paix.

_________________
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gatimasse
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Gati avait du mal a avaler sa salive, qui se faisait rare d'ailleur, tellement l'adrenaline la prenait...
Son maitre, son dieu, comme elle l'appellait....a l'air triste, fatigué, mais sa fougue n'était pas perdu, ca jamais!
Dure decision qu'il avait pris, mais sage, surement...Il aime ses lucioles, ces gents de cuirs, qu'il veut proteger a tout prix
Tres perturbée par le geste que fait Cuculus, elle n'ose rien faire, regardant les reactions des autres....
Enlever la cocarde luciole? c'est hors de question!

Que vont-ils devenir? Gati va devenir quoi? Son groupe, sa famille, dispersé ou renforcé?
Chacun a sa petite phrase choc, qui la fait sourire quelque part, il y a de la moral, de l'amitié, et de l'espoir.
Jamais un tel groupe aura eu une fin aussi, euh..., bizzare?
Le nom part, mais les gens restent!
Pour faire l'originale, Gati se tu, pour montrer son attachement, elle enleva la cocarde de son cheval et de son bouclier, mais garda le plus petit, pres du coeur.
Elle accepte la décision de Cuculus, et le suivra partout où il ira.

_________________
.....




p'tite marchande de prose
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 178727166847dc19899781a

De loin ses yeux voyaient.
De loin ses mains se pressaient l'une contre l'autre.
Debout dans l'ombre, robe blanche diaphane, esprit ouvert sur les autres, ces autres qui s'amassaient devant le château.

Desespoir, dégoût, poitrines opressées.
Elle les sentait.. Cela montait de la terre.... La racine de mandragore continuait de pousser, inlassablement, inexorablement.


La plus courageuse, la plus belle des décisions venait ici d'être édictée.

Par amour pour les siens, un homme bafouait son orgueil, se rendait, acceptait l'humiliation et la honte de la défaite.

Défaite et pourtant...

Il venait de gagner.

l'ombre se mit à entonner une mélopée, douce, ennivrante, qui les enveloppa tous silencieusement.



*
Si tu peux rassembler tout ce que tu conquis
Mettre ce tout en jeu sur un seul coup de dés,
Perdre et recommencer du point d'où tu partis
Sans jamais dire un mot de ce qui fut perdu ;
Si tu peux obliger ton cœur, tes nerfs, ta moelle
À te servir encore quand ils ont cessé d'être,
Si tu restes debout quand tout s'écroule en toi
Sauf une volonté qui sait survivre à tout ;

Si t'adressant aux foules tu gardes ta vertu ;
Si, fréquentant les Rois, tu sais rester toi-même,
Si ton plus cher ami, si ton pire ennemi
Sont tous deux impuissants à te blesser au cœur,
Si tout homme avec toi compte sans trop compter ;
Si tu sais mettre en la minute inexorable
Exactement pesées les soixante secondes
Alors la Terre est tienne et tout ce qu'elle porte
Et mieux encore tu seras un homme mon fils !



(* si . Rudyard Kipling)



vestritt
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 135272197147de5eebc8c13

Une voile de pensées erratiques - comme aurait dit l'autre couillon de ratier que Ves avait nommé Lézard, déjà pas bien malin de son vivant - eut pu fournir matière à recouvrir de sa gaze éthérée la vaine tentative du mégaloborgne en proie avec ses affres de laisser une trace quelque part quitte à s'acoquiner avec les plus vils pour peu qu'il aient quelques clefs à lui remettre... Mais aujourd'hui, la morte referme le Tombeau des Lucioles en accrochant une simple marguerite et envoie un souffle inaudible vers les trous de craies...

- Tu vois, mon pépère, tout ça pour ça, un anneau de fer valait encore davantage...
_________________
L'esprit de Vestritt Jehan de Kadoc'h



diabolikbarbiturik
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 12664794744790ab948eb09

elle reste là sans voix, regarde sans trop comprendre pourquoi !
comme les autres elle dépose sa cocarde a terre, mais elle sais qu'au plus profond d'elle elle ci ne la quittera pas,
ni dans le coeur, ni dans l'esprit.
Aujourd'hui il faudra faire un choix, et celui là ne sera pas des
plus facile, elle, la petite derniere, la chipie comme il l'appelait, se retrouve pour une deuxieme fois orpheline, elle avait trouver au sein
des lucioles une famille et se sentait pour la deuxieme fois abandonnée.
c'est les yeux rempli de larmes qu'elle monta sur sa monture,
prendre une direction différente ou les suivre? une question
sur laquelle elle avait besoin de méditer...
_________________
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Solange S. Curnonsky
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 1779747420468a82649ab3c

Elle ne les avait accompagné en Berry pour cette sortie marchande au nom du Duché, qui avait tourné au fiasco.
La peur des hommes est forte !
Elle savait qu'ils revenaient et s'était rendue au-devant d'eux, mais au final, le rendez-vous s'était déplacé devant le vieux prieuré.

Et puis ... ces mots prononcés. "Vous voilà libres, tous."

Ne l'avaient-ils pas toujours été ? Elle l'écouta jusqu'au bout. Compagnie dissoute .. lien féodal qui les rassemblait ... détruit !

Et puis ce geste fichant et fracturant la hampe de la bannière qu'elle avait vu de si nombreuses fois haut portée par l'écuyère lorsqu'ils prenaient la route. Elle ne les accompagnait pas, les regardait partir, avide à leur retour d'écouter ce qui'ls raconteraient ! La sédentaire comme il l'appelait ne prenait pas la route. Plus tard se disait-elle toujours.

Trop tard maintenant !

L'incompréhension, le dépit, la colère ... tous ces sentiments que l'on voyait passer sur les visages de chacun tour à tour et qu'elle ressentait elle aussi au plus profond.

"Considérez que seuls subistent nos liens de famille et d'amitié."

Elle restait immobile, tentant de calmer le bouillonnement de tout ce qu'elle ressentait qui avait envie de la faire hurler sa rage, sa colère, sa tristesse, son ressentiment, et son plus profond désarroi.

"... liens de famille et d'amitié".
Elle se raccrocha à ces mots ... ceux là personne n'y pourrait jamais rien, ils étaient indéfectibles et nul n'y pourrait changer quoique ce soit.

Elle regardait la bannière claquer, malgré le pluie qui la trempait. Oserait-elle ? Pouvait-elle ?
Des mots accrochés au vent qui lui parvinrent "Dis tu crois qu on cavalera encore ?"
Elle regardait chacun, hésitant encore ... oser ? Oui sûrement qu'il y aurait encore des cavalcades, elle s'en persuadait !

Alors sans mot dire, elle alla retirer la bannière fichée dans le sol. Pliée soigneusement et mise à l'abri des regards, elle partit vers la forge abandonnée si souvent, au fond des grottes.
Elle allait la faire chauffer et son premier ouvrage devrait être prêt quand ils reviendraient en leur ville.

_________________
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Prévôt - Lieutenant de la Prévôté à Vendôme- - Assistante du Procureur - Archiviste





Heratus
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 89159934542e0ade54beca

Un pigeon venant de loin et un message détrempé par la pluie à destination des lucioles.

Citation :
Mes amis...

Ainsi, une page se tourne de par la volonté du coucou. Une histoire si forte, si longue, si intense. Je l'ai connu depuis ses débuts, lui et sa reyne. Je les ai toujours aimé malgré des incompréhensions répétées. Et voilà que j'entends de l'autre bout du royaume que tout est fini. Savez vous mes compagnons que ma filiation aux lucioles m'a même suivi jusqu'ici...à Valence!
Une réputation tenace qui fait craindre! Moi, l'Ours, sans doute l'un des moins entreprenants de tous!

Aujourd'hui, je suis triste.

Mais demain?

Un idéal ne meurt pas...un idéal se combat! Je ne peux juger le coucou qui a fait vivre tellement de moments exceptionnels, tellement de passions, de raisons de vivre!

Les lucioles ne sont pas une entité physique mais une âme, un état d'esprit!

Dans ce douloureux moment, je suis loin de vous...mais tellement proche!


Hératus d'Ours.
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MessageSujet: Re: Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine   Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Icon_minitimeLun 24 Mar - 18:01

DonPerico
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Les heures passèrent depuis l'annonce de la décision de la Chatte et du Coucou... Des gestes, des allers et des retours, des mots, des cris... et de la souffrance.

Le Campeador avait eu du mal à digérer l'annonce de la dissolution de la compagnie. Soudaine et subie. Il y avait d'abord vu un abandon des idéaux qu'il défendait depuis deux longues années au côté de ses amis Châtelains... Le Coucou avait pour stratégie à la guerre comme à la chambre "au galop, épée droit devant". Il n'avait pas compris.

Et puis. Et puis. Et puis, il avait compris.

Les temps comme les hommes avaient changé. La Franche Compagnie des Lucioles n'avait plus sa place dans ce nouveau monde... Ils avaient commis des erreurs par panache et par provocation. Nouveau monde plus organisé dans lequel, les Lucioles était sans doute un frein à leurs idéaux désormais. Les Lucioles étaient leur gloire et leur plaie, une solution d'hier devenue problème aujourd'hui.

Comme la fleur coupée repousse plus belle, des cendres des Lucioles renaitrait quelque chose de plus fort encore.

Il vit Lyne en proie à la solitude et qui marchait vers les bois. Il vit Solange, leur intendante qui prenait soin du bien le plus précieux. Il vit ceux qui avaient besoin de s'éloigner, d'autres qui semblaient perdus ou étrangement calme... La Chipie, la P'tite, le Marlou, la Blonde, la Brue, l'Ours...

Les Lucioles étaient morts mais ils allaient tous pouvoir vivre.

Le Coucou avait détruit son oeuvre pour les sauver eux. Combien de seigneur accordait plus d'importance à ses cavaliers qu'à son château et à ses titres? Pouvait-il faire plus beau geste pour ceux qui l'avaient suivi?

Il avait perdu ses titres de Noblesse, il avait perdu le bail de son Château, il avait manqué de perdre sa péouse, il aurait pu perdre la vie... il avait perdu et encaisser tant de coups au nom des Lucioles que les sacrifier maintenant témoigner d'un respect immense pour la vie et l'amour de chacun de ses gens de fers.

Alors soudain, une Joie immense et profonde envahit le coeur endurci du Campeador.

Il se dirigea vers sa Reyne et son Coucou, et dit à tous les deux, de telle sorte que chacun prenne la phrase pour lui:
- Pardonne-moi de te l'avoir si souvent pris!

Peut-être bien qu'on allait rire un bon coup en fin de compte...
_________________
Campeador DonPerico, "Sans Nom".
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MessageSujet: Re: Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine   Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Icon_minitimeLun 14 Avr - 23:10

kemper
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 97873084045602b4e37082

Le Cavalier assiste en spectateur aux déclarations des uns et des autres, et aux manifestations d’émotion de chacun.

Il ne dit rien, se tient droit, impassible.
Aucune pensée ne semble traverser son esprit. Il réajuste inlassablement ses gants comme pour dissimuler un quelconque désarroi ou pour éviter de trop réfléchir.

Malgré les apparences, l’Anathème l’avait fortement contrarié.
D’avoir frôler à plusieurs fois la mort, cela l’avait réfléchir à l’au-delà, à son existence, à sa présence en ce monde.

L’idée d’une âme errant sans fin dans le monde des vivants, sans pouvoir être accueillie dans celui des morts, l’effraie. Mais cela, il ne se l’avoue pas encore.

Une fois de plus, il réajuste ses gants.

Sa décision est prise, il fera partie des croisés.
Il n’a rien contre les Lions de Judas, mais un guerrier comme lui a besoin d’une cause pour avancer et d’un chef à suivre.

Peu importe le nom, peu importe la bannière, tant qu'on le laisse vivre de l'épée...




Le Clan des Sentinelles
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Un volatile à plumes noires, très noires s'approcha, se posa, réclama pitance pour un travail bien accompli par un RhouuRhouuuu sonore et déposa missive en provenance du Bourbonnais Auvergne.
Citation :
Nous, Francs Compagnons du Clan des Sentinelles du Bourbonnais Auvergne, en ces temps de feste du premier anniversaire de notre constitution, devrions être rompus de joie. Cependant nous ne le sommes pas.
Les temps sont sombres et malsains pour tous, Francs compagnons... Pour tous.. La courtisanerie Royale de Paris et ses ramifications dans les Duchés reste larvée, flasque et graisseuse. Toujours drapée dans ses soieries d'orient et adepte du rond de jambes artistique. Elle est plus que jamais intrigante et vicieuse. De procès en anathèmes, tous les moyens sont et seront bons pour tenter de briser ce qui doit rester un noyau de résistance et de vie dans ce royaume.. Ils sont morts et froids. Morts depuis bien longtemps couchés sur leurs escarres et leurs flatteries vénales et gavés de leurs ambitions personnelles.

Nous Clan des Sentinelles, par la présente, te soutenons dans l'épreuve qui te frappe, toi Seigneur Cuculus et toutes les lumineuses lucioles. Oui, nous clamons Seigneur Coucou. Bien plus grand Seigneur que bien des Vicomtes et Barons depuis des lustres. Bien plus grand homme d'honneur et de droiture que bien des Ducs en place, passés ou advenir.

Nous vous soutenons dans cette épreuve, vous gens de cuir et de fer, au nom de l'amitié des Francs Compagnons qui nous lie indéfectiblement.

Clan des Sentinelles

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Cuculus !
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Tempus fugit

Rhaa!! Lachez moi! Bien sûr que je peux monter à cheval! Ouste vous dis je, ou je m'offre un dernier hachis de moines!

Une poignée de jours, c'est tout ce qu'il demandait . Loin du monde et des cris, avant de sceller le destin de sa Compagnie.
Il en aura eu pas plus de trois.
Avant d'être attaqué dans le potager du Prieuré par un fou furieux.
Un méchant coup d'épée qui ajoute trait à vif par dessus les cicatrices . Assez de sang perdu pour se sentir leger et les idées nébuleuses quand il bouge trop vite.
Ou est son agresseur? Il l'ignore, mais il le retrouvera.
Si possible pour lui enfoncer dans la gorge une moitié du manche de binette rompu dans l'assaut. L'autre moitié il a une petite idée de rangement aussi..
Traverser les chemins creux, aller en Berry, en armes et ne pas croiser le fer pour se faire férir en lache ici!
Les moines ont tout de même réussi à le nettoyer sommairement et lui donner chemise propre.

Son cheval laboure le sol, sa migraine est éclats de silex derriére son front, rapant et raclant toute pensée élaborée.

Tours..
Tours et la cathédrale..Voir le Cardinal Savoie et en finir avec tout ça.
Lucioles ne seront plus. Mais le feu qui le dévore est intact. Sa vie est de fer.

Tours.
Alors que sa monture adopte l'amble il lit quelques missives en plissant l'oeil.
RUSE, par Montmayeur lui propose duel pour une fin honorable.
Le parchemin tombe à terre.
Cet imbécile rêve debout.
Y aura t'il beaucoup de jeunes présomptueux à esperer ainsi se parer de gloire à ses frais?
Tuer le vieux lion, rêve de hyénes.

Le Cardinal d'abord.. Le gueux qui l'a saigné ensuite.. Aprés.. Qui vivra verra.

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DonPerico
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 631277745457866922fb55

[CHEMINS DE TOURAINE]

Les jours avaient passé depuis l'annonce de la dissolution de la troupe Luciole. Don qui n'avait plus rien du Campeador depuis belle lurette avait connu mille et un errements avant de savoir quoi faire de sa carcasse musculeuse. Il était usé, fatigué mais encore capable de porter l'estocade avec force et virulence que sa mine déconfite ne trahissait point.

Un temps il avait pensé suivre ses compagnons sur le chemin de la croisade... Un autre temps il avait pensé pouvoir faire preuve d'utilité pour cette bonne ville de Tours... Un autre temps, il avait failli garder son siège au Conseil Ducal. Et puis non. Il était d'un autre temps le Don.

Le Campeador était né avec les Lucioles, il mourrait avec eux. Il avait pris tout ce qu'il possédait sur lui et s'était élancé sur les chemins de Touraine. Sa lâcheté? Ne point avoir le courage de se laisser mourir de faim gourmet qu'il est! C'est par l'épée que panse rendra l'âme, mourant comme il avait vécu, si cette grâce lui est donnée...
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MessageSujet: Re: Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine   Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine Icon_minitimeLun 14 Avr - 23:15

Cuculus !
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 5571187164500710d8e3e0

Pirouette et pied de nez, ce fut un Premier Avril que Lucioles tirérent leur révérence de Touraine .
Anathéme, Eglise, Ennui, plein de choses mélangées qui firent que peu à peu la plupart d'entre eux senti que jamais Touraine n'aurait la vivacité des couleurs qu'ils espéraient.
Alors ailleurs, autrement, voire en renaissant s'il le fallait.

On pourrait faire un rappel en forme de nostalgie.. Les presque deux années à faire hurler bien du monde.

Ou alors un vidage de sac sur les trucs jamais encaissés?
Une ode à la richesse de la contrée en forme de faux départ, le "Je reviendrai"?

Boarf.
Lucioles se dispersent et je n'ai plus à parler en leur nom ici..


La Chatte et le Coucou, alias Marino721 et Cuculus ont le plaisir de vous annoncer qu'ils quittent le Duché , que la croisade sera leur chute ou une étape mais que ce coin de royaume n'hebergera plus leurs étreintes et rigolades...Ni ne serons acteurs de certains mauvais rêves.
Nous remercions ceux qui nous ont permis de vivement vendre nos terres.
C'est le coeur léger et nous esperons sans choses inachevées que nous partons , entourés de compagnons au derriére luminescent baroquements furieux et sanguinaires.


Bon sur place!
A nous la route!

Y a déjà le Commandant des Armées Suisse qui s'impatiente!




Marino721
Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 178968573543bbe4f22da5d

Elle regarde et écoute son péoux si fier et au cœur si léger.
Il a ce don… Il rebondit toujours tandis qu'elle, à cet instant, a le cœur si lourd.
Lourd de tristesse et d'appréhension, lourd de regrets...
Puisqu’il le fallait… Elle aurait préféré que tout ça se termine autrement…

Elle essuie la larme qui roule lentement et qui chatouille sa joue pâle...
Bah... ça va passer, c’est à cause des souvenirs qui refont surface...

C'était il y a si longtemps maintenant... Ils étaient arrivés à la naissance de la ville.
Vendôme toute neuve, impersonnelle, grouillante de monde, aux tavernes bien remplies à toutes heures du jour, avec tout ces gens venus de partout, chacun avec ses espérances, ses motivations, ses ambitions…
De nouveaux visages, d'autres espérés et attendus, d'autres moins...

Chatte et coucou, eux, venaient prendre un nouveau départ...
Ils s'étaient fait de nouveaux amis, sincères, fidèles...
Ils en avaient vu partir d'autres...
Aujourd’hui encore et Marino ne pouvait s’y résoudre…
Don…

C'était la vie... Ou la mort… Tout dépendait du point de vue…

Elle renifla et songea à ce qu’elle laissait derrière elle…

Il y avait ce château, leur château...
Une ruine qu’ils s’étaient appropriée, elle était leur foyer et il l’avait construit tel qu'ils l'avaient rêvé, plein de rires, d’amour et d’amitié et tant pis pour ceux qui n’avaient rien compris.
De ce château il ne restait qu'un tas de cailloux et un tas de souvenirs...
Son âme s'était envolée à jamais...
Sa boulangerie avait brulé et une échoppe de tisserand l’avait remplacée ; elle avait vendu son champ de légumes à son amie ; il restait le champ de maïs et sa taverne : l’antre des fous… ça serait ça le plus dur…
Mais rien ne pressait… Elle remplirait une dernière fois la remise et confirait les clés à Solange…

Aujourd'hui encore ils tentaient de tourner une page, une de plus...
C'est ainsi que l'histoire s'écrit, chapitres après chapitres, une vraie histoire où les personnages et les lieux se succèdent...

Alors cette fois ça sera la Suisse…
Et là bas, elle retrouvera avec grand plaisir son ami Wahl…
Son ptit Suisse adoré, grand buveur de Génépi et gros mangeur de fondue au fromage…

Elle sourit et tend la main à son coucou :


En petits cubes qu’il a dit !
_________________
Un péoux à jamais...

Per aspera ad astra !




DonPerico

Epilogue Luciolique : Le temps de l'Eglantine 631277745457866922fb55

Les jours ont passés moins vites que les pas.
Son esprit plus proche que ses pieds ne l'ont voulu. Sans doute ces derniers ont-ils plus de poids qu'ils ne le devraient... S'y prendre comme un pied vaut moins mal que de marcher de travers.

Clopin tout seul donc le Campeador fit printanière cueillette ce qui ne le dispensa ni de penser ni de dépenser. Incroyable comme un pigeon peut porter les écus ou se les faire voler à condition simple qu'il soit double.

Longtemps depuis le jour qui le fit sans nom il cherchait non point tant la force que le désir. Belle saison d'ailleurs. Un passage de plus peut-être avait-il trouvé. Par la force.
Etait-il autre ou de retour, les deux ou pas plus un que l'autre? A vrai dire... Tout cela n'avait encore qu'un sens confus.

Un passage c'était certain et depuis toujours.
_________________
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