La guerre de Vendôme n'aura pas lieu

Truffian Posté le: Jeu 10 Jan 2008 05:39 Sujet du message: [RP/IG]Compagnies franches/Averos:La charge du Gué du Loir


Galop de reconnaissance

Au large des remparts de Vendôme, hors les murs de pierres délabrées du castel luciolique, sous l'ombre tronquée du Chicot, face aux prés et aux champs entourant la route du Maine, laissant prudemment le fleuve loin à sénestre, il arrête sa monture au sommet d'un talus touffu. L'herbe haute, courbée à la brise d'hiver, caresse le cuir de ses bottes, la plaine est vide, silencieuse, dans la clarté mauve de l'aube, par delà l'horizon, sans doute, déjà, s'avance l'Ost, lourde armée d'anciens blasons, la fine fleur de la chevalerie royale, Ordres guerriers montant massifs destriers caparaçonnés, droit vers eux. Marlowe's flatte doucement l'encolure de sa cavale, mantel ouvert au froid piquant, heureux d'échapper à l'agitation des préparatifs, décrispant sa main d'avoir tenu la plume sans relâche, courriers aux éloignés, découvrir comme tous répondent à l'appel, ralliant le Coucou, sans hésitations, jusqu'en Berry, de la Bretagne, attrapent leur havresac, prennent la route, joindre les Compagnies Franches.

Son chapeau le protège des rayons d'un soleil lumineux, rude clarté, comme seules les matinées des saisons froides peuvent offrir, il observe le paysage, sourire dissimulé sous sa moustache, sans conteste, le terrain a de la gueule, le Commodore va pouvoir déployer sa cavalerie, et gare à la piétaille, se haussant sur les étriers, il confirme une intuition, muret de pierres sèches entourant le verger d'un paysan du coin, à choisir, le marlou aurait préféré une forêt, venelles de branchages, mettre artillerie de poudres et de cordes, couleuvrines et arbalétriers, entre les champs, aux abords du fleuve, peut-être, mobilité et précision seront clefs, pas de répétitions pour ajuster les Sentinelles et les Lucioles, baste, l'exercice des gens de cuir est la guerre, la survie, diplôme et preuve des compétences.

Ouais ma belle, on y retourne. Façon quitte ou double.

Un effleurement de talon, Sans Nom repart, piaffante, cheval de spadassin, légère, rapide, aussi canaille que son bretteur de maître, le pire défaut du marlou, possible, toujours doubler la mise, ou presque...

Blanche lui a donné leçon utile, et la raison pour apporter la mort, ici, combattre dos à dos avec Vendôme, avec ses francs compagnons, sans distinction, c'est de protéger les siens, et leurs rêves. Ne jamais céder l'essentiel, quitte à narguer la Camarde.

Le ciel est vierge de tout nuage, pluie et neige ne seront du bal, claquement de langue approbateur, crever, soit, mais pas humide.

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Armagnac


Nous étions vingts ou trente, tous habillés de blanc à la mode des, vous m'entendez ? Tous habillés de blanc, A la mode des marchands !

Il scrute le paysage devant lui ?
Non même pas ! Les yeux vont vers le bas !
Vers le groupe de cinq. Sourire ! Toujours les mêmes à être pressés d’en finir.
Ca doit être les soldes.
Demain sur les bords du pré distribution de marrons pour abus de péchés.
Brocante de souvenir en tout genre. Règlement de compte tant espéré enfin apporté.
Y’a pas à en douter avec le passif accumulé tout le monde en aura pour son godet !
Demain on va trinquer…..

Une Sentinelles c’est un peu différent ! C’est que ça sort pas sans être belle.
Et ce jour ça va être défilé de chez Bordeaux Chanel ! Tête de cochon en prime ils vont en avoir pour leurs blasons.

Alors planter dans le sol l’oriflamme qui sur la colline aura sa place à la vue de tous !



Et prendre le temps de faire le résumé d’une simple histoire !

Elles étaient nymphes sorties de la brume pour sauver l’âme errante qui s’était perdue une nuit dans les pays de l’amertume.
Femmes habillées d’un drap blanc, transparent aux yeux du monde des vivants, leurs chevelures volées au vent !
Elles étaient mythes dans un pays de légende. Elles étaient Sentinelles d’un monde irréel
L’âme fut sauvée en échange d’une promesse qui ne laissait de place à l’erreur !
Former un Clan et toujours rester fidèle à un engagement.
Celui d’aider le plus faible et de par les armes ne jamais abandonner une amitié.
Ne jamais trahir la parole au Clan donnée.
Si l’un d’entre eux devait abandonner. Si l’un d’entre eux devait plonger dans les méandres de la solitude ou de la trahison. Alors apparaîtrait le Cavalier noir.
Reflet de l’âme damnée qui vit en chacun d’eux et qui se réveille par la lâcheté et la corruption.
Le cavalier noir chevaucherait alors dans un dernier combat qui pour eux sonnerait le glas !
Le Mal pour le Bien ! sera toujours pour eux le mot de la fin !

On les dit païens, hérétique ou mécréant ! Mais avec eux l’histoire finit toujours sans faux semblant.
On dit que c’est une légende mais allez savoir quand pointe le moment de l’histoire
Quand arrive l’heure de chevaucher qui tient l’épée de la Sentinelle ou du Cavalier Noir…

Alors à ses cotés sabots martelèrent le sol pour annoncer l’arrivée de ceux qui le suivaient
Ceux d’en bas ne seraient plus cinq ! Une vague d’étendards allait submerger la plaine !
On leur connaissait orgueil et vanité On allait voir qu’avec ces sentiments là ils savaient aussi déconner !!!

Phaleg mon frère ! Fais savoir au Seigneur Cuculus où nous comptons disposer nos troupes !
Pour ne pas l’indisposer et lui laisser bonne vue du champ de bataille !!!


Yeepeeeeeeeeeeeeeeeeeeee Kaïïïïïïïïïïï Le Clan ! Plus on est de fous ! Plus on est vivant !!!

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bireli


Portes de Vendôme… enfin presque… un poil vers la gauche…

Un appel… une impression… passage en taverne baller quelques godets… remplir gourdasse bienveillante d’un millésimé en disparition… juste au cas où… choper paires d’boutanches… distillation ardue… d’quoi réveiller un mort et foutre l’feu à la prairie… pataugeant en sobriété, aucun arrêt possible… parait qu’on r’connait c’qu’on est dans ces moments là… tracer et faire léger tour du pat’lin… prendre hauteur…

Défier un sourire au bec une prétention ridicule et une ambition d’tout contrôler pitoyable… la liberté choisit son camp… elle a la hargne au bide et la rage aux dents… c’qui est en nous, personne peut nous l’prendre… certain’ment pas une bande d’emplumés imbus d’pouvoir et d’respect fictif qui fait s’abaisser ceux qui n’ont pas la force de l’ver les yeux et d’affronter…

Gamine à croiser et temps à passer ensemble… tiser d’la vieille réserve… juste c’qu’il faut pour avoir en gorge un nectar auquel s’référer… papoter… confiance en c’qu’ils sont… support indéfectible… y’a des convictions qui bougent pas… des croyances ancrées dans la chair… elle est l’assurance d’un palpitant cavalant libre en campagne… essence vitale indispensable… minutes à faire chevaucher les corps… simplement…

S’séparer et s’filer rencard d’vant les murailles… canasson à récupérer en auberge équestre… bidet d’la Cour des Miracles… souv’nir… sac à viande intrépide et indiscipliné au possible…

Ost Royal… z’auraient pas pu faire un peu d’effort et pas envoyer d’la paysann’rie massive… volatiles déglingués en aller r’tour… amis embringués dans une guerre qui est pas la leur… qu’est c’qu’ils foutent là… s’battre pour la richesse des plus forts… pour la domination d’une minorité… s’faire envoyer à l’abattoir… simple bidoche à charcuter… haine grimpante, courant en son corps, chatouillant son âme… motivation qui prend source dans un sol libre… c’lui d’Libertad… pour tous… surtout pour ceux m’nés par l’bout d museau, inconscience des supérieurs…

Arriver aux portes, rênes en mains… saluer d’la caboche ceux qui commencent à s’pointer… traverser l’champ et aller s’foutre à gauche près d’la flotte… coin préféré et encore si tranquille… harnacher sa bestiole à un arbre… l’temps est encore au sourire… l’effacer p’tit à p’tit et patienter…

Heure d’sortir un présent… prédestiné pour un d’ces moment qui t’retourne le crâne et l’existence… enroulé en tissu… callé dans son dos d’puis Valence… épée d’Sélène déballée… pensées pour celle qui lui a ouvert Libertad… lui a appris à combattre… a forgé cette lame bleutée… acier de damas… si précieuse… savoir qu’elle l’accompagn’ra pour cette lutte… une de plus… il va pleuvoir du sang et des larmes… violence en présence et massacre en aperçu…

Etre là… allongé sur l’sol… atmosphère bucolique…

Galessin Posté le: Sam 12 Jan 2008 08:29 Sujet du message: Le Domaine Royal face aux forces de l'Obscur


[Campement Militaire du Domaine Royal …. Quelque part]

L’obscurité laissait place à quelques lueurs qui perçaient sans grand mal les arbres décharnés.

L’épais manteau brumeux s’abandonnait au loin, laissant percevoir Vendôme, ses murailles et ses âmes.

Matin difficile pour l’homme, déjà nombre de ses congénères erraient l’esprit en peine,
Bras ballants, mine des jours de messe … y a pas à dire ça sentait la guerre à plein nez.

La guerre, je t’en ficherai … règlement de comptes serait plus approprié, bref passons …
Nous reviendrons sur le sujet en temps utiles, par la force des choses.

Galessin …. Seigneur de Saint-Pierre de Manneville, prêt à se battre contre …

Pourquoi, était-ce sa guerre, son combat, quelles raisons l’avaient emmenées icelieu,
Complexe comme situation, en apparence du moins, car pour lui tout était clair, limpide …
Il ne savait que trop bien ce dont il désirait … approcher cet espace de liberté.

Ferraille qui résonnait tout autour, chacun s’affairait sur son matériel, peu de parole …

Ils avaient la mort en main, tenant leur épée fièrement mais avaient ils pensé que le trépas,
Planait aussi au dessus de leur caboche, pas sur, il serait bon de le leur rappeler …

Encore un instant, le temps ferait son œuvre et le moment viendra où le jeune homme,
Leur rappellerait qu’eux aussi laisseraient beaucoup les jours à venir.

Une plume, un parchemin … à la hâte, il rédige missive pour une femme, la sienne …
Restée tout là bas … elle ne connaissait les desseins de cet homme, de son époux.

Les mots se conjuguaient pour une fois au parfait, tant de choses à dire, à lui dire,
Vue plongeante au dessus de Galessin, quelques écrits pris au hasard …
«… pardonnes … », « veilles sur toi », « aime ».

Un volatile, rien de royal, un simple croisement de pigeon et de hibou ... joli tableau …
Mais il devrait trouver sans mal le chemin …issu de l’élevage privé de Poltau, c’est peu dire …

Paquetage paqueté … fin prêt à livrer … à livrer quoi d’ailleurs ?

Il gagna le feu … terme à employer avec modération aux vues des jours précédents,

Et héla le troupeau normand qu’il avait rallié à lui aux portes de la cité.

Mes amis … depuis quelques jours vous me voyez mine déconfite, l’air plutôt sérieux,
Peu bavard. Je le suis et encore plus ce jour … les nouvelles qui me parviennent ne sont pas bonnes,

Armées fantômes et de fantoches, par là je veux dire que l’on nous ment, l’on nous spol …. rendons à César ce qui est à César !
Je ne peux qu’aujourd’hui vous encourager à rentrer en terre normande, laisser ce combat qui n’est pas le votre,
Laissez « cette Duchesse » se fourvoyer seule et tenter de venger ses bévues commises les temps passés,
Laissez la donc, elle, si haute sur son perchoir, prendre tout droit la direction d’une mort certaine,
Laissez cette Pair de France, bafouer de toute sa splendeur les quelques libertés encore présentes,

Ce ne serait que pure folie de la suivre plus en avant, je vous en conjure,
Ce n’est point une guerre mais une simple vengeance personnelle … qui nous … vous entraîne tout droit vers la mort.
Ne la suivez donc pas comme des moutons de « Diab’urge »

Il reprit son souffle …

Mais il est une autre chose que je dois vous annoncer …

Nos chemins, ce jour, de séparent … de ce que je vais vous dire, ne retenez qu’une seul chose … liberté,
Tout simplement liberté mais aujourd’hui, il semblerait que l’on veuille un Royaume lisse, soumis,
Et ce, au bon vouloir de la Pairie …à vomir … ils ne pensent qu’à eux, elle ne pense qu’à elle,
Belle image là qu’une Pair, au nom du Domaine Royal, vient donner en pâture des hommes et des femmes,
Auxquels elle aime à faire croire qu’ils défendent un idéal, quel idéal, … le sien de toute évidence …

Mais ce qu’elle ignore ou feint d’ignorer, c’est qu’elle n’en a point …
Ceux à qui aujourd’hui je vais donner mon sang,
Ceux pour qui j’ai bien plus d’estime et de respect,
Ceux avec qui je partage le même idéal,
Cela je m’en vais les rejoindre et qu’importe les conséquences … si je dois mourir, je saurai pourquoi …

Je ne demande aucun pardon, ni clémence de votre part … seulement de réfléchir aux raisons de votre présence ici ….

Sur ces mots, derniers mots et regards … il ne les fuyait pas, au contraire … il chargea Jad, fidèle destrier … dans l’attente …

Il venait de signer son arrêt de mort dans le Domaine Royal, sourire naissant sur son visage, l’idée n’était pas pour lui déplaire … suicidaire, non … vivant !

Ce passage du coté obscur … de la force, trop facile … lui sied à merveille. Comment certains pouvaient ils encore croire que l’oppression l’emporterait sur la soif de liberté ?

Heureuse naïveté … et il en viendrait encore, comme lui, s’abreuver de cette vertu plutôt que de souffrir à se goinfrer de pouvoir.

ermesinde


[Campement Militaire du Domaine Royal …. Quelque part ]

Tout était prêt depuis longtemps . Elle avait méticuleusement fait son paquetage et des idées récurrentes tournaient dans sa tête … le pourquoi de tout ceci … elle avait suivi ses amis parce qu’à eux seuls elle devait fidélité et la Normandie avait toujours été son port d’attache. Le roy , la pairie … elle n’en avait cure … seul le peuple méritait qu’on défende sa cause !

Mais derrière ce combat pour lequel on avait appelé les plus humbles , quels objectifs réels se cachaient donc ? Etait-ce bien de l’intérêt de la Normandie dont il s’agissait en réalité ? Les raisons lui paraissaient obscures … elle savait seulement que là-bas , derrière les lignes, il y avait son ami de la première heure … Bireli … épris de liberté , qui avait tant fait pour Rouen et contre lequel elle allait devoir combattre … pourquoi se rebellait-il contre sa terre ? Quelles raisons le poussaient à brandir l’épée contre ceux qu’il avait aimé et qu’il aimait encore assurément ?

Elle en était là de ses réflexions lorsque soudain la voix de Galessin retentit . Elle se tourna vers lui , s’approcha, et, comme tous ceux qui étaient là, s’apprêta à recevoir les ordres …
Au fur et à mesure que les paroles tombaient , elle sentait son pouls accélérer, le sang battre dans sa tête , la colère l’envahir …

Citation :

…Je ne peux qu’aujourd’hui vous encourager à rentrer en terre normande, laisser ce combat qui n’est pas le votre…

…Laissez cette Pair de France, bafouer de toute sa splendeur les quelques libertés encore présentes…

…Ce n’est point une guerre mais une simple vengeance personnelle … qui nous … vous entraîne tout droit vers la mort…

Ainsi , ce qu’elle suspectait était exact … la rage l’envahissait …la vie des normands n’était donc rien aux yeux de cette duchesse : son honneur atteint valait bien le sacrifice de quelques malheureux bougres qui n’avaient ni titre , ni richesse , ni gloire … Poings serrés, elle sentait ses ongles pénétrer sa chair . Infime souffrance par rapport à celle de son esprit !
On l’avait trompé , on lui avait menti … Sa vie , elle l’aurait offerte sans hésiter s’il avait fallu défendre ceux qu’elles aimaient , la terre qui l’avait nourri . Mais il ne s’agissait pas de cela …

Elle continua d’écouter les dernières paroles de Galessin … il partait rejoindre ceux qui combattaient pour la liberté , là-bas, derrière les lignes … il les laissait libre de rejoindre leurs foyers … mais quelle liberté allaient-ils retrouver ? Quelle serait son existence sur une terre où l’on faisait aussi peu de cas d’une vie ?

Mourir oui …. Mais pour des idées …

Elle dit une voix forte :

Galessin de Garlot … Où crois-tu donc aller ainsi en solitaire ? Aurais-tu la prétention de croire que tu es le seul à savoir pourquoi tu veux mourir ? * sourire ébauché *

Sous l’habituel ton provocateur de la jeune femme perçait toute la tendresse et l’amitié qu’elle éprouvait pour celui qui venait de renoncer en quelques paroles à son foyer , son statut , ses biens , et qui demain , serait persona non grata du Duché de Normandie . Il était le seul à les avoir averti de ce qui se préparait …

Je te suis ….

Puis se tournant vers les autres , elle leur dit encore :

Si vous voulez combattre , combattez pour un idéal ! … A la liberté !

Elle brandit son épée devant le soleil qui pointait à l’horizon … aube nouvelle qui s’annonçait … bientôt , le ciel serait rouge ….
Son regard se posa sur ceux qui ne suivraient pas pour garder à jamais leur visage en mémoire . Ils sortirent du camp , tenant chacun leur cheval à la bride et saluèrent la sentinelle :

Petite reconnaissance matinale … à tout à l’heure …

Dernières paroles échangées avec la jeune recrue qui, à l’instant, était encore leur alliée mais demain, serait leur ennemie … serrement au coeur ...

bireli


Campement militaire du domaine royal… juste là d’vant mais pas trop près…

Repos qui trouve son apogée en rêves d’solidarité franche et d’union amicale… domination et oppression rev’nant en boucle dans son crâne… amis d‘ l’autre côté... à servir tyrannie d’un royaume qui s’doit d’tout contrôler et d’réduire à néant les espaces de liberté… interdire d’choisir sa vie… sa voie… guidée par une soif d’humiliation et d’asserviss’ment… ost en proie à une servitude volontaire pour la plupart d’ses membres… incapable d’garder en eux vision saine et posée du pourquoi, du comment… éliminer des groupes qui portent fièr’ment orientations différentes… uniformisation des pensées et des actes… apporter un monde plat et lisse… pitoyable…
Mirettes à moitié closes… s’laisser divaguer un sourire au bec… croire, encore et encore… pas être là par hasard, mouche tombée en jarre de miel s’délectant du breuvage… savoir qu’d’main s’ra plus pareil et qu’en face des braves tomb’ront loin d’un bon godet d’picrate… si ça c’est pas malheureux… caresse sur la gourde… r’tour de volatiles… ils crev’ront avant la fin des combats ceux là… détacher message et lire l’début nonchalamment…

S’redresser viv’ment… pupilles dilattées… finir la lecture… en face… ils sont là… réminiscence d’moments partagés… palpitations qui s’emballent et mâchoire qui s’sert… pourquoi… sout’nir une terre et un territoire qui n’leur a jamais rien apporté plutôt qu’des valeurs… r’tourner besace… feuilles orangées à mâcher… missives… boutanches… trèfle… dague… rire qui résonne… s’foutre une feuille dans l’bec… salivation… r’mettre ses affaires dans la poche, 4 feuilles en main… il l’a final’ment pas filé à grailler à son ch’val… pensées lointaines… dents qui s’mettent à grincer… j’ter un œil en face…

Bruits derrière lui… s’foutre d’un bond sur ses guiboles et sortir sa lame… pétill’ment d’mirettes… minette déglinguée à sa gauche… approche en douceur… herbe craquante sous l’panard… la choper par l’colbac et la caller contre lui… tourner la caboche vers les étendards à l’horizon… esprit vagabond… galoche et caresse de lipes… un sourire…

J’ai à faire… j’reviens… et non, j’suis pas barré… j’t’l’ai d’jà dit pourtant…

Un soupir entendu… si si… mot qui reste en gorge…
Trottiner vers l’bidet… l’détacher et grimper d’ssus… ceinturer ses affaires dessus… coup d’œil vers la mioche… goulée pour la route… coups d’talons…
Avancer… s’poser à côté du Marlou… s’arrêter… mater l’camarade en dod’linnant d’la caboche… invitation des mirettes et d’la frimousse… allez, j’sais qu’t’en crèves d’envie… viens... pas longtemps… juste un tour avant l’début… coups d’talons…
Fouler l’sol en ouverture… palpitant qui s’emballe… sous peu… une odeur différente… des bruits différents… coups d’talons… accélérer… passer d’vant l’Coucou et les alliés… signe de doigt… tracer… traverser l’champ… salut d’caboche aux amis, Cal, aux lucioles… quelle vraie bande de branq…
Aller les chercher… les autres…

Piler… arrêter sa bête à distance de flèches… se r’dresser… grimace… faut qu’ça sorte… porter sa voix au loin… pour personne… pour tout l’monde… en fait, il s’en tape mais il plaint c’lui qui est à côté…

Salut à vous ! Amis, braves et ennemis !
J’suis Normand ! Comme certains d’entre vous !! D’la Capitale en plus… c’est dire !
En face sur l’champ d’guerre ! En taverne demain !
Ou après d’main… viv’ment d’ailleurs…

Volte du canasson… tirer la parallèle en continuant…

R’fusez de vous plier aux blasons et aux titres de noblesse qui vous dirigent !
Et comment !!
Ils vous conduisent au massacre !
Vous laissez derrière vous aujourd’hui vie, femme, enfants et amis !
Sans possibilités de retour !
En échange, que vous donnent ‘ils ? Que vous apportent ‘ils ?
Une délivrance, un apaisement, du bonheur ??
Ils ne sont qu’un poids contraignant, imbus de richesse, de pouvoir et d’eux mêmes !!
Grignotant vos vies et les menant pour vous !
Les décideurs restent à l’arrière au chaud, bien à l’abri !
Les suivez pas ! Aucune confiance !

Respiration… un peu d’air… poing levé…

Ce jour est marqué de noir !
Mort et deuil pour beaucoup d’entre nous !
Soit ! et avec le sourire !
Ce jour est marqué de rouge !
Sang !! Couleur de Liberté !
La mienne ! La Libertadienne ! La notre !
Vous êtes libres de vouloir vivre et mourir pour quelque chose ! De danser aussi !
Vous pouvez choisir votre destin et vos valeurs !! Comme c’que vous allez grailler c’soir !
Vous vous l’devez même !
Soyez fiers, assumez vous en tant qu’hommes et femmes libres !

Libertad !

Il aurait bien fait une courbette là, mais il sait pas faire… r’gard amusé vers l’Marlou… hauss’ment d’épaules… file se r’caller à ses côtés…

Bah quoi… j’ai pas trop dit d’conn’ries non…

Trainasser sur place… pour voir… galopant qui piétine… calmement… aucun viva attendu… juste des réactions… extirpées fourmilière… il sait… y’en a qui auront le courage d’être… deux silhouettes… à peine distinguables… s’avancent … approchent… connues… un sourire… emball’ment jouissif…. Mirettes qui s’rencontrent… r’trouvailles et applaudiss’ments… embrassades et accolades équestres… rire lâché…

Heureux d’vous r’trouver… grave qu’ça fait plaisir… vraiment… z’en avez dans l’bide mine de rien… z’avez presque pas changé d’puis l’temps…

Coup d’tête à gauche… à droite… Marl… Ermy, Gal… ami… amis… aides…

Guetter au cas où d’autres suivent… attente ironique… moral au beau fixe…
Bah alors, plus d’volontaires ?
S’éloigner et faire place nette… vers l’centre du terrain… limite intéressante pour la suite…

Marlowe's


Des normands au centre, deux armées partout

Au bord du fleuve, parmi les ajoncs, sous le regard goguenard de sa cavale, il ajoute une larme rouge, au fard blanc couvrant son visage, Marlowe's a vu partir les éclaireurs du Commodore, s'élançant au grand galop, vers le carrefour du Pendu, entendu les rires et éclats de voix des Sentinelles, résonnant aux pierres des murailles de Vendôme, et par delà l'horizon, le grondement sourd des armées en marche, et leur avant garde montant bivouac. Un grognement dubitatif, sa seule réaction à l'annonce d'une bataille prévue, organisée, jusqu'à l'heure d'ouverture des hostilités, craquement d'épaules, il se juche en selle d'un bond souple, rien n'entrave ses mouvements, hors pourpoint de cuir délacé, rapière et miséricorde, cliquetis discrets, baudrier ajusté aux hanches, le marlou aime ses aises, préfère les casseroles à mitonner sur un fourneau que de les endosser en harnachement. Ainsi, ils sont arrivés, sans se presser, cinq duchés, cinq ordres royaux, pour défaire les Compagnies Franches, mater l'esprit de fronde des Marches, Sans Nom adopte un pas de promenade, alentour les pâturages se parent aux couleurs des mercenaires, sous les rayons d'un soleil à la chaleur plus que de saison, ou est-ce la brûlure du sang, s'accélérant à ses veines, demain peut le voir mort, existence de mutilé, mais ce jour, sa bouche a la saveur incomparable de la vie.

Pour tout cela et plus encore
Pour la solitude des rois
Le rire des têtes de morts
Le moyen de tourner la loi
Et qu'on ne me fasse point taire
Et que je chante pour ton bien
Dans ce monde où les muselières
Ne sont plus faites pour les chiens...

Merci Coucou

A ses cotés, une présence, échange de compréhension avec une trogne mijotant une truande à l'as, une brindille calée entre les dents, il enquille le sillage du loustic, y'a de la facétie dans l'air, arrêt aux frontières intangibles, celle du frisson à l'échine, hors de portée des traits enchâssés de métal, Bireli cause pas souvent, machouillage de mots le plus souvent, là ça claque, haut et fort, il écoute, échos d'un cri issu des Miracles, ils furent neuf à le lancer, Libertad, des fondateurs, deux respirent encore, l'une est la compagne du Connétable du royaume, l'autre, son ancien amant, balance un poing amical au bras de l'orateur.

Rien à dire compadre, jamais, à la sincérité des actes.

Froncement de sourcils incrédules, il a rameuté l'animal, le marlou se marre, et salue les deux arrivants, le courage des choix, base de respect acquis.

La besogne manque pas. On s'racontera nos vies à la prochaine veillée. Posez-vous peinard aux portes de la ville, la suite sera rude.

Avec un sifflement admiratif, il fait volter sa monture, temps de se mettre en position, sa frangine a planté l'oriflamme de ralliement, il s'agite doucement en mesure de ceux des Sentinelles, des Chevaliers du Pardon, les Compagnies Franches sont dans la place.




merci m'sieur Ferré

Galessin Posté le: Sam 12 Jan 2008 16:49 Sujet du message : Compagnies franches/Averos


[Devant les portes de Vendôme … enfin bleu]

L’Bibi, l’était toujours le même … pas changé d’une once,
Esgourdes à l’affût pour capter moindres mots, pas facile.
Salutations d’usage et toute bride dehors, direction la cité.
Regard vers Ermy, pas un mot depuis leurs départ, étonnant.

Positions prises et oriflammes claquant au vent, doux bruit,
Précédant ceux « des ferrailleurs » et autres sabots raisonnant au sol.
Fiers, sur leurs destriers faisant face … à l’oppresseur, libres,
Nulle peur ne se lisant sur leur faciès, hum … ça promet !

Aux portes de la ville … enfin, prêt à en découdre … attente,
Quelle position … bah, peu importe, il devrait y en avoir pour tout le monde,
Mais avant … faut se faire beau, montrer que l’on peut aussi avoir du goût,
Bref passage du rouge au bleu … plus naturel, le rouge n’allait guère à son teint.

Déballage du bardas, tenue légère pour la circonstance, le terrain semble lourd …
Une simple cotte de mailles, boudinant légèrement l’homme, diable …
Noter … régime végétarien les jours à venir …
Armure de cuir en enfilade, déhanchement pour terminer de s’en expulser …
Casque salade, muni d’une simple fente s'ouvrant sur l'avant de la « bête ».

Epée encore immaculée, vierge de sang Royal, à n’en douter, elle devrait aimer.
Elle est gourmande la bougresse, encore plus ces jours ci …
Quelques postures d’échauffements, assouplir le cuir, important …
Le voilà apprêté … fier comme un diacre lors de sa première messe,

Et Ermy dans tout ça … toujours la tête des mauvais jours…
heureuse ... rien ne le laissait paraître !

L’est temps de t’équiper ma belle … de revêtir ta tenue d’apparat.

Et maintenant …

ermesinde


Une arrivée avec tambour et trompette ... Bibi ... grandiloquent quand il le voulait ... quelques dents en moins peut-être ... qui gênaient partiellement l'élocution à ce qu'il semblait ... sourire esquissé en sa direction ...En d'autres circonstances, elle aurait probablement tenté un saut périlleux mais, ce jour, elle n'avait pas vraiment le coeur de jouer ...

Bibi aidant à passer le pont ... présentation rapide avec un inconnu ...un ami à ce qu'il paraît ... Marl ? ... elle n'a pas bien compris ... ce doit être çà ... coup d'oeil curieux et rapide derrière une mèche de cheveux ... visage d'une pâleur cadavérique et larme de sang dessinée ... éviter de le regarder dans les yeux celui-ci ... c'est qu'il fait peur le bougre ... une épée à la main, nul doute que ses adversaires doivent être figés rien qu'à le voir ... heureusement pour elle, il ne sera pas en face demain ...

B'jour ...

Elle le salue de la tête ... que dire d'autre ... pas vraiment envie de parler ... trop de choses en tête ... des images du présent qui se mêlent à d'autres du passé en un tourbillon incessant ...

Gale a la fougue de l'ours prêt à fondre sur sa proie . La bête est prête pour le combat ... Elle, demain , dans tout çà ? jouer à l'anguille ? elle avisera sur le terrain ... elle n'a rien d'une guerrière chevronnée ...

Elle met sa main sur la paume de l'épée qui pend à son côté ... la forge d'Aegidius ... * flamme qui vacille dans son regard * ... elle espère que l'épée sera aussi inébranlable que celui qui l'a forgé ... pensée qui s'envole encore ... autre lieu ... autre moment ... un chapeau qui vole sous le claquement d'un fouet ... un poing qui s'abat sur sa face ... rien que des gestes tendres , plus éloquents que des paroles ... pour elle , c'est certain ... que pense-t-il donc de tout çà, lui ...?

Le quatuor s'est mis en selle . Padmée semble avancer avec entrain ... toujours aussi facétieuse cette pouliche ... pourvu qu'elle n'en fasse pas qu'à sa tête demain ...

Les portes de la ville enfin ... mettre pied à terre ... observer .... une nuée de bestioles en tous genres : lucioles, vers luisants ...euhh non ...sentinelles ... un peu perdue dans ce monde de mille-pattes à dire vrai ...
Observer encore : Gale qui se prépare avec grand soin à ce qu'il semble ... se faire beau pour mourir ... quelle idée !

Rêverie qui la reprend ... regard qui se porte vers le lointain cherchant la direction de Lisieux ... pensées pour un autre en souffrance ... puis, une voix qui la ramène à l'essentiel ... oui, l'essentiel ...

Citation :

L’est temps de t’équiper ma belle … de revêtir ta tenue d’apparat.

Elle se penche à son tour sur son bardas et enfile sa tenue rapidement ... enfin, pas si rapidement que çà en fait ... faut se battre avec le matériel ... déjà...

Fin de l'enfilage ... la danseuse est en tenue ... se rasseoir sur une pierre , extirper un parchemin et rédiger rapidement une dernière lettre ... pour qu'il entende le cri et le répercute , s'il le peut , s'il le veut ... reste encore un pigeon à trouver ...

Gale, j'ai besoin de trouver un volatile ... je reviens dès que c'est fait ... essaie de savoir où on doit se positionner et avec quel groupe ...

Armagnac


Aux pieds des remparts de Vendôme. Lance d’Armagnac. Souvenirs ? Salutations sympathiques…

Le camp est maintenant bien installé aux pieds des remparts de Vendôme.
Etendards Sentinelles se drapent au vent. Claquement serein d’un tissu qui se dresse fièrement pour représenter un ensemble !
De partout Couleurs se font jour ! Le bleu des Lucioles et le noir des CdP.
Une guerre en hiver idée qui n’est pas faite pour lui déplaire, ça aidera à la conservation des cadavres.

Assis par terre ! Il passera assez de temps à cheval quand il le faudra :
Les ordres ont été donnés, Cavalerie légère sur les Flancs, La cavalerie de Bubu au milieu. Soit ! On ira sur notre droite .

Contempler le bois d’Michaud alors que l’ami maquillé s’en va au loin.
Il va leur indiquer comment suivre la route ! Semble en retard le DR. faut dire faire bouger un truc aussi lourd faut avoir l’art et la manière….
5 Duchés, 26 cités, quatre Ordres Royaux………
En face, trois Compagnies et pas mal d’Amitiés ….
Une pensée…

"Marlou sème des petits cailloux. Ca les aidera à trouver le chemin du retour sans faire de dangereux détours.."

Une retraite qui bat de l’aile quand on a un panier à salade aux fesses on se dit tout de suite qu’il faut que tout le monde se presse..
Alors les yeux du fou s’en reviennent sur le bois puis se rappeler un refrain de jeunesse si souvent chanté pour l’endormir le soir..

Murmure…..

Loup ? Où es tu ?
Qui es tu ? Que fais tu ?
M’entends tu ?
Si le loup y était ? Il nous mangerait ?
Mais le Loup n’y est pas….Il nous mangera pas….

Sourire narquois brin d’herbe au coin des lèvres ! Relever le chapeau si habitué à dissimuler le regard aux yeux verts et penser à la dame qui porte écu de la même couleur..
On la dit devenue Capitaine. Comme le destin est étrange. Offrir si belle plaine pour une vengeance ?
Sur qu’il faudra éviter son épée au moment de les affronter…
Et que dire de celle qui a fui Vendôme pour appuyer de son sceau les menaces des courriers tout juste bons à être brûlés…
Ouais entre gens de bonnes Compagnie on se refile les lettres de fin d’année. Chez nous on partage les vœux et les aveux…

Puis simplement penser à celle qui est tout et qui un jour lui dit peut être une vérité…
"Monsieur De Maltaverne ! Les femmes vous perdront !"
Lui s’est perdu dans son regard brûlant ! Et dans sa tête les mots ne font pas semblant !
Etranges toutes ces idées qu’ils lui donnent……
Un gamin qui rêve éveillé à la sentence d’une chevauchée .
Un marmot à qui dans les mains on a collé une épée mais c’est pas pour jouer
Dommage, il aime jouer…. Et aujourd’hui Il a plein de copains qui sont venus pour faire une partie..
Tiens ? On dirait qu’au loin y’en a deux de plus qui approchent…..

Marlowe's



Marlou en vadrouille, section d'Elderlyne.


Sa cavale broute tranquillement les choux d'un potager, lequel se trouve fort marri d'être planté là, Marlowe's, botte posée sur le pommeau de sa selle, bras croisés au genou, contemple le spectacle offert par les trois compagnies franches. Toute ont leur identité propre, leur couleur particulière, personnalité haute et fière, Sentinelles en étincelles, entrechats perpétuels, se dispersant, se retrouvant, gueulant aux rires de la camaraderie, Chevaliers du Pardon en dragons, massifs, posés, assurés, un pivot central canalisant l'énergie des cavaliers légers, ils sont là comme on est d'évidence, Lucioles en cabrioles, fameuse caracole, désignées en cibles privilégiées, peu leur chaut, il y aura assez de royaux gibiers pour tous.

Différentes, ouais, sans conteste, partage pourtant d'une même vision, celle des gens de cuir, connaissant valeur d'une existence, et de sa fin, vivre à cheval donne peut-être rapidité à la pensée...

Fin de la pause, d'un claquement de langue, il dirige Sans Nom vers les portes, signe de tête aux deux nouvelles recrues, déjà prêtes à en découdre, ils sont par idéal et par choix, comme chacun des membres de la franche alliance. Bribes d'un dialogue.

Doit trainer des volatiles vers le commandement. Ce soir, vous assurez nos arrières, défense de la ville, quelques infiltrés font les marioles du coté de la mairie depuis deux nuits. Demain...

Haussement d'épaules désinvolte, chaque chose à son heure.

Pas évidente votre décision. Trahir de face demande plus de courage que de suivre sans questions. Bienvenue chez les saltimbanques.

Volte en douceur, rejoindre sa section, auprès de sa sœur, pas loin de la pestouille des marais, future suzeraine, il en rigole en douce d'avance, instinctivement ils adoptent un trot assorti, chevauchant ensemble, et partout, semble se créer une sorte d'harmonie, entre tous ces cavaliers, venus de tant d'horizons, parcourant la plaine, reconnaissant le terrain, se saluant, s'envoyant des piques en coin, dans le roulement des sabots, rythme où le cœur se cale, ça monte doucement, échauffements des muscles, les lames encore au fourreau, mais la main d'épée s'étirant déjà machinalement, et c'est le poing dressé qu'il salue Armagnac, sourire étirant ses fossettes, creusant l'envie du cri, s'armant, au creux des tripes, peu à peu.

Puis, parade bigarrée, carnaval annonçant le sang et la douleur, ensemble, alignés, face au Coucou, trogne en biais, œil couturé, tordu en vieux chêne ayant affronté tous les orages, et connaissant le pacte du printemps à ses frondaisons, sa voix s'élève, cognant à leur poitrine, et le silence les réunit.

Marlowe's dégaine lentement sa rapière, pointe vers le ciel d'un bleu transparent, salut face au seul homme qu'il suivra, à en détrôner les sept Princes Démons, ce n'est pas un sourire, c'est une envie, s'emparant de chaque parcelle de son être.

Per aspera ad astra ! Dussions-nous chevaucher le Sans Nom.

Sa cavale approuve d'un hennissement moqueur, à présent, reste l'attente, la nervosité montante, marée fébrile, elle disparaitra au moment de l'assaut, il le sait, tant de fois vécu, alors, il repose sa botte, l'autre cette fois, sur sa selle, menton au creux des paumes, sifflotant un vieux chant de marche, manque juste timbale de vin. Et un pomme.

bireli


Rentrer par là bas… ouais… les siens… multicolores azimutés… bien accompagné sur l’retour même si ça manque un poil d’entrain… r’gards échangés… sourires d’courtes durées… assumer l’choix… en compréhension avisée… s’laisser baller sur l’bidet zyeutant les loustics à ses côtés… au loin cavaliers… piéton isolé… r’connaissable à l’allure… elle l’attend…

Lâcher l’Marlou et laisser Ermy et Gal s’éloigner… s’arrêter… s’imprégner… sens en alerte… sang qui pulse dans toutes ces veines… corps et âmes prêts à exploser et vivre… faire avancer la bête… vaquer instants entre lances et groupes sourire au bec… r’pérer drapeaux, bannières et faciès d’alliés… y’a d’la gueule et d’l’amis… qu’du plaisir… ses couleurs à lui, sa tronche et son sang… saluer encore… confiant… sous peu, plus aucune question à s’poser… trancher… dans l’vif…

Ermesinde à pied… prête à s’équiper… coup d’main pour minutes passées ensemble avant combat… en galère d’équip’ment…. S’foutre à bas d’un bond et lui r’mettre la côte à l’endroit… silence… pas b’soin d’lui dire grand-chose… certains mots servent à rien… suffit d’savoir… fier d’elle et d’son choix… s’casser et finir l’prélude… avant, un présent… r’tour des choses ironiques sur sol de combat… lui tendre un 4 feuilles… j’t’assure qu’ça t’embrume l’esprit… explications simples et promesse sous jacentes… tenues… vieille réciprocité…

Tiens… r’prend ça… m’a accompagné dans pas mal de mouises… port’bonheur ou bout d’plante…
T’as pas l’droit d’crever… c’truc là t’l’interdit… baptisé à la fleur de bière… noyé en b’sace souillée d’mirabelle… immunité accordée…

R’gards échangés… lui foutre le trèfle en main et la r’fermer… prise à bras… éloignement...

Ouais, j’sais bien qu’tu me l’promets, pas b’soin d’faire semblant d’claquer ses yeux d’chien battu…
On s’recroise… sous peu… vivants… tu m’le rendras plus tard s’t’en veux pas…


Pied à l’étrier… tuer dernières heures… pensées aux Libertadiens et à leur essence…
Aller choper Lycia… paluche tendue, la foutre sur l’sac à viande courien… qu’elle s’installe… l’temps d’la cavale avant d’se r’trouver sur terre sanguinolente… côte à côte, dos à dos… enragé et assuré de c’qu’ils sont l’un pour l’autre…
Tenter d’tirer une lance au passage… une pour deux, c’est d’jà ça… pis faut partager autre chose qu’sa couche ou qu’une boutanche les yeux dans les yeux des fois… paraît qu’ça tape l’efficacité en charge équestre longue perche affutée… on va voir ça… faut étrenner…. une fois plantée elle sert plus à rien, non… usage unique pour pic à brochette de royalistes… et pour la suite, on est équipé…

R’joindre lance affiliée… pour l’départ… discipline non apprivoisée… montrer qu’on s’est pas paumés et qu’on est parés… effort pour un départ synchronisé avant d’pouvoir en faire à sa tête… chaleur contre une colonne… gestes de mains et emmêl’ment de doigts...
Gourde détachée d’la selle… tiser… faire tourner l’millésime… apprécier l’or rouge comme c’lui qui coul’ra sous peu… bois gamine… toujours ça d’pris… en audition d’mots d’Coucou qui touchent les trippes… sourire et s’marrer avec sa cavalière… patins en appel… meilleurs j’sais pas mais c’est sûr qu’ils sont pas comme eux… individualités en union fraternelle… soudées en c’jour…

Porter vision au loin… guetter… laisser hargne et rage grimper d’tout en bas et s’bloquer pour l’instant… canaliser l’explosion…

Marlowe's


[Arbre d'Harald-Lance Ecuyère] Hey douceur ! un spécial rage pour toi


Marlowe's se pète la gueule par terre. Sa botte, reposant au pommeau de sa selle, rippe aux délires d'un alcool vicieux, première gorgée gouleyante, un soupçon de miel adoucit la gnôle, les goulées suivantes, c'est le p'tit 'Stote en pourpoint de velours, chatouilles de gosier, vient le réveil, en caboche de plomb. L'univers s'ingénie à le faire parrain, père, vassal, et maintenant témoin ? Dans deux secondes il va devenir le beau frère de Gomoz. Ah non, ça c'est fait.

Il reste allongé un instant, contre sa colonne vertébrale, le sol vibre sourdement. Rumeur lointaine, un sourire découvre une canine en coin, un roulement caractéristique, il ne l'a pas entendu avec autant de force depuis les dernières batailles normandes, avant le règne de Levan III.

Le pesant galop des destriers de guerres, caparaçonnés de plaques d'acier, portant les chevaliers en lourdes armures, ils leur faut de l'espace pour se déployer, une fois lancés, ils fauchent fantassins en blé mûr, écrasent les lignes de piquiers, il ressent leur avancée, au travers de son simple pourpoint de cuir, au creux de ses os, Marlowe's se redresse lentement, s'adosse à sa cavale, pouces crochés au ceinturon, regard perdu aux reflets de lumière des courant du fleuve.

Tu demandes à un marlou de se dresser face aux Sept compadre ? T'oublies d'où j'viens ? L'ordure des Miracles, ça te dit ? T'as dû trainer tes guêtres de ruffian à ses venelles. J'y ai vécu.

Il prends le temps de resserrer les sangles du harnachement de Sans Nom, pied à l'étrier, à nouveau cavalier.

J'aurais mené Libertad contre la meute d'Halleck, jamais contre les Encapuchonnés. A moins d'être dos à l'abîme.

Sur l'autre rive, il lui semble apercevoir reflets sur métal poli, possible tentative d'encerclement de la fluidité des cavaleries franches, une reconnaissance au Gué du Loir, Cuculus déjà l'ordonne, frisson léger, la journée ne se passera pas sans combat. Arrêt bottes à bottes avec Armagnac.

Avec eux, y'a pas d'arrangement. J'te demande pas de réfléchir, t'as l'cœur emballé, souviens toi juste des tiens, de tous les tiens, et de ce que tu engages.

Un trot enlevé le ramène vers sa section, le chaos des compagnies franches est apparence, peu à peu, une chorégraphie précise transparait, où tous ont leur place, et si les risques sont partagés, leurs connaissances le sont de même. Ces mercenaires, vus tel les pires roublards ayant orné champs de bataille, savent le prix de la confiance, et le moment où la donner, sans crainte du combat.

Marlowe's



[Aux cotés du Coucou- Sous le bois Michaud-Lance Ecuyère] Faut bien s'occuper s'pas


Un sur deux a dit le commodore. Il s'est décrété second sur ce coup là, aucune envie de se foutre à la baille, marlou échaudé craint la flotte, et les licornes l'attirent plus que le champagne. Alors il bulle tranquillement, non loin du Coucou, échange d'amabilités sirupeuses, il observe sans ciller les lignes ennemies, nombreux, cuirassés, armées jusqu'aux oreilles, forte partie en vue, il espère que la cavalerie, sur l'autre rive, défera rapidement les troupes, histoire de venir renforcer leur flanc. Bref tour d'horizon, ça galope dans tout les coins, en charge cinglante au sortir de l'eau, en positionnement dans la plaine, et les enseignes, portant les ordres d'un groupe à l'autre, ont fort à faire dans les deux camps.

Soupir en coin, pas sûr qu'Armagnac ait compris ses paroles, Marlowe's ne prends pas la décision de se foutre les Encapuchonnés à dos, en plein milieu d'une bataille, pour une cérémonie dont il n'a jamais compris l'utilité, hors se transmettre des titres et des terres. Faudra qu'il en discute autour d'une boutanche avec le fougueux. En attendant...

Il plante sa lance, ornée de l'oriflamme Luciole en terre, s'avance un peu, cavale piaffante, sourire bravache aux lèvres, bretteur souple face à chevaliers engoncés d'acier.

Enfin ! Nous vous avions pourtant prévue piste
Et vous nous faites languir, attisant nos ardeurs
De ne vous voir venir, nous étions par trop triste
Vos défaites sont à la hauteur de votre lenteur

Ouais, la rimaille est pauvre, de toute façon, si ils mettent autant de temps à répondre qu'à venir, il risque de sécher façon hareng, avant que harangue ne sorte des rangs ennemis. Volte de sa cavale, récupérer sa lance puis... Ah... Tout occupé qu'il était à composer son compliment, insouciant de son dos, il n'a entendu la charge ordonnée par le Coucou, le voilà à rebours, sans arme d'hast, d'un coté la cavalerie, prenant vitesse, de ses compagnons, pointes abaissées, de l'autre les chevaliers s'ébranlent, au milieu, marlou haussant un sourcil.

Agir, promptement, tourner bride, prendre la transversale, talonnant Sans Nom pour la forme, elle est rosse mais pas stupide, bien vue aussi qu'a rester entre les deux, le méchouis chevalin allait s'inventer. Ses flancs bordés par double murs hérissés en picots acérés, cherchant à se joindre à la rapidité d'un... cheval au galop, par exemple, une métaphore adéquate, c'est rare, Marlowe's profite peu de cette figure de style, il trace sa race, un hurlement moqueur à ses lèvres, emporté par le vent de la course.

Cabroooooooooooooooonadaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!

Droit devant devient complexe, l'aurait pas pu le foutre ailleurs son verger le père Michaud, et le couloir se restreint ... Charger ses propres lignes serait du plus mauvais goût, comme de ne pas assortir une chemise jaune poussin à des braies vert nénuphar, bifurcation en virage aussi raide qu'un maréchal du royaume devant la lune, superbe point de vue sur les positions adverses, lent au démarrage, certes, mais une fois un peu chauffé, ça déboule façon avalanche.

Marlowe's fonce droit sur ces remparts d'aciers en mouvement, la vague luciolique déferlant à ses trousses, plus de lance pour parer au choc, plus le temps pour dégainer sa rapière, instinct, dans le champs étroit des possibilités, là, deux lances pas tout à fait alignées parfaitement, collé à l'encolure, sa cavale au grand galop, respiration bloquée, pas une volonté, juste les poumons comprenant l'intérêt soudain de se faire le plus mince possible.

Grondement à dessouder la gelée de grand mère, dentier compris, l'impression d'être une sardine au milieu de la transhumance des baleines à bosses, fluidité frétillante, ça va passer, ça va passer, il aurait juste à dénouer son petit doigt du poing crispé sur les rênes pour chatouiller les genoux défilant sous son nez, oblique à dextre, brutalement, y'a un gaillard qu'a l'air de le vouloir en broche pour sa dulcinée, oh sa mère, y'en a avec des triples machins à pointes tourbillonnant, il a dû le dégoter chez un artisan chenue, plus personne sait en fabriquer de nos jours, n'empêche, ça siffle désagréablement, et y'a des piques partout, et les épées rentrent dans la ronde, mordiable, essaim de guêpes blindés, le marlou esquive, passe par toute les positions, et va défourailler lors tu te retrouve sous le ventre de ta monture, sur le coté, sur l'autre coté, en arrière, encore plus en arrière, soudainement à angle droit, une botte coincée dans l'étrier, l'autre croché de la pointe au pommeau de la selle, rien à dire, Sans Nom sait négocier les virolos à la brusque.

Citation :

14-01-2008 04:11 : Vous avez été attaqué par l'armée "Les Ordres Royaux" dirigée par Mariealice.

Il s'extirpe, un brin agacé, de la mêlée, il a franchi les lignes, royalement ignoré par ces rustres, la politesse des seigneurs, ben tiens, tant pis pour eux, fi des règles de conduite, il les prends à revers, taïaut, il n'a guère besoin d'inciter sa cavale à reprendre la course, semble amusé à l'idée de recommencer pareil chevauchée, il met à nu sa rapière, regard dur, tout les cavaliers de la plaine convergent vers eux, cette fois, ils y sont, la castagne pure, sans fioritures, Marlowe's charge, droit vers le cœur de la mêlée.

Fariboles


Bleu. Mais pas encore.

La cavale est libre et folle Fariboles, on court et on s’arrête, on s’entête… Elle a su pour le dernier mariage de Wiatt, et elle sourit à demi en entendant Armagnac. Le pauvre. Certain moment, l’amour nous jette dans des bras bien amènes à nous tordre le cou… Mais elle sait aussi, plus que tout autre chose, une des vérités qu’il est bon de connaître avant de rendre gorge…. et le crie au vent …

On a rien sans RIEN !

Si il est fou il le sait. Et cette blonde le vaut bien….
ça donne envie de courir, de hurler à la lune, Avancer, ainsi, vers dieu ou vers nulle part qui peut dire ou la mort emmène. Même avec le sourire ? Tagada !
Elle en avait perdu un de vue d’œil. Pourtant elle s’était fait une promesse, qui était plus que valable un jour comme celui là. Elle flatte l’encolure de son cheval.

En face, les autres. Tous les autres. Les chevaux trépignent, tressautent. Les lances se heurtent, ils vont tuer du mercenaire, aujourd’hui, ou ils l’espèrent. Elle regarde autour d’elle. Ils ont fière allure. Les bannières flottent aux vents. La sienne est en elle. Et elle ne s’affiche que le poing en l’air.

Libertad !

Viens faire un tour avec moi à travers les veines de l'histoire
Je te montrerai un dieu qui s'est endormi en plein travail
Comment pouvons nous gagner...


Quand des jeunes cons peuvent devenir rois
Ne gaspille pas ton temps
Ou c'est le temps qui te gaspilleras

Personne n'est sur le point de me maintenir en vie
Le temps est là pour faire que les choses aillent bien
Toi et moi devons nous battre pour nos droits
Toi et moi devons nous battre pour survivre

Personne n'est sur le point de me maintenir en vie
Le temps est là pour faire que les choses aillent bien
Toi et moi devons nous battre pour nos droits
Toi et moi devons nous battre pour survivre

Personne n'est sur le point de me maintenir en vie
Le temps est là pour faire que les choses aillent bien
Toi et moi devons nous battre pour nos droits
Toi et moi devons nous battre pour survivre

Fredonnement léger…
Et course contre le vent.


[paroles de la chanson traduites à peu de choses près par la coccinelle du net, knigth of Cydonia de muse]

Fariboles


S'promène en bleu, comme casque bleu, sans casque... Et sans matos.
Fariboles, cherche le gars des yeux, et finalement, du haut de sa cavale aussi. Fariboles peste en travers de sa course, surement parce qu’elle sent bien qu’il y a un truc qui va pas. D’abord, c’est quoi cette mêlée où personne l’attaque ? Ça devait être la tête de mort, on la prenait pour la grande faucheuse et du coup, ben… pas très utile de l’attaquer, ignorons la, elle nous évitera. Puis un détail attire son attention. Deux tarés se foncent droit dessus, à toute allure, et se fendent littéralement la gueule avec une pique à br… Une lance. Pis c'est quoi ça cabronada ? ... Bref. Les éclats volent les cavaliers aussi, dans le coins cela semble le sport a la mode, pour peu elle ferait un clin d’œil au gugus d’en face pour voir si une patrie d’embrochage serait du cru. Mais s’approchant un peu, constat tout de même moins rassurant, c’était Kemper. Ah.

Mais bon il se relève et fait genre avec son épée, nan j’ai même pas mal, impressionnant n’Est-ce pas ? Enfin…

Pas l’temps d’arriver à sa hauteur qu’il se fait embrocher. Sur ces cinq minutes ça fait quand même la farce. Une jeune femme passe et embroche l’type. C’était Diabolik, elle l’as croisée a la taverne il y a peu. Elle saute a bas du canasson, genre avec son épée.

Moi aussi j’peux l’faire.

Elle s’penche un peu. Il est quand même mal. Elle le retourne, mais elle prend des précaution. Son boulier ne l’aide pas. Puis elle n’aime pas trop… Il y a un sacré bordel à cet endroit…

Hey… Reste réveillé tu dormiras plus tard… ça te dirait de faire un saut à l’hopital de campagne ?

Elle déchire un bon morceau de braies, autant dire qu’elle se taille un short. Il a le flanc bien ouvert, c’est pas beau, elle a rien pour faire de la couture, et n’as jamais été bonne pour la broderie.

Allez, je te ficelle un peu. Possible que ça fasse mal.

L’a pas l’air d’avoir envie de lui répondre…Mais elle va lui parler quand même rien ne l’arrête et elle a encore assez d’alcool dans le sang pour supporter le paysage pas net d’une plaie ouverte sur au moins deux dizaines de centimètres.

Fais pas ta mauvaise tête tu veux, y paraît qu’elles sont jolies. T’es prêt ?

Elle avait fini de panser son ventre. Geste relativement sur. Léger tremblement de la main, faut le déplacer maintenant.

Bon je te promets pas de pas te faire mal… Parce que t’imagine, quand même t’es pas léger. Faut que ….

L’essaye de le redresser.

Faut que je te mette sur mon cheval. Oui c’est ça. Allez t’es cavalier.

bireli


En rech’rche d’la lance luciolique… mais ils sont passés où ? Oh ! des surprises…

Passer au trot et franchir le guet… s’approcher des scènes de combats… dégainer à nouveau l’épée ensanglantée… détailler la scène… voir où sa place pourrait s’trouver… là, non… emplumés perdant d’jà bien sa pelure… soldats en corps à corps… pas distinguer grand-chose dans c’foutoir… marquer l’arrêt… mirettes qui défilent sur l’tableau original d’une bataille qui rage… tenter d’capter quelqu’chose et d’reconnaitre figures en galère momentanée… gamine qui l’tanne pour choisir…

Au détour d’un r’gard… silhouette équestre mouvante dans l’ombre à l’écart… trajectoire à dévier pour s’en approcher… r’prendre rythme allant vers l’avant… quelques mètres… toujours la bleue à la main… sourire… r’connaissance faciale… sanglant… mouarf, elle a mangé… mais ça a l’air d’aller…

Salut à toi l’amie ! Alors, c’t’à c’t heure ci qu’tu t’pointes… vu ta trogne, j’te d’mande pas comment s’est passée la route… toujours aussi plaisant d’te voir Lo… bienv’nue par ici… t’verras, on manque pas d’amus’ments… t’m’excuses… ils s’languissent déjà… on s’rejoint par là bas…

Bireli a écrit:

Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Lorenz.

Geste au loin… par là bas... baume au cœur d’voir du Libertad en plus dans l’coin… sont pas rapides des fois mais sont là… juste au bon moment… faire volte à gauche… cravacher la bestiole et r’partir au galop dans l’feu… Lycia qui s’accroche où elle peut…

Bireli a écrit:

14-01-2008 04:11 : Vous avez été attaqué par l'armée "Les Ordres Royaux" dirigée par Mariealice.

Sous l’enthousiasme d’liberté rougeoyante… plus s’poser la question d’là où ça s’rait mieux d’aller… entrer à nouveau dans l’tas… chausse qui part nettoyer un visage… coup d’tranchant taillant une barbe… c’est joli mais ça touche pas… rien à faire mouche… navrant… pourtant reste du monde…

J’ter un œil plus précis dans la mélée… à droite grand escogriffe à tête d’oiseau campé sur ses pieds… bien entouré dis donc l’loustic… il s’fait plaisir… à gauche Gal tombé au sol… blessé avec une furie sur l’dos… c’tombe plutôt bien vu qu’on est à deux… tirage au sort… dis moi un nombre entre 0 et 5… 4 ?... c’est ballot, t’as perdu… à toi d’prendre soin du camarade…. désigner l’embroché qui a pas fait long feu à leurs côtés mais qui a mis du sien dans l’affaire… ça s’voit sur sa bouille… s’faire déposer par Lycia aux pieds d’Coucou… elle en profite pour nettoyer un peu l’périmètre à coups d’ruades et d’sabots… final’ment c’pratique un ch’val… elle est pas mignonne la gamine…

Séparation… pas pour longtemps… elle qui va filer emm’ner l’ami touché à l’infirmerie d’fortune aux portes d’la ville… cavaler vers le blessé… furie adverse qui dégage d’elle même… l’aider à s’rel’ver en l’engueulant… elle va rater un épisode, elle s’rattrape comme elle peut… r’grimper sur l’canasson… que d’activité physique aujourd’hui… coup d’main pour l’y foutre aussi et lui tendre la gourdasse qui s’vide au fur et à mesure en souriant… cadeau mais tise pas tout… partir au triple galop vers la carriole d’une vieille avec aguicheuses… penser à qui fait les soins… y déposer l’ami en souriant… infirmerie d’fortune, le voici…

Retour vers l’oiseau isolé… prendre position à ses côtés, sourire au bec et lame au rendez vous… garder ses appuis au taquet au cas où un royalo s’avis’rait d’s’approcher… beaux coups d’taille pour faire reculer… a part ses lèvres encore humidifiés et nettoyées… ça commence à cailler du rouge sur sa face et son torse…

Bah alors l’Coucou… t’attendais à d’plus gros bras ? Plus nombreux ? Pas d’bol, t’as grande babelle à tes côtés… ça f’ra l’affaire j’suppose… l’laisse d’vrait pas tarder… t’laisses pas trancher même pour l’plaisir hein… t’as vu la raclure en face, manqu’rait plus qu’ça…

Poser un r’gard affirmé limite moqueur sur ceux d’en face… bah ouais… elle est pas belle la vie… pour sûr, vous l’avez cherchée…

Maxfan


lance de Phaleg - Quelques secondes avant...

Quelques secondes… 3, 4, tout au plus ; il sait que c’est tout ce qu’il lui reste ; juste le temps pour son adversaire de réaliser qu’il est désormais désarmé ; les débris de son bouclier jonchaient déjà le sol, suite au premier assaut lancé par la seconde armée du DR et à sa chute de cheval ; ceux de son épée les ont rejoint, laissant dans sa main une poignée et 20 cm de lames devenues bien inutiles.

Quelques secondes… et pourtant son état d'esprit n’arrête pas d'évoluer ; il y a eut tout d’abord la peur, lorsqu’il a compris que sa fin était sans doute venue ; puis, la résignation; il ne sert à rien de se lamenter, c’est bien trop tard à présent ; et enfin, la nostalgie, celle qui l’assaille en ce moment… des tonnes de souvenirs arrivent en cascades dans sa tête… on dit souvent que lorsqu’on va mourir on voit sa vie défiler devant ses yeux ; c’était vrai.

Les premiers souvenirs qui lui viennent sont ceux se rapportant à la façon à laquelle il en est arrivé là : Sa venue à Vendôme, la prise de la mairie, l’arrivée des armées royale, le passage du Gué, premier assaut vers l’armée champenoise tôt anéantie, puis la seconde attaque…

Puis émergent du fin fond de son esprit d’autres souvenirs, plus anciens : son enfance heureuse avec sa famille… la mort de ses parents.. Son arrivée en Champagne… la bataille de Reims.. son arrivée en Auvergne… le Village de Polignac… sa nomination comme maréchal… ses combats politiques… le jour où il est devenu avocat… la Confrérie de la Source… sa nomination à la Chancellerie… sont entrée parmi les sentinelles…

Des visages apparaissent, s’estompent.. Ceux de sa famille, sa Sœur Lyselle, sa Filleule Mimi.. Ceux de femmes ayant partagé sa vie, sa première épouse Chuna, trop tôt partie; sa seconde, Clelie, qui est restée une amie si importante à ses yeux, petit bout de femme qu’il sait heureuse avec Phaleg… Lucyle, un amour fugace… ceux d'amis… Il repense à ce qu’il a fait, de bien comme de mal ; à ses actes manqués, à ceux qu’il aurait mieux fait de manquer… à ces projets futurs.. tant de choses qui vont tomber à l’eau… de regrets...

Quelques secondes, à peine le temps d’essayer d’entrapercevoir ses amis, ses frères… de peut-être croiser leurs regards une dernière fois, pour leur dire au revoir… Certains sont tombés, il reconnaît les corps sur le sol.. Shura et Anguerrand… il n’aura même pas le temps de les pleurer… Opheliane et Ambreline semble également touchées… il espère que se seront les seuls... non loin il aperçoit une écuyère au si joli mantel sur son bourrin… la vision du curieux équipage lui arrache un sourire, le dernier sans doute.

Quelques secondes ? Non même pas, déjà l’épée se lève… il regarde son adversaire dans les yeux, il veut voir la mort en face, sans trembler ; où va-t-elle frapper ? Aura-t-il mal ? Va-t-il crier ? Tomber immédiatement sur le sol ? Va-t-il voir la mort venir le chercher ? Et c’est quoi d’abord la mort ? Il y a quelque chose derrière ?

Quelques secondes? non c’est fini, une épée qui le transperce puis se retire presque aussitôt, une douleur atroce dans la poitrine, il tombe à genoux, déjà son regard se trouble, les bruits s’estompent, un liquide chaud et épais emplit sa bouche, il tombe sur le sol, les yeux se ferment, le noir… Là bas, dans une maison, un nouveau né inspire pour la première fois… lui va le faire sans doute pour la dernière fois.. L’équilibre sera respecté..

Citation :

14-01-2008 04:11 : Votre bouclier a été détruit.
14-01-2008 04:11 : Votre arme a été détruite.
14-01-2008 04:11 : Bradbury vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

Elderlyne


Lance écuyère, en mode Ambulance.

Le cheval lourd est calmé.
Lentement, elle déambule parmi les combattants, recherchant son suzerain, quand une voix parvient jusqu'à elle au milieu des cris.

Citation :

A moi !! Quelqu'un !

Pourquoi s'arrêter à ce cri plutôt qu'à un autre, elle ne sait pas trop. Elle freine et voit deux personnes pas très loin, l'une soutenant l'autre.
Elle retire son heaume et saute à terre. Les couleurs sont celles des sentinelles et elle reconnait rapidement Clélie.

- Holà Sentinelle.

Elle se penche sur le blessé. Le visage est pâle, taché de sang.
Une plaie saigne sur la poitrine. Encore un qui va se battre sans armure ! Quelle folie.
C'est le terrassier.

- Ben dites donc, il a pris un sacré coup votre bonhomme.
Il faut le transporter d'urgence vers les secours.

Agenouillée près du corps, elle arrache de sa tête le fichu qui retient ses cheveux et s'en sert pour comprimer la plaie et arrêter le macabre épanchement.
La respiration est faible, mais il vit.
Ne pas paniquer.. essayer de se souvenir des conseils de Wiatt...
Réchauffer, arrêter le sang et emmener.

Elle l'enveloppe étroitement dans le mantel, coinçant le fichu vert imbibé de carmin avec la chemise du blessé, puis avec Clélie, elle le charge sur son cheval.
Le gaillard est lourd, mais le cheval pourra bien les porter tous les 2.

- Dame Clélie, je l'emmène en sécurité.
Prenez soin de vous.

Elle remonte en selle, Maxfan en travers de l'encolure, maintenu d'une main ferme et elle pique des deux, direction la ville.
Pas question de s'arrêter pour des formalités. Un imprudent s'y essaye toutefois.
Le cheval prouve sa valeur.

Citation :

14-01-2008 04:11 : Vous avez frappé Kristian. Ce coup l'a probablement tué.

Elle ne se retourne même pas.
Contre sa jambe, elle sent la vie qui s'écoule et l'urgence est là... ne pas le laisser mourir.

Maxfan


lance de Phaleg – Entre le ciel et l’enfer...




Il meurt. Souffle qui s'éteint; plus de terre, plus de bruits, plus de cris, plus de douleurs; pas de lumière ; pas de vergers étoilés; Deux portes qui se dessinent; l’une d’entre elle s’ouvre ; un homme au teint blafard apparaît, et s’avance lentement vers lui ; il le dévisage, avant de prendre la parole…

Bonjour Maxfan.. Je suis Mephistophélès, seigneur des enfers… je suis venu te chercher pour t’y conduire.. Tu y vivras une éternité de douleurs et de souffrances, pour y expier tes péchés.. Suis-moi..

Il n’est pas vraiment surpris.. Il était loin d’avoir suivi tous les préceptes de l’église Aristotélicienne, et pensait bien qu’il n’ait pas droit au Paradis… il commence à suivre l’homme vers la porte d’où il est sortir lorsque la seconde s’ouvre, laissant apparaître un vieillard à barbe blanche, vêtu de blanc ; il regarde Max, semble soulagé puis s’adressant au seigneur des enfers..

Ouf ! J’arrive juste ! Dis, Mephi, celui là, je le prends ! Avec toutes les conneries que font les cadors de l’EA, sur terre, avec leurs concordats à la noix, leurs excommunications à tout va, des que quelqu’un fait un pet de travers, on le perd! résultat, on est en sous effectif là haut !! A peine un ange pour dix hommes ! Je te dis pas comment ça râle ! Alors, tu me le laisses, hein !!

Mephistophélès le regarde surpris, il fronce les sourcils

Quoi ? Ça va pas, Ari ? Tu as vu le CV du Monsieur ? Non, non, il ne rentre pas du tout dans tes critères d’admissibilités… je ne peux pas accepter..

Aristote (il semble que c'est lui) se met à lever les mains au ciel

Oui ben les critères va falloir les rediscuter, hein ! Pi attend ! Tu oublie ce que j’ai fait pour toi, hein ! Comment ils t’appellent en bas ? Rappelle-moi comment ils t’appellent en bas ? Hein ? Le Son Nom !! Grâce à qui ? Tu crois que tu ferrais des affaires avec ton patronyme ridicule ? Alors, tu peux bien me renvoyer l’ascenseur pour une fois ! Si tu veux, je te laisserai en échange tous les nobles qui mourront aujourd’hui ; eux, on peut rien en faire, son trop habitués à glandouiller ; pi dès qu’ils ont des contrariétés ils se battent en duel ! Ça te va ?

Mephistophélès lève les yeux au ciel, soupire longuement

Bon, bon, ok, ça marche, je te le laisse.. Mais je te fais remarquer que pour mon nom, j’y suis pour rien moi ! Allez, prends le! de toute façon, vu que c'est un avocat, il serait capable de venir me casser les pieds toutes les 5 minutes avec les plaintes des damnés.. et que le feu il est trop chaud.. et que les pointes sont trop pointues.. et que l'on pourrait peut-être diminuer le nombre de coup de fouet...

Maxfan a suivi la scène sans rien dire, interloqué qu’il était ; il semblait que son sort avait changé ; ce n'était pas pour lui déplaire, vu ce qui lui était réservé; à l’invitation de Aristote, il commença à se diriger vers la seconde porte lorsqu’une voix féminine se met à raisonner dans le lieu où ils se trouvent..

Entends-tu ? Toi ! Là-haut ! Tu ne l'auras pas !

L’homme à la barbe blanche s’immobilise, interloqué, il regarde Maxfan, fronce les sourcils

Hum.. C’est qui ça encore? Une connaissance à vous ?

S’il la connaît.. oui, il semble l’avoir reconnu.. Maxfan répond d’une petite voix

Et bien.. oui, oui.. c’est.. Clelie… mon ex-épouse… il semble qu’elle ai trouvé mon corps..

Aristote se met à faire les 100 pas, les mains croisées dans le dos..

Bon, bon.. Elle a pas l’air commode, hein.. Clelie vous dites.. Son nom me dit quelque chose.. Il me semble que certains de mes pensionnaires m’en ont parlé.. Un sacré caractère.. Pi quand elle veut quelque chose… et elle a l’air déterminée la petite.. Pas envie qu’elle apporte de nouveaux problèmes celle là… j’en ai assez!! Ecoute, Mephi, j’ai changé d’avis ! Je te le laisse !

L’homme au visage sombre sourit, secouant la tête de gauche à droite

Non, non, Ari, ce qui est dit et dit ; tu l’as voulu, tu le prends ; tu assumes ; d’ailleurs, là je file, il y a un nouvel arrivage qui s’annonce là, faut que je mette à jours mes registres.

Puis sans se retourner sort par la porte par laquelle il est arrivé. Maxfan se retrouve seul avec le vieil homme qui fulmine

Pff. Sale lâcheur.. Toujours pareil ! Il me laisse tout à gérer seul ! Bon.. Qu’est ce que je vais faire de vous… oh et puis zut ! Allez, vous repartez sur terre ! Vous allez pas me casser les pieds avec votre ex !! De toute façon je crois qu'il y avait un truc de prévu pour vous, et s'il se fait pas je sens qu'il y a une autre tuile qui va m'arriver…

Une troisième porte apparaît, entre les deux premières ; Maxfan a du mal à croire ce qu’il vient de voir et d’entendre.. Il opine de la tête, commence à se diriger vers la porte, puis s’arrête et..

Dites.. Pour savoir.. Comme je suis mort, et que si je reste pas ici c’est par volonté.. Pour info.. Tous mes péchés, là.. Mon ardoise, elle est effacée ? Ça me paraîtrait logique..

Son interlocuteur en l'entendant s'emporte

Et puis quoi encore !! Allez, filez, avant que je change d’avis ! Ouste ! Dehors ! Du balais!

Maxfan préférant ne pas insister, se presse de passer la porte désignée… soudain une violente douleur en sa poitrine.. Des cris.. Du bruit, respiration saccadée.. il vit…

bireli


Au côté du Coucou... au cas où... non pas qu'on doute de sa force... mais bon...

R’garder l’ami Luciole en s’marrant… Coucou exigeant et l’collectionneur d’souv’nirs de guerre… y’en a qui aiment bien les boutons d’manchette, les sceaux, les gourdes, les cordes de pendu… un truc que tu trouves facil’ment quand tu r’viens d’voyage… bah là non… faut qu’il s’excite sur oriflamme et écus… soit, d’toutes façons, à part trancher dans l’tas et laisser marques de combats sur les corps adverses, il avait rien prévu d’autre de la journée… alors faire les boutiques sur champ d’bataille… ça file de drôles d’idées…

Bireli a écrit:

15-01-2008 04:15 : Vous avez été attaqué par une armée.

Enfoncer les lignes à ses côtés, distributions d’coup d’taloches en prime d’ceux d’la Bleue, histoire d’faire lumière où crèchent ombre et monticules enn’mis… guetter l’drapeau… mais y’en a tout plein… c’est qui l’capitaine… il veut l’quel… c’lui tout vert… le bleu avec des fleurs… dames blanches, Licornes… un autre… hésitation… dans l’doute, autant en ramasser plusieurs… activation pêche aux drapeaux et ach’ver ceux qui essaient de s’rel’ver à coups d’savate… on frappe pas à l’épée un blessé… ils s’en sont pris assez dans les mirettes pour c’te fois… par contre, pour les autres…

Hop ! pas bouger toi…

Léger coup dans l’museau… r’tour au pays des rêves… puis tout s’éclaire… forcément… l’capitaine c’est c’lui qui a plein d’monde à ses côtés qui essaient d’la protéger… bah… v’la qu’le coucou s’retrouve avec miriade de donzelles et qu’les mots volent... ça s’échange amabilité avec grâce… oh mais j’te r’connais toi, Kirah… t’es loin d’la Normandie hein… on fait moins la maline… quoiqu’un peu quand même… baiser les chausses du roy et pas celle du Coucou… c’est honteux madame… en même temps, libre à elle de choisir les panards à lécher… poil de compréhension amusé…
À côté d’elle, la furie qui a planté Gal… c’p’etre elle la capitaine… ah ouais… c’est ça… c’est elle… c’est c’lui là donc l’objet des convoitises… oh, y’a encore une amie qui a l’même… copine de drapeau dis donc… mais c’est celle d’la chariote en flamme y’a pas longtemps… c’était bien la peine… quelle bande…

C’est qu’elles ont l’air enragées comme ça les dames d’en face… rester silencieux et aux aguets, surtout qu’elles ont pas l’air décidées à poser leurs épées… faudrait pas s’prendre un coup malvenu alors qu’jusque là tout s’passe bien pour sa trogne…

Et la Lycia qui traine… à coup sûr, elle va embrocher personne au r’tour… elle a du s’poser et finir la gourdasse… sal’té… r’gards alentours… combats qui déclinent… bientôt la fin d’la journée… bientôt les tavernes… d’quoi envoyer un brin d’motivation supplémentaire à l’assaut…

Laisser honneur aux blanchettes de charger… après tout c’est leur choix si elles veulent pas partager leurs drapeaux… aah, mais c’est une question d’honneur, pas d’fanions… fallait y penser avant d’chercher des poux sur l’crâne des autres et d’envoyer à la mort tous ces soldats…