La Chtite Hulotte

luna.ciredutemps Posté le: Dim Mar 04, 2007


Le destin du monde tient à peu de chose. Certains disent qu’il suffit d’un levier pour le faire basculer, d’autre qu’un battement d’aile de papillon peut le faire chavirer, d’autres encore qu’il fut créer en 7 jours et sera détruit en 1 secondes….

Floei et Luna avaient médité ces paroles, les avaient soupesé, les avaient comparé à leurs connaissance du genre humain. Certes, il s’agissait là de réflexions de grands penseurs qui avaient certainement étudié le monde et ses arcanes au plus profonds de la nature humaine, et pourtant, elles savaient, elles, que le monde ne tient surtout qu’à un fil… et un petit bout de tissus…

Mais ce fil qui reliait l’œil au cerveau, le cerveau à la main, la main au…. Désir. Ce fil, qui tel Celui d’Ariane guiderait l’homme perdu vers le refuge tant espéré, le sauvant de ses tourments, lui offrant après une plongée apnéique de ressortir victorieux et heureux tel Venus jaillissant des flots prés à reconquérir des mondes perdus, des châteaux imprenables.

Ce petit bout de tissus comme un « capote » de matador qui s’agite et éveil les ardeurs des taureaux, les poussant dans leurs retranchements, les incitants au pire comme au meilleur : un don de soi, cadeau, offrande ou prise d’otage…
Ce petit bout de tissus, comme un drapeau blanc, signe de trêve et de cessation des hostilités. Un espoir de paix dans une barbarie sans but, l’oasis au milieu du désert, la lune dans une nuit sans fin…

Ce fil et cette étoffe, par les doigts de fées de Floei enfin réunis, elles comptaient bien en faire cadeaux à leurs concitoyens.
Ne pas les priver de ce petit dessous qui met sans dessus dessous les corps et les cœurs, les corps et les âmes, les hommes et les dames…

Du travail d’orfèvres, elles comptaient leurs offrir, des mesures récoltées à la main, muries au soleil, bercées par le vent… Pour l’amour de l’art, pour l’amour toujours, elles réuniraient les 3 meilleures mains des royaumes :

Floei marierait le fil et l’étoffe,
Arobass se ferait charmeur, taquin, coquin pour ces dames,
Luna, d’un œil rieur entrainerait les messieurs, d’une main délicate…

Mais toute œuvre est éphémère. Il ne s’agissait que d’offrir à qui la chance saurai saisir. Le vent s’était levé et déjà Arobass et Luna n’aspirait qu’à le suivre… Il fallait faire vite… L’occasion était à saisir, elle ne se représenterait pas…. Pour les amateurs de nuits câlines, pour les amants aux folies coquines, pour les jouvenceaux, jouvencelles aux pulsions taquines, s’entrouvrait l’espace d’un instant l’échoppe des dessous de cotons, de soie, de satin et pourquoi pas… de molesquine :


BIENVENUE A LA CHTITE HULOTTE




(Hrp : comme d’habitude, merci de respecter les règles du savoir rp… nous œuvrons pour vous faire plaisir, faites en autant, les mots sont nos amis, ne soyons pas radins dans leurs utilisations !!!)

luna.ciredutemps


Luna a observé hilare l’échange de salutations entre deux fessiers.

Etonnant pense t’elle, en son fort intérieur, comme certains humains ont besoin de se palper, d’échanger leurs odeurs corporelles à des endroits bien définis pour être sur de se reconnaître, d’être du même clan. La vue, l’ouïe et la parole ne suffiraient elles donc pas ? A moins qu’il ne s’agisse d’une parade amoureuse qui s’espère discrète ?

Luna se souvient avoir vu des grèbes sur un plan d’eau exécuter avec élégance un ballet fait de frôlements assez semblable à ceux de Namarié et Tromal…

Mais baste, ceci n’est pas son affaire… Elle a des culottes à vendre, c’est autrement plus important.

Attrapant la main non baladeuse de Tromal, elle l’attire à elle :

Ainsi, sieur rois des pigeons, vous voila parmi nous pour vêtir votre auguste derrière, qui si j’en crois mes yeux est loin de laisser insensible les bourgeoises d’Alais…

Mais sieur Tromal de la statue de carton, c’est de mes mains dont vous aurez besoin, si de chatoyants coloris, vous voulez orner votre popotin.

N’ayez crainte votre vertu ne sera aucunement en danger. Je m’en vais juste, de mes petits doigts aussi sourds qu’une carpe et aussi muets qu’un pot, prendre les mesures de vos anatomies…


Allons Tromal suivez moi, ces quelques tentures nous dissimuleront des regards indiscrets…

floei


Floei avait observé en souriant le manège de Namarië et Tromal.
Sa majesté à l'auguste fessier prise en main par Luna, elle se tourna vers Nam, qui revenait à l'examen des chiffons.

Bonjour, Nam ! Il n'y a que l'embarras du choix, n'est-ce pas ?
Tu trouveras ici de quoi vêtir ton seant à ta guise, fin linon ou soie exotique, ce n'est pas ce qui manque, vois-tu...
Elle ajouta en riant : On a même bure rêche pour qui voudrait etriller son derche... il en faut pour tous les goûts ! Mais ceci ne conviendrait qu'à une vieille chevèche. Pour toi, nous avons de quoi faire des dessous bien plus doux.
Pour les couleurs aussi, nous avons un peu de tout : Vas-y : brasse, tourne, palpe, caresse, et montre-moi de quoi tu voudrais couvrir tes fesses.
Nous verrons ensuite comment ajuster ça, et tu sortiras d'ici culottée en princesse !
Elle tira du monceau un voile de dentelle, une guipure mordorée, et un velours flamboyant, qu'elle déploya devant Nam pour qu'elle puisse mieux en apprécier le soyeux.

Qu'est-ce qui te plait là-dedans ?

arobas


-Et gnagna gni, et gni gnagna...
- Et viendez donc Messire Tromal que je vous prenne vos mensurations de vos bijoux de famille...
- Et r'gardez donc M'dame Namarie nos cent hulottes comme elles sont jolies...

Attelé à sa tâche depuis 3 jours, Arobas pète un élastique et rumine dans son coin. 3 jours qu'il est enfermé dans cette arrière boutique à coudre des fanfreluches. Il faut bien que quelqu'un le fasse pendant que les 2 belles révolutionnaires du dessous de bon goût, virevoltent et font les folles pour attirer les ribaudes et nigauds de Alais.

- mouais je me suis encore fait avoir. Placer des femmes dans un univers de dentelle et les voilà toutes excitées.
D'après son expérience, Arobas pense que décidément, qu'elles soient avec ou sans, elles ne sont bonnes qu'à cultiver les patates, traire les vaches et préparer la soupe à l'heure pour les hommes qui rentrent de taverne harassés par les apéro prolongés sinon c'est l'anarchie.

Il sort de sa cachette une chopine de cette excellente piquette locale que l'on élève dans les chais du piemont cévennol, boit une large rasade directement au goulot et s'essuie d'un revers de manche. Faut dire aussi que quand Luna ne partage pas, elle est plutôt regardante sur la piccole. Mais ce nectar! Il a décidé de se le garder pour lui tout seul, ça lui apprendra à la môme de le relèguer au rang de tailleur en dessous. non mais?! C'est qui porte la culotte? Hein?

- Et sa copine ne vaut pas mieux!!!

Il se lève avec peine. A sa démarche hésitante on devine qu'il n'en est pas à sa première dégustation de vin de pays de la journée. Se mettant les mains sur les hanches et remuant du popotin, il arpente le réduit de long en large en imitant une majorette de la troupe "les jambonnettes légères" lors du dernier défilé devant les notables et bourgeois qui s'engraissent à Alais.

Tu seras notre porte étendard, notre vitrine vivante.... Quelles m'avaient dit!

c'est normal que ce rôle lui eu échu ( prononcez voir les 2 derniers mots à voix haute? ça fait la bouche en cul de poule, siiiiii! eu échu ...eu échu ... eu échu... mais trève de digression ) lui qui possède un corps aux proportions parfaites, une musculature et une taille digne d'une statue de dieu grecque ( mais il sait ne pas rester de marbre quand l'occasion se présente....Héhé! je vous ai vu venir) et que reste t-il? peau de figue!!!! tout cela parce qu'il a refusé de se faire faire une épilation totale. il faut dire aussi qu'il y a du boulot et que cette opération relevait plus de la torture que du bon soin pour corps.
Malgré tout, usant de son sens artistique légendaire, et mettant un carré de soie sur ses déconvenues, il a fabriqué une enseigne que toute échoppe digne de ce nom se doit de posséder.
Délaissant son ouvrage, un modèle de "ch'tite hulotte" pour homme tout au crochet et du plus bel effet qui fait fureur en ce moment, il s'empresse d'aller chercher son oeuvre et de préparer une petite cérémonie d'inauguration...

lyselle


Lyselle qui se promenait dans les rues d'Alais afin de se familiariser avec ce nouveau village qui les avait accueillis, Aga et elle, passa devant la nouvelle échoppe, qui avait ouvert il y a peu...
La Chtite Hulotte... Tiens donc... Quel nom... étrange... une animalerie sans doute... Curieuse, elle s'approcha, même pour une animalerie, ce nom restait empreint de... mystère... Elle aurait aimé savoir quel genre d'animal pouvait bien se vendre dans une animalerie au nom si typé...

Elle approcha son visage de la petite vitrine, mais, le soleil encore pâle de cette fin d'hiver donnant dans les carreaux, elle dû placer sa main droite au dessus de ses yeux pour tenter d'apercevoir ce qui se trouvait à l'intérieur...

Ses lèvres s'entouvrirent de surprise... des tissus, des... dessous... HOUUUUUUUUUU lala... Si elle s'était attendue à ça...

Elle sourit doucement... Une échoppe de dessous... Interessant... Bien qu'elle n'ait pas l'habitude de porter ce genre d'article , elle y regarda de plus près... Il paraîtrait, du moins c'est ce qu'elle avait entendu dans certaines conversations de taverne... que les hommes en étaient euh... disons... tout émoustillé... Certains articles avaient l'air très sympatiques d'ailleurs...

Bien qu'elle n'ait pas besoin de ça pour le rendre fou son Aga , elle se dit que peut-être... par pure curiosité bien entendu... il pourrait être interessant d'entrer... juste pour voir, hein... On sait jamais... et puis... ça pouvait pas faire de mal, hein?

Pas besoin de réfléchir longtemps, elle décolla son visage de la vitrine et se dirigea vers la petite porte, qu'elle poussa avec détermination...

Une petite clochette teinta... si elle avait voulu être discrète s'était raté... Ba... Tant pis... Elle pénétra d'un pas assuré.

Dame Floëi présentait quelques modèles à... Nam!? Et oui c'était bien Nam! Elle leur adressa un charmant sourire et un signe amical de la main.

Bonjour!... Belle journée... Mais... Continuez donc... je... passais juste pour ... euh... regarder...

tromal


Au moment de réagir à la provocaion de Namarie, Tromal savait pertinnement qu'elle n'allait pas laisser les choses comme ça...Ce qu'il ignorait, c'etait si la surenchère allait se presenter comme une violence ou comme une tendresse...La réponse ne se fit pas attendre et Tromal ne se debattit point, tout à la merci qu'il était de la maquerelle .

Bouche bée, il cherchait un truc malin à dire ou à faire lorsqu'une main douce accompagnée d'une voix tout aussi douce le tira de là.

Tromal n'avait pas encore bien compris ce qui se tramait exactement dans cette échoppe. Ce dont il était certain, c'est qu'on venait de l'appeller " sieur roi des pigeons". La terrible haine qu'il vouait à ces immondes parasites resurgit en lui et il lança un regard defiant à son interlocutrice...

" Tiens....madame d'oreille..." soudainement partagé entre la colère provoquée par l'evocation des ****** et le charme qui se degageait de celle qui lui tenait la main, Tromal ne trouva pas grand chose à dire si ce n'est:
"Euh...sachez pour votre gouverne que mon fessier ne s'est jamais appelé Auguste mais Charles...Enfin c'est pas vraiment un prénom c'est juste...."
conscient qu'il etait en train de parler de sa raie, Tromal bafouilla une fin de phrase inaudible.
Au moment ou il comprit qu'il était en plus venu ici pour se faire tailler une culotte, Luna l'avait deja emmené derriere les tentures et lui parlait desormais de prendre ses....mesures.

A la fois satisfait de se retrouver en pareil endroit en si charmante compagnie et perturbé par la tournure des evenements, Tromal ne décocha plus un mot, observant le temps, adoptant l'attitude d'un gosse chez le medecin qui ne s'assierait que si on le lui disait....

luna.ciredutemps


Dissimulés par les tentures vaporeuses, Luna invite Tromal à grimper sur un petit tabouret tout en lui chuchotant :

Charles dites-vous ? Hum… pour un fessier, j’eusse cru que Giles fut plus approprié…

De l’extérieur, le client curieux ne voit que deux silhouettes. L’une visiblement féminine agenouillée devant l’autre, sur un strapontin juché, droit comme un I (j’ai dis un I, ne cherchez pas de barre médiane, bande de petits vicieux !).

Le vent taquin s’engouffre dans les voilages les faisant un instant virevolté. Et le mateur matant, tout content peu apercevoir deux mains délaçant des braies, ma foi, bien peu résistantes.

Dans la cabine coquine et pas si intime, Luna est plutôt satisfaite de la tournure que prennent les événements. C’est que ce n’est pas tout les jours que l’on a l’occasion d’admirer de près la physionomie d’un dieu dont le village et les habitants ailés se prosterne aux pieds (bon, à la tête aussi, pour les pigeons, mais ce n’est qu’un détail).
La rumeur lui a dit (n’est elle pas mignonette la rumeur, elle colporte, elle colporte…) que les dieux et celui là en particulier avait de quoi laissé songeuse.
Evidemment, Luna est un brin septique, les rumeurs ça colporte soit, mais elle n’est pas très sure que ça y connaissent grand-chose en anatomie humaine ou déique. Et puis, elle est pour la vérification de visu, enfin de touchu, en l’occurrence.

Luna a, pour prendre ses mesures, une référence de taille. Point besoin de mètre, de papier ni de crayon… Ce genre de fruit se recueille à la main. Il s’agit là de peser, évaluer au poil près les proportions pour que la confection s’ajuste à la perfection.

Le secret étant d’avoir un Maitre étalon, comme base, référence à toute évaluation. Luna en a un, Maitre dans l’art de l’étalon, qu’elle connaît sur le bout des doigts et qu’elle tient pour le moment enfermé dans l’arrière boutique (faut jamais laisser les références en liberté, elles ont tendance à prendre le large !).

Levant les yeux vers Tromal, qu’elle sent quelque peu… tendu (pas en dessous de la ceinture, mais c’est pas vrais, vous pensez qu’a ça !!!), elle tente de le rassurer, comme on rassure un jeune poulain rétif :

N’ayez crainte, Apollon des campagnes, jamais je ne répéterais à vos compagnes, les mesures que mes doigts découvriront… Une once de déontologie m’habite (oula, je sens qu’il y en a qui vont y voir un jeu de mots …pffff) ce qui se déroule ici est plus secret que vos confessions aux curés du coin.

Mais revenons aux autres clients qui l’air de rien ne perdent pas une miette du jeu d’ombres qui se déroule sous leurs yeux.

Or donc deux silhouette, l’une agenouillée la tête levée vers l’autre debout (a quelque chose près, on dirait une posture de prière, vous ne trouvez pas ?).

L’ombre d’une main se glisse dans les braies entrouvertes, semblent un instant hésiter, puis enfin trouver…

Instant fugace ou chacun retient son souffle, même le vent a cessé son esbroufe. La silhouette se relève, semble inspecter ses mains, étrangement songeuse… Haussement d’épaules et soupirs coquins, taquins, mutins ???

La silhouette maintenant relevé, vers l’homme statufié se penche. Hélas, personne n’est là pour entendre…

Dans la cabine (je vous donne la version de Luna sinon vous allez balance les sièges contre l’écran, je vous connais !) Luna a le cerveau et le fantasme qui s’emballe.

C’est vrais qu’il est pas mal, Le Tromal, pense t elle en son fort intérieur, je comprends pourquoi il se compare à un dieu grec. Belle ossature, sourire à faire fondre un iceberg, torse musclé à souhait, bras semblant inventer que pour que l’on se perdent dedans… Apres tout je vais finir par y croire, moi à la religion… voyons, maintenant le clou du pestacle tactile…

Luna ferme les yeux, déontologie oblige, et puis il y a des choses qui prennent toutes leurs majestés que les yeux fermés…. Et les réouvre rapidement.

J’ai dut me tromper, j’a mis la main dans sa poche, pense t elle affolée. Ah non… Ah…donc voila la chose….

Une image s’impose impérieuse dans l’esprit de Luna. Pas moyen de l’en déloger. Une évidence, une certitude.



Ainsi donc Tromal est bien une statue grecque… Et comme toutes les statues de ce type qu’elle a croisé au cour de ses pérégrinations avec son maitre étalon, la partie la plus intime de l’anatomie est comme qui dirait………..infime….

Dépitée, elle regarde ses mains, pensant que Un, la religion c’est vraiment un attrape nigaud en fin de compte, ça promet, ça promet mais y a jamais rien au bout. Deux, la prochaine fois, elle mettra des loupes au bout de ses doigts. Trois… (Nan, le trois c’est trop…. Pour vous)

tromal


Il y a des jours ou tous va bien, les evenements s'enchainent, tout semble fait pour vous faire croire que le soleil en personne tourne autour de vous....Il y en d'autre ou au contraire, non content de vous tomber su la tete, le ciel vous fait la nique à un tel point que la terre entière se joint à lui...

Pour Tromal, ce genre de journée apocalyptique n'était qu'une lointaine préoccupation; "ça n'arrive qu'aux autres!" pense-t-on...et bien.....Oui!

Le publique de derrière le rideau à eut le loisir d'imaginer la scène, nous avons tous eut le plaisir de la connaitre sous l'angle de vue de Luna et de sa délicieuse...plume, voyons maitenant si le point de vue de Tromal nous éclaire en quelque chose....

Mais avant toute chose, puisque la belle culotierre se plait à appeler Tromal un "Dieu", renseignons nous sur la façon dont il façonné le monde...

Tout est partie d'un atome, le plus minuscules qui soit, presque insignifiant, dans lequel se pellotonnais l'essence de tout...
Un jour que des doigts habiles titillaient le delicieux atome (car il etait craquant...) celui si s'agitat, reveillé par cette déesse coquine et intéréssée...Elle le titilla tant et si bien que la chaleur et la densité de l'atome devinrent extremement élévée, atteignant des sommets qu'aujourd'hui nous aurions peine à imaginer.

C'est ainsi que le petit rien, adroitement manipulé, devint si énorme qu'il impressiona tout les dieux de l'Olympe qui, vaincus, dure inventer sur le champs un nouveau mot pour qualifier cette colossalle puissance... ( et oui avant ça rien ne méritait le titre d' " Infini" ).

Mais revenons à nos champions....

Tromal commençait à trouver la situation des plus interessantes....la belle qui s'agenouillait devant lui avec pour intentions visibles de lui palper l'anatomie...."j'savais bien qu'elle craquait pour moi" pensa-t-il, satisfait.

Quelle ne fut pas son désapointement lorsque Luna se mit au "travail"... :?
Etait-ce l'émotion qui la submergeait ou bien tout simplement n'avait-elle jamais eut à faire à un spécimen male? Toujours est-il qu'elle s'y prit si mal que Tromal en déglutit de dépit...Après avoir gouter la pelle si savament dosée de Namarie, la gaucherie de la preneuse de mesure avait de quoi calmer bien des ardeurs.

La situation s'empirait, lorsqu'elle plongea la main dans le caleçon de Tromal, celui-ci en eut presque peur pour la sécurité de son Prince et pria les astres pour que cela finisse...

"En plus il fait un froid de canard ici....j'ai l'impression de me baigner dans la neige..." pensa-t-il ( je sais c'est facile mais qu'est ce qu'on ferait pas pour sauver l'honneur )

Heureusement pour lui tout s'areta bien vite, et la femme qui le charmait tant quelques minutes auparavant n'avait plus que la saveur d'une vendeuse de culotte...et d'ailleur il n'avait jamais vraiment voulu de culottes neuves...

La conclusion de cette histoire de derrière le miroir, c'est que nous pouvons tous remercier le ciel d'avoir fait les femmes toutes différentes, car si la déesses des temps jadis avait été aussi habile que notre belle voyageuse, nous ne serions pas la pour contempler la beauté de l'infiniment grand et le petit rien serait encore moqué par tout les dieux de l'olympe, ignorant qu'ils seraient de cette maxime mystique qui prétend que que l'infiniment grand et l'infiniment petit se confondent en tout points....

luna.ciredutemps


Délaissant l’infiniment petit dieu Tromal, Luna s’adressa à Floei.

Floei, je te laisse le soin de concevoir un joli écrin pour ce petit rien dont notre ami Tromal à l’air si fier… Apres tout, une maxime ne dit elle pas « Plus c’est petit, plus c’est…. Petit « !

Quand à moi…

Sourcils froncés, Luna se dirige vers la porte et la franchit (tant qu’a aller vers une porte, autant la franchir non ?).
Depuis quelques temps déjà, elle ressent des picotements entre les omoplates. Et ce genre de picotements ne lui dit rien qui vaille. C’est en général, le signe presque infaillible qu’Arobass fait des bêtises.

Sur le pas de la boutique, Luna aperçoit en premier un escogriffe inconnu d’elle qui s’esclaffe à la manière de cette bête à bosse qui les a si agréablement baladé dans les rues de la ville.

Serait ce le maitre du vaisseau du désert ?, s’interroge t elle tout en portant ses yeux vers le Houic Houic que lui indique ces oreilles c'est-à-dire un peu au dessus d’elle en direction de l’est.

Elle aperçoit alors l’enseigne qui orne désormais le fronton de la boutique. Tout sourire, elle apprécie l’œuvre et reconnaît immédiatement l’auteur.

Hum……. Jolies hulottes, il n’y a pas. Et ses cornes sont tout à fais à leurs place. Du taureau, n’accrochons nous pas les cornes pour mieux orner leurs queues ?
Oui, décidément, ça me plais.
Je fermerais donc les yeux sur cette jolie topine qu’il dissimule dans l’arrière boutique. Ce gourmand croit surement que je ne l’ais pas remarqué !!! Ahh, c’est hommes, tous de grands enfants !!!

Laissant là ces pensées pour son cher et tendre, elle se retourne vers l’hilare sur la devanture affalé.
Se collant contre le dos, du mystérieux curieux, elle le pousse doucement vers la porte :

Messire, vous devriez dans ce lieu pénétrer. Votre popotin m’a l’air bien mal fagoté. Et vous pourrez ainsi, de plus près, admirer les dessous de Namarié !

floei


Laissant Namarië plonger avec délices dans la montagne d'etoffes bigarrées, Floei Jeta un coup d'oeil en direction de la cabine où Luna avait entraîné le dieu des ordres postérieurs. Le drap qui masquait les occupants aux regards des chalands ondulait parfois, au gré de leurs mouvements. Luna y était à son affaire : elle lui indiquerait les mesures du fondement tromalien, afin d'ajuster au mieux le voile dont on le vêtirait.

La clochette de l'entrée tinta : Lyselle se tenait sur le seuil, sa feinte assurance masquant difficilement un leger embarras.

Bonjour Lyselle ! Entrez donc, et regardez à votre guise.
Vous trouverez ici, j'espère, etoffe à votre gout. Nous la façonnerons ensuite au gré de votre fantaisie.
Voyez, brassez, palpez...

Justement, Nam venait de pêcher une pièce de choix : de la soie qu'elle s'était procurée auprès de marchands levantins croisés lors de leur récent périple. La maquerelle ne manquait certes pas de goût : le voile était souple et léger comme un souffle. Le façonner serait un plaisir, et sa propriétaire serait parée à l'égal d'une princesse.

Elle est superbe, oui : tu auras là trousse fort légère : tes filles en pâliront d'envie !

D'ailleurs, Lyselle ne s'y etait pas trompée, qui reluquait la pièce d'un air intéressé. En bleu ? ma foi, oui, je dois en avoir... de la soie cérulée...
Elle entreprit de fouiller dans un autre tas. Quelque part, par là, je crois... Du bleu céleste... du myosotis... Du bleu de nuit, aussi, profond comme la sorgue étoilée au plein de l'été... Attendez, je vais vous en trouver... Et elle plongea de plus belle dans les vagues satinées.

Mais Lyselle avait semble-t-il trouvé son bonheur : une guipure plus ténue qu'arantèle, posée sur sa main. Ses yeux brillants, gourmands, témoignaient de sa convoitise : Lyselle serait bientôt de dentelle parée.
Floei la considéra en souriant :

Voici qui vous siera à ravir, et je me fais forte de vous en faire un dessous de rêve !

Mais déjà, son office rempli, Luna déposait près de la boite à couture les mesures recueillies, et traversait la boutique tandis que Tromal se rhabillait.
Elle l'apostropha au sortir de la cabine :
Alors, Monseigneur, de quoi allons nous vêtir votre séant ?
Un coup d'oeil aux mesures...
Hummm... voyons... Elle ouvrit un tiroir, saisit un modèle qu'elle lui présenta :
Ce serait péché que de trop couvrir un si divin fessier : que dirais-tu de quelque chose comme ceci ?
Je le ferai à tes mesures, naturellement, et dans l'etoffe et la couleur que tu choisiras !

tromal


Les mesures prises, Luna le planta sans cérémonie et partit s'affairer ailleur. Tromal se rhabilla, ne pensant deja plus aux culottes.

Mais en voyant la trouvaille de Floei, Tromal resta coi

"euh....tu vex dire que ça se porte ça?! enfin j'veux dire, euh..le fil là il va me rentrer dans mon Charles! Moi je veux pas l'etrangler il a besoin d'espace...Comment t'expliquer.... donnant l'impression de rentrer dans une profonde reflexion, Tromal s'affala dans un tas de lingerie de choix et commença son discours

"Tu vois Floie, un cucul c'est comme une fleur.....nan nan oublie ça....
Un cucu, c'est comme un pure sang , ça a besoin de..liberté! Evidemment ça doit etre plein de promesses pour ceux qui le regardent mais sans etre aguicheur vois tu!? Parce que la classe n'a pas besoin de ça! La classe c'est etre au top sans faire d'effort! Voilà comment je conçois la culotte!" tout surpris d'avoir enfin un avis sur les culottes, Tromal decida de pousser plus loin sa reflexion, prenant de plus en plus ses aises,recouvert qu'il etait de moulte frifris et autres froufrous

"Je dirais meme plus, un cucu c'est comme une femme...il faut savoir le parer pour qu'il soit désirable, sans pour autnt qu'il soit racoleur, il faut qu'il ait du caractère sinon il n'est rien...."

Se perdant dans ses propos inutiles, Tromal bailla et s'allongea pour de bon dans les futures culottes decidant de s'accorder une pause bien méritée.

lyselle


Bleu céleste... myosotis... bleu nuit... Mmmmmmmmmmmm... Lyselle sourit... Quel choix!... Elle continuait à fouiller dans cet océan de douceur... découvrant à chaque instant, une lueur d'étonnement et de convoitise mêlées brillant dans son regard bleu vif, un tout nouveau modèle aussi charmant que le précédent...

Décidemment, elle ne regrettait pas d'être entrée, cet endroit recelait bien des trésors...

Elle tenait toujours cette culotte de dentelle à la main... Sûr que ce serait très joli sur elle, la dentelle.... D'ailleurs Dame Floei semblait en accord avec elle sur ce point... Lorsque dame Luna fit son apparition...

Oula... C'est qu'il y avait plus de monde qu'elle ne l'aurait cru à son entrée... Ses joues se teintèrent de rose à nouveau... Il y avait un homme en plus... mais elle ne put empêcher un petit sourire en coin de s'épanouir sur son visage à la remarque de Luna au sujet de la taille des attributs du monsieur... C'est qu'elle n'avait pas sa langue dans sa poche, la Luna... Tromal non plus d'ailleurs, elle se demanda un instant s'il s'agissait là d'une petite vengeance personnelle ou si effectivement...

Pas le temps de se poser davantage de questions... le voilà justement... alors que Luna prenait congé... Lyselle évita tant bien que mal de croiser le regard de Tromal, ce n'était pas le moment de pouffer... Et puis... elle avait encore à la main, cette petite culotte de dentelles.... Qu'elle reposa vivement, quelque peu embarrassée, parmi ses consoeurs...

Dame floei avait entreprit de sortir quelques modèles pour homme... qu'elle exhibait devant tromal... Elle ne put s'empêcher d'y jeter un oeil interessé... mmmmm sympa celui-là... imaginant déjà son Aga ainsi revêtu, enfin... revêtu était un bien grand mot...
Un si petit bout de tissu qui mettait les formes si bien en valeur... et des formes, il en avait son Aga... Elle n'avait pas à se plaindre... Elle se mordilla la lèvre inférieure alors que des images toutes aussi.. troublantes les unes que les autres envahissaient son esprit... Arriverait-elle à le convaincre de venir faire un tour?... Quoique.... Rien que l'idée qu'une autre femme puisse ne serait-ce qu'entr'apercevoir ce qui n'était destiné qu'à elle seule... Groumph! Ah! ça non!... Prendrait les mesures elle-même!...

Elle regarda étonnée Tromal qui s'insurgeait contre le port de ce vêtement... c'était si ... interessant pourtant... Quoique, à la réflexion, certains autres modèles, qui semblaient épouser les formes à merveille sans les dévoiler, avaient un effet de mystère tout aussi captivant...
Elle même avait du mal à choisir... une seule solution... Essayer pour voir... Mais sieur Tromal ne semblait pas décidé à faire un défilé de mode... Puisqu'il s'endormit sur un bon petit lit douillet... Ba avec ça s'il faisait pas de beaux rêves...

Lyselle s'interessa donc à nouveau aux modèles pour dames... à l'abri de ce regard masculin...
Alors qu'elle tatait de nouveau soies et dentelles... une image s'imposa à son esprit...
La soie, la dentelle... c'était certes très joli, mais... du cuir... sûr que ça plairait à Aga... des dessous en peau... Sûrement que dame Floei, devait s'y connaître en peaux... cuir de mouton, de veau? Nan, le veau ce devait être trop épais... un cuir fin et doux au toucher...

Dame Floei?... et... en peau... c'est faisable?... Le cuir...
ce pourrait être sympathique, en cuir....

Elle réfléchissait toujours... à voix haute... et soupira tout à coup, posant la main sur son ventre... ba... fallait pas rêver... c'était pas vraiment le moment pour elle d'acquerir ce genre d'article... Son ventre s'arrondissait de jour en jour... Pffff lui faudrait plutôt quelque chose... d'extensible...

Quoique je suppose que cela ne conviendrait pas à mon état...

Elle fronça les sourcils soudain... Une idée venait de germer dans son esprit... Elle se demanda soudain si on ne pouvait combiner les deux... Extensible... et en cuir... Après tout tout dépendait de la partie du corps de l'animal d'où provenait la peau, hein...
cette partie du corps où la peau était sûrement si douce et ... d'une souplesse à toute épreuve... avec une extraordinaire propension naturelle à l'extensibilité...


Euh... Du cuir extensible... vous auriez ça aussi?

luna.ciredutemps


Eclatant de rire aux paroles de ce qui était donc un employé du bordel, Luna ne put s’empêcher d’en rajouter :

Vous avez amplement raison, sieur au nom qui m’est inconnu, je vous nommerais donc…hum, voyons… sieur Biensurdesescharmes…, notre boutique n’est pas un hôtel.

Posant un pied sur l’épaule du demi-dieu endormi, elle le met à bas de son lit improvisé.

Vous, la petite chose si, si peu vous harasse, allez reposer votre petit rien ailleurs que dans nos frusques… elles ne sont pas céans pour recevoir votre bec béant !

Revenant à sa discussion première, elle ré alpague le sieur Biensurdesescharmes :

Se voir nu, n’est certes pas un crime, mais il ne s’agit pas de nudité ici, au contraire. Il s’agit de vêtir convenablement les derrières afin de leurs éviter les courants d’air.
Nu sous vos braies, dites vous, voila qui doit être bien inconfortable à vos coucougnettes et à votre raie !
Allons, monsieur, cesser de chercher moult excuses et ayez l’audace de ce que vous affirmez. Si votre popotin et si agréable sous la main, ce que je ne doute aucunement faisant entièrement confiance aux dames de Namarié, vous entrerez sans complexes ni craintes derrière ces rideaux en double teintes ?

Levant la tête vers le géant, le regard provocateur, Luna tend une main invitante vers la cabine de mesurage.

Quand à un défilé, un seul mannequin, ici ne sera accepté… Mais hélas, je crains qu’il n’ai filé…