Le Copiste Bibliothécaire
Nombre de messages : 1468 Date d'inscription : 15/12/2006
| Sujet: sauvegarde d'urgence. pueril je sais... mais ca me fait rire Ven 30 Mar - 2:54 | |
| une bonne image vaut mieux qu'un long discour parfois. Oui, oui et oui! mais que la politique ne nous fasses pas oublier nos citoyens méritants. Ne soyons pas ingrats! | |
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Le Copiste Bibliothécaire
Nombre de messages : 1468 Date d'inscription : 15/12/2006
| Sujet: Sur la place Ven 6 Avr - 2:44 | |
| Luna : La nuit a été longue. Il a fallut œuvrer en toute discrétion pour que les alaisiens puisse profiter de la surprise au petit matin. Arobass et Luna n’ont pas ménagé leurs peines. Pourtant leurs bras, leurs cœurs, leurs esprits et leurs âmes étaient gourds de tristesse et de regrets. Trop tard, pensaient ils, Trop tard, nous sommes arrivés trop tard… Quelques semaines avant et cette ville était un paradis… Une fois encore, nous ne fument que les catalyseurs…Ils chuchotent et travaillent. Ils poussent, tirent et parfois se chamaillent. Chamailleries sans importances pour cacher la douleur qui les lance. Mais ils s’étaient promis, quand ils avaient appris les tristes nouvelles, que ce crime de la pensée ne resterait pas impuni. Alors pour que personne, jamais n’oublie, ils déposent sur la place du village un souvenir pour l’avenir. Le soleil se lève, les premiers alaisiens sortent, le regard encore ensommeillé, l’esprit embrumé. Un pas dans la rue, la place… Et cet objet incontournable, qu’ils ne peuvent ignorer : Luna se tourne vers la presse. Alais pour la première fois la découvre grave, furieuse, son sourire n’est plus. A tous elle s’adresse : Il était une fois des mousquetaires Quatre, même si l’un bien souvent préférait se taire. D’alais, ils avaient fait leur terre D’asile, d’accueil, leur repère.
Pour Alais, ils ont espéré, inventé Un autre avenir, une autre façon de rêver Mais sur leurs têtes se sont déchaînées les vipères Tant et si bien que ces cœurs purs, ils ont mis à terre…
Et vous, vous… alaisiens…vous qui soi disant êtes libres et fiers Vous avez cautionné, vous avez préféré vous taire…Luna, d’un doigt accusateur, accuse les spectateurs un à un, plongeant son regard dans les leurs, les obligeant à aller chercher au fond de leurs cœurs les raisons si valables qui expliqueront leurs silences… plus tard, quand il faudra faire la paix avec sa conscience. Vous vouliez des responsables ? Vous avez assassiné votre liberté Vous voulez des coupables ? Devant vous, je me tiens sans trembler.
Allez-y, alaisiens, terre d’asile… Vengez votre lâcheté, Lapidez l’émissaire, Ainsi votre crime vous pourrez taire
Mais sachez que malgré vos rancœurs Vous saurez au fond de votre cœur Que vous êtes les seuls responsables De ce massacre mémorable.Luna s’avance au devant de la foule, provocante, cherchant un regard, un geste qui osera nier ce que chacun sait… Alais est coupable, la peste son crime lui fera payer. | |
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