La Chtite Hulotte

luna.ciredutemps


Voila t’y pas que monsieur « jmevanteetjvouslprouve » commence à se déshabiller au milieu de l’échoppe. Ce qui après tout n’est pas sans déplaire à Luna. Elle ne rechigne jamais sur les pestacles qu’offre la nature que se soit une fleur dans un champ de concombre, un oiseau de paradis sur un buisson de ronce ou un videur qui se dénude dans sa boutique.

Apres la déconvenue offerte par Tromal, elle est assez preneuse d’un peu de virilité, d’autant plus que son maitre/mètre étalon n’a pas l’air de vouloir venir lui remonter le moral et lui redonner confiance en la nature masculine… alors, un videur vidé de son emballage, baf… pourquoi pas. Et vu la mâchoire jusquanépanard de Namarié, Luna se plait à penser qu’elle est en droit d’espérer que, peut être, si le chtiot jésus, dont tout le monde parle, est bien luné, alors…

Nan, tout se serait surement bien déroulé si, et seulement si, Kob, puisque ça a l’air d’être son nom, au dénudeur, n’avait pas levé les bras pour ôter sa chemise.
Là déjà, Luna a senti que ça allait tourner vinaigre, enfin à l’aigre plus précisément… quoique non, en fait…encore pire que l’aigre.

Parce que voila, à peine a-t-il levé les bras et commencé à soulever sa chemise qu’une odeur semble prendre possession des lieux. Une odeur, qui… comment dire, vous bouscule avant même que votre nez en ait eut conscience. Vivante, voila le mot, une odeur vivante ! Qui ne trouve rien de plus drôle que de s’immiscer jusqu'à votre estomac et visiter les recoins internes de votre anatomie, entendant bien le vider de ce qui il pouvait y avoir avant (reste de bière, de caille au miel, de potimarron…).

Luna se rend bien compte que son estomac la menace de désertion, mais en bonne cheftaine, elle lui intime l’ordre de résister, au moins 5 secondes, le temps de trouver une contre attaque.

Mais là, et c’est là qu’on se rend compte que la nature videuresque c’est traitre, voila t’y pas que kob laisse s’écrouler ses braies à ses pieds.

Horreur et damnation, enfin senteurs et damnation, non senteurs, visions et damnations…. Est-ce possible en ce bas monde des royaumes que ça existe une chose pareille ?
C’est… Dantesque, impressionnant, subjuguant même……. Luna en ouvre des yeux grands comme des soucoupes. Pour le coup, elle en oublierait presque l’odeur si celle-ci ne s’était pas amusée à enfler démesurément et bousculer toutes les occupantes de la pièce.

Là, sous ses yeux médusés, quoique larmoyant à cause de l’odeur, un troupeau, que dis je une invasion, un fleuve, une cataracte, une rêve party de…. Morpions semblent danser une gigue endiablé, trop heureux d’avoir enfin trouvé la terre promise (oui, le terre, façon de parler hein !), l’éden, le Walhalla morpionnesque.

Face au désespoir de la situation, Luna n’écoute que son grand cœur et se met à hurler :

Les femmes enceintes et les endormis d’abord !!!
Tous aux hulottes de secours !!!
May day, may day… invasion à babord!!!

En bon capitaine, Luna n’entend pas abandonner son navire. Saisissant une toile beine épaisse, elle se rue sur Kob et l’emmaillote tel un saucisson de Lyon…

floei


Tromal, avachi sur un matelas ô combien moelleux, englouti dans les dessous froufroutants, s'endormait, tel un gros poupon sur le sein nourricier... Quels reves traverseraient son esprit, sur un tel oreiller ? A coup sûr, son sommeil risquait fort d'être un peu agité... mais elle n'avait pas le coeur de le déloger. Du moins pas avant de lui avoir trouvé un modele propre à satisfaire ses théories culottieres.
Mais Luna se chargea de prestement le déjucher.

Elle trainait derriere elle un kob qui ressemblait à un gosse pris la main dans le pot de confiture, qui baratinait des explications sans fin pour tenter de justifier ce que personne ne lui demandait. Flo vit du coin de l'oeil le sourcil de Nam se froncer à l'évocation malencontreuse de certain concours, et s'appretait à intervenir, lorsque, non content de jaboter, voilà que le videur entreprit de se défrusquer, là, au beau milieu de la boutique !
Médusée, elle le vit retirer sa chemise, dans un flux de senteurs musquées. Un net changement d'attitude était maintenant perceptible chez Nam, passée de la contrariété à quelque chose d'une tout autre nature. De l'ordre de... l'envoutement ? Peut-etre ! Surprise, flo se tourna vers son amie, pour avoir confirmation de son impression premiere : la maquerelle déshabillait son videur d'un oeil concupiscent... Réprimant un sourire, elle revint à l'objet de tant de convoitise, à l'instant où ses braies s'affaissaient sur ses chevilles. Elle haussa un sourcil : effectivement, belle bete... Mais il lui avait été donné d'en voir d'autres, et dans son atelier, son regard restait strictement professionnel.

Abandonnant Nam à sa contemplation, et tandis que Luna s'acquittait de la tâche qui lui était dévolue, elle retourna pres de Lyselle, qui ouvrait de nouvelles perspectives au monde de la lingerie.
Du cuir, certes, pourquoi pas... J'ai là des peaux très souples et fines, artistiquement tannées, et même teintes... Les façonner ne poserait aucun problème, naturellement.
Mais vous parlez de cuir extensible ? Pour ma part je n'en ai jamais vu, mais l'art des peaussiers est grand : peut-etre ceci existe-t-il, je pourrais me renseigner. Avez-vous quelque idée de ce qui pourrait produire telle prodigieuse matière ?

Diego.Moreno


Par un beau matin ensoleillé, Diego decide de faire un tit tour au village. Il avait a peine dormi cette nuit, mais rester a se retourner dans son lit n'etait pas dans ses habitudes. De plus, en s'habillant avec le peu de choses qu'il avait coutume de porter sur lui, il se souvient de la chtite hullote a hiboux en tite cullote , et se dit qu'apres tout il devrait changer de cache fesses.

Marchant tranquillement, paille au bec, en direction de la nouvelle echope. Il vit sortir un homme en vitesse, en chtite culotte (ouwe je sais , mais j'aime bien...le chtite culotte hein...), les cheuveux long, marmonant dans sa barbe bien des choses.

Son flaire a Diego, lui en disait aussi bien des choses. Il semblerait que le client fut mal recu, etonnant pour un nouveau commerce...
Il hesita avant de pousser la porte, ejectant sa paille sur un buisson qui prit feu. Il entra et se prit le pied, sur une silouhette alonge au sol les fesses a l'air...

Quel fut le spectacle, lorsque Diego a son tour fut alonge au sol, les fesses a l'air. Il se leva rapidement, rajustant son cache machin...

Mais il fait quoi la lui...

Puis se tournant vers les Dames, il dit:

Vous avez fait quoi a mon pote, z'allez pas le fouetter hein... non mais...

Il prit une couverture afin de cacher le tremplin de son pote. Puis remit de son entree spectaculaire, il salua les Dames.

Bonjour, je cherche une culotte... j'ai perdu la mienne dans une taverne...


Content de son excuse...et oui on ne perd pas une culotte comme ca n'importe ou, et en taverne... c'etait fort probable...en tout cas a Alais.

lyselle


Et voilà que Dame Luna venait de faire entrer le géant Kob… Un homme de plus dans la petite boutique et pas n’importe lequel en plus… Un homme qui n’hésite pas un seul instant, au mépris de la bienséance, à se mettre nu devant elles…
Un fâcheux réflexe lui fit placer ses deux mains fines et menues devant ses yeux ronds de surprise… mon Dieu… un homme nu… Pffff mais c’est une vraie manie ou quoi dans cette ville ?… Les Alaisiens avaient décidément de dôles de mœurs.

Ceci dit, la curiosité l’emportant largement sur l’embarras, elle écarta légèrement les doigts… pour voir…Mouais… Pas mal… Joli fessier… Quant au reste, ba… On va dire qu’il a dû en rendre heureuse plus d’une…

La voix de Floei chantonnait dans son crâne… Elle fronça les sourcils, détourna les yeux et se concentra pour se rappeler de quoi il était question…

Ah oui… Cette idée… Oula… mais c’était juste une idée comme ça… Une tite idée de rien du tout qui lui était venue subitement à l’esprit, on ne savait comment d’ailleurs…

Alors… Euh… Cette idée… Euh… Elle hésita un moment tout de même… Kob s’exhibait encore devant elles, goguenard… Et cette présence masculine ne lui facilitait pas la tâche… Je ne sais si elle est réalisable…. Après tout, je ne suis pas du métier et… Lyselle, qui habituellement n’était pas très portée sur le babillage était soudain atteinte d’une crise de logorrhée aigue… Gêne ? Embarras ? ou juste pour gagner du temps ? Le savait-elle elle-même ?
Le beau métier de tisserand lui était étranger, tout au plus s’amusait-elle parfois à tricoter son poncho *, quoique maintenant, elle laissait volontiers cette intéressante occupation pour Aga…

Mais devant le regard interrogateur de Floei qui semblait, en grande professionnelle, vivement intéressée par cette éventuelle découverte révolutionnaire, elle se dit que… fallait bien se lancer, hein ? Ce serait vraiment dommage, au cas où l’idée trouverait à être réalisée, de passer à côté d’une telle avancée technique dans la conception des tites culottes…

Bref, Lyselle essaya d’organiser ses pensées… ce qui n’était pas chose facile…. Surtout qu’elle ne savait trop où commencer…, ni comment le dire d’ailleurs, la présence masculine de kob, l’intimidant au plus haut point…

Elle réfléchit un bref instant et commença à exposer ses idées, joignant parfois le geste à la parole… Commençant par les observations que toute à chacune était amenée à faire un jour ou l’autre sur… euh… Elle jeta un œil vers Kob, toujours en tenue d’Adam… cette partie de l’anatomie masculine qu’il exposait sans aucune gêne… constituée d’un organe à la prodigieuse faculté de pouvoir, en certaines circonstances, gagner en taille et ce en des proportions parfois inimaginables…

D’ailleurs lui venait à l’esprit en cet instant, de troublantes images que, pour un tas de raisons, jamais elle n’oublierait… Elle avait été alors tellement surprise par ce phénomène étrange, lorsqu’elle y avait assisté en direct sur cette plage, sous ce coucher de soleil de toute beauté… ce fameux jour où elle avait retrouvé son bel Aga, et où elle lui avait demandé, en toute innocence ce que les lettres A et N tatouées sur ce merveilleux engin pouvaient bien signifier… Parce que… AN… Elle n’était pas une grande lettrée mais une chose est sûre… Pour elle ça ne voulait pas dire grand-chose… Il avait alors sourit de ce sourire si charmeur qui la faisait fondre… lui annonçant qu’il y était en fait écrit son prénom… Stupéfaction… nan.. pas possible… Et si !... Elle en eut la preuve quelques instants plus tard… et eut tout le loisir d’apprécier le fait qu’il s’appelât Agagamemnon et non Alain… ah ! Que de souvenirs…
C’est ce jour sûrement qu’elle avait vraiment pris conscience de l’extraordinnaire élasticité de la peau de cet organe divin…

Mais… revenons-en en à notre histoire de peau extensible… Elle continua à voix basse son exposé pour dame Floei… Cette faculté étonnante devrait en faire une matière exceptionnelle à travailler, non ? Bien sûr pas question de peler les humains… quoique… certains spécimens, peut-être… histoire de leur faire passer cette outrecuidance qui était la leur… Mais, non, Dame Floei… je vous rassure, je plaisante …

Là-dessus, Sieur Diégo entra, les fesses à l’air… Mais bon, là, pas de quoi s’extasier outre mesure de toute façon, c’était pas la première qu’elle les voyait… Elle se demanda d’ailleurs ce qui avait bien pu le motiver à entrer… puisque cela semblait être une habitude chez lui de se pavaner ainsi…A croire que se balader en petite tenue au mépris du froid de ces journées de fin d’hiver, lui plaisait énormément.

Sans plus de considération pour le nouveau venu, elle laissa à nouveau les mots couler, tel un torrent suralimenté par une pluie d’orage… Après tout on récupérait bien les peaux des moutons et béliers… quoique elle n’y connaissait pas grand-chose en ovins… Peut-être la peau de leur… euh… manche, ne serait pas d’assez bonne qualité… alors… se rabattre sur le taureau… Après tout, il y avait bien des jeux taurins dans le coin… et on en faisait quoi du taureau ensuite, hein ? A part de la gardiane… Faudrait peut-être penser à recycler, aussi… surtout que le taureau… était un animal bien charpenté… l’âne aussi d’ailleurs… tiens c’était une idée ça…. Au cas où Laetoune&Padme ferait encore des siennes… Lui apprendre qu’il n’est pas le chef à ce bourrin…

Résumons donc… la peau de… zobi … ne devrait sans doute pas être difficile à trouver pour ces expériences de tannage hors du commun… Bovine, équidée voire même Kadesque… oups… Désolée, c’est sorti tout seul… Disons que… Nan… la peau de zobi de diacre, ça doit pas être très vendeur, hein ? pis ça m’étonnerait qu’il se prête à ce genre d’expérience… même si on lui demande gentiment… quoique… si il continuait à lui mettre des mains au fesses, on le lui demanderait pas forcément son avis… Nan mais alors… Pffff je sais, c’est pas très charitable comme pensée… mais ça soulage, c’est le principal…
... Pas d’humain, on a dit… c’est préférable… même si c’est pas l’envie qui en manque…

Les joues teintées de soleil couchant, elle tourna le regard vers Dame Floei.

Euh… Alors... Vous en pensez quoi, dites ? ce serait faisable ?

luna.ciredutemps


Ouvrant grand les fenêtres de l’échoppe afin de permettre à l’air de se renouveler, Luna regarde partir le géant emmailloté. Soudain, Elle ressent comme un grand sentiment de lassitude.

Décidemment, le monde masculin lui réservera toujours des surprises… Elle n’arrive pas à comprendre pourquoi ses messieurs font tout un plat, de ce qui ma fois reste justement bien souvent plat ?
Les hommes, semblent ressentir le besoin de se vanter que se soit en mot, ou en sous entendus de ce que leur a offert le nature mais dès qu’un œil ou une parole rieuse s’en vient à rétablir un soupçon de vérité, les voila boudant comme de petits bébés…

Ce qu’elle comprend encore moins, c’est le besoin quasi permanent des donzelles à rassurer les males quand à leurs attributs quitte bien souvent à en rajouter… chercheraient elles par là à s’assurer leurs bonnes grâces, ou éviteraient elles ainsi des soirées de jérémiades ???

Arf, que de questions s’amusent à rebondir dans la caboche de cabotine de Luna. Mais son professionnalisme reprend bientôt le dessus et alors qu’elle s’apprête à servie la petite dame en bleue et la mère maquerelle, voila t’y pas que pénètre un nouvel aventurier du dessous…

Soupirant, Luna n’ose imaginer ce qu’elle va encore découvrir…Et décide de prendre quelque instant avant d’affronter le mal ainsi defagotter.

Se tournant vers, ce que manque de nom elle nommera en son fort intérieur « schtroumphette » (Cherchez pas, elle vient de l’inventer ce mot… y a des trucs, comme ça, ça vous vient à l’esprit vous savez pas comment), elle s’exclame :

Madame, si je ne m’abuse, il me semble qu’il va vous falloir attendre quelques mois pour retrouver toutes les joies de la gaudriole.
Mais, je suis d accord avec vous, ce n’est pas une raison pour rester sans dessous.
J’ai ici, un model qui devrait convenir à vos évolution à venir.

Non pas fruit du zigouigoui d’un taurillon et encore moins d’un ânon, pauvre bête, mais la peau d’un crapaud buffle, qui enfle démesurément quand d’une belle il s’éprend. Ceci devrait nous rappeler quelque chose…

Tenez, je vous laisse admirer. Il n’est malheureusement pas encore teinté, mais cela pourra se faire sans délais, si ce modèle vous plaît.

luna.ciredutemps


Luna vit avec ravissement son amant pénétré dans la boutique. Enfin, un homme, un vrais, pensa t elle, tandis qu’un sourire sincère venait enfin illuminer son visage.

Arobass semblait vouloir se livrer à quelques facéties, mais au dernier moment se ravisa, rangea dans sa poche quelques objet qu’elle ne put qu’entre apercevoir et resta là semblant en proie à un malaise, un doute.

Soudain inquiète, Luna s’en vint vers son Maitre étalon, lui souleva le menton et scruta le fond des ses yeux.

Qu’as-tu encore bu, gourmand ? Combien de fois faudra t il que je te dise que la piquette locale ne te réussit pas ?

Ca pour pas lui réussir, ça lui réussissait pas. Arobass avait le teint bleuâtre, le fond de l’œil azuré et il semblait sur le point de rendre son déjeuner.
D’un geste autoritaire, Luna débarrassa un coin de l’échoppe du fatras de froufrou et intima l’ordre à Arobass d’y poser son popotin.

Doucement, elle lui palpa le front, le cou, les épaules, la poitrine… La poitrine !!! Mais qu’est ce qu’elle avait sa poitrine ? avait-il fait de la musculation en secret dans l’arrière boutique ? Elle la trouvait bien plus développé que d’habitude.

Voyant, Arobass grimacer, Luna compris que non seulement, la poitrine d’Arobass avait pris de l’ampleur mais qu’en plus elle était fort sensible.

Poursuivant son examen, à la manière d’un maquignon (on a l’éducation qu’on peut !), Luna s’empressa de masser le ventre de son alter ego, qui lui parut lui aussi quelque peu surdimensionné.

La bière, ce doit être la bière… Ca fermente ce truc là et après on est tout ballonné. Tu te sens ballonné, mon chéri ? Envie de te soulager peut être ???

Luna cherchait des excuses mais le cœur n’y était point. La dernière fois qu’elle avait vu les mêmes symptômes c’était sur la Géraldine, la chèvre de sa mémé, mais c’était plus logique étant donné que :

1 - La chèvre était de sexe féminin (si, si, vu qu’elle avait pas de coucougnettes, c’était forcement UNE chèvre, Luna avait vérifié !) et que jusqu’à preuve du contraire, Arobass était de sexe masculin (Ca aussi elle avait vérifié, et bien vérifié et souvent même…).

2 – La Géraldine avait été folâtré dans les champs avec Actarus le bouc de mémé Grugnutte et d’après ce qu’elle en savait, Arobass n’avait jamais folâtré avec les boucs, même si faut le reconnaître qu'Actarus était un beau spécimen de bouc, même si il ne disait jamais non à une petite folâtrerie champêtre, c’était avec des êtres de sexes opposées…

3 – C’était le printemps… Bon, on était presque le printemps ici aussi, mais bon ça n’expliquait rien, le printemps, ça revient tout les ans alors on va pas tenir compte de ce genre de détail…

Se tournant, vers Arobass, La moue soupçonneuse, elle lui chuchota :
Toi, mon chéri, t’as pas l’air dans ton assiette, on te croirait prêt à nous accoucher une semi vérité. Va falloir qu’on ait une conversation des plus sérieuses.

floei


Peinée, Floei regarda Kob quitter la boutique, l'air considérablement agacé par l'algarade qui l'avait opposé à Luna. Elle avait accepté d'ouvrir cette boutique pour apporter un peu de fantaisie aux alaisiens, certainement pas pour voir ses amis en partir contrariés.

Dans la minute qui suivit Diego lui rendit le sourire en réussissant une entrée remarquable : légèrement vêtu, il s'était précipité dans la boutique, poussé par quelque impérieuse nécessité semblait-il. A moins que ce fut simplement par le froid : si monsieur était frileux, certes, il lui faudrait trouver au plus vite de quoi se couvrir... et il avait poussé la bonne porte, indiscutablement !
Tout comme était manifeste le splendide vol plané dont il les avait gratifiés à son arrivée. S'ensuivirent d'obscurs propos où il était question de potager et de fouetter, avant que le nouveau venu n'en arrive à l'objet de son entrée fracassante : il avait perdu sa culotte en taverne.Imperturbable, floei s'approcha et lui tendit la main pour l'aider à se relever.

Bonjour, Diégo : remets-toi donc à l'endroit, je te prie ! Tandis qu'il se se redressait, elle pinça du bout des doigts le pan de tissu, fort court, qui ceignait ses hanches, et le disposa de façon à couvrir autant que faire se pouvait les rondeurs de son client. Un sourire amusé dansait sur ses lèvres :
Eh bien, ma foi... Tu as donc perdu tes braies en taverne ? D'ordinaire, dans ces lieux, on s'en prendrait plutôt de belles, culottes !
Quoi qu'il en soit... Dis-moi, tu as la chair de... coq ! Tu as froid ?
Attention : c'est pas bon pour la santé, il vaut mieux avoir chaud aux fesses tu sais : c'est important ! et tout en lui parlant, elle le guidait vers le côté de la boutique où elle avait regroupé les modèles masculins. Au passage, elle se baissa pour attraper Tromal par l'épaule, alors qu'il croyait s'esquiver discrètement.
Ben alors ! Tu ne vas pas partir comme ca : on va te trouver une culotte de roi, qui te couvrira un peu plus que l'autre ! Viens voir par là !
Entraînant les deux hommes derrière un paravent, elle les y abandonna le temps de fureter dans son stock.
Elle revint bientôt, un tout petit bout de tissu précieusement serré au creux de la main, et se faufila derrière le paravent :
Tiens Tromal : enfile-donc ça, et viens nous montrer ce que ca donne !

Tandis que Tromal se troussait, floei retournait à sa recherche, et elle revint bientôt vers le paravent :
Ah Diego : je crois que j'ai trouvé de quoi protéger ton fondement des pires froidures : finis les frissons et les courants d'air, essaye donc ce modèle très ajusté :

tromal


Alors qu'il se croyait invisible, Tromal fut intercepté par Floei qui l'envoya presto essayer une culotte. Tromal se dirigea vers la cabine d'essayage avec une drole d'impression.....comme si les choses allaient bientot mal tourner pour lui....Il songea instantanément à Eloinne et à la tete qu'elle aurait tiré si elle l'avait vu avec Luna. Il se rassura en se disant que son instinct lui jouait des tours...

Sans y prendre garde, il enfila la culotte par dessus ses braies, touva ça plutot classe et confortable

"ça tient chaud c'est bien ça....j'en prendrais bien une si je travaillais pas dans une forge..."
Disant cela, Tromal imagina qu'il pourrait se mettre à forger des culottes en fer....et à serrure....ça rassurerait certainement quelques hommes.... :wink:

Abandonnant cette idée, il prit la décision de filer de ce lieu qui n'etait pas pour lui avant qu'une ame malveillante aille colporter sa présence au milieu des culotierres à la dame de son coeur...Affublé comme un boufon, Tromal se dirigea l'air de rien vers la porte qu'il franchie...

Eloinne


Elo vit soudain la porte s'ouvrir alors qu'elle allait abandonner sa surveillance pour entrer en vociférant ... Elle plissa les yeux pour se concentrer sur la future apparition et affirma sa prise sur le fameux baton de Loïs au cas où l'ouvreur de porte, inconscient du danger tapis à l'extérieur ne mette le nez hors de la boutique .

Elle aperçut d'abord le bout d'une chausse rouge, un bas sexy apparu, un genou, une cuisse, une jambe!! le suspens était intenable !!
N'y tenant plus elle bondit sur le devant de la porte alors même que le corps de l'homme, car au vu du mollet cela ne pouvait être qu'un homme, un homme au corps musclé, athlétique, appétissant en diable... alors même qu'elle équarquillait grand ces yeux à la vue du chapeau vert, pas assorti du tout avec les chausses, elle reconnu SON Lion rugissant, SON Dieu à la statue grecque un peu abimée, SON Tromal!!!

Ni une ni deux elle vit rouge, comme ces chausses, et s'apprêta à lever son baton pour lui en ficher un coup et lui faire passer l'envie de se rendre dans ce genre de..bouge.. sans elle... puis d'un coup elle vit... LA culotte qui habille, LA culotte qui fait que, LA culotte qui apporte ce genre de petit plus, LA culotte ... qui tue quoi!

Elle en a les bras qui tombent, deux secondes de stupéfaction intense, deux seconde d'ahurissement total devant l'évidence, deux seconde de stupeur indescriptible ... avant de se reprendre tout de même:

TROOOOMMALLLLL!!!!!! qu'est ce que.... c'est que ce , désigne LA culotte, ce truc????

luna.ciredutemps


Luna regarde la foule présente dans la boutique et se demande si l’on ne vient pas de modifier par un procédé magique quelquonque son échoppe en dernier salon ou l’on cause… Et les causeries ça a toujours eut tendance à lui taper gravement sur les nerfs. En plus le ton bleuâtre d’Arobass l’inquiète de plus en plus et elle a hâte de se retrouver seule avec lui.

Fendant la foule, se plantant au milieu des pépiants clients, elle s’écrie :

Bon, on se calme, on remballe ses braies, ses jupons, ses marmots en gestation et on rentre chez maman. La vente est terminée…

Allez, zou, on expulse ses popotins flasques de ma boutique… On va finir ses scènes de ménages, ses fausses minauderies, ses achats de gros, chez le tisserand du coin… La douceur et le raffinement ferment leurs portes…

Mais cornedidouille, faut que je vous le dise comment ? DEHORS ….

Luna pousse, tire, coup de piettes les clients qui semblent avoir pris racine, maudissant le jour ou elle a décidé de se lancer dans le commerce. Pas pour elle ce métier, décidemment, trop barbant les clients. Savent pas ce qu’ils veulent, chichittent, négocient les prix… Pff, la plaie…

Une fois tout le monde dehors, elle barre la porte à triple tour, c'est-à-dire qu’elle enclenche trois barres de bois pour plus de sécurité, ferme les volets, pousse un soupir de soulagement et enfin souriante s’approche d’Arobass.

Enfin seuls, mon soleil nocturne…